Table des matières
Dernière mise-à-jour : 2020/01/30 03:27
Gestion du Réseau TCPv4
Modèles de Communication
Le modèle OSI
Le modèle OSI ( Open System Interconnexion ) qui a été proposé par l'ISO est devenu le standard en termes de modèle pour décrire l'échange de données entre ordinateurs. Cette norme se repose sur sept couches, de la une - la Couche Physique, à la sept - la Couche d'Application, appelés des services. La communication entre les différentes couches est synchronisée entre le poste émetteur et le poste récepteur grâce à ce que l'on appelle un protocole.
Dans ce modèle :
- La Couche Physique ( Couche 1 ) est responsable :
- du transfert de données binaires sur le câble physique ou virtuel
- de la définition de tout aspect physique allant du connecteur jusqu'au câble en passant par la carte réseau, y compris l'organisation même du réseau
- de la définition des tensions électriques sur le câble pour obtenir le 0 et le 1 binaires
- La Couche de Liaison ( Couche 2 ) est responsable :
- de la réception des données de la couche physique
- de l'organisation des données en fragments, appelés des trames qui ont un format différent selon s'il s'agit d'un réseau basé sur la technologie Ethernet ou la technologie Token-Ring
- de la préparation, émission et réception des trames
- de la gestion de l'accès au réseau
- de la communication nœud à nœud
- de la gestion des erreurs
- avant la transmission, le nœud émetteur calcule un code appelé un CRC et l'incorpore dans les données envoyées
- le nœud récepteur recalcule un CRC en fonction du contenu de la trame reçue et le compare à celui incorporé avec l'envoi
- en cas de deux CRC identique, le nœud récepteur envoie un accusé de réception au nœud émetteur
- de la réception de l'accusé de réception
- éventuellement de le ré-émission des données
- En prenant ce modèle, l'IEEE ( Institute of Electrical and Eletronics Engineers ) l'a étendu avec le Modèle IEEE ( 802 ).
- Dans ce modèle la Couche de Liaison est divisée en deux sous-couches importantes :
- La Sous-Couche LLC ( Logical Link Control ) qui :
- gère les accusés de réception
- gère le flux de trames
- La Sous-Couche MAC ( Media Access Control ) qui :
- gère la méthode d'accès au réseau
- le CSMA/CD dans un réseau basé sur la technologie Ethernet
- l'accès au jeton dans un réseau basé sur la technologie Token-Ring
- gère les erreurs
- La Couche de Réseau ( Couche 3 ) est responsable de la gestion de la bonne distribution des différentes informations aux bonnes adresses en :
- identifiant le chemin à emprunter d'un nœud donné à un autre
- appliquant une conversion des adresses logiques ( des noms ) en adresses physiques
- ajoutant des information adressage aux envois
- détectant des paquets trop volumineux avant l'envoi et en les divisant en trames de données de tailles autorisées
- La Couche de Transport ( Couche 4 ) est responsable de veiller à ce que les données soient envoyées correctement en :
- constituant des paquets de données corrects
- les envoyant dans le bon ordre
- vérifiant que les données sont traités dans le même ordre que l'ordre d'émission
- permettant à un processus sur un nœud de communiquer avec un autre nœud et d'échanger des messages avec lui
- La Couche de Session ( Couche 5 ) est responsable :
- de l'établissement, du maintien, et de la mise à fin de la communication entre deux noeuds distants, c'est-à-dire, de la session
- de la conversation entre deux processus de vérification de la réception des messages envoyés en séquences, c'est-à-dire, le point de contrôle
- de la sécurité lors de l'ouverture de la session, c'est-à-dire, les droits d'utilisateurs etc.
- La Couche de Présentation ( Couche 6 ) est responsable :
- du formatage et de la mise en forme des données
- des conversions de données telles le cryptage/décryptage
- La Couche d'Application ( Couche 7 ) est responsable :
- du dialogue homme/machine via des messages affichés
- du partage des ressources
- de la messagerie
Spécification NDIS et le Modèle ODI
La spécification NDIS ( Network Driver Interface Specification ) a été introduite conjointement par les sociétés Microsoft et 3Com. Cette spécification ainsi que son homologue, le modèle ODI ( Open Datalink Interface ) introduit conjointement par les sociétés Novell et Apple à la même époque, définit des standards pour les pilotes de cartes réseau afin qu'ils puissent être indépendants des protocoles utilisées et les systèmes d'exploitation sur les machines. Des deux 'standards', la spécification NDIS est le plus répandu, intervenant a niveau de la sous-couche MAC et l a couche de liaison. Elle spécifie :
- l'interface pilote-matériel
- l'interface pilote-protocole
- l'interface pilote - système d'exploitation
Le modèle TCP/IP
La suite des protocoles TCP/IP ( Transmission Control Protocol / Internet Protocol ) est issu de la DOD ( Dept. Américain de la Défense ) et le travail de l'ARPA ( Advanced Research Project Agency ).
- La suite des protocoles TCP/IP
- a été introduite en 1974
- a été utilisée dans l'ARPAnet en 1975
- permet la communication entre des réseaux à base de systèmes d'exploitation, architectures et technologies différents
- est très proche du modèle OSI en termes d'architecture et se place au niveau de la couche d'Application jusqu'à la couche Réseau.
- est, en réalité, une suite de protocoles et de services :
- IP ( Internet Protocol )
- le protocole IP s'intègre dans la couche Réseau du modèle OSI en assurant la communication entre les systèmes. Bien qu'il puisse découper des messages en fragments ou datagrammes et les reconstituer dans le bon ordre à l'arrivée, il ne garantit pas la réception.
- ICMP ( Internet Control Message Protocol )
- le protocole ICMP produit des messages de contrôle aidant à synchroniser le réseau. Un exemple de ceci est la commande ping.
- TCP ( Transmission Control Protocol )
- le protocole TCP se trouve au niveau de la couche de Transport du modèle OSI et s'occupe de la transmission des données entre noeuds.
- UDP ( User Datagram Protocol )
- le protocole UDP n'est pas orienté connexion. Il est utilisé pour la transmission rapide de messages entre nœuds sans garantir leur acheminement.
- Telnet
- le protocole Telnet est utilisé pour établir une connexion de terminal à distance. Il se trouve dans la couche d'Application du modèle OSI.
- Ftp ( File Transfer Protocol )
- le protocole ftp est utilisé pour le transfert de fichiers. Il se trouve dans la couche d'Application du modèle OSI.
- SMTP ( Simple Message Transfer Protocol )
- le service SMTP est utilisé pour le transfert de courrier électronique. Il se trouve dans la couche d'Application du modèle OSI.
- DNS ( Domain Name Service )
- le service DNS est utilisé pour le résolution de noms en adresses IP. Il se trouve dans la couche d'Application du modèle OSI.
- SNMP ( Simple Network Management Protocol )
- le protocole SNMP est composé d'un agent et un gestionnaire. L'agent SNMP collecte des informations sur les périphériques, les configurations et les performances tandis que le gestionnaire SNMP reçois ses informations et réagit en conséquence.
- NFS ( Network File System )
- le NFS a été mis au point par Sun Microsystems
- le NFS génère un lien virtuel entre les lecteurs et les disques durs permettant de monter dans un disque virtuel local un disque distant
- et aussi POP3, NNTP, IMAP etc …
Le modèle TCP/IP est composé de 4 couches :
- La couche d'Accès Réseau
- Cette couche spécifie la forme sous laquelle les données doivent être acheminées, quelque soit le type de réseau utilisé.
- La couche Internet
- Cette couche est chargée de fournir le paquet de données.
- La couche de Transport
- Cette couche assure l'acheminement des données et se charge des mécanismes permettant de connaître l'état de la transmission.
- La couche d'Application
- Cette couche englobe les applications standards de réseau telles ftp, telnet, ssh, etc..
Message/Datagramme/Segment
Les noms des unités de données sont différents selon le protocole utilisé et la couche du modèle TCP/IP :
Couche | TCP | UDP |
---|---|---|
Application | Stream | Message |
Transport | Segment | Packet |
Internet | Datagram | Datagram |
Réseau | Frame | Frame |
Etablissement de la connexion TCP
L'établissement de la connexion TCP entre deux stations A et B se fait en trois temps.
- A émet une demande de connexion avec un message TCP dont le bit SYN est positionné, et dans lequel est fourni son numéro de séquence initial (x).
- B retourne un message avec les bits SYN et ACK, en acquittant le numéro de séquence de A (x+1) et en fournissant son numéro de séquence initial(y).
- A retourne un acquittement du numéro de séquence de B (y+1).
En-tête TCP
L'en-tête TCP est codée sur 4 octets soit 32 bits :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet |
---|---|---|---|
Port source | Port destination | ||
Numéro de séquence | |||
Numéro d'acquittement | |||
Offset | Flags | Fenêtre | |
Checksum | Pointeur Urgent | ||
Options | Padding | ||
Données |
Vous noterez que les numéros de ports sont codés sur 16 bits. Cette information nous permet de calculer le nombres de ports maximum en IPv4, soit 216 ports ou 65 535.
L'Offset contient la taille de l'en-tête.
Les Flags sont :
- URG - Si la valeur est 1 le pointeur urgent est utilisé. Le numéro de séquence et le pointeur urgent indique un octet spécifique.
- ACK - Si la valeur est 1, le paquet est un accusé de réception
- PSH - Si la valeur est 1, les données sont immédiatement présentées à l'application
- RST - Si la valeur est 1, la communication comporte un problème et la connexion est réinitialisée
- SYN - Si la valeur est 1, le paquet est un paquet de synchronisation
- FIN - Si la valeur est 1, le paquet indique la fin de la connexion
La Fenêtre est codée sur 16 bits. La Fenêtre est une donnée liée au fonctionnement d'expédition de données appelé le sliding window ou la fenêtre glissante. Puisque il serait impossible, pour des raisons de performance, d'attendre l'accusé de réception de chaque paquet envoyé, l'expéditeur envoie des paquets par groupe. La taille de cette groupe s'appelle la Fenêtre. Dans le cas d'un problème de réception d'une partie de la Fenêtre, toute la Fenêtre est ré-expédiée.
Le Checksum est une façon de calculer si le paquet est complet.
Le Padding est un champ pouvant être rempli de valeurs nulles de façon à ce que la taille de l'en-tête soit un multiple de 32
En-tête UDP
L'en-tête UDP est codée sur 4 octets soit 32 bits :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet |
---|---|---|---|
Port source | Port destination | ||
longueur | Checksum | ||
Données |
L'en-tête UDP a une longueur de 8 octets.
Fragmentation et Ré-encapsulation
La taille limite d'un paquet TCP, l'en-tête comprise, ne peut pas dépasser 65 535 octets. Cependant chaque réseau est qualifié par son MTU ( Maximum Tranfer Unit ). Cette valeur est la taille maximum d'un paquet autorisée. L'unité est en octets. Pour un réseau Ethernet sa valeur est de 1 500. Quand un paquet doit être expédié sur un réseau ayant un MTU inférieur à sa propre taille, le paquet doit être fractionné. A la sortie du réseau, le paquet est reconstitué. Cette reconstitution s'appelle ré-encapsulation.
Adressage
L'adressage IP requière que chaque périphérique sur le réseau possède une adresse IP unique de 4 octets, soit 32 bits au format XXX.XXX.XXX.XXX De cette façon le nombre total d'adresses est de 232 = 4.3 Milliards.
Les adresses IP sont divisées en 5 classes, de A à E. Les 4 octets des classes A à C sont divisés en deux, une partie qui s'appelle le Net ID qui identifie le réseau et une partie qui s'appelle le Host ID qui identifie le hôte :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
A | Net ID | Host ID | ||
B | Net ID | Host ID | ||
C | Net ID | Host ID | ||
D | Multicast | |||
E | Réservé |
L'attribution d'une classe dépend du nombre de hôtes à connecter. Chaque classe est identifié par un Class ID composé de 1 à 3 bits :
Classe | Bits ID Classe | Valeur ID Classe | Bits ID Réseau | Nb. de Réseaux | Bits ID hôtes | Nb. d'adresses | Octet de Départ |
---|---|---|---|---|---|---|---|
A | 1 | 0 | 7 | 27=128 | 24 | 224=16 777 216 | 1 - 126 |
B | 2 | 10 | 14 | 214=16 834 | 16 | 216=65 535 | 128 - 191 |
C | 3 | 110 | 21 | 221=2 097 152 | 8 | 28=256 | 192 - 223 |
Dans chaque classe, certaines adresses sont réservées pour un usage privé :
Classe | IP de Départ | IP de Fin |
---|---|---|
A | 10.0.0.0 | 10.255.255.255 |
B | 172.16.0.0 | 172.31.255.255 |
C | 192.168.0.0 | 192.168.255.255 |
Il existe des adresses particulières ne pouvant pas être utilisées pour identifier un hôte :
Adresse Particulière | Description |
---|---|
169.254.0.0 à 169.254.255.255 | Automatic Private IP Addressing de Microsoft |
Hôte du réseau courant | Tous les bits du Net ID sont à 0 |
Adresse de réseau | Tous les bits du Host ID sont à 0 |
Adresse de diffusion | Tous les bits du Host ID sont à 1 |
L'adresse de réseau identifie le segment du réseau entier tandis que l'adresse de diffusion identifie tous les hôtes sur le segment de réseau.
Afin de mieux comprendre l'adresse de réseau et l'adresse de diffusion, prenons le cas de l'adresse 192.168.10.1 en classe C :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Net ID | Host ID | |||
Adresse IP | 192 | 168 | 10 | 1 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 000001010 | 00000001 |
Calcul de l'adresse de réseau | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 000001010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 10 | 0 |
Calcul de l'adresse de diffusion | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 000001010 | 11111111 |
Adresse de diffusion | 192 | 168 | 10 | 255 |
Masques de sous-réseaux
Tout comme l'adresse IP, le masque de sous-réseau compte 4 octets ou 32 bits. Les masques de sous-réseaux permettent d'identifer le Net ID et le Host ID :
Classe | Masque | Notation CIDR |
---|---|---|
A | 255.0.0.0 | /8 |
B | 255.255.0.0 | /16 |
C | 255.255.255.0 | /24 |
Le terme CIDR veut dire Classless InterDomain Routing. Le terme Notation CIDR correspond au nombre de bits d'une valeur de 1 dans le masque de sous-réseau.
Quand un hôte souhaite émettre il procède d'abord à l'identification de sa propre adresse réseau par un calcul AND (ET) appliqué à sa propre adresse et son masque de sous-réseau qui stipule :
- 1 x 1 = 1
- 0 x 1 = 0
- 1 x 0 = 0
- 0 x 0 = 0
Prenons le cas de l'adresse IP 192.168.10.1 ayant un masque de 255.255.255.0 :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Adresse IP | 192 | 168 | 10 | 1 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00000001 |
Masque de sous-réseau | ||||
Binaire | 11111111 | 11111111 | 11111111 | 00000000 |
Calcul AND | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 10 | 0 |
Cet hôte essaie de communiquer avec un hôte ayant une adresse IP de 192.168.10.10. Il procède donc au même calcul en appliquant son propre masque de sous-réseau à l'adresse IP de l'hôte destinataire :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Adresse IP | 192 | 168 | 10 | 10 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00001010 |
Masque de sous-réseau | ||||
Binaire | 11111111 | 11111111 | 11111111 | 00000000 |
Calcul AND | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 10 | 0 |
Puisque l'adresse réseau est identique dans les deux cas, l'hôte émetteur présume que l'hôte de destination se trouve sur son réseau et envoie les paquets directement sur le réseau sans s'adresser à sa passerelle par défaut.
L'hôte émetteur essaie maintenant de communiquer avec avec un hôte ayant une adresse IP de 192.168.2.1. Il procède donc au même calcul en appliquant son propre masque de sous-réseau à l'adresse IP de l'hôte destinataire :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Adresse IP | 192 | 168 | 2 | 1 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000010 | 00000001 |
Masque de sous-réseau | ||||
Binaire | 11111111 | 11111111 | 11111111 | 00000000 |
Calcul AND | 11000000 | 10101000 | 00000010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 2 | 0 |
Dans ce cas, l'hôte émetteur constate que le réseau de destination 192.168.2.0 n'est pas identique à son propre réseau 192.168.10.0. Il adresse donc les paquets à la passerelle par défaut.
VLSM
Puisque le stock de réseaux disponibles sous IPv4 est presque épuisé, une solution a du être trouvée pour créer des sous-réseaux en attendant l'introduction de l'IPv6. Cette solution s'appelle le VLSM ou Variable Length Subnet Masks. Le VLSM exprime les masques de sous-réseaux au format CIDR.
Son principe est simple. Afin de créer des réseaux différents à partir d'une adresse réseau d'une classe donnée, il convient de réduire le nombre d'hôtes. De cette façon les bits 'libérés' du Host ID peuvent être utilisés pour identifier les sous-réseaux.
Pour illustrer ceci, prenons l'exemple d'un réseau 192.168.1.0. Sur ce réseau, nous pouvons mettre 28-2 soit 254 hôtes entre 192.168.1.1 au 192.168.1.254.
Supposons que nous souhaiterions diviser notre réseau en 2 sous-réseaux. Pour coder 2 sous-réseaux, il faut que l'on libère 2 bits du Host ID. Les deux bits libérés auront les valeurs binaires suivantes :
- 00
- 01
- 10
- 11
Les valeurs binaires du quatrième octet de nos adresses de sous-réseaux seront donc :
- 192.168.1.00XXXXXX
- 192.168.1.01XXXXXX
- 192.168.1.10XXXXXX
- 192.168.1.11XXXXXX
où les XXXXXX représentent les bits que nous réservons pour décrire les hôtes dans chacun des sous-réseaux.
Nous ne pouvons pas utiliser les deux sous-réseaux suivants :
- 192.168.1.00XXXXXX
- 192.168.1.11XXXXXX
car ceux-ci correspondent aux débuts de l'adresse réseau 192.168.1.0 et de l'adresse de diffusion 192.168.1.255.
Nous pouvons utiliser les deux sous-réseaux suivants :
- 192.168.1.01XXXXXX
- 192.168.1.10XXXXXX
Pour le premier sous-réseau l'adresse réseau et l'adresse de diffusion sont :
Sous-réseau #1 | 192 | 168 | 1 | 01XXXXXX |
Calcul de l'adresse de réseau | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 01000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 1 | 64 |
Calcul de l'adresse de diffusion | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 01111111 |
Adresse de diffusion | 192 | 168 | 1 | 127 |
- L'adresse CIDR du réseau est donc 192.168.1.64/26 car le Net ID est codé sur 24+2 bits.
- Le masque de sous-réseau est donc le 11111111.11111111.11111111.11000000 ou le 255.255.255.192
- Nous pouvons avoir 26-2 soit 62 hôtes.
- La plage valide d'adresses IP est de 192.168.1.65 à 192.168.1.126
Pour le deuxième sous-réseau l'adresse réseau et l'adresse de diffusion sont :
Sous-réseau #2 | 192 | 168 | 1 | 10XXXXXX |
Calcul de l'adresse de réseau | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 10000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 1 | 128 |
Calcul de l'adresse de diffusion | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 10111111 |
Adresse de diffusion | 192 | 168 | 1 | 191 |
- L'adresse CIDR du réseau est donc 192.168.1.128/26 car le Net ID est codé sur 24+2 bits.
- Le masque de sous-réseau est donc le 11111111.11111111.11111111.11000000 ou le 255.255.255.192
- Nous pouvons avoir 26-2 soit 62 hôtes.
- La plage valide d'adresses IP est de 192.168.1.129 à 192.168.1.190
La valeur qui sépare les sous-réseaux est 64. Cette valeur comporte le nom incrément.
Ports et sockets
Afin que les données arrivent aux applications que les attendent, TCP utilise des numéros de ports sur la couche transport. Le numéros de ports sont divisés en trois groupes :
- Well Known Ports
- De 1 à 1023
- Registered Ports
- De 1024 à 49151
- Dynamic et/ou Private Ports
- De 49152 à 65535
Le couple numéro IP:numéro de port s'appelle un socket.
Configuration du Client Réseau
/etc/services
Les ports les plus utilisés sont détaillés dans le fichier /etc/services :
root@ubuntu:~# more /etc/services # Network services, Internet style # # Note that it is presently the policy of IANA to assign a single well-known # port number for both TCP and UDP; hence, officially ports have two entries # even if the protocol doesn't support UDP operations. # # Updated from http://www.iana.org/assignments/port-numbers and other # sources like http://www.freebsd.org/cgi/cvsweb.cgi/src/etc/services . # New ports will be added on request if they have been officially assigned # by IANA and used in the real-world or are needed by a debian package. # If you need a huge list of used numbers please install the nmap package. tcpmux 1/tcp # TCP port service multiplexer echo 7/tcp echo 7/udp discard 9/tcp sink null discard 9/udp sink null systat 11/tcp users daytime 13/tcp daytime 13/udp netstat 15/tcp qotd 17/tcp quote msp 18/tcp # message send protocol msp 18/udp chargen 19/tcp ttytst source chargen 19/udp ttytst source ftp-data 20/tcp ftp 21/tcp fsp 21/udp fspd ssh 22/tcp # SSH Remote Login Protocol ssh 22/udp telnet 23/tcp smtp 25/tcp mail time 37/tcp timserver --Plus--(5%)
Notez que les ports sont listés par deux :
- le port TCP
- le port UDP
La liste la plus complète peut être consultée sur le site Internet www.iana.org.
Pour connaitre la liste des sockets ouverts sur l'ordinateur, saisissez la commande suivante :
root@ubuntu:~# netstat -an | more Connexions Internet actives (serveurs et établies) Proto Recv-Q Send-Q Adresse locale Adresse distante Etat tcp 0 0 127.0.1.1:53 0.0.0.0:* LISTEN tcp 0 0 127.0.0.1:631 0.0.0.0:* LISTEN tcp 28 0 10.0.2.15:54471 91.189.92.10:443 CLOSE_WAIT tcp6 0 0 ::1:631 :::* LISTEN tcp6 1 0 ::1:54154 ::1:631 CLOSE_WAIT udp 0 0 0.0.0.0:23784 0.0.0.0:* udp 0 0 0.0.0.0:5353 0.0.0.0:* udp 0 0 0.0.0.0:53047 0.0.0.0:* udp 0 0 127.0.1.1:53 0.0.0.0:* udp 0 0 0.0.0.0:68 0.0.0.0:* udp 0 0 0.0.0.0:631 0.0.0.0:* udp6 0 0 :::5353 :::* udp6 0 0 :::59655 :::* udp6 0 0 :::34953 :::* --Plus--
Pour connaitre la liste des applications ayant ouvert un port sur l'ordinateur, saisissez la commande suivante :
root@ubuntu:~# netstat -anp | more Connexions Internet actives (serveurs et établies) Proto Recv-Q Send-Q Adresse locale Adresse distante Etat PID/Program name tcp 0 0 127.0.1.1:53 0.0.0.0:* LISTEN 1076/dnsmasq tcp 0 0 127.0.0.1:631 0.0.0.0:* LISTEN 4826/cupsd tcp 28 0 10.0.2.15:54471 91.189.92.10:443 CLOSE_WAIT 2201/unity-scope-ho tcp6 0 0 ::1:631 :::* LISTEN 4826/cupsd tcp6 1 0 ::1:54154 ::1:631 CLOSE_WAIT 921/cups-browsed udp 0 0 0.0.0.0:23784 0.0.0.0:* 4317/dhclient udp 0 0 0.0.0.0:5353 0.0.0.0:* 691/avahi-daemon: r udp 0 0 0.0.0.0:53047 0.0.0.0:* 691/avahi-daemon: r udp 0 0 127.0.1.1:53 0.0.0.0:* 1076/dnsmasq udp 0 0 0.0.0.0:68 0.0.0.0:* 4317/dhclient udp 0 0 0.0.0.0:631 0.0.0.0:* 921/cups-browsed udp6 0 0 :::5353 :::* 691/avahi-daemon: r udp6 0 0 :::59655 :::* 4317/dhclient udp6 0 0 :::34953 :::* 691/avahi-daemon: r --Plus--
Résolution d'adresses Ethernet
Chaque protocole peut être encapsulé dans une trame Ethernet. Lorsque la trame doit être transportée de l'expéditeur au destinataire, ce premier doit connaitre l'adresse Ethernet du dernier. L'adresse Ethernet est aussi appelée l'adresse Physique ou l'adresse MAC.
Pour connaître l'adresse Ethernet du destinataire, l'expéditeur fait appel au protocol ARP. Les informations reçues sont stockées dans une table. Pour visualiser ces informations, il convient d'utiliser la commande suivante :
root@ubuntu:~# arp -a ? (10.0.2.2) à 52:54:00:12:35:02 [ether] sur eth0 ? (10.0.2.3) à 52:54:00:12:35:03 [ether] sur eth0
Options de la commande
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# arp --help Syntaxe: arp [-vn] [<MAT>] [-i <if>] [-a] [<hôte>] <-Affiche cache ARP arp [-v] [-i <if>] -d <host> [pub] <-Delete ARP entry arp [-vnD] [<MAT>] [-i <if>] -f [<fichier>] <-Ajouter une entrée depuis un fichier arp [-v] [<HW>] [-i <if>] -s <host> <hwaddr> [temp] <-Add entry arp [-v] [<HW>] [-i <if>] -Ds <host> <if> [netmask <nm>] pub <-''- -a affiche (tous) les hôtes en style BSD -s, --set définit une nouvelle entrée ARP -d, --delete supprime une entrée -v, --verbose mode verbeux -n, --numeric ne résoud pas les noms -i, --device spécifie l'interface réseau (p.ex. eth0) -D, --use-device lit l'<adrmat> depuis le périphérique -A, -p, --protocol spécifie la famille de protocoles -f, --file lit les nouvelles entrées à partir d'un fichier ou de /etc/ethers <HW>=Utilisez '-H <hw>' pour spécifier le type d'adresse matériel. Défaut: ether Liste les types de matériels supportant ARP: ash (Ash) ether (Ethernet) ax25 (AMPR AX.25) netrom (AMPR NET/ROM) rose (AMPR ROSE) arcnet (ARCnet) dlci (Frame Relay DLCI) fddi (Fiber Distributed Data Interface) hippi (HIPPI) irda (IrLAP) x25 (X.25 générique) eui64 (EUI-64 Générique)
Configuration de TCP/IP
La configuration TCP/IP se trouve dans le fichier /etc/network/interfaces :
/etc/network/interfaces
DHCP
root@ubuntu:~# cat /etc/network/interfaces # interfaces(5) file used by ifup(8) and ifdown(8) auto lo iface lo inet loopback
Dans ce fichier chaque déclaration est de la forme suivante :
interface nom type mode
On peut constater donc dans notre exemple ci-dessus une déclaration pour l'interface lo de loopback.
IP Fixe
Dans le cas où l'interface eth0 était configuré en IP statique, la déclaration concernant eth0 prendrait la forme suivante :
auto eth0 iface eth0 inet static dns-nameservers 8.8.8.8 8.8.4.4 dns-search fenestros.loc address 10.0.2.15 netmask 255.255.255.0 broadcast 10.0.2.255 network 10.0.2.0 gateway 10.0.2.2
Dans ce fichier vous pouvez constater les directives suivantes :
Directive | Description |
---|---|
dns-nameservers | Indique les adresses des serveurs DNS |
dns-search | Indique le nom de notre domaine |
address | Indique l'adresse IPv4 de l'interface |
netmask | Indique le masque de sous-réseau IPv4 |
broadcast | Indique l'adresse de diffusion IPv4 |
network | Indique l'adresse réseau IPv4 |
gateway | Indique l'adresse IPv4 de la passerelle par défaut |
Notez que VirtualBox fournit une passerelle par défaut ( 10.0.2.2 ).
Après avoir modifier le fichier /etc/network/interfaces vous devez arrêter le service network-manager utilisé pour la connexion DHCP puis le désactiver. Commencez par arrêter le service network-manager :
root@ubuntu:~# service network-manager stop network-manager stop/waiting
Editez ensuite le fichier /etc/init/network-manager.conf ainsi :
- /etc/init/network-manager
# network-manager - network connection manager # # The Network Manager daemon manages the system's network connections, # automatically switching between the best available. description "network connection manager" #start on (local-filesystems # and started dbus # and static-network-up) start on runlevel [!0123456] stop on stopping dbus expect fork respawn script # set $LANG so that messages appearing on the GUI will be translated. See LP: 875017 if [ -r /etc/default/locale ]; then . /etc/default/locale export LANG LANGUAGE LC_MESSAGES LC_ALL fi exec NetworkManager end script
Redémarrez votre machine virtuelle puis vérifier si network-manager est bien arrêté :
root@ubuntu:~# initctl list | grep network network-manager stop/waiting network-interface (lo) start/running network-interface (eth0) start/running network-interface-security (network-interface/eth0) start/running network-interface-security (network-interface/lo) start/running network-interface-security (networking) start/running networking start/running network-interface-container stop/waiting
Vérifez ensuite la configuration IP :
root@ubuntu:~# ifconfig eth0 Link encap:Ethernet HWaddr 08:00:27:79:00:d7 inet adr:10.0.2.15 Bcast:10.0.2.255 Masque:255.255.255.0 adr inet6: fe80::a00:27ff:fe79:d7/64 Scope:Lien UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1 Packets reçus:4 erreurs:0 :0 overruns:0 frame:0 TX packets:56 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 lg file transmission:1000 Octets reçus:393 (393.0 B) Octets transmis:8176 (8.1 KB) lo Link encap:Boucle locale inet adr:127.0.0.1 Masque:255.0.0.0 adr inet6: ::1/128 Scope:Hôte UP LOOPBACK RUNNING MTU:65536 Metric:1 Packets reçus:350 erreurs:0 :0 overruns:0 frame:0 TX packets:350 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 lg file transmission:0 Octets reçus:27415 (27.4 KB) Octets transmis:27415 (27.4 KB)
Si le service networking réfuse de démarrer en produisant une erreur, le problème vient certainement du fait que votre interface réseau a été configurée par udev en eth1. La solution la plus simple est d'éditer le fichier /etc/udev/rules.d/70-persistent-net.rules en supprimant toutes les lignes qui ne commencent pas par le caractère # et de re-démarrer votre machine virtuelle.
/etc/networks
Ce fichier contient la correspondance entre des noms de réseaux et l'adresse IP du réseau :
root@debian:~# cat /etc/networks root@ubuntu:~# cat /etc/networks # symbolic names for networks, see networks(5) for more information link-local 169.254.0.0
/etc/resolv.conf
La configuration DNS est stockée dans le fichier /etc/resolv.conf :
root@ubuntu:~# cat /etc/resolv.conf # Dynamic resolv.conf(5) file for glibc resolver(3) generated by resolvconf(8) # DO NOT EDIT THIS FILE BY HAND -- YOUR CHANGES WILL BE OVERWRITTEN nameserver 8.8.8.8 nameserver 8.8.4.4 search fenestros.loc
Notez que les DNS utilisés sont les serveurs DNS publics de Google.
/etc/nsswitch.conf
L'ordre de recherche des services de noms est stocké dans le fichier /etc/nsswitch.conf. Pour connaître l'ordre, saisissez la commande suivante :
root@ubuntu:~# grep '^hosts:' /etc/nsswitch.conf hosts: files mdns4_minimal [NOTFOUND=return] dns
/etc/hosts
Le mot files dans la sortie de la commande précédente fait référence au fichier /etc/hosts :
root@ubuntu:~# cat /etc/hosts 127.0.0.1 localhost 127.0.1.1 ubuntu # The following lines are desirable for IPv6 capable hosts ::1 ip6-localhost ip6-loopback fe00::0 ip6-localnet ff00::0 ip6-mcastprefix ff02::1 ip6-allnodes ff02::2 ip6-allrouters
Testez votre Configuration DNS
Utilisez les commandes nslookup et dig :
root@ubuntu:~# nslookup www.linuxelearning.com Server: 8.8.4.4 Address: 8.8.4.4#53 Non-authoritative answer: www.linuxelearning.com canonical name = linuxelearning.com. Name: linuxelearning.com Address: 88.173.201.50 root@ubuntu:~# dig www.linuxelearning.com ; <<>> DiG 9.9.5-3-Ubuntu <<>> www.linuxelearning.com ;; global options: +cmd ;; Got answer: ;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 27057 ;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 2, AUTHORITY: 0, ADDITIONAL: 1 ;; OPT PSEUDOSECTION: ; EDNS: version: 0, flags:; udp: 512 ;; QUESTION SECTION: ;www.linuxelearning.com. IN A ;; ANSWER SECTION: www.linuxelearning.com. 21599 IN CNAME linuxelearning.com. linuxelearning.com. 59 IN A 88.173.201.50 ;; Query time: 259 msec ;; SERVER: 8.8.8.8#53(8.8.8.8) ;; WHEN: Fri Oct 31 15:39:21 CET 2014 ;; MSG SIZE rcvd: 81
Services réseaux
Quand un client émet une demande de connexion vers une application réseau sur un serveur, il utilise un socket attaché à un port local supérieur à 1023, alloué d'une manière dynamique. La requête contient le port de destination sur le serveur. Certaines applications serveurs se gèrent toutes seules, ce qui est la cas par exemple d'httpd. Par contre d'autres sont gérées par le service xinetd.
xinetd
Sous Debian xinetd n'est pas installé par défaut. Installez-le grâce à apt-get :
root@ubuntu:~# apt-get install xinetd Lecture des listes de paquets... Fait Construction de l'arbre des dépendances Lecture des informations d'état... Fait Les NOUVEAUX paquets suivants seront installés : xinetd 0 mis à jour, 1 nouvellement installés, 0 à enlever et 222 non mis à jour. Il est nécessaire de prendre 102 ko dans les archives. Après cette opération, 317 ko d'espace disque supplémentaires seront utilisés. Réception de : 1 http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ trusty/main xinetd i386 1:2.3.15-3ubuntu1 [102 kB] 102 ko réceptionnés en 7s (13,8 ko/s) Sélection du paquet xinetd précédemment désélectionné. (Lecture de la base de données... 167686 fichiers et répertoires déjà installés.) Préparation du décompactage de .../xinetd_1%3a2.3.15-3ubuntu1_i386.deb ... Décompactage de xinetd (1:2.3.15-3ubuntu1) ... Traitement déclenché pour man-db (2.6.7.1-1) ... Traitement déclenché pour doc-base (0.10.5) ... Traitement en cours 1 added doc-base file... Traitement déclenché pour ureadahead (0.100.0-16) ... ureadahead will be reprofiled on next reboot Paramétrage de xinetd (1:2.3.15-3ubuntu1) ... xinetd start/running, process 2706 Traitement déclenché pour ureadahead (0.100.0-16) ...
Le programme xinetd est configuré via le fichier /etc/xinetd.conf :
root@ubuntu:~# cat /etc/xinetd.conf # Simple configuration file for xinetd # # Some defaults, and include /etc/xinetd.d/ defaults { # Please note that you need a log_type line to be able to use log_on_success # and log_on_failure. The default is the following : # log_type = SYSLOG daemon info } includedir /etc/xinetd.d
Ce fichier ne définit pas les applications serveurs directement. Il indique plutôt le répertoire qui contient les fichiers de définitions des applications serveurs qui est /etc/xinetd.d :
root@ubuntu:~# ls -l /etc/xinetd.d total 20 -rw-r--r-- 1 root root 640 oct. 26 2013 chargen -rw-r--r-- 1 root root 502 oct. 26 2013 daytime -rw-r--r-- 1 root root 391 oct. 26 2013 discard -rw-r--r-- 1 root root 422 oct. 26 2013 echo -rw-r--r-- 1 root root 569 oct. 26 2013 time
A l'examen de ce répertoire vous noterez que celui-ci contient des fichiers nominatifs par application-serveur, par exemple pour le serveur chargen :
root@ubuntu:~# cat /etc/xinetd.d/chargen # default: off # description: An xinetd internal service which generate characters. The # xinetd internal service which continuously generates characters until the # connection is dropped. The characters look something like this: # !"#$%&'()*+,-./0123456789:;<=>?@ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ[\]^_`abcdefg # This is the tcp version. service chargen { disable = yes type = INTERNAL id = chargen-stream socket_type = stream protocol = tcp user = root wait = no } # This is the udp version. service chargen { disable = yes type = INTERNAL id = chargen-dgram socket_type = dgram protocol = udp user = root wait = yes }
Les directives principales de ce fichier sont :
Paramètre | Déscription |
---|---|
disable | no : Le service est actif. yes : Le service est désactivé |
type | Indique le type de service. Dans ce cas chargen est un service interne de xinetd |
id | Indique nom de référence pour le service |
socket_type | Nature du socket, soit stream pour TCP soit dgram pour UDP |
protocol | Protocole utilisé soit TCP soit UDP |
user | Indique le compte sous lequel le serveur est exécuté |
wait | no : indique si xinetd active un serveur par client. yes : indique que xinetd active un seul serveur pour tous les client |
Dans le cas d'une application-server telle proftpd, on trouve aussi les directives suivantes :
Paramètre | Déscription |
---|---|
port | Le numéro de port ou, à défaut, le numéro indiqué pour le service dans le fichier /etc/services |
server | Indique le chemin d'accès de l'application serveur |
env | Définit un environnement système |
server_args | Donne les arguments transmis à l'application serveur |
Afin d'activer un service interne à xinetd ou une application-serveur, il suffit de modifier le paramètre disable dans le fichier concerné et de relancer le service xinetd.
TCP Wrapper
TCP Wrapper contrôle l'accès à des services réseaux grâce à des ACL.
Quand une requête arrive pour un serveur, xinetd active le wrapper tcpd au lieu d'activer le serveur directement.
tcpd met à jour un journal et vérifie si le client a le droit d'utiliser le service concerné. Les ACL se trouvent dans deux fichiers:
- /etc/hosts.allow
- /etc/hosts.deny
Il faut noter que si ces fichiers n'existent pas ou sont vides, il n'y a pas de contrôle d'accès.
Le format d'une ligne dans un de ces deux fichiers est:
démon : liste_de_clients
Par exemple dans le cas d'un serveur démon, on verrait une ligne dans le fichier /etc/hosts.allow similaire à:
démon : LOCAL, .fenestros.loc
ce qui implique que les machines dont le nom ne comporte pas de point ainsi que les machines du domaine fenestros.loc sont autorisées à utiliser le service.
Le mot clef ALL peut être utilisé pour indiquer tout. Par exemple, ALL:ALL dans le fichier /etc/host.deny bloque effectivement toute tentative de connexion à un service xinetd sauf pour les ACL inclus dans le fichier /etc/host.allow.
Commandes de base
hostname
Le nom de la machine se trouve dans le fichier /etc/hostname :
root@ubuntu:~# cat /etc/hostname ubuntu
Ce nom doit être un FQDN (Fully Qualified Domain Name). Modifiez donc ce fichier ainsi :
root@ubuntu:~# cat /etc/hostname ubuntu.fenestros.loc
Afin d'informer le système immédiatement de la modification du FQDN, utilisez la commande hostname :
root@ubuntu:~# hostname ubuntu root@ubuntu:~# hostname ubuntu.fenestros.loc root@ubuntu:~# hostname ubuntu.fenestros.loc
Pour afficher le FQDN du système vous pouvez également utiliser la commande suivante :
root@ubuntu:~# uname -n ubuntu.fenestros.loc
Options de la commande hostname
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# hostname --help Usage: hostname [-b] {hostname|-F file} set host name (from file) hostname [-a|-A|-d|-f|-i|-I|-s|-y] display formatted name hostname display host name {yp,nis,}domainname {nisdomain|-F file} set NIS domain name (from file) {yp,nis,}domainname display NIS domain name dnsdomainname display dns domain name hostname -V|--version|-h|--help print info and exit Program name: {yp,nis,}domainname=hostname -y dnsdomainname=hostname -d Program options: -a, --alias alias names -A, --all-fqdns all long host names (FQDNs) -b, --boot set default hostname if none available -d, --domain DNS domain name -f, --fqdn, --long long host name (FQDN) -F, --file read host name or NIS domain name from given file -i, --ip-address addresses for the host name -I, --all-ip-addresses all addresses for the host -s, --short short host name -y, --yp, --nis NIS/YP domain name Description: This command can get or set the host name or the NIS domain name. You can also get the DNS domain or the FQDN (fully qualified domain name). Unless you are using bind or NIS for host lookups you can change the FQDN (Fully Qualified Domain Name) and the DNS domain name (which is part of the FQDN) in the /etc/hosts file.
ifconfig
Pour afficher la configuration IP de la machine il faut saisir la commande suivante :
root@ubuntu:~# ifconfig eth0 Link encap:Ethernet HWaddr 08:00:27:79:00:d7 inet adr:10.0.2.15 Bcast:10.0.2.255 Masque:255.255.255.0 adr inet6: fe80::a00:27ff:fe79:d7/64 Scope:Lien UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1 Packets reçus:176 erreurs:0 :0 overruns:0 frame:0 TX packets:157 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 lg file transmission:1000 Octets reçus:130852 (130.8 KB) Octets transmis:16102 (16.1 KB) lo Link encap:Boucle locale inet adr:127.0.0.1 Masque:255.0.0.0 adr inet6: ::1/128 Scope:Hôte UP LOOPBACK RUNNING MTU:65536 Metric:1 Packets reçus:145 erreurs:0 :0 overruns:0 frame:0 TX packets:145 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 lg file transmission:0 Octets reçus:10223 (10.2 KB) Octets transmis:10223 (10.2 KB)
La commande ifconfig est également utilisée pour configurer une interface.
Créez maintenant une interface fictive ainsi :
root@ubuntu:~# ifconfig eth0:0 192.168.1.2 netmask 255.255.255.0 broadcast 192.168.1.255
Constatez maintenant le résultat :
root@ubuntu:~# ifconfig eth0 Link encap:Ethernet HWaddr 08:00:27:79:00:d7 inet adr:10.0.2.15 Bcast:10.0.2.255 Masque:255.255.255.0 adr inet6: fe80::a00:27ff:fe79:d7/64 Scope:Lien UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1 Packets reçus:176 erreurs:0 :0 overruns:0 frame:0 TX packets:167 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 lg file transmission:1000 Octets reçus:130852 (130.8 KB) Octets transmis:17308 (17.3 KB) eth0:0 Link encap:Ethernet HWaddr 08:00:27:79:00:d7 inet adr:192.168.1.2 Bcast:192.168.1.255 Masque:255.255.255.0 UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1 lo Link encap:Boucle locale inet adr:127.0.0.1 Masque:255.0.0.0 adr inet6: ::1/128 Scope:Hôte UP LOOPBACK RUNNING MTU:65536 Metric:1 Packets reçus:145 erreurs:0 :0 overruns:0 frame:0 TX packets:145 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 lg file transmission:0 Octets reçus:10223 (10.2 KB) Octets transmis:10223 (10.2 KB)
Options de la commande ifconfig
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# ifconfig --help Utilisation : ifconfig [-a] [-v] [-s] <interface> [[<AF>] <addresse>] [add <adresse>[/<lg_prefixe>]] [del <adresse>[/<lg_prefixe>]] [[-]broadcast [<adresse>]] [[-]pointopoint [<adresse>]] [Masque réseau <adresse>] [Adresse distante <adresse>] [tunnel <adresse>] [outfill <NN>] [keepalive <NN>] [hw <HW> <adresse>] [metric <NN>] [mtu <NN>] [[-]trailers] [[-]arp] [[-]allmulti] [multicast] [[-]promisc] [mem_start <NN>] [io_addr <NN>] [irq <NN>] [media <type>] [txqueuelen <NN>] [[-]dynamic] [up|down] ... <HW>=Type de matériel. Liste des types de matériels possibles: loop (Boucle locale) slip (IP ligne série) cslip (IP ligne série - VJ) slip6 (IP ligne série - 6 bits) cslip6 (IP ligne série - 6 bits VJ) adaptive (IP ligne série adaptative) ash (Ash) ether (Ethernet) ax25 (AMPR AX.25) netrom (AMPR NET/ROM) rose (AMPR ROSE) tunnel (IPIP Tunnel) ppp (Protocole Point-à-Point) hdlc ((Cisco)-HDLC) lapb (LAPB) arcnet (ARCnet) dlci (Frame Relay DLCI) frad (Périphériue d'accès Frame Relay) sit (IPv6-dans-IPv4) fddi (Fiber Distributed Data Interface) hippi (HIPPI) irda (IrLAP) ec (Econet) x25 (X.25 générique) eui64 (EUI-64 Générique) <AF>=famille d'Adresses. Défaut: inet Liste des familles d'adresses possibles: unix (Domaine UNIX) inet (DARPA Internet) inet6 (IPv6) ax25 (AMPR AX.25) netrom (AMPR NET/ROM) rose (AMPR ROSE) ipx (Novell IPX) ddp (Appletalk DDP) ec (Econet) ash (Ash) x25 (CCITT X.25)
ping
Pour tester l'accessibilité d'une machine, vous devez utiliser la commande ping :
root@ubuntu:~# ping 10.0.2.2 PING 10.0.2.2 (10.0.2.2) 56(84) bytes of data. 64 bytes from 10.0.2.2: icmp_seq=1 ttl=63 time=0.319 ms 64 bytes from 10.0.2.2: icmp_seq=2 ttl=63 time=0.385 ms 64 bytes from 10.0.2.2: icmp_seq=3 ttl=63 time=0.379 ms ^C --- 10.0.2.2 ping statistics --- 3 packets transmitted, 3 received, 0% packet loss, time 2000ms rtt min/avg/max/mdev = 0.319/0.361/0.385/0.029 ms
Options de la commande ping
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# ping --help ping: invalid option -- '-' Usage: ping [-aAbBdDfhLnOqrRUvV] [-c count] [-i interval] [-I interface] [-m mark] [-M pmtudisc_option] [-l preload] [-p pattern] [-Q tos] [-s packetsize] [-S sndbuf] [-t ttl] [-T timestamp_option] [-w deadline] [-W timeout] [hop1 ...] destination
netstat -i
Pour visualiser les statistiques réseaux, vous disposez de la commande netstat :
root@ubuntu:~# netstat -i Table d'interfaces noyau Iface MTU Met RX-OK RX-ERR RX-DRP RX-OVR TX-OK TX-ERR TX-DRP TX-OVR Flg eth0 1500 0 186 0 0 0 179 0 0 0 BMRU eth0:0 1500 0 - pas de statistiques disponible - BMRU lo 65536 0 145 0 0 0 145 0 0 0 LRU
Options de la commande netstat
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# netstat --help usage: netstat [-vWeenNcCF] [<Af>] -r netstat {-V|--version|-h|--help} netstat [-vWnNcaeol] [<Socket> ...] netstat { [-vWeenNac] -i | [-cWnNe] -M | -s } -r, --route affiche la table de routage -i, --interfaces affiche la table d'interfaces -g, --groups affiche les membres d'un groupe multicast -s, --statistics affiche les statistiques réseau (comme SNMP) -M, --masquerade affiche les connexions masquées -v, --verbose mode verbeux -W, --wide don't truncate IP addresses -n, --numeric ne résoud pas les noms --numeric-hosts ne résoud pas les noms d'hôte\n --numeric-ports ne résoud pas les noms de ports --numeric-users ne résoud pas les noms utilisateur -N, --symbolic résoud les noms matériels -e, --extend affiche d'autres/plus d'informations -p, --programs affiche le nom du programme/PID des sockets -c, --continuous listing continu -l, --listening affiche les sockets du serveur à l'écoute -a, --all, --listening affiche toutes les prises (défaut: connectés) -o, --timers affiche les timers -F, --fib affiche la base d'information des redirection (Forwarding Information Base) (défaut) -C, --cache affiche le cache de routage au lieu de FIB <Socket>={-t|--tcp} {-u|--udp} {-w|--raw} {-x|--unix} --ax25 --ipx --netrom <AF>=Utilisez '-6|-4' ou '-A <af>' ou '--<af>'; défaut: inet Liste les familles d'adresses possibles (supportant le routage): inet (DARPA Internet) inet6 (IPv6) ax25 (AMPR AX.25) netrom (AMPR NET/ROM) ipx (Novell IPX) ddp (Appletalk DDP) x25 (CCITT X.25)
Routage Statique
La commande route
Pour afficher la table de routage de la machine vous pouvez utiliser la commande route :
root@ubuntu:~# route Table de routage IP du noyau Destination Passerelle Genmask Indic Metric Ref Use Iface default 10.0.2.2 0.0.0.0 UG 0 0 0 eth0 10.0.2.0 * 255.255.255.0 U 0 0 0 eth0 link-local * 255.255.0.0 U 1000 0 0 eth0 192.168.1.0 * 255.255.255.0 U 0 0 0 eth0
La table issue de la commande route indique les informations suivantes:
- La destination qui peut être un hôte ou un réseau et est identifiée par les champs Destination et Genmask
- La route à prendre identifiée par les champs Gateway et Iface. Dans le cas d'une valeur de 0.0.0.0 ceci spécifie une route directe. La valeur d'Iface spécifie la carte à utiliser,
- Le champ Indic qui peux prendre un ou plusieurs de svaleurs suivantes:
- U - Up - la route est active
- H - Host - la route conduit à un hôte
- G - Gateways - la route passe par une passerelle
- Le champ Metric indique le nombre de sauts (passerelles) pour atteindre la destination,
- Le champ Ref indique le nombre de références à cette route. Ce champs est usilisé par le Noyau de Linux,
- Le champ Use indique le nombre de recherches associés à cette route.
La commande route permet aussi de paramétrer le routage indirect. Par exemple pour supprimer la route vers le réseau 192.168.1.0 :
root@ubuntu:~# route del -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 root@ubuntu:~# route Table de routage IP du noyau Destination Passerelle Genmask Indic Metric Ref Use Iface default 10.0.2.2 0.0.0.0 UG 0 0 0 eth0 10.0.2.0 * 255.255.255.0 U 0 0 0 eth0 link-local * 255.255.0.0 U 1000 0 0 eth0
Pour ajouter la route vers le réseau 192.168.1.0 :
root@ubuntu:~# route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 gw 192.168.1.2 root@ubuntu:~# route Table de routage IP du noyau Destination Passerelle Genmask Indic Metric Ref Use Iface default 10.0.2.2 0.0.0.0 UG 0 0 0 eth0 10.0.2.0 * 255.255.255.0 U 0 0 0 eth0 link-local * 255.255.0.0 U 1000 0 0 eth0 192.168.1.0 192.168.1.2 255.255.255.0 UG 0 0 0 eth0
La commande utilisée pour ajouter une passerelle par défaut prend la forme suivante route add default gw numéro_ip interface.
Options de la commande route
Les options cette commande sont :
root@ubuntu:~# route --help Syntaxe: route [-nNvee] [-FC] [<AF>] Liste les tables de routage noyau route [-v] [-FC] {add|del|flush} ... Modifie la table de routage pour AF. route {-h|--help} [<AF>] Utilisation détaillée pour l'AF spécifié. route {-V|--version} Affiche la version/auteur et termine. -v, --verbose mode verbeux -n, --numeric ne résoud pas les noms -e, --extend affiche d'autres/plus d'informations -F, --fib affiche la base d'information des redirection (Forwarding Information Base) (défaut) -C, --cache affiche le cache de routage au lieu de FIB <AF>=Utilisez '-A <af>' ou '--<af>'; défaut: inet Liste les familles d'adresses possibles (supportant le routage): inet (DARPA Internet) inet6 (IPv6) ax25 (AMPR AX.25) netrom (AMPR NET/ROM) ipx (Novell IPX) ddp (Appletalk DDP) x25 (CCITT X.25)
La commande netstat
Pour afficher la table de routage de la machine vous pouvez aussi utiliser la commande netstat avec les options -nr :
root@ubuntu:~# netstat -nr Table de routage IP du noyau Destination Passerelle Genmask Indic MSS Fenêtre irtt Iface 0.0.0.0 10.0.2.2 0.0.0.0 UG 0 0 0 eth0 10.0.2.0 0.0.0.0 255.255.255.0 U 0 0 0 eth0 169.254.0.0 0.0.0.0 255.255.0.0 U 0 0 0 eth0 192.168.1.0 192.168.1.2 255.255.255.0 UG 0 0 0 eth0
La table issue de la commande netstat -nr indique les informations suivantes:
- La champ MSS indique la taille maximale des segments TCP sur la route,
- Le champ Window indique la taille de la fenêtre sur cette route,
- Le champ irrt indique le paramètre IRRT pour la route.
La commande traceroute
La commande ping est à la base de la commande traceroute. Cette commande sert à découvrir la route empruntée pour accéder à un site donné. Elle n'est pas installée par défaut sous Ubuntu :
root@ubuntu:~# apt-get install traceroute Lecture des listes de paquets... Fait Construction de l'arbre des dépendances Lecture des informations d'état... Fait Les NOUVEAUX paquets suivants seront installés : traceroute 0 mis à jour, 1 nouvellement installés, 0 à enlever et 222 non mis à jour. Il est nécessaire de prendre 44,0 ko dans les archives. Après cette opération, 166 ko d'espace disque supplémentaires seront utilisés. Réception de : 1 http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ trusty-updates/universe traceroute i386 1:2.0.20-0ubuntu0.1 [44,0 kB] 44,0 ko réceptionnés en 3s (13,2 ko/s) Sélection du paquet traceroute précédemment désélectionné. (Lecture de la base de données... 167718 fichiers et répertoires déjà installés.) Préparation du décompactage de .../traceroute_1%3a2.0.20-0ubuntu0.1_i386.deb ... Décompactage de traceroute (1:2.0.20-0ubuntu0.1) ... Traitement déclenché pour man-db (2.6.7.1-1) ... Paramétrage de traceroute (1:2.0.20-0ubuntu0.1) ... update-alternatives: utilisation de « /usr/bin/traceroute.db » pour fournir « /usr/bin/traceroute » (traceroute) en mode automatique update-alternatives: utilisation de « /usr/bin/lft.db » pour fournir « /usr/bin/lft » (lft) en mode automatique update-alternatives: utilisation de « /usr/bin/traceproto.db » pour fournir « /usr/bin/traceproto » (traceproto) en mode automatique update-alternatives: utilisation de « /usr/sbin/tcptraceroute.db » pour fournir « /usr/sbin/tcptraceroute » (tcptraceroute) en mode automatique
Elle s'utilise de la façon suivante :
root@ubuntu:~# traceroute www.linuxelearning.com traceroute to www.linuxelearning.com (88.173.201.50), 30 hops max, 60 byte packets 1 10.0.2.2 (10.0.2.2) 0.320 ms 0.272 ms 0.265 ms 2 172.16.100.1 (172.16.100.1) 28.722 ms 43.243 ms 43.761 ms 3 192.168.1.1 (192.168.1.1) 43.605 ms 43.462 ms 43.310 ms 4 41.138.85.113 (41.138.85.113) 45.292 ms 45.159 ms 45.021 ms 5 41.215.248.125 (41.215.248.125) 44.882 ms 44.432 ms 44.274 ms 6 197.155.94.59 (197.155.94.59) 214.112 ms 265.210 ms 197.155.94.29 (197.155.94.29) 264.972 ms 7 197.155.94.62 (197.155.94.62) 60.963 ms 46.269 ms 49.292 ms 8 197.155.94.11 (197.155.94.11) 63.579 ms 63.340 ms 63.807 ms 9 197.155.94.14 (197.155.94.14) 63.629 ms 63.448 ms 63.113 ms 10 * * p11-crs16-1-be1001.intf.routers.proxad.net (78.254.249.5) 231.521 ms 11 p2-tho-teng0-0-0-1.liquidtelecom.net.10.11.5.in-addr.arpa (5.11.10.214) 217.557 ms 217.380 ms 218.367 ms 12 marseille-9k-1-be1002.intf.routers.proxad.net (78.254.249.162) 218.859 ms p1-tho-g0-0-0-1.liquidtelecom.net (5.11.10.114) 218.599 ms marseille-9k-1-be1002.intf.routers.proxad.net (78.254.249.162) 218.694 ms 13 pe1-tho-TenG0-0-0-0.liquidtelecom.net (5.11.10.103) 218.406 ms 218.210 ms cor13-1-v900.intf.nra.proxad.net (78.254.254.54) 250.444 ms 14 ge-8-22.car5.London1.Level3.net (195.50.118.25) 233.023 ms * 264.081 ms 15 ae-2-70.edge4.Paris1.Level3.net (4.69.168.71) 248.143 ms ae-4-90.edge4.Paris1.Level3.net (4.69.168.199) 249.653 ms 249.562 ms 16 au213-1-v902.intf.nra.proxad.net (78.254.254.66) 265.981 ms 265.852 ms 213.242.111.210 (213.242.111.210) 266.178 ms 17 cio13-1-v900.intf.nra.proxad.net (78.254.254.70) 265.541 ms p11-crs16-1-be1001.intf.routers.proxad.net (78.254.249.5) 265.334 ms cio13-1-v900.intf.nra.proxad.net (78.254.254.70) 265.215 ms 18 marseille-crs8-1-be1000.intf.routers.proxad.net (78.254.249.90) 251.238 ms scy83-1-v902.intf.nra.proxad.net (78.254.254.74) 233.100 ms marseille-crs8-1-be1000.intf.routers.proxad.net (78.254.249.90) 295.951 ms 19 marseille-9k-1-be1002.intf.routers.proxad.net (78.254.249.162) 250.564 ms 250.482 ms 250.429 ms 20 cor13-1-v900.intf.nra.proxad.net (78.254.254.54) 250.259 ms ban83-1-v902.intf.nra.proxad.net (78.254.254.82) 250.041 ms cor13-1-v900.intf.nra.proxad.net (78.254.254.54) 279.170 ms 21 peh13-1-v902.intf.nra.proxad.net (78.254.254.58) 295.414 ms sf283-1-v900.intf.nra.proxad.net (78.254.254.86) 249.464 ms 249.317 ms 22 lse83-1-v902.intf.nra.proxad.net (78.254.254.90) 249.103 ms au113-1-v900.intf.nra.proxad.net (78.254.254.62) 294.795 ms 294.738 ms 23 lse83-2.dslg.proxad.net (78.254.7.130) 250.741 ms 278.495 ms au213-1-v902.intf.nra.proxad.net (78.254.254.66) 269.560 ms 24 cio13-1-v900.intf.nra.proxad.net (78.254.254.70) 277.889 ms * * 25 scy83-1-v902.intf.nra.proxad.net (78.254.254.74) 268.732 ms 268.592 ms 268.438 ms 26 * lbe83-1-v900.intf.nra.proxad.net (78.254.254.78) 249.634 ms 249.792 ms 27 * * ban83-1-v902.intf.nra.proxad.net (78.254.254.82) 249.234 ms 28 sf283-1-v900.intf.nra.proxad.net (78.254.254.86) 248.492 ms * * 29 lse83-1-v902.intf.nra.proxad.net (78.254.254.90) 273.368 ms * 265.049 ms 30 lse83-2.dslg.proxad.net (78.254.7.130) 265.140 ms * *
Options de la commande traceroute
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# traceroute --help Usage: traceroute [ -46dFITnreAUDV ] [ -f first_ttl ] [ -g gate,... ] [ -i device ] [ -m max_ttl ] [ -N squeries ] [ -p port ] [ -t tos ] [ -l flow_label ] [ -w waittime ] [ -q nqueries ] [ -s src_addr ] [ -z sendwait ] [ --fwmark=num ] host [ packetlen ] Options: -4 Use IPv4 -6 Use IPv6 -d --debug Enable socket level debugging -F --dont-fragment Do not fragment packets -f first_ttl --first=first_ttl Start from the first_ttl hop (instead from 1) -g gate,... --gateway=gate,... Route packets through the specified gateway (maximum 8 for IPv4 and 127 for IPv6) -I --icmp Use ICMP ECHO for tracerouting -T --tcp Use TCP SYN for tracerouting (default port is 80) -i device --interface=device Specify a network interface to operate with -m max_ttl --max-hops=max_ttl Set the max number of hops (max TTL to be reached). Default is 30 -N squeries --sim-queries=squeries Set the number of probes to be tried simultaneously (default is 16) -n Do not resolve IP addresses to their domain names -p port --port=port Set the destination port to use. It is either initial udp port value for "default" method (incremented by each probe, default is 33434), or initial seq for "icmp" (incremented as well, default from 1), or some constant destination port for other methods (with default of 80 for "tcp", 53 for "udp", etc.) -t tos --tos=tos Set the TOS (IPv4 type of service) or TC (IPv6 traffic class) value for outgoing packets -l flow_label --flowlabel=flow_label Use specified flow_label for IPv6 packets -w waittime --wait=waittime Set the number of seconds to wait for response to a probe (default is 5.0). Non-integer (float point) values allowed too -q nqueries --queries=nqueries Set the number of probes per each hop. Default is 3 -r Bypass the normal routing and send directly to a host on an attached network -s src_addr --source=src_addr Use source src_addr for outgoing packets -z sendwait --sendwait=sendwait Minimal time interval between probes (default 0). If the value is more than 10, then it specifies a number in milliseconds, else it is a number of seconds (float point values allowed too) -e --extensions Show ICMP extensions (if present), including MPLS -A --as-path-lookups Perform AS path lookups in routing registries and print results directly after the corresponding addresses -M name --module=name Use specified module (either builtin or external) for traceroute operations. Most methods have their shortcuts (`-I' means `-M icmp' etc.) -O OPTS,... --options=OPTS,... Use module-specific option OPTS for the traceroute module. Several OPTS allowed, separated by comma. If OPTS is "help", print info about available options --sport=num Use source port num for outgoing packets. Implies `-N 1' --fwmark=num Set firewall mark for outgoing packets -U --udp Use UDP to particular port for tracerouting (instead of increasing the port per each probe), default port is 53 -UL Use UDPLITE for tracerouting (default dest port is 53) -D --dccp Use DCCP Request for tracerouting (default port is 33434) -P prot --protocol=prot Use raw packet of protocol prot for tracerouting --mtu Discover MTU along the path being traced. Implies `-F -N 1' --back Guess the number of hops in the backward path and print if it differs -V --version Print version info and exit --help Read this help and exit Arguments: + host The host to traceroute to packetlen The full packet length (default is the length of an IP header plus 40). Can be ignored or increased to a minimal allowed value
Activer/désactiver le routage sur le serveur
Pour activer le routage sur le serveur, il convient d'activer la retransmission des paquets:
root@ubuntu:~# echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward root@ubuntu:~# cat /proc/sys/net/ipv4/ip_forward 1
Pour désactiver le routage sur le serveur, il convient de désactiver la retransmission des paquets:
root@ubuntu:~# echo 0 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward root@ubuntu:~# cat /proc/sys/net/ipv4/ip_forward 0
Connexions à Distance
Telnet
La commande telnet est utilisée pour établir une connexion à distance avec un serveur telnet :
# telnet numero_ip
Le service telnet revient à une redirection des canaux standards d'entrée et de sortie. Notez que la connexion n'est pas sécurisée. Pour fermer la connexion, il faut saisir la commande exit. La commande telnet n'offre pas de services de transfert de fichiers. Pour cela, il convient d'utiliser la command ftp.
Options de la commande telnet
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# telnet --help telnet: invalid option -- '-' Usage: telnet [-4] [-6] [-8] [-E] [-L] [-a] [-d] [-e char] [-l user] [-n tracefile] [ -b addr ] [-r] [host-name [port]]
ssh
Le serveur openssh n'est pas installé par défaut sous Ubuntu. Installez-le à l'aide de la commande apt-get install openssh-server en tant que root.
La commande ssh permet d'établir des connexions sécurisées avec une machine distante :
root@ubuntu:~# ssh -l trainee localhost The authenticity of host 'localhost (127.0.0.1)' can't be established. ECDSA key fingerprint is 0e:bf:26:8a:cb:e5:3d:19:9d:7a:08:7f:f2:43:94:53. Are you sure you want to continue connecting (yes/no)? yes Warning: Permanently added 'localhost' (ECDSA) to the list of known hosts. trainee@localhost's password: Welcome to Ubuntu 14.04.1 LTS (GNU/Linux 3.13.0-32-generic i686) * Documentation: https://help.ubuntu.com/ The programs included with the Ubuntu system are free software; the exact distribution terms for each program are described in the individual files in /usr/share/doc/*/copyright. Ubuntu comes with ABSOLUTELY NO WARRANTY, to the extent permitted by applicable law. trainee@ubuntu:~$ pwd /home/trainee trainee@ubuntu:~$ whoami trainee
Notez que dans cet exemple vous vous connectez au serveur ssh sur votre propre machine virtuelle en tant que l'utilisateur trainee.
Pour fermer la connexion, utilisez la commande exit :
trainee@ubuntu:~$ exit déconnexion Connection to localhost closed.
Options de la commande ssh
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# ssh --help unknown option -- - usage: ssh [-1246AaCfgKkMNnqsTtVvXxYy] [-b bind_address] [-c cipher_spec] [-D [bind_address:]port] [-E log_file] [-e escape_char] [-F configfile] [-I pkcs11] [-i identity_file] [-L [bind_address:]port:host:hostport] [-l login_name] [-m mac_spec] [-O ctl_cmd] [-o option] [-p port] [-Q cipher | cipher-auth | mac | kex | key] [-R [bind_address:]port:host:hostport] [-S ctl_path] [-W host:port] [-w local_tun[:remote_tun]] [user@]hostname [command]
wget
La commande wget est utilisée pour récupérer un fichier via http ou ftp :
root@ubuntu:~# wget ftp://ftp2.fenestros.com/fenestros/files/fichier_test --2014-10-31 15:59:47-- ftp://ftp2.fenestros.com/fenestros/files/fichier_test => «fichier_test» Résolution de ftp2.fenestros.com (ftp2.fenestros.com)... 213.186.33.14 Connexion vers ftp2.fenestros.com (ftp2.fenestros.com)|213.186.33.14|:21... connecté. Ouverture de session en anonymous... Session établie! ==> SYST ... complété. ==> PWD ... complété. ==> TYPE I ... complété. ==> CWD (1) /fenestros/files ... complété. ==> SIZE fichier_test ... 57 ==> PASV ... complété. ==> RETR fichier_test ... complété. Taille: 57 (non certifiée) 100%[======================================>] 57 --.-K/s ds 0,02s 2014-10-31 15:59:51 (3,59 KB/s) - «fichier_test» enregistré [57]
Options de la commande wget
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# wget --help GNU Wget 1.15, un récupérateur réseau non interactif. Usage: wget [OPTION]... [URL]... Les arguments obligatoires pour les options de format long le sont aussi pour les options de format court. Démarrage: -V, --version afficher la version de Wget et quitter. -h, --help afficher l'aide-mémoire. -b, --background passer à l'arrière plan après le démarrage. -e, --execute=COMMANDE exécuter une commande `.wgetrc'-style Journalisation et fichier d'entrée: -o, --output-file=FICHIER journaliser les messages dans le FICHIER. -a, --append-output=FICHIER accoler les messages au FICHIER. -d, --debug afficher beaucoup d'informations de débogage. -q, --quiet exécuter en mode silencieux (sans sortie d'affichage). -v, --verbose exécuter en mode bavard (mode par défaut). -nv, --no-verbose éteindre le mode bavard, sans être silencieux. --report-speed=TYPE afficher la bande passante en TYPE (bits par ex.) -i, --input-file=FIC télécharge les URLs trouvées dans FIChier local ou externe. -F, --force-html traiter le fichier d'entrée comme du HTML. -B, --base=URL résout les liens HTML du fichier en entrée (-i -F) relativement à URL, --config=FICHIER indiquer le FICHIER de configuration à utiliser. Téléchargement : -t, --tries=NOMBRE fixer le NOMBRE de tentatives de reprises (0 : sans limite). --retry-connrefused ré-essayer même si la connexion est refusée. -O, --output-document=FICHIER écrire les documents dans le FICHIER. -nc, --no-clobber sauter les téléchargements de fichiers déjà existants (qui auraient été écrasés). -c, --continue poursuivre le téléchargement d'un fichier partiellement téléchargé. --progress=TYPE sélectionner le type de jauge de progression de téléchargement. -N, --timestamping ne pas re-télécharger les fichiers à moins que qu'il y en ait de plus récents que les locaux. --no-use-server-timestamps ne pas positionner la date locale du fichier avec celle du serveur. -S, --server-response afficher la réponse du serveur. --spider ne rien télécharger. -T, --timeout=SECONDES fixer toutes les valeurs de délai maximal d'attente à SECONDES. --dns-timeout=SECS fixer le délai maximal d'attente de recherche DNS à SECS. --connect-timeout=SECS fixer le délai maximal d'attente de connexion à SECS. --read-timeout=SECS fixer le délai maximal d'attente de lecture à SECS. -w, --wait=SECONDES attendre SECONDES entre les essais. --waitretry=SECONDES attendre 1..SECONDES entre les essais d'une récupération. --random-wait attendre de 0.5 à 1.5 fois SECS s entre les tentatives. --no-proxy désactivier explicitement le proxy. -Q, --quota=NOMBRE fixer le quota de récupération à NOMBRE. --bind-address=ADRESSE lier à l'ADRESSE (nom d'hôte ou adresse IP) sur l'hôte local. --limit-rate=TAUX limiter le TAUX de téléchargement. --no-dns-cache désactiver la mise en cache des résultats de recherche DNS. --restrict-file-names=OS restreindre les caractères dans les noms de fichier à ceux permis par l'OS. --ignore-case ignore la casse des caractères lors de l'examen des fichiers/répertoires. -4, --inet4-only connecter seulement sur des adresses IPv4. -6, --inet6-only connnecter seulement sur des adresses IPv6. --prefer-family=FAMILLE connecter d'abord sur des adresses de la FAMILLE, soit IPv6, IPv4 ou none (pour aucun). --user=USAGER fixer l'utilisateur à USAGER pour ftp et http. --password=MOT_DE_PASSE fixer le MOT_DE_PASSE pour ftp et http. --ask-password demander les mots de passe. --no-iri désactive le support des IRIs. --local-encoding=ENC utiliser l'encodage local ENC pour les IRIs. --remote-encoding=ENC utiliser l'encodage distant ENC par défaut. --unlink supprimer le fichier avant de l'écraser. Répertoires : -nd, --no-directories ne pas créer de répertoires. -x, --force-directories forcer la création de répertoires. -nH, --no-host-directories ne pas créer de répertoires sur l'hôte. --protocol-directories utiliser le nom du protocole dans les répertoires. -P, --directory-prefix=PRÉFIXE enregistre les fichiers avec PRÉFIXE/... --cut-dirs=NOMBRE ignorer le NOMBRE de composants des répertoires distants. options HTTP : --http-user=USAGER fixer l'USAGER http. --http-password=MDP fixer le MDP (mot de passe) http. --no-cache interdire les données mise en cache sur le serveur. --default-page=NOM Change le nom de la page par défaut (normalement "index.html"). -E, --adjust-extension sauver les documents HTML avec l'extension adaptée. --ignore-length ignorer le champ de l'en-tête `Content-Length'. --header=CHAÎNE insérer la CHAÎNE parmi les en-têtes. --max-redirect nbr maximum de redirections autorisées par page. --proxy-user=USAGER fixer le nom d'USAGER proxy. --proxy-password=MDP fixer le MDP (mot de passe) du proxy. --referer=URL inclure l'en-tête `Referer: URL' dans la requête HTTP. --save-headers enregistre les en-têtes HTTP dans le fichier. -U, --user-agent=AGENT s'identifier comme AGENT au lieu de Wget/VERSION. --no-http-keep-alive désactiver l'option HTTP keep-alive (connexions persistentes). --no-cookies ne pas utiliser les cookies. --load-cookies=FICHIER charger les cookies à partir du FICHIER avant la session. --save-cookies=FICHIER enregistre les cookies dans le FICHIER après la session. --keep-session-cookies charge et enregistre les cookies de session non permanents. --post-data=CHAÎNE utiliser une méthode POST; transmettre la CHAÎNE comme des données. --post-file=FICHIER utiliser une méthode POST; transmettre le contenu du FICHIER. --method=MéthodeHTTP utiliser la « MéthodeHTTP » dans l’en-tête. --body-data=CHAÎNE envoyer la CHAÎNE comme données. --method doit être définie. --body-file=FICHIER envoyer le contenu du FICHIER. --method doit être définie. --content-disposition tient compte de l'entête "Content-Disposition" pour le choix des noms de fichiers locaux (EXPERIMENTAL). --content-on-error afficher le contenu reçu après erreurs serveur. --auth-no-challenge envoie l'information d'authentification basique HTTP sans attendre d'abord le certificat du serveur. options HTTPS (SSL/TLS): --secure-protocol=PR choisir un protocole sécurisé PR parmi auto, SSLv2, SSLv3, TLSv1 et PFS. --https-only ne suivre que les liens HTTPS sécurisé. --no-check-certificate ne pas valider le certificat du serveur. --certificate=FICHIER fichier du certificat client. --certificate-type=TYPE type du certificat client, PEM ou DER. --private-key=FICHIER fichier de la clé privée. --private-key-type=TYPE type de clé privée, PEM ou DER. --ca-certificate=FICHIER fichier avec un lot de certificats autorités. --ca-directory=RÉP répertoire où la liste de hash des certificats autorités est stockée. --random-file=FICHIER fichier avec des données aléatoires pour le germe de SSL PRNG. --egd-file=FICHIER dénomination de fichier du socket EGD avec données aléatoires. options FTP: --ftp-user=USAGER utiliser USAGER comme utilisateur pour le transfert ftp. --ftp-password=MDP utiliser le MDP (mot de passe) pour les transfert ftp. --no-remove-listing ne pas enlever les fichiers `.listing'. --no-glob désactiver la mutilation des noms de fichiers par FTP. --no-passive-ftp désactiver le mode de transfert passif. --preserve-permissions préserver les permissions des fichiers distants. --retr-symlinks lors de la récursion, prendre les fichiers attachés à des liens (pas les répertoires). options WARC : --warc-file=FICHER sauver les données de requête et de réponse dans un fichier .warc.gz. --warc-header=CHAÎNE insérer CHAÎNE dans l'enregistrement warcinfo. --warc-max-size=NOMBRE définir la taille maximal de fichiers WARC. --warc-cdx écrire les fichiers d'index CDX. --warc-dedup=FICHIER ne pas garder enregistrements du fichier CDX. --no-warc-compression ne pas compresser les fichiers WARC avec gzip. --no-warc-digests ne pas calculer les hachages SHA1. --no-warc-keep-log ne pas garder journal dans enregistrement WARC. --warc-tempdir=RÉPERTOIRE emplacement pour fichiers temporaires créés par l'écriture WARC. Téléchargement récursif: -r, --recursive activer les téléchargements récursifs. -l, --level=NOMBRE profondeur maximale de récursion (inf ou 0 pour infini). --delete-after détruire les fichiers localement après les avoir téléchargés. -k, --convert-links fait pointer les liens dans le HTML/CSS téléchargé vers des fichiers locaux. --backups=N avant d’écrire le fichier X, en sauver un exemplaire, et en garder au plus N. -K, --backup-converted avant de convertir le fichier X en faire l'archive sous X.orig. -m, --mirror option courte équivalente à -N -r -l inf --no-remove-listing. -p, --page-requisites obtenir toutes les images, etc. nécessaires à l'affichage de la page HTML. --strict-comments activer le traitement strict (SGML) des commentaires HTML. Acceptation/rejet récursif: -A, --accept=LISTE liste des extensions acceptées, séparées par des virgules. -R, --reject=LISTE liste des extensions rejetées, séparées par des virgules. --accept-regex=EXPRESSION_R expression rationnelle correspondant aux URL acceptées. --reject-regex=EXPRESSION_R expression rationnelle correspondant aux URL rejetées. --regex-type=TYPE type d'expression rationnelle (posix). -D, --domains=LISTE liste des domaines acceptés, séparés par des virgules. --exclude-domains=LISTE liste des domaines rejetés, séparés par des virgules. --follow-ftp suivre les liens FTP à partir des documents HTML. --follow-tags=LISTE liste des balises HTML à suivre, séparées par des virgules. --ignore-tags=LISTE liste des balises HTML ignorées, séparées par des virgules. -H, --span-hosts aller sur les hôtes externes en mode récursif. -L, --relative suivre les liens relatifs seulement. -I, --include-directories=LISTE liste des répertoires permis. --trust-server-names utiliser le nom indiqué par le suffixe de l'URL de redirection. -X, --exclude-directories=LISTE liste des répertoires exclus. -np, --no-parent ne pas remonter dans le répertoire parent. Transmettre toutes anomalies ou suggestions à <bug-wget@gnu.org>.
ftp
La commande ftp est utilisée pour le transfert de fichiers:
root@ubuntu:~# ftp ftp2.fenestros.com
Une fois connecté, il convient d'utiliser la commande help pour afficher la liste des commandes disponibles :
ftp> help Commands may be abbreviated. Commands are: ! debug mdir qc send $ dir mget sendport site account disconnect mkdir put size append exit mls pwd status ascii form mode quit struct bell get modtime quote system binary glob mput recv sunique bye hash newer reget tenex case help nmap rstatus tick cd idle nlist rhelp trace cdup image ntrans rename type chmod lcd open reset user close ls prompt restart umask cr macdef passive rmdir verbose delete mdelete proxy runique ?
Le caractère ! permet d'exécuter une commande sur la machine cliente
ftp> !pwd /root
Pour transférer un fichier vers le serveur, il convient d'utiliser la commande put :
ftp> put nom_fichier_local nom_fichier_distant
Vous pouvez également transférer plusieurs fichiers à la fois grâce à la commande mput. Dans ce cas précis, il convient de saisir la commande suivante:
ftp> mput nom*.*
Pour transférer un fichier du serveur, il convient d'utiliser la commande get :
ftp> get nom_fichier
Vous pouvez également transférer plusieurs fichiers à la fois grâce à la commande mget ( voir la commande mput ci-dessus ).
Pour supprimer un fichier sur le serveur, il convient d'utiliser la commande del :
ftp> del nom_fichier
Pour fermer la session, il convient d'utiliser la commande quit :
ftp> quit root@ubuntu:~#
scp
La commande scp est le successeur et la remplaçante de la commande rcp de la famille des commandes remote. Il permet de faire des transferts sécurisés à partir d'une machine distante :
# scp compte@numero_ip(nom_de_machine):/chemin_distant/fichier_distant /chemin_local/fichier_local
ou vers une machine distante :
# scp /chemin_local/fichier_local compte@numero_ip(nom_de_machine):/chemin_distant/fichier_distant
Options de la commande scp
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# scp --help usage: scp [-1246BCpqrv] [-c cipher] [-F ssh_config] [-i identity_file] [-l limit] [-o ssh_option] [-P port] [-S program] [[user@]host1:]file1 ... [[user@]host2:]file2
<html> <center> Copyright © 2004-2016 Hugh Norris.<br><br> <a rel=“license” href=“http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/”><img alt=“Licence Creative Commons” style=“border-width:0” src=“http://i.creativecommons.org/l/by-nc-nd/3.0/fr/88x31.png” /></a><br />Ce(tte) oeuvre est mise à disposition selon les termes de la <a rel=“license” href=“http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/”>Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 France</a>. </center> </html>