Table des matières
Dernière mise-à-jour : 2020/01/30 03:27
Gestion des Disques, des Systèmes de Fichiers et du Swap
Périphériques de stockage
Les unités de stockage sous Linux sont référencées par un des fichiers se trouvant dans le répertoire /dev :
- hd[a-d]
- Les disques IDE et les lecteurs ATAPI
- sd[a-z]
- Les disques SCSI et SATA
- mmcblk[0-7]
- Les cartes SD/MMC
- scd[0-7]
- Les CDRoms SCSI
- xd[a-d]
- Les premiers disques sur IBM XT
- fd[0-7]
- Les lecteurs de disquettes
- st[0-7]
- Les lecteurs de bandes SCSI/SATA qui supportent le rembobinage
- nst[0-7]
- Les lecteurs de bandes SCSI/SATA qui ne supportent pas le rembobinage
- ht[0-7]
- Les lecteurs de bandes PATA qui supportent le rembobinage
- nht[0-7]
- Les lecteurs de bandes PATA qui ne supportent pas le rembobinage
- rmt8, rmt16, tape-d, tape-reset
- Les lecteurs QIC-80
- ram[0-15]
- Les disques virtuels. Ils sont supprimés à l'extinction de la machine. Un de ces disques est utilisé par le système pour monter l'image d'un disque racine défini par le fichier initrd au démarrage de la machine
- Périphériques loop
- Il existe 16 unités loop qui sont utilisés pour accèder en mode bloc à un système de fichiers contenu dans un fichier, par exemple, une image iso
- md[x]
- Un volume RAID logiciel
- vg[x]
- Un groupe de volumes
- lv[x]
- Un volume logique
Partitions
Un PC comportent en règle générale 2 contrôleurs de disque, chacun capable de gérer 2 disques, un maître et un esclave. Les disques attachés à ces contrôleurs comportent des noms différents pour pouvoir les distinguer :
- Contrôleur 0
- Maître
- hda - disque IDE
- sda - disque SATA ou SCSI
- Esclave
- hdb - disque IDE
- sdb - disque SATA ou SCSI
- Contrôleur 1
- Maître
- hdc - disque IDE
- sdc - disque SATA ou SCSI
- Esclave
- hdd - disque IDE
- sdd - disque SATA ou SCSI
Un disque peut comporter trois types de partitions :
- Partitions primaires,
- Maximum de 4. En effet, la Table des Partitions est grande de 64 octets. Il faut 16 octets pour codés une partition.
- Partitions Etendues,
- Généralement une seule partition étendue par disque. Elle contient des Lecteurs Logiques aussi appelés des partitions,
- Lecteurs Logiqiques.
Les 4 partitions primaires sont numérotées de 1 à 4. Par exemple :
- hda1, hda2, hda3 et hda4 pour le premier disque IDE sur le premier contrôleur de disque,
- sda1, sda2, sda3 et sda4 pour le premier disque SCSI ou SATA sur le premier contrôleur de disque.
Une partition étendue prend la place d'une partition primaire et les lecteurs logiques qui s'y trouvent commencent à partir de hda5 ou de sda5.
Pour clarifier ceci, considérons un disque SATA contenant deux partitions primaires, une seule partition étendue et 3 lecteurs logiques. Dans ce cas, les deux premières partitions sont sda1 et sda2, la partition étendue prend la place de la troisième partition primaire, la sda3 et s'appelle ainsi tandis que la quatrième partition primaire est inexistante.
Les lecteurs logiques commençant à sda5, nous obtenons la liste de partitions suivante : sda1, sda2, sda5, sda6, sda7. Notez que la sda3 ne peut pas être utilisée en tant que partition car elle est cachée par les lecteurs sda5, sda6 et sda7.
Le nombre de partitions sur un disque est limité :
- IDE,
- Jusqu'à 63,
- SCSI,
- Jusqu'à 15,
- Disques utilisant l'API libata,
- Jusqu'à 15.
Ces limites peuvent être dépassées en utilisant la gestion LVM ( Logical Volume Management ). Ce sujet est abordé dans la leçon Gestion des Disques - RAID et LVM.
Partitionnement
Pour procéder au partitionnement de votre disque ou de vos disques, Linux possède un outil dénommé fdisk.
Lancez fdisk en fournissant en argument le fichier de référence de votre premier disque dur, par exemple :
root@ubuntu:~# fdisk /dev/sda Commande (m pour l'aide) :
Tapez ensuite la lettre m puis ↵ Entrée pour obtenir le menu :
Commande (m pour l'aide) : m Commande d'action a bascule le drapeau d'amorce b éditer l'étiquette BSD du disque c basculer le drapeau de compatibilité DOS d supprimer la partition l lister les types de partitions connues m afficher ce menu n ajouter une nouvelle partition o créer une nouvelle table vide de partitions DOS p afficher la table de partitions q quitter sans enregistrer les changements s créer une nouvelle étiquette vide pour disque de type Sun t modifier l'identifiant de système de fichiers d'une partition u modifier les unités d'affichage/saisie v vérifier la table de partitions w écrire la table sur le disque et quitter x fonctions avancées (pour experts seulement) Commande (m pour l'aide) :
Pour créer une nouvelle partition, vous devez utiliser la commande n.
Créez donc les partitions suivantes sur votre disque :
Partition | Type | Taille de la Partition |
---|---|---|
/dev/sda6 | Logique | 500 Mo |
/dev/sda7 | Logique | 200 Mo |
/dev/sda8 | Logique | 300 Mo |
/dev/sda9 | Logique | 500 Mo |
/dev/sda10 | Logique | 400 Mo |
/dev/sda11 | Logique | 500 Mo |
/dev/sda12 | Logique | 500 Mo |
/dev/sda13 | Logique | 200 Mo |
Créez les partitions l'une après l'autre :
Commande (m pour l'aide) : n Partition type: p primary (1 primary, 1 extended, 2 free) l logical (numbered from 5) Select (default p): l Adding logical partition 6 Premier secteur (13961216-41943039, 13961216 par défaut) : Utilisation de la valeur 13961216 par défaut Dernier secteur, +secteurs ou +taille{K,M,G} (13961216-41943039, 41943039 par défaut) : +500M Commande (m pour l'aide) : n Partition type: p primary (1 primary, 1 extended, 2 free) l logical (numbered from 5) Select (default p): l Adding logical partition 7 Premier secteur (14987264-41943039, 14987264 par défaut) : Utilisation de la valeur 14987264 par défaut Dernier secteur, +secteurs ou +taille{K,M,G} (14987264-41943039, 41943039 par défaut) : +200M Commande (m pour l'aide) : n Partition type: p primary (1 primary, 1 extended, 2 free) l logical (numbered from 5) Select (default p): l Adding logical partition 8 Premier secteur (15398912-41943039, 15398912 par défaut) : Utilisation de la valeur 15398912 par défaut Dernier secteur, +secteurs ou +taille{K,M,G} (15398912-41943039, 41943039 par défaut) : +300M Commande (m pour l'aide) : n Partition type: p primary (1 primary, 1 extended, 2 free) l logical (numbered from 5) Select (default p): l Adding logical partition 9 Premier secteur (16015360-41943039, 16015360 par défaut) : Utilisation de la valeur 16015360 par défaut Dernier secteur, +secteurs ou +taille{K,M,G} (16015360-41943039, 41943039 par défaut) : +500M Commande (m pour l'aide) : n Partition type: p primary (1 primary, 1 extended, 2 free) l logical (numbered from 5) Select (default p): l Adding logical partition 10 Premier secteur (17041408-41943039, 17041408 par défaut) : Utilisation de la valeur 17041408 par défaut Dernier secteur, +secteurs ou +taille{K,M,G} (17041408-41943039, 41943039 par défaut) : +400M Commande (m pour l'aide) : n Partition type: p primary (1 primary, 1 extended, 2 free) l logical (numbered from 5) Select (default p): l Adding logical partition 11 Premier secteur (17862656-41943039, 17862656 par défaut) : Utilisation de la valeur 17862656 par défaut Dernier secteur, +secteurs ou +taille{K,M,G} (17862656-41943039, 41943039 par défaut) : +500M Commande (m pour l'aide) : n Partition type: p primary (1 primary, 1 extended, 2 free) l logical (numbered from 5) Select (default p): l Adding logical partition 12 Premier secteur (18888704-41943039, 18888704 par défaut) : Utilisation de la valeur 18888704 par défaut Dernier secteur, +secteurs ou +taille{K,M,G} (18888704-41943039, 41943039 par défaut) : +500M Commande (m pour l'aide) : n Partition type: p primary (1 primary, 1 extended, 2 free) l logical (numbered from 5) Select (default p): l Adding logical partition 13 Premier secteur (19914752-41943039, 19914752 par défaut) : Utilisation de la valeur 19914752 par défaut Dernier secteur, +secteurs ou +taille{K,M,G} (19914752-41943039, 41943039 par défaut) : +200M Commande (m pour l'aide) :
Tapez ensuite la lettre p puis ↵ Entrée pour visualiser la nouvelle table des partitions. Vous obtiendrez un résultat similaire à celui-ci :
Commande (m pour l'aide) : p Disk /dev/sda: 21.5 GB, 21474836480 bytes 255 têtes, 63 secteurs/piste, 2610 cylindres, total 41943040 secteurs Unités = secteurs de 1 * 512 = 512 octets Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 512 octets taille d'E/S (minimale / optimale) : 512 octets / 512 octets Identifiant de disque : 0x000ae89d Périphérique Amorçage Début Fin Blocs Id. Système /dev/sda1 * 2048 9764863 4881408 83 Linux /dev/sda2 9764864 41943039 16089088 5 Étendue /dev/sda5 9766912 13959167 2096128 82 partition d'échange Linux / Solaris /dev/sda6 13961216 14985215 512000 83 Linux /dev/sda7 14987264 15396863 204800 83 Linux /dev/sda8 15398912 16013311 307200 83 Linux /dev/sda9 16015360 17039359 512000 83 Linux /dev/sda10 17041408 17860607 409600 83 Linux /dev/sda11 17862656 18886655 512000 83 Linux /dev/sda12 18888704 19912703 512000 83 Linux /dev/sda13 19914752 20324351 204800 83 Linux
Chaque bloc fait 1 024 octets. Chaque secteur fait 512 octets. Quand la partition contient un nombre impair de secteurs, celle-ci est marquée avec un +. Ceci implique que le dernier secteur de 512 octets est effectivement perdu.
Ecrivez la table des partitions sur disque et redémarrez :
Command (m for help): w ... root@ubuntu:~# reboot
Reconnectez-vous et lancez la commande suivante en tant que root pour visualiser la table des partitions actuelle :
root@ubuntu:~# fdisk -l Disk /dev/sda: 21.5 GB, 21474836480 bytes 255 têtes, 63 secteurs/piste, 2610 cylindres, total 41943040 secteurs Unités = secteurs de 1 * 512 = 512 octets Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 512 octets taille d'E/S (minimale / optimale) : 512 octets / 512 octets Identifiant de disque : 0x000ae89d Périphérique Amorçage Début Fin Blocs Id. Système /dev/sda1 * 2048 9764863 4881408 83 Linux /dev/sda2 9764864 41943039 16089088 5 Étendue /dev/sda5 9766912 13959167 2096128 82 partition d'échange Linux / Solaris /dev/sda6 13961216 14985215 512000 83 Linux /dev/sda7 14987264 15396863 204800 83 Linux /dev/sda8 15398912 16013311 307200 83 Linux /dev/sda9 16015360 17039359 512000 83 Linux /dev/sda10 17041408 17860607 409600 83 Linux /dev/sda11 17862656 18886655 512000 83 Linux /dev/sda12 18888704 19912703 512000 83 Linux /dev/sda13 19914752 20324351 204800 83 Linux Disk /dev/sdb: 10.7 GB, 10737418240 bytes 255 têtes, 63 secteurs/piste, 1305 cylindres, total 20971520 secteurs Unités = secteurs de 1 * 512 = 512 octets Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 512 octets taille d'E/S (minimale / optimale) : 512 octets / 512 octets Identifiant de disque : 0x00000000 Le disque /dev/sdb ne contient pas une table de partitions valable
Lancez fdisk de nouveau et appuyez sur la commande p :
root@ubuntu:~# fdisk /dev/sda Commande (m pour l'aide) : p Disk /dev/sda: 21.5 GB, 21474836480 bytes 255 têtes, 63 secteurs/piste, 2610 cylindres, total 41943040 secteurs Unités = secteurs de 1 * 512 = 512 octets Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 512 octets taille d'E/S (minimale / optimale) : 512 octets / 512 octets Identifiant de disque : 0x000ae89d Périphérique Amorçage Début Fin Blocs Id. Système /dev/sda1 * 2048 9764863 4881408 83 Linux /dev/sda2 9764864 41943039 16089088 5 Étendue /dev/sda5 9766912 13959167 2096128 82 Linux /dev/sda6 13961216 14985215 512000 83 Linux /dev/sda7 14987264 15396863 204800 83 Linux /dev/sda8 15398912 16013311 307200 83 Linux /dev/sda9 16015360 17039359 512000 83 Linux /dev/sda10 17041408 17860607 409600 83 Linux /dev/sda11 17862656 18886655 512000 83 Linux /dev/sda12 18888704 19912703 512000 83 Linux /dev/sda13 19914752 20324351 204800 83 Linux Commande (m pour l'aide) :
Pour supprimer une partition, utilisez la commande d puis ↵ Entrée. fdisk vous demandera le numéro de la partition à supprimer, par exemple :
Commande (m pour l'aide) : d Numéro de partition (1-13): 13 Commande (m pour l'aide) : p Disk /dev/sda: 21.5 GB, 21474836480 bytes 255 têtes, 63 secteurs/piste, 2610 cylindres, total 41943040 secteurs Unités = secteurs de 1 * 512 = 512 octets Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 512 octets taille d'E/S (minimale / optimale) : 512 octets / 512 octets Identifiant de disque : 0x000ae89d Périphérique Amorçage Début Fin Blocs Id. Système /dev/sda1 * 2048 9764863 4881408 83 Linux /dev/sda2 9764864 41943039 16089088 5 Étendue /dev/sda5 9766912 13959167 2096128 82 Linux /dev/sda6 13961216 14985215 512000 83 Linux /dev/sda7 14987264 15396863 204800 83 Linux /dev/sda8 15398912 16013311 307200 83 Linux /dev/sda9 16015360 17039359 512000 83 Linux /dev/sda10 17041408 17860607 409600 83 Linux /dev/sda11 17862656 18886655 512000 83 Linux /dev/sda12 18888704 19912703 512000 83 Linux Commande (m pour l'aide) :
A ce stade, la partition n'a pas été réellement supprimée. En effet, vous avez la possibilité de sortir de fdisk en utilisant la commande q.
Tapez donc q pour sortir de fdisk puis relancez fdisk. Vous obtiendrez un résultat similaire à celui-ci :
Commande (m pour l'aide) : q root@ubuntu:~# fdisk /dev/sda Commande (m pour l'aide) : p Disk /dev/sda: 21.5 GB, 21474836480 bytes 255 têtes, 63 secteurs/piste, 2610 cylindres, total 41943040 secteurs Unités = secteurs de 1 * 512 = 512 octets Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 512 octets taille d'E/S (minimale / optimale) : 512 octets / 512 octets Identifiant de disque : 0x000ae89d Périphérique Amorçage Début Fin Blocs Id. Système /dev/sda1 * 2048 9764863 4881408 83 Linux /dev/sda2 9764864 41943039 16089088 5 Étendue /dev/sda5 9766912 13959167 2096128 82 Linux /dev/sda6 13961216 14985215 512000 83 Linux /dev/sda7 14987264 15396863 204800 83 Linux /dev/sda8 15398912 16013311 307200 83 Linux /dev/sda9 16015360 17039359 512000 83 Linux /dev/sda10 17041408 17860607 409600 83 Linux /dev/sda11 17862656 18886655 512000 83 Linux /dev/sda12 18888704 19912703 512000 83 Linux /dev/sda13 19914752 20324351 204800 83 Linux Commande (m pour l'aide) :
Sortez de fdisk en utilisant la commande q.
Options de la Commande fdisk
Les options de cette comande sont :
root@ubuntu:~# fdisk --help fdisk : option invalide -- '-' Usage: fdisk [options] <disk> change partition table fdisk [options] -l <disk> list partition table(s) fdisk -s <partition> give partition size(s) in blocks Options: -b <size> sector size (512, 1024, 2048 or 4096) -c[=<mode>] compatible mode: 'dos' or 'nondos' (default) -h print this help text -u[=<unit>] display units: 'cylinders' or 'sectors' (default) -v print program version -C <number> specify the number of cylinders -H <number> specify the number of heads -S <number> specify the number of sectors per track
Systèmes de Fichiers Journalisés
Présentation
Un journal est la partie d'un système de fichiers journalisé qui trace les opérations d'écriture tant qu'elles ne sont pas terminées et cela en vue de garantir l'intégrité des données en cas d'arrêt brutal.
L'intérêt est de pouvoir plus facilement et plus rapidement récupérer les données en cas d'arrêt brutal du système d'exploitation (coupure d'alimentation, plantage du système, etc.), alors que les partitions n'ont pas été correctement synchronisées et démontées.
Sans un tel fichier journal, un outil de récupération de données après un arrêt brutal doit parcourir l'intégralité du système de fichier pour vérifier sa cohérence. Lorsque la taille du système de fichiers est importante, cela peut durer très longtemps pour un résultat moins efficace car entraînant des pertes de données.
Linux peut utiliser un des systèmes de fichiers journalisés suivants :
Système de fichier | Taille maximum - fichier | Taille maximum - système de fichier |
---|---|---|
Ext3 | 2 To | 32 To |
Ext4 | 16 To | 1 EiB |
XFS | 8 EiB | 16 EiB |
ReiserFS v3 | 8 To | 16 To |
JFS | 4 Po | 32 Po |
Pour comparer ces cinq systèmes de fichier, veuillez consulter cette page
Ext3
Ext3 est une évolution de Ext2 et a pour principale différence d'utiliser un fichier journal. Il peut :
- être utilisé à partir d'une partition Ext2, sans avoir à sauvegarder et à restaurer des données,
- utiliser tous les utilitaires de maintenance pour les systèmes de fichiers ext2, comme fsck,
- utiliser le logiciel dump, ce qui n'est pas le cas avec ReiserFS.
Pour plus d'information concernant Ext3, consultez cette page
Gestion d'Ext3
Notez maintenant le numéro de la dernière partition que vous avez précédemment créée :
root@ubuntu:~# fdisk -l /dev/sda Disk /dev/sda: 21.5 GB, 21474836480 bytes 255 têtes, 63 secteurs/piste, 2610 cylindres, total 41943040 secteurs Unités = secteurs de 1 * 512 = 512 octets Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 512 octets taille d'E/S (minimale / optimale) : 512 octets / 512 octets Identifiant de disque : 0x000ae89d Périphérique Amorçage Début Fin Blocs Id. Système /dev/sda1 * 2048 9764863 4881408 83 Linux /dev/sda2 9764864 41943039 16089088 5 Étendue /dev/sda5 9766912 13959167 2096128 82 Linux /dev/sda6 13961216 14985215 512000 83 Linux /dev/sda7 14987264 15396863 204800 83 Linux /dev/sda8 15398912 16013311 307200 83 Linux /dev/sda9 16015360 17039359 512000 83 Linux /dev/sda10 17041408 17860607 409600 83 Linux /dev/sda11 17862656 18886655 512000 83 Linux /dev/sda12 18888704 19912703 512000 83 Linux /dev/sda13 19914752 20324351 204800 83 Linux
Dans le cas de cette exemple, s'agit de /dev/sda13.
La Commande mke2fs
Créez maintenant un filesystem Ext3 sur /dev/sda1 en utilisant la commande mke2fs -j :
root@ubuntu:~# mke2fs -j /dev/sda13 mke2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) Étiquette de système de fichiers= Type de système d'exploitation : Linux Taille de bloc=1024 (log=0) Taille de fragment=1024 (log=0) « Stride » = 0 blocs, « Stripe width » = 0 blocs 51200 i-noeuds, 204800 blocs 10240 blocs (5.00%) réservés pour le super utilisateur Premier bloc de données=1 Nombre maximum de blocs du système de fichiers=67371008 25 groupes de blocs 8192 blocs par groupe, 8192 fragments par groupe 2048 i-noeuds par groupe Superblocs de secours stockés sur les blocs : 8193, 24577, 40961, 57345, 73729 Allocation des tables de groupe : complété Écriture des tables d'i-noeuds : complété Création du journal (4096 blocs) : complété Écriture des superblocs et de l'information de comptabilité du système de fichiers : complété
Les options de la commande mke2fs sont :
root@ubuntu:~# mke2fs --help mke2fs : option invalide -- '-' Utilisation : mke2fs [-c|-l nom-de-fichier] [-b taille-de-bloc] [-C taille-de-cluster] [-i octets-par-i-noeud] [-I taille-des-i-noeuds] [-J options-de-journal] [-G taille-groupe-flex] [-N nombre-d-i-noeuds] [-m pourcentage-de-blocs-réservés] [-o système-d-exploitation-de-création] [-g blocs-par-groupe] [-L étiquette-du-volume] [-M dernier-répertoire-monté] [-O fonctionnalité[,...]] [-r révision-du-système-de-fichiers] [-E option-étendue[,...]] [-t type-système-de-fichiers] [-T type-d'utilisation] [-U UUID] [-jnqvFKSV] périphérique [nombre-de-blocs]
La Commande tune2fs
Lors de la mise en place d'un filesystem ext2/ext3/ext4, le système réserve 5% de l'espace disque pour root. Sur des disques de grande taille il est parfois préférable de récupérer une partie de cet espace en utilisant la commande suivante :
root@ubuntu:~# tune2fs -m 1 /dev/sda13 tune2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) Définition du pourcentage de blocs réservés à 1% (2048 blocs)
La Commande dumpe2fs
Pour vérifier si un système de fichiers Ext2 est journalisé, utilisez la commande dumpe2fs :
root@ubuntu:~# dumpe2fs -h /dev/sda13 dumpe2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) Filesystem volume name: <none> Last mounted on: <not available> Filesystem UUID: 3b173d14-c32a-4069-a829-64b11c37c46a Filesystem magic number: 0xEF53 Filesystem revision #: 1 (dynamic) Filesystem features: has_journal ext_attr resize_inode dir_index filetype sparse_super Filesystem flags: signed_directory_hash Default mount options: user_xattr acl Filesystem state: clean Errors behavior: Continue Filesystem OS type: Linux Inode count: 51200 Block count: 204800 Reserved block count: 2048 Free blocks: 192674 Free inodes: 51189 First block: 1 Block size: 1024 Fragment size: 1024 Reserved GDT blocks: 256 Blocks per group: 8192 Fragments per group: 8192 Inodes per group: 2048 Inode blocks per group: 256 Filesystem created: Tue Oct 7 16:11:27 2014 Last mount time: n/a Last write time: Tue Oct 7 16:13:12 2014 Mount count: 0 Maximum mount count: -1 Last checked: Tue Oct 7 16:11:27 2014 Check interval: 0 (<none>) Reserved blocks uid: 0 (user root) Reserved blocks gid: 0 (group root) First inode: 11 Inode size: 128 Journal inode: 8 Default directory hash: half_md4 Directory Hash Seed: 6c2a675c-4377-4ebe-b17c-5b562567a74a Journal backup: inode blocks Fonctionalités du journal : (none) Taille du journal : 4113k Longueur du journal : 4096 Séquence du journal : 0x00000001 Début du journal : 0
Le drapeau Filesystem features: has_journal … démontre que Ext3 est utilisé sur cette partition.
Les options de la commande dumpe2fs sont :
root@ubuntu:~# dumpe2fs --help dumpe2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) dumpe2fs : option invalide -- '-' Utilisation : dumpe2fs [-bfhixV] [-o superblock=<nombre>] [-o blocksize=<nombre>] périphérique
Pour supprimer Ext3 sur cette partition, il convient d'utiliser la commande tune2fs
root@ubuntu:~# tune2fs -O ^has_journal /dev/sda13 tune2fs 1.42.9 (4-Feb-2014)
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# tune2fs --help tune2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) tune2fs : option invalide -- '-' Usage: tune2fs [-c max_mounts_count] [-e errors_behavior] [-g group] [-i interval[d|m|w]] [-j] [-J journal_options] [-l] [-m reserved_blocks_percent] [-o [^]mount_options[,...]] [-p mmp_update_interval] [-r reserved_blocks_count] [-u user] [-C mount_count] [-L volume_label] [-M last_mounted_dir] [-O [^]feature[,...]] [-Q quota_options] [-E extended-option[,...]] [-T last_check_time] [-U UUID] [ -I new_inode_size ] device
Constatez le résultat de cette commande :
root@ubuntu:~# dumpe2fs -h /dev/sda13 dumpe2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) Filesystem volume name: <none> Last mounted on: <not available> Filesystem UUID: 3b173d14-c32a-4069-a829-64b11c37c46a Filesystem magic number: 0xEF53 Filesystem revision #: 1 (dynamic) Filesystem features: ext_attr resize_inode dir_index filetype sparse_super Filesystem flags: signed_directory_hash Default mount options: user_xattr acl Filesystem state: clean Errors behavior: Continue Filesystem OS type: Linux Inode count: 51200 Block count: 204800 Reserved block count: 2048 Free blocks: 196787 Free inodes: 51189 First block: 1 Block size: 1024 Fragment size: 1024 Reserved GDT blocks: 256 Blocks per group: 8192 Fragments per group: 8192 Inodes per group: 2048 Inode blocks per group: 256 Filesystem created: Tue Oct 7 16:11:27 2014 Last mount time: n/a Last write time: Tue Oct 7 16:53:26 2014 Mount count: 0 Maximum mount count: -1 Last checked: Tue Oct 7 16:11:27 2014 Check interval: 0 (<none>) Reserved blocks uid: 0 (user root) Reserved blocks gid: 0 (group root) First inode: 11 Inode size: 128 Default directory hash: half_md4 Directory Hash Seed: 6c2a675c-4377-4ebe-b17c-5b562567a74a Journal backup: inode blocks
Notez que le drapeau Filesystem features: has_journal … a été supprimé.
Supprimez maintenant l'inode du journal :
root@ubuntu:~# fsck /dev/sda13 fsck de util-linux 2.20.1 e2fsck 1.42.9 (4-Feb-2014) /dev/sda13 : propre, 11/51200 fichiers, 8013/204800 blocs
Créez maintenant un point de montage pour /dev/sda13 :
root@ubuntu:~# mkdir /mnt/sda13
Essayez de monter /dev/sda13 en tant que système de fichiers Ext3. Vous obtiendrez un résultat similaire à celui-ci :
root@ubuntu:~# mount -t ext3 /dev/sda13 /mnt/sda13 mount : mauvais type de système de fichiers, option erronée, superbloc erroné sur /dev/sda13, page de code ou programme auxiliaire manquant, ou autre erreur Dans quelques cas certaines informations sont utiles dans le journal système — essayez « dmesg | tail » ou quelque chose du genre
Notez l'erreur due au mauvais système de fichiers qui suit l'option -t.
Montez maintenant le système de fichiers en tant que Ext2 :
root@ubuntu:~# mount -t ext2 /dev/sda13 /mnt/sda13 root@ubuntu:~#
Pour replacer le journal sur /dev/sda13, il convient d'utiliser la commande tune2fs :
root@ubuntu:~# umount /mnt/sda13 root@ubuntu:~# tune2fs -j /dev/sda13 tune2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) Création de l'i-noeud du journal : complété
Notez que vous avez du démonter la partition avant d'exécuter la commande tune2fs.
Le journal d'un système de fichiers peut être placé sur un autre périphérique bloc.
Créez d'abord un système de fichiers ext2 sur /dev/sda12 :
root@ubuntu:~# mke2fs -O journal_dev /dev/sda12 mke2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) Étiquette de système de fichiers= Type de système d'exploitation : Linux Taille de bloc=1024 (log=0) Taille de fragment=1024 (log=0) « Stride » = 0 blocs, « Stripe width » = 0 blocs 0 i-noeuds, 512000 blocs 0 blocs (0.00%) réservés pour le super utilisateur Premier bloc de données=1 0 groupe de bloc 8192 blocs par groupe, 8192 fragments par groupe 0 i-noeuds par groupe Superblocs de secours stockés sur les blocs : Mise à zéro du périphérique de journal :
Notez l'utilisation de l'option -O.
Créez maintenant un système de fichiers Ext3 sur /dev/sda13 en plaçant le journal sur /dev/sda12 :
root@ubuntu:~# mke2fs -j -J device=/dev/sda12 /dev/sda13 mke2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) Utilisation de la taille de bloc du périphérique de journal : 1024 Étiquette de système de fichiers= Type de système d'exploitation : Linux Taille de bloc=1024 (log=0) Taille de fragment=1024 (log=0) « Stride » = 0 blocs, « Stripe width » = 0 blocs 51200 i-noeuds, 204800 blocs 10240 blocs (5.00%) réservés pour le super utilisateur Premier bloc de données=1 Nombre maximum de blocs du système de fichiers=67371008 25 groupes de blocs 8192 blocs par groupe, 8192 fragments par groupe 2048 i-noeuds par groupe Superblocs de secours stockés sur les blocs : 8193, 24577, 40961, 57345, 73729 Allocation des tables de groupe : complété Écriture des tables d'i-noeuds : complété Ajout du journal au périphérique /dev/sda12 : complété Écriture des superblocs et de l'information de comptabilité du système de fichiers : complété
Notez que le journal a été placé sur /dev/sda12 graĉe à l'utilisation de l'option -J.
Les options de la commznde mke2fs sont :
root@ubuntu:~# mke2fs --help mke2fs : option invalide -- '-' Utilisation : mke2fs [-c|-l nom-de-fichier] [-b taille-de-bloc] [-C taille-de-cluster] [-i octets-par-i-noeud] [-I taille-des-i-noeuds] [-J options-de-journal] [-G taille-groupe-flex] [-N nombre-d-i-noeuds] [-m pourcentage-de-blocs-réservés] [-o système-d-exploitation-de-création] [-g blocs-par-groupe] [-L étiquette-du-volume] [-M dernier-répertoire-monté] [-O fonctionnalité[,...]] [-r révision-du-système-de-fichiers] [-E option-étendue[,...]] [-t type-système-de-fichiers] [-T type-d'utilisation] [-U UUID] [-jnqvFKSV] périphérique [nombre-de-blocs]
Pour modifiez la fréquence de vérification du système de fichiers sur /dev/sda12, il convient d'utiliser soit l'option -c, soit l'option -i :
root@ubuntu:~# tune2fs -i 100d /dev/sda13 tune2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) Définition de l'intervalle de vérification à 8640000 secondes
Dernièrement, pour obtenir seul l'UUID du système de fichiers, utilisez les commandes dumpe2fs et grep :
root@ubuntu:~# dumpe2fs /dev/sda13 | grep UUID dumpe2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) Filesystem UUID: 6aad5f92-4f1a-4643-b1fb-886d3fd90832 Journal UUID: 403b9ee4-5186-4c49-a331-1ffcf395c473
Ext4
Le système de fichiers Ext4 fut introduit dans le noyau 2.6.19 en mode expérimental et est devenu stable dans le noyau 2.6.28.
Ext4 n'est pas une évolution de Ext3. Cependant il a une compatibilité ascendante avec Ext3.
Les fonctionnalités majeures d'Ext4 sont :
- la gestion des volumes d'une taille allant jusqu'à 1 024 pébioctets,
- l'allocation par extents qui permettent la pré-allocation d'une zone contiguë pour un fichier afin de minimiser la fragmentation.
L'option extents est activée par défaut depuis le noyau 2.6.23.
La compatibilité ascendante avec ext3 comprend :
- la possibilité de monter une partition Ext3 en tant que partition Ext4,
- la possibilité de monter une partition Ext4 en tant que partition Ext3 mais uniquement dans le cas où la partition Ext4 n'ait jamais utilisé l'allocation par extents pour enregistrer des fichiers, mais l'allocation binaire comprise par ext3.
Pour plus d'informations concernant Ext4, consultez cette page.
Gestion d'Ext4
Créez un système de fichiers Ext4 sur /dev/sda11 :
root@ubuntu:~# mkfs.ext4 /dev/sda11 mke2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) Étiquette de système de fichiers= Type de système d'exploitation : Linux Taille de bloc=1024 (log=0) Taille de fragment=1024 (log=0) « Stride » = 0 blocs, « Stripe width » = 0 blocs 128016 i-noeuds, 512000 blocs 25600 blocs (5.00%) réservés pour le super utilisateur Premier bloc de données=1 Nombre maximum de blocs du système de fichiers=67633152 63 groupes de blocs 8192 blocs par groupe, 8192 fragments par groupe 2032 i-noeuds par groupe Superblocs de secours stockés sur les blocs : 8193, 24577, 40961, 57345, 73729, 204801, 221185, 401409 Allocation des tables de groupe : complété Écriture des tables d'i-noeuds : complété Création du journal (8192 blocs) : complété Écriture des superblocs et de l'information de comptabilité du système de fichiers : complété
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# mkfs.ext4 --help mkfs.ext4 : option invalide -- '-' Utilisation : mkfs.ext4 [-c|-l nom-de-fichier] [-b taille-de-bloc] [-C taille-de-cluster] [-i octets-par-i-noeud] [-I taille-des-i-noeuds] [-J options-de-journal] [-G taille-groupe-flex] [-N nombre-d-i-noeuds] [-m pourcentage-de-blocs-réservés] [-o système-d-exploitation-de-création] [-g blocs-par-groupe] [-L étiquette-du-volume] [-M dernier-répertoire-monté] [-O fonctionnalité[,...]] [-r révision-du-système-de-fichiers] [-E option-étendue[,...]] [-t type-système-de-fichiers] [-T type-d'utilisation] [-U UUID] [-jnqvFKSV] périphérique [nombre-de-blocs]
Consultez maintenant les caractéristiques du système de fichier :
root@ubuntu:~# dumpe2fs /dev/sda11 dumpe2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) Filesystem volume name: <none> Last mounted on: <not available> Filesystem UUID: c5b7c13b-8dc0-4015-9395-a0185428a2e6 Filesystem magic number: 0xEF53 Filesystem revision #: 1 (dynamic) Filesystem features: has_journal ext_attr resize_inode dir_index filetype extent flex_bg sparse_super huge_file uninit_bg dir_nlink extra_isize Filesystem flags: signed_directory_hash Default mount options: user_xattr acl Filesystem state: clean Errors behavior: Continue Filesystem OS type: Linux Inode count: 128016 Block count: 512000 Reserved block count: 25600 Free blocks: 485334 Free inodes: 128005 First block: 1 Block size: 1024 Fragment size: 1024 Reserved GDT blocks: 256 Blocks per group: 8192 Fragments per group: 8192 Inodes per group: 2032 Inode blocks per group: 254 Flex block group size: 16 Filesystem created: Tue Oct 14 15:29:29 2014 Last mount time: n/a Last write time: Tue Oct 14 15:29:29 2014 Mount count: 0 Maximum mount count: -1 Last checked: Tue Oct 14 15:29:29 2014 Check interval: 0 (<none>) Lifetime writes: 8 MB Reserved blocks uid: 0 (user root) Reserved blocks gid: 0 (group root) First inode: 11 Inode size: 128 Journal inode: 8 Default directory hash: half_md4 Directory Hash Seed: 39628b27-35b4-4f65-b0f1-0ec7a3b13a07 Journal backup: inode blocks Fonctionalités du journal : (none) Taille du journal : 8M Longueur du journal : 8192 Séquence du journal : 0x00000001 Début du journal : 0 ...
Utilisez la commande e2label pour associer une étiquette au système de fichiers :
root@ubuntu:~# e2label /dev/sda11 my_ext4 root@ubuntu:~# dumpe2fs /dev/sda11 dumpe2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) Filesystem volume name: my_ext4 Last mounted on: <not available> Filesystem UUID: c5b7c13b-8dc0-4015-9395-a0185428a2e6 Filesystem magic number: 0xEF53 Filesystem revision #: 1 (dynamic) Filesystem features: has_journal ext_attr resize_inode dir_index filetype extent flex_bg sparse_super huge_file uninit_bg dir_nlink extra_isize Filesystem flags: signed_directory_hash Default mount options: user_xattr acl Filesystem state: clean Errors behavior: Continue Filesystem OS type: Linux Inode count: 128016 Block count: 512000 Reserved block count: 25600 Free blocks: 485334 Free inodes: 128005 First block: 1 Block size: 1024 Fragment size: 1024 Reserved GDT blocks: 256 Blocks per group: 8192 Fragments per group: 8192 Inodes per group: 2032 Inode blocks per group: 254 Flex block group size: 16 Filesystem created: Tue Oct 14 15:29:29 2014 Last mount time: n/a Last write time: Tue Oct 14 15:39:54 2014 Mount count: 0 Maximum mount count: -1 Last checked: Tue Oct 14 15:29:29 2014 Check interval: 0 (<none>) Lifetime writes: 8 MB Reserved blocks uid: 0 (user root) Reserved blocks gid: 0 (group root) First inode: 11 Inode size: 128 Journal inode: 8 Default directory hash: half_md4 Directory Hash Seed: 39628b27-35b4-4f65-b0f1-0ec7a3b13a07 Journal backup: inode blocks Fonctionalités du journal : (none) Taille du journal : 8M Longueur du journal : 8192 Séquence du journal : 0x00000001 Début du journal : 0 ...
Notez que l'étiquette doit être de 16 caractères maximum.
Créez maintenant un point de montage dans /mnt et essayez de monter /dev/sda11 en tant qu'Ext3 :
root@ubuntu:~# mkdir /mnt/sda11 root@ubuntu:~# mount -t ext3 /dev/sda11 /mnt/sda11 mount : mauvais type de système de fichiers, option erronée, superbloc erroné sur /dev/sda11, page de code ou programme auxiliaire manquant, ou autre erreur Dans quelques cas certaines informations sont utiles dans le journal système — essayez « dmesg | tail » ou quelque chose du genre
Notez l'erreur qui est signalée.
Montez de nouveau /dev/sda11 sans stipuler le type de système de fichiers :
root@ubuntu:~# mount /dev/sda11 /mnt/sda11 root@ubuntu:~# mount | grep sda11 /dev/sda11 on /mnt/sda11 type ext4 (rw)
Constatez que /dev/sda11 a été monté en tant que Ext4.
Montez maintenant /dev/sda13 sur /mnt/sda13 :
root@ubuntu:~# mount /dev/sda13 /mnt/sda13 root@ubuntu:~# ls -l /mnt/sda13 total 12 drwx------ 2 root root 12288 oct. 7 16:58 lost+found
Créez le fichier /mnt/sda13/check_file :
root@ubuntu:~# touch /mnt/sda13/check_file
Injectez la chaine check file dans le fichier /mnt/sda13/check_file puis démontez /dev/sda13 :
root@ubuntu:~# echo "check file" > /mnt/sda13/check_file root@ubuntu:~# umount /dev/sda13
Convertissez /dev/sda13 en Ext4 :
root@ubuntu:~# tune2fs -O extents,uninit_bg,dir_index /dev/sda13 tune2fs 1.42.9 (4-Feb-2014)
Optimisez le système de fichiers :
root@ubuntu:~# e2fsck -fDC0 /dev/sda13 e2fsck 1.42.9 (4-Feb-2014) Passe 1 : vérification des i-noeuds, des blocs et des tailles Passe 2 : vérification de la structure des répertoires Passe 3 : vérification de la connectivité des répertoires Passe 3A : optimisation des répertoires Passe 4 : vérification des compteurs de référence Passe 5 : vérification de l'information du sommaire de groupe /dev/sda13: ***** LE SYSTÈME DE FICHIERS A ÉTÉ MODIFIÉ ***** /dev/sda13 : 12/51200 fichiers (0.0% non contigüs), 8014/204800 blocs
Essayez de monter /dev/sda13 en tant qu'Ext3 :
root@ubuntu:~# mount -t ext3 /dev/sda13 /mnt/sda13 mount : mauvais type de système de fichiers, option erronée, superbloc erroné sur /dev/sda13, page de code ou programme auxiliaire manquant, ou autre erreur Dans quelques cas certaines informations sont utiles dans le journal système — essayez « dmesg | tail » ou quelque chose du genre
Montez /dev/sda13 sans spécifier le type de fichiers Ext3 et vérifiez le contenu du fichier check_file :
root@ubuntu:~# mount /dev/sda13 /mnt/sda13 root@ubuntu:~# ls -l /mnt/sda13 total 13 -rw-r--r-- 1 root root 11 oct. 14 15:49 check_file drwx------ 2 root root 12288 oct. 7 16:58 lost+found root@ubuntu:~# cat /mnt/sda13/check_file check file
Dernièrement, pour obtenir seul l'UUID du système de fichiers, utilisez les commandes dumpe2fs et grep :
root@ubuntu:~# dumpe2fs /dev/sda11 | grep UUID dumpe2fs 1.42.9 (4-Feb-2014) Filesystem UUID: c5b7c13b-8dc0-4015-9395-a0185428a2e6
XFS
XFS est un système de fichiers 64-bit journalisé de haute performance crée par SGI pour son système d'exploitation IRIX. XFS est inclus par défaut avec les versions du noyau Linux 2.5.xx et 2.6.xx.
Pour plus d'informations concernant XFS, consultez cette page.
Gestion de XFS
Installez le paquet xfsprogs :
root@ubuntu:~# apt-get install xfsprogs Lecture des listes de paquets... Fait Construction de l'arbre des dépendances Lecture des informations d'état... Fait Paquets suggérés : xfsdump attr quota Les NOUVEAUX paquets suivants seront installés : xfsprogs 0 mis à jour, 1 nouvellement installés, 0 à enlever et 171 non mis à jour. Il est nécessaire de prendre 523 ko dans les archives. Après cette opération, 2 957 ko d'espace disque supplémentaires seront utilisés. Réception de : 1 http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ trusty/main xfsprogs i386 3.1.9ubuntu2 [523 kB] 523 ko réceptionnés en 0s (1 173 ko/s) Sélection du paquet xfsprogs précédemment désélectionné. (Lecture de la base de données... 168196 fichiers et répertoires déjà installés.) Préparation du décompactage de .../xfsprogs_3.1.9ubuntu2_i386.deb ... Décompactage de xfsprogs (3.1.9ubuntu2) ... Traitement déclenché pour man-db (2.6.7.1-1) ... Paramétrage de xfsprogs (3.1.9ubuntu2) ... Traitement déclenché pour libc-bin (2.19-0ubuntu6) ...
La Commande mkfs.xfs
Créez un système de fichiers XFS sur la partition /dev/sda10 :
root@ubuntu:~# mkfs.xfs /dev/sda10 meta-data=/dev/sda10 isize=256 agcount=4, agsize=25600 blks = sectsz=512 attr=2, projid32bit=0 data = bsize=4096 blocks=102400, imaxpct=25 = sunit=0 swidth=0 blks naming =version 2 bsize=4096 ascii-ci=0 log =internal log bsize=4096 blocks=1200, version=2 = sectsz=512 sunit=0 blks, lazy-count=1 realtime =aucun extsz=4096 blocks=0, rtextents=0
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# mkfs.xfs --help mkfs.xfs : option invalide -- '-' option -- inconnue Usage: mkfs.xfs /* blocksize */ [-b log=n|size=num] /* data subvol */ [-d agcount=n,agsize=n,file,name=xxx,size=num, (sunit=value,swidth=value|su=num,sw=num), sectlog=n|sectsize=num /* inode size */ [-i log=n|perblock=n|size=num,maxpct=n,attr=0|1|2, projid32bit=0|1] /* log subvol */ [-l agnum=n,internal,size=num,logdev=xxx,version=n sunit=value|su=num,sectlog=n|sectsize=num, lazy-count=0|1] /* label */ [-L label (maximum 12 characters)] /* naming */ [-n log=n|size=num,version=2|ci] /* prototype file */ [-p fname] /* quiet */ [-q] /* realtime subvol */ [-r extsize=num,size=num,rtdev=xxx] /* sectorsize */ [-s log=n|size=num] /* version */ [-V] devicename <devicename> is required unless -d name=xxx is given. <num> is xxx (bytes), xxxs (sectors), xxxb (fs blocks), xxxk (xxx KiB), xxxm (xxx MiB), xxxg (xxx GiB), xxxt (xxx TiB) or xxxp (xxx PiB). <value> is xxx (512 byte blocks).
La Commande xfs_info
Consultez maintenant les caractéristiques du système de fichier :
root@ubuntu:~# xfs_info /dev/sda10 xfs_info : /dev/sda10 n'est pas un système de fichiers XFS monté root@ubuntu:~# mkdir /mnt/sda10 root@ubuntu:~# mount -t xfs /dev/sda10 /mnt/sda10 root@ubuntu:~# xfs_info /dev/sda10 meta-data=/dev/sda10 isize=256 agcount=4, agsize=25600 blks = sectsz=512 attr=2 data = bsize=4096 blocks=102400, imaxpct=25 = sunit=0 swidth=0 blks naming =version 2 bsize=4096 ascii-ci=0 log =interne bsize=4096 blocks=1200, version=2 = sectsz=512 sunit=0 blks, lazy-count=1 realtime =aucun extsz=4096 blocks=0, rtextents=0
Notez que la partition XFS doit être monté pour pouvoir utiliser la commande xfs_info.
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# xfs_info --help Illegal option -- Usage: xfs_info [-V] [-t mtab] mountpoint
La Commande xfs_admin
Utilisez la commande xfs_admin pour associer une étiquette au système de fichiers :
root@ubuntu:~# xfs_admin -L my_xfs /dev/sda10 writing all SBs new label = "my_xfs"
Pour voir l'étiquette, utilisez la commande suivante :
root@ubuntu:~# xfs_admin -l /dev/sda10 label = "my_xfs"
Notez que l'étiquette doit être de 12 caractères maximum.
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# xfs_admin --help Illegal option -- Usage: xfs_admin [-efjlpuV] [-c 0|1] [-L label] [-U uuid] device
Dernièrement, pour obtenir seul l'UUID du système de fichiers, utilisez la commande xfs-admin et l'option -u :
root@ubuntu:~# xfs_admin -u /dev/sda10 UUID = 0e85f026-cd01-4a55-b4a5-4ecffec34012
La commande xfs_metadump est utilisée pour sauvegarder les méta-données du système de fichiers, tandis que la commande xfs_mdrestore est utilisée pour restaurer les les méta-données du système de fichiers.
ReiserFS
ReiserFS permet :
- de meilleurs temps d'accès à des sous-répertoires que Ext3, même ceux contenant des dizaines de milliers de fichiers,
- une plus grande efficacité pour ce qui concerne le stockage des fichiers moins de quelques ko. Le gain d'espace peut aller jusqu'à 10% par rapport à Ext2/Ext3.
Pour plus d'informations concernant ReiserFS, consultez cette page.
Gestion de ReiserFS
Commencez par installer le paquet reiserfsprogs :
root@ubuntu:~# apt-get install reiserfsprogs Lecture des listes de paquets... Fait Construction de l'arbre des dépendances Lecture des informations d'état... Fait Les NOUVEAUX paquets suivants seront installés : reiserfsprogs 0 mis à jour, 1 nouvellement installés, 0 à enlever et 171 non mis à jour. Il est nécessaire de prendre 218 ko dans les archives. Après cette opération, 1 143 ko d'espace disque supplémentaires seront utilisés. Réception de : 1 http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ trusty/main reiserfsprogs i386 1:3.6.24-1 [218 kB] 218 ko réceptionnés en 0s (979 ko/s) Sélection du paquet reiserfsprogs précédemment désélectionné. (Lecture de la base de données... 168169 fichiers et répertoires déjà installés.) Préparation du décompactage de .../reiserfsprogs_1%3a3.6.24-1_i386.deb ... Décompactage de reiserfsprogs (1:3.6.24-1) ... Traitement déclenché pour man-db (2.6.7.1-1) ... Paramétrage de reiserfsprogs (1:3.6.24-1) ...
La Commande mkfs.reiserfs
Créez un système de fichiers ReiserFS sur la partition /dev/sda9 :
root@ubuntu:~# mkfs.reiserfs /dev/sda9 mkfs.reiserfs 3.6.24 Guessing about desired format.. Kernel 3.13.0-32-generic is running. Format 3.6 with standard journal Count of blocks on the device: 128000 Number of blocks consumed by mkreiserfs formatting process: 8215 Blocksize: 4096 Hash function used to sort names: "r5" Journal Size 8193 blocks (first block 18) Journal Max transaction length 1024 inode generation number: 0 UUID: e7c1b61d-bf96-41e2-8b47-db3b364e3c7b ATTENTION: YOU SHOULD REBOOT AFTER FDISK! ALL DATA WILL BE LOST ON '/dev/sda9'! Continue (y/n):y Initializing journal - 0%....20%....40%....60%....80%....100% Syncing..ok ReiserFS is successfully created on /dev/sda9.
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# mkfs.reiserfs --help mkfs.reiserfs: unrecognized option '--help' Usage: mkfs.reiserfs [options] device [block-count] Options: -b | --block-size N size of file-system block, in bytes -j | --journal-device FILE path to separate device to hold journal -s | --journal-size N size of the journal in blocks -o | --journal-offset N offset of the journal from the start of the separate device, in blocks -t | --transaction-max-size N maximal size of transaction, in blocks -B | --badblocks file store all bad blocks given in file on the fs -h | --hash rupasov|tea|r5 hash function to use by default -u | --uuid UUID store UUID in the superblock -l | --label LABEL store LABEL in the superblock --format 3.5|3.6 old 3.5 format or newer 3.6 -f | --force specified once, make mkreiserfs the whole disk, not block device or mounted partition; specified twice, do not ask for confirmation -q | --quiet quiet work without messages, progress and questions. Useful if run in a script. For use by end users only. -d | --debug print debugging information during mkreiser -V print version and exit
La Commande debugreiserfs
Consultez maintenant les caractéristiques du système de fichier :
root@ubuntu:~# debugreiserfs /dev/sda9 debugreiserfs 3.6.24 Filesystem state: consistent Reiserfs super block in block 16 on 0x809 of format 3.6 with standard journal Count of blocks on the device: 128000 Number of bitmaps: 4 Blocksize: 4096 Free blocks (count of blocks - used [journal, bitmaps, data, reserved] blocks): 119785 Root block: 8211 Filesystem is clean Tree height: 2 Hash function used to sort names: "r5" Objectid map size 2, max 972 Journal parameters: Device [0x0] Magic [0x1f95e215] Size 8193 blocks (including 1 for journal header) (first block 18) Max transaction length 1024 blocks Max batch size 900 blocks Max commit age 30 Blocks reserved by journal: 0 Fs state field: 0x0: sb_version: 2 inode generation number: 0 UUID: e7c1b61d-bf96-41e2-8b47-db3b364e3c7b LABEL: Set flags in SB: ATTRIBUTES CLEAN Mount count: 1 Maximum mount count: 30 Last fsck run: Wed Oct 15 11:01:32 2014 Check interval in days: 180
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# debugreiserfs --help debugreiserfs: invalid option -- '-' debugreiserfs: invalid option -- 'h' debugreiserfs: invalid option -- 'e' Usage: debugreiserfs [options] device Options: -d print blocks details of the internal tree -D print blocks details of all used blocks -B file extract list of badblocks -m print bitmap blocks -o print objectid map -J print journal header -j filename print journal located on the device 'filename' stores the journal in the specified file 'filename. -p send filesystem metadata to stdout -u read stdin and unpack the metadata -S handle all blocks, not only used -1 block block to print -q no speed info -V print version and exit
La Commande reiserfstune
Utilisez la commande reiserfstune pour associer une étiquette au système de fichiers :
root@ubuntu:~# reiserfstune -l my_reiserfs /dev/sda9 reiserfstune: Journal device has not been specified. Assuming journal is on the main device (/dev/sda9). Current parameters: Filesystem state: consistent Reiserfs super block in block 16 on 0x809 of format 3.6 with standard journal Count of blocks on the device: 128000 Number of bitmaps: 4 Blocksize: 4096 Free blocks (count of blocks - used [journal, bitmaps, data, reserved] blocks): 119785 Root block: 8211 Filesystem is clean Tree height: 2 Hash function used to sort names: "r5" Objectid map size 2, max 972 Journal parameters: Device [0x0] Magic [0x1f95e215] Size 8193 blocks (including 1 for journal header) (first block 18) Max transaction length 1024 blocks Max batch size 900 blocks Max commit age 30 Blocks reserved by journal: 0 Fs state field: 0x0: sb_version: 2 inode generation number: 0 UUID: e7c1b61d-bf96-41e2-8b47-db3b364e3c7b LABEL: my_reiserfs Set flags in SB: ATTRIBUTES CLEAN Mount count: 1 Maximum mount count: 30 Last fsck run: Wed Oct 15 11:01:32 2014 Check interval in days: 180
Notez que l'étiquette doit être de 16 caractères maximum.
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# reiserfstune --help reiserfstune: Usage: reiserfstune [options] device [block-count] Options: -j | --journal-device file current journal device --journal-new-device file new journal device -o | --journal-new-offset N new journal offset in blocks -s | --journal-new-size N new journal size in blocks -t | --trans-max-size N new journal max transaction size in blocks --no-journal-available current journal is not available --make-journal-standard new journal to be standard -b | --add-badblocks file add to bad block list -B | --badblocks file set the bad block list -u | --uuid UUID|random set new UUID -l | --label LABEL set new label -f | --force force tuning, less confirmations -c | --check-interval set interval in days for fsck -a to check, "disable" to disable check, or "default" to restore default -C | --time-last-checked set the time the filesystem was last checked (now or YYYYMMDD[HH[MM[SS]]]) -m | --max-mnt-count set maximum number of mounts before fsck -a checks, "disable" to disable check, or "default" to restore default -M | --mnt-count set the number of times the filesystem has been mounted -h | --help print help and exit -V print version and exit
Dernièrement, pour obtenir l'UUID du système de fichiers, utilisez les commandes debugreiserfs et grep :
root@ubuntu:~# debugreiserfs /dev/sda9 | grep UUID debugreiserfs 3.6.24 UUID: e7c1b61d-bf96-41e2-8b47-db3b364e3c7b
JFS
JFS Journaled File System est un système de fichiers journalisé mis au point par IBM et disponible sous licence GPL.
Pour plus d'informations concernant JFS, consultez cette page.
Gestion de JFS
Commencez par installer le paquet jfsutils :
root@ubuntu:~# apt-get install jfsutils Lecture des listes de paquets... Fait Construction de l'arbre des dépendances Lecture des informations d'état... Fait Les NOUVEAUX paquets suivants seront installés : jfsutils 0 mis à jour, 1 nouvellement installés, 0 à enlever et 171 non mis à jour. Il est nécessaire de prendre 274 ko dans les archives. Après cette opération, 1 120 ko d'espace disque supplémentaires seront utilisés. Réception de : 1 http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ trusty/main jfsutils i386 1.1.15-2.1 [274 kB] 274 ko réceptionnés en 0s (1 053 ko/s) Sélection du paquet jfsutils précédemment désélectionné. (Lecture de la base de données... 168248 fichiers et répertoires déjà installés.) Préparation du décompactage de .../jfsutils_1.1.15-2.1_i386.deb ... Décompactage de jfsutils (1.1.15-2.1) ... Traitement déclenché pour man-db (2.6.7.1-1) ... Paramétrage de jfsutils (1.1.15-2.1) ...
La Commande mkfs.jfs
Créez ensuite un système de fichiers JFS sur /dev/sda8 :
root@ubuntu:~# mkfs.jfs /dev/sda8 mkfs.jfs version 1.1.15, 04-Mar-2011 Warning! All data on device /dev/sda8 will be lost! Continue? (Y/N) y | Format completed successfully. 307200 kilobytes total disk space.
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# mkfs.jfs --help mkfs.jfs version 1.1.15, 04-Mar-2011 mkfs.jfs: invalid option -- '-' Usage: mkfs.jfs [-cOqV] [-j log_device] [-J options] [-L vol_label] [-s log_size] device [ blocks ] Emergency help: -c Check device for bad blocks before building file system. -O Provide case-insensitive support for OS/2 compatability. -q Quiet execution. -V Print version information only. -j log_device Set external journal device. -J options Set external journal options. -L vol_label Set volume label for the file system. -s log_size Set log size (in megabytes). NOTE: -j and -J cannot be used at the same time.
La Commande jfs_tune
Consultez maintenant les caractéristiques du système de fichier :
root@ubuntu:~# jfs_tune -l /dev/sda8 jfs_tune version 1.1.15, 04-Mar-2011 JFS filesystem superblock: JFS magic number: 'JFS1' JFS version: 1 JFS state: clean JFS flags: JFS_LINUX JFS_COMMIT JFS_GROUPCOMMIT JFS_INLINELOG Aggregate block size: 4096 bytes Aggregate size: 609872 blocks Physical block size: 512 bytes Allocation group size: 8192 aggregate blocks Log device number: 0x0 Filesystem creation: Wed Oct 15 11:16:31 2014 Volume label: ''
Les options de cette commande sont :
root@ubuntu:~# jfs_tune --help jfs_tune version 1.1.15, 04-Mar-2011 jfs_tune: invalid option -- '-' Usage: jfs_tune [-J options] [-l] [-L vol_label] [-U uuid] [-V] device Emergency help: -J options Set external journal options. -l Display superblock -L vol_label Set volume label. -U uuid Set UUID. -V Print version information only.
Utilisez la commande jfs_tune pour associer une étiquette au système de fichiers :
root@ubuntu:~# jfs_tune -L my_jfs /dev/sda8 jfs_tune version 1.1.15, 04-Mar-2011 Volume label updated successfully. root@ubuntu:~# jfs_tune -l /dev/sda8 jfs_tune version 1.1.15, 04-Mar-2011 JFS filesystem superblock: JFS magic number: 'JFS1' JFS version: 1 JFS state: clean JFS flags: JFS_LINUX JFS_COMMIT JFS_GROUPCOMMIT JFS_INLINELOG Aggregate block size: 4096 bytes Aggregate size: 609872 blocks Physical block size: 512 bytes Allocation group size: 8192 aggregate blocks Log device number: 0x0 Filesystem creation: Wed Oct 15 11:16:31 2014 Volume label: 'my_jfs'
Notez que l'étiquette doit être de 16 caractères maximum.
Créez maintenant un UUID pour le système de fichiers :
root@ubuntu:~# jfs_tune -U random /dev/sda8 jfs_tune version 1.1.15, 04-Mar-2011 UUID updated successfully.
Dernièrement, pour visualiser l'UUID du système de fichiers, utilisez les commandes jfs_tune et grep :
root@ubuntu:~# jfs_tune -l /dev/sda8 | grep UUID File system UUID: e75da2ea-6e7b-4dfc-a41e-b35b77b3d320 External log UUID: 00000000-0000-0000-0000-000000000000
Comparaison des Commandes par Système de Fichiers
Ext3 | Ext4 | XFS | ReiserFS | JFS | Btrfs |
---|---|---|---|---|---|
mkfs.ext3 (mke2fs -j) | mkfs.ext4 (mke4fs) | mkfs.xfs | mkfs.reiserfs (mkreiserfs) | mkfs.jfs (jfs_mkfs) | |
e2fsck | e2fsck | xfs_check / xfs_repair | reiserfsck | jfs_fsck | |
tune2fs | tune2fs | xfs_admin | reiserfstune | jfs_tune | |
resize2fs | resize2fs | xfs_growfs | resize_reiserfs | S/O | |
dumpe2fs | dumpe2fs | xfs_info / xfs_metadump | debugreiserfs | jfs_tune | |
debugfs | debugfs | xfs_db | debugreiserfs | jfs_debugfs | |
e2label | e2label | xfs_admin | reiserfstune | jfs_tune |
Le Swap
Taille du swap
Le tableau suivant résume la taille du swap recommandée en fonction de la mémoire de la machine :
Mémoire | Taille du swap |
---|---|
4 Go ou moins | 2 Go |
4 Go à 16 Go | 4 Go |
16 Go à 64 Go | 8 Go |
64 Go à 256 Go | 16 Go |
Partitions de swap
Une partition de swap peut être créée sur :
- une partition du disque dur
- un RAID logiciel
- un Volume Logique
La Commande swapon
Pour préparer un espace de swap, il convient d'utiliser la commande mkswap. Pour activer une partition de swap, il convient d'utiliser la commande swapon. Pour consulter la liste des partitions swap, il convient d'utiliser la commande swapon avec l'option -s.
root@ubuntu:~# swapon -s Filename Type Size Used Priority /dev/sda5 partition 1997820 0 -1
Vous noterez que dans l'exemple ci-dessus, le swap n'est pas utilisé. Notez aussi qu'il existe une notion de priorité pour les partions de swap.
Options de la Commande
Les options de la commande swapon sont :
root@ubuntu:~# swapon --help Usage: swapon [options] [<spec>] Options : -a, --all enable all swaps from /etc/fstab -d, --discard discard freed pages before they are reused -e, --ifexists silently skip devices that do not exis -f, --fixpgsz reinitialize the swap space if necessary -h, --help display help and exit -p, --priority <prio> specify the priority of the swap device. -s, --summary display summary about used swap devices and exit -v, --verbose verbose mode -V, --version display version and exit The <spec> parameter: -L <label> LABEL of device to be used -U <uuid> UUID of device to be used LABEL=<label> LABEL of device to be used UUID=<uuid> UUID of device to be used <device> name of device to be used <file> name of file to be used
L'option -p de la commande swapon permet de régler la priorité.
La Commande swapoff
Dans le cas de notre exemple, la partition de swap se trouve sur /dev/sda5. Pour la désactiver, il convient de saisir la commande suivante :
root@ubuntu:~# swapoff /dev/sda5 root@ubuntu:~# swapon -s Filename Type Size Used Priority
Options de la Commande
root@ubuntu:~# swapoff --help Usage: swapoff [options] [<spec>] Options : -a, --all disable all swaps from /proc/swaps -h, --help display help and exit -v, --verbose verbose mode -V, --version display version and exit The <spec> parameter: -L <label> LABEL of device to be used -U <uuid> UUID of device to be used LABEL=<label> LABEL of device to be used UUID=<uuid> UUID of device to be used <device> name of device to be used <file> name of file to be used
Le Fichier /etc/fstab
Pour réactiver le swap, il convient de saisir de nouveau la commande swapon :
root@ubuntu:~# swapon /dev/sda5 root@ubuntu:~# swapon -s Filename Type Size Used Priority /dev/sda5 partition 1997820 0 -1
Pour chaque partition de swap, le fichier /etc/fstab doit contenir un enregistrement. Saisissez la commande suivante :
root@ubuntu:~# cat /etc/fstab # /etc/fstab: static file system information. # # Use 'blkid' to print the universally unique identifier for a # device; this may be used with UUID= as a more robust way to name devices # that works even if disks are added and removed. See fstab(5). # # <file system> <mount point> <type> <options> <dump> <pass> # / was on /dev/sda1 during installation UUID=70eb8bc5-1759-433d-9797-9342a7b82cb2 / ext4 errors=remount-ro,acl 0 1 # swap was on /dev/sda5 during installation UUID=a8b7b615-a3de-410a-8184-2acf798f6144 none swap sw 0 0
Chaque ligne dans ce fichier contient 6 champs :
Champ 1 | Champ 2 | Champ 3 | Champ 4 | Champ 5 | Champ 6 |
---|---|---|---|---|---|
Fichier de bloc spécial ou UUID ou système de fichiers virtuel | Point de montage | Type de système de fichiers | Options séparées par des virgules | Utilisé par dump ( 1 = à dumper, 0 ou vide = à ignorer ) | L'ordre de vérification par fsck des systèmes de fichiers au moment du démarrage |
L'UUID ( Universally Unique Identifier ) est une chaîne d'une longueur de 128 bits. Les UUID sont créés automatiquement et d'une manière aléatoire lors de la création du filesystem sur la partition. Ils peuvent être modifiés par l'administrateur.
Options de Montage
Les options de montage les plus importants sont :
Option | Systèmes de Fichier | Description | Valeur par Défaut |
---|---|---|---|
defaults | Tous | Egal à rw, suid, dev, exec, auto, nouser, async | S/O |
auto/noauto | Tous | Montage automatique/pas de montage automatique lors de l'utilisation de la commande mount -a | auto |
rw/ro | Tous | Montage en lecture-écriture/lecture seule | rw |
suid/nosuid | Tous | Les bits SUID et SGID sont/ne sont pas pris en compte | suid |
dev/nodev | Tous | Interprète/n'interprète pas les fichiers spéciaux de périphériques | dev |
exec/noexec | Tous | Autorise:n'autorise pas l'exécution des programmes | exec |
sync/async | Tous | Montage synchrone/asynchrone | async |
user/nouser | Tous | Autorise/n'autorise pas un utilisateur à monter/démonter le système de fichier. Le point de montage est celui spécifié dans le fichier /etc/fstab. Seul l'utilisateur qui a monté le système de fichiers peut le démonter | S/O |
users | Tous | Autorise tous les utilisateurs à monter/démonter le système de fichier | S/O |
owner | Tous | Autorise le propriétaire du périphérique de le monter | S/O |
atime/noatime | Norme POSIX | Inscrit/n'inscrit pas la date d'accès | atime |
uid=valeur | Formats non-Linux | Spécifie le n° du propriétaire des fichiers pour les systèmes de fichiers non-Linux | root |
gid=valeur | Formats non-Linux | Spécifie le n° du groupe propriétaire | S/O |
umask=valeur | Formats non-Linux | Spécifie les permissions (droits d'accès/lecture/écriture) | S/O |
dmask=valeur | Formats non-Linux | Spécifie les droits d'usage des dossiers (Obsolète, préférer dir_mode) | umask actuel |
dir_mode=valeur | Formats non-Linux | Spécifie les droits d'usage des dossiers | umask actuel |
fmask=valeur | Formats non-Linux | Spécifie les droits d'usage des fichiers (Obsolète, préférer file_mode) | umask actuel |
file_mode=valeur | Formats non-Linux | Spécifie les droits d'usage des fichiers | umask actuel |
Fichiers de swap
Sous Ubuntu, vous pouvez aussi bien utiliser un fichier de swap qu'une partition. La mise en place de ce fichier est faite en utilisant la commande dd.
La commande dd copie le fichier passé en entrée dans le fichier de sortie en limitant le nombre d'octets copiés par l'utilisation de deux options :
- count
- le nombre
- bs
- la taille du bloc à copier
Dans le cas du fichier swap il convient d'utiliser le fichier spécial /dev/zero en tant que fichier d'entrée. Le fichier /dev/zero contient une valeur null.
Pour créer votre fichier de swap de 256Mo, appelé swap, saisissez la commande suivante :
root@ubuntu:~# dd if=/dev/zero of=/swap bs=1024k count=256 256+0 enregistrements lus 256+0 enregistrements écrits 268435456 octets (268 MB) copiés, 4,24126 s, 63,3 MB/s
Pour préparer le fichier en tant qu'espace de swap, saisissez la commande suivante :
root@ubuntu:~# mkswap /swap Configure l'espace d'échange (swap) en version 1, taille = 262140 Kio pas d'étiquette, UUID=3442c3ed-8e48-4428-9ab7-ac8642acdd8b
Pour activer le fichier avec une priorité de 3, saisissez la commande suivante :
root@ubuntu:~# swapon -p3 /swap
Pour visualiser les éspaces swap, saisissez la commande suivante :
root@ubuntu:~# swapon -s Filename Type Size Used Priority /dev/sda5 partition 1997820 0 -1 /swap file 262140 0 3
Le fichier de swap, ayant une priorité de 3, sera utilisé avant la partition de swap ayant une priorité de -1.
Pour activer le fichier swap d'une manière permanente, il convient d'éditer le fichier /etc/fstab ainsi :
- /etc/fstab
# /etc/fstab: static file system information. # # Use 'blkid' to print the universally unique identifier for a # device; this may be used with UUID= as a more robust way to name devices # that works even if disks are added and removed. See fstab(5). # # <file system> <mount point> <type> <options> <dump> <pass> # / was on /dev/sda1 during installation UUID=70eb8bc5-1759-433d-9797-9342a7b82cb2 / ext4 errors=remount-ro,acl 0 1 # swap was on /dev/sda5 during installation /swap swap swap defaults,pri=3 0 0 UUID=a8b7b615-a3de-410a-8184-2acf798f6144 none swap sw 0 0
Ne modifiez pas votre fichier /etc/fstab car vous allez supprimer le fichier de swap.
Désactivez maintenant le fichier swap :
root@ubuntu:~# swapoff /swap root@ubuntu:~# swapon -s Filename Type Size Used Priority /dev/sda5 partition 1997820 0 -1
Supprimez maintenant le fichier de swap :
root@ubuntu:~# rm /swap
<html> <center> Copyright © 2004-2016 Hugh Norris.<br><br> <a rel=“license” href=“http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/”><img alt=“Licence Creative Commons” style=“border-width:0” src=“http://i.creativecommons.org/l/by-nc-nd/3.0/fr/88x31.png” /></a><br />Ce(tte) oeuvre est mise à disposition selon les termes de la <a rel=“license” href=“http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/”>Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 France</a>. </center> </html>