Ceci est une ancienne révision du document !
Table des matières
Dernière mise-à-jour : 2020/01/30 03:36
Version: 1.11.01
SO101 - Système de Fichiers
Le système de fichiers d'Unix est organisé autour d'une arborescence unique ayant un point de départ appelé la racine, représenté par le caractère /. En dessous de cette racine se trouvent des répertoires contenant fichiers et sous-répertoires.
L'arborescence
- /bin : est une abréviation de ‘binary’ ou binaires. Sous Solaris /bin est un lien symbolique vers /usr/bin. Il contient des programmes tels ls.
- /cdrom : points de montage pour les CD et DVD.
- /dev : contient des noms logiques d’unités utilisés pour accéder à tout type de matériel. Ce sont des liens symboliques vers des fichiers spéciaux du répertoire /devices. Le répertoire /dev est organisé en sous-répertoires, par exemple :
- /dev/dsk : partitions disque en mode bloc
- /dev/rdsk : partitions disque en mode raw bloc
- /dev/printers : imprimantes
- /dev/rmt : lecteurs de bandes
- /devices : contient des noms physiques d'unités.
- /etc : contient des fichiers de configuration.
- /export : contient le répertoire /home. Le répertoire /home contient les répertoires de chaque utilisateur, sauf l’utilisateur root, qui doivent être exportés par le serveur NFS.
- /home : contient les répertoires des comptes locaux.
- /kernel : contient le noyau Solaris (genunix) et les fichiers associés.
- /lib : contient les bibliothèques communes utilisées par les programmes. Sous Solaris /lib est un lien symbolique vers /usr/lib.
- /lost+found : répertoire contenant des fichiers à récupérer par la commande fsck.
- /mnt : répertoire utilisé pour des montages occasionnels.
- /opt : répertoire utilisé pour l'installation des logiciels optionnels.
- /platform : contient des fichiers spécifiques à la plate-forme matérielle.
- /proc : un pseudo-filesystem représentant les processus en activité.
- /sbin : contient des binaires, donc programmes, pour l’administration du système local.
- /system : Point d'attache des pseudo-filesystems suivant :
- /system/contract : système de fichiers au format CTFS,
- /system/object : système de fichiers au format OBJFS.
- /tmp : stocke des fichiers temporaires créés par des programmes. Il est vidé à chaque redémarrage du système.
- /usr : contient de nombreux répertoires tels :
- /usr/bin : contient des commandes des utilisateurs,
- /usr/sbin : contient des commandes administratives,
- /usr/share/doc : contient les HOWTO,
- /usr/share/man : contient les manuels.
- /var : contient des fichiers de taille variable ainsi que des répertoires tels :
- /var/adm : contient des fichiers journaux et comptabilité,
- /var/sadm : répertoire de travail pour le gestionnaire de paquets logiciels.
- /vol : répertoire du service VOLD (VOlume Management Daemon) utilisé pour monter et démonter automatiquement les périphériques amovibles.
Il existe trois types majeurs de fichier sous le système Solaris:
- les fichiers normaux ( ordinary files )
- les répertoires ( directories )
- les fichiers spéciaux ( special files ou Devices)
Le fichiers normaux sont des fichiers textes, des tableaux ou des exécutables.
La limite de la longueur du nom de fichier est de 255 caractères.
Il y a une distinction entres les majuscules et le minuscules.
Le caractère / est interdit dans les noms des fichiers.
L'espace est déconseillé dans les noms des fichiers.
Si le nom d'un fichier commence par un ., le fichier devient caché.
La commande mount
La commande mount est utilisée pour monter un filesystem. Monter un filesystem est nécessaire afin d'avoir accès à son contenu.
Les filesystems montés automatiquement par Solaris lors du démarrage sont décrits dans le fichier /etc/vfstab :
# cat /etc/vfstab #device device mount FS fsck mount mount #to mount to fsck point type pass at boot options # fd - /dev/fd fd - no - /proc - /proc proc - no - /dev/dsk/c0t0d0s1 - - swap - no - /dev/dsk/c0t0d0s0 /dev/rdsk/c0t0d0s0 / ufs 1 no - /dev/dsk/c0t0d0s7 /dev/rdsk/c0t0d0s7 /export/home ufs 2 yes - /devices - /devices devfs - no - sharefs - /etc/dfs/sharetab sharefs - no - ctfs - /system/contract ctfs - no - objfs - /system/object objfs - no - swap - /tmp tmpfs - yes -
Ce fichier comporte 7 colonnes :
- device to mount
- Nom de la partition en mode bloc pour un filesystem UFS ou une zone de swap
- Nom de la ressource NFS
- Nom d'un répertoire pour un filesystem virtuel
- device to fsck
- Nom de la partition en mode bloc pour un filesystem UFS
- Le signe - dans les autres cas car non significatif
- mount point
- Nom du répertoire de montage
- Le signe - dans les autres cas car non significatif
- FS type
- Type de filesystem
- fsck pass
- - indique que le filesystem ne sera pas vérifié par fsck
- 0 indique qu'un filesystem UFS ne sera pas vérifié par fsck mais un autre type sera vérifié
- 1 indique que le filesystem sera vérifié par fsck dans l'ordre de son apparition dans ce fichier
- 2 indique que le filesystem sera vérifié par fsck en parallèle
- mount at boot
- désigne si oui ou non le filesystem est monté au boot par la commande mountall
- le filesystem racine prend toujours la valeur no car il est déjà monté au moment de l'interprétation de ce fichier
- mount options
- la valeur - indique toutes les options par défaut
- ce champs peut comporter une liste d'options séparés par des virgules sans espaces
- dans le cas d'un filesystem UFS, l'option logging est activée par défaut
Afin de monter un filesystem manuellement il est nécessaire de connaître :
- le nom da la partition exprimé sous la forme du fichier spécial en mode bloc
- le répertoire de montage
Une commande de montage ressemble à celle-ci :
mount /dev/dsk/c0t0d1s0 /point_de_montage
où point_de_montage est un répertoire vide dans lequel est monté le filesystem /dev/dsk/c0d1s0.
Le répertoire de montage doit être dédié à cet usage. Tout fichier dans le répertoire sera caché par la présence du contenu de /dev/dsk/c0d1s0.
Options de la commande
Les options de la commande mount sont :
# mount --help mount: illegal option -- help Usage: mount [-v | -p] mount [-F FSType] [-V] [current_options] [-o specific_options] {special | mount_point} mount [-F FSType] [-V] [current_options] [-o specific_options] special mount_point mount -a [-F FSType ] [-V] [current_options] [-o specific_options] [mount_point ...]
La commande umount
L'action de démontage est effectuée par l'utilsation de la commande umount. Une commande umount ressemble à :
umount /point_de_montage
ou
umount /dev/dsk/c0t0d1s0
Si le filesystem est en cours d'utilisation la commande umount échoue.
Pour connaître les processus en cours, on dispose de la commande fuser.
Par exemple, dans notre cas, le filesystem /dev/dsk/c0t0d0s7 est monté sur /export/home :
# cat /etc/vfstab | grep home /dev/dsk/c0t0d0s7 /dev/rdsk/c0t0d0s7 /export/home ufs 2 yes -
Dans le cas où vous êtes connecté en tant qu'un utilisateur normal et vous agissez en tant que root grâce à la commande su, vous ne pourrez pas démonter /export/home. Par contre, si vous vous connectez directement en tant que root, aucun processus utilise ce montage.
# fuser -cu /export/home /export/home:
Les options de cette commande sont :
- -c
- effectue une recherche récursive
- -u
- affiche les noms des propriétaires des processus trouvés
Dans ce cas, vous pouvez démonter /export/home :
# umount /export/home
Options de la commande
Les options de la commande umount sont :
# umount --help umount: illegal option -- help Usage: umount [-f] [-V] [-o specific_options] {special | mount-point} umount -a [-f] [-V] [-o specific_options] [mount_point ...]
Le fichier /etc/mntab
Les filesystems actuellement montés sont consignés dans le fichier /etc/mntab. Ce fichier peut être consulté mais pas modifié :
# cat /etc/mnttab /dev/dsk/c0t0d0s0 / ufs rw,intr,largefiles,logging,xattr,onerror=panic,dev=840000 1575092681 /devices /devices devfs dev=4b80000 1575092677 ctfs /system/contract ctfs dev=4c00001 1575092677 proc /proc proc dev=4bc0000 1575092677 mnttab /etc/mnttab mntfs dev=4c40001 1575092677 swap /etc/svc/volatile tmpfs xattr,dev=4c80001 1575092677 objfs /system/object objfs dev=4cc0001 1575092677 sharefs /etc/dfs/sharetab sharefs dev=4d00001 1575092677 /usr/lib/libc/libc_hwcap1.so.1 /lib/libc.so.1 lofs dev=840000 1575092680 fd /dev/fd fd rw,dev=4e80001 1575092681 swap /tmp tmpfs xattr,dev=4c80002 1575092682 swap /var/run tmpfs xattr,dev=4c80003 1575092682 /dev/dsk/c0t0d0s7 /export/home ufs rw,intr,largefiles,logging,xattr,onerror=panic,dev=840007 1575092688 -hosts /net autofs nosuid,indirect,ignore,nobrowse,dev=4f40001 1575092690 auto_home /home autofs indirect,ignore,nobrowse,dev=4f40002 1575092690 solaris.i2tch.loc:vold(pid588) /vol nfs ignore,noquota,dev=4f00001 1575092690
Pour remonter /export/home, il convient d'utiliser la commande mount :
# mount -F ufs /dev/dsk/c0t0d0s7 /export/home
Regardez maintenant de nouveau le fichier /etc/mnttab :
# cat /etc/mnttab /dev/dsk/c0t0d0s0 / ufs rw,intr,largefiles,logging,xattr,onerror=panic,dev=840000 1575092681 /devices /devices devfs dev=4b80000 1575092677 ctfs /system/contract ctfs dev=4c00001 1575092677 proc /proc proc dev=4bc0000 1575092677 mnttab /etc/mnttab mntfs dev=4c40001 1575092677 swap /etc/svc/volatile tmpfs xattr,dev=4c80001 1575092677 objfs /system/object objfs dev=4cc0001 1575092677 sharefs /etc/dfs/sharetab sharefs dev=4d00001 1575092677 /usr/lib/libc/libc_hwcap1.so.1 /lib/libc.so.1 lofs dev=840000 1575092680 fd /dev/fd fd rw,dev=4e80001 1575092681 swap /tmp tmpfs xattr,dev=4c80002 1575092682 swap /var/run tmpfs xattr,dev=4c80003 1575092682 -hosts /net autofs nosuid,indirect,ignore,nobrowse,dev=4f40001 1575092690 auto_home /home autofs indirect,ignore,nobrowse,dev=4f40002 1575092690 solaris.i2tch.loc:vold(pid588) /vol nfs ignore,noquota,dev=4f00001 1575092690 /dev/dsk/c0t0d0s7 /export/home ufs rw,intr,largefiles,logging,xattr,onerror=panic,dev=840007 1575094632
Options de montage pour un filesystem UFS
Le dernier champs du fichier /etc/vfstab contient les options de montage :
Option | Valeur par défaut | Description |
---|---|---|
rw/ro | rw | lecture/écriture ou lecture seule |
largefiles/nolargefiles | largefiles | Création des fichiers de plus de 2Go |
logging/nologging | logging | Journalisation ou non |
atime/noatime | atime | Mise à jour ou non de la date de dernière consultation des fichiers non modifiés |
exec/noexec | exec | Exécution ou non des programmes |
devices/nodevices | devices | Accès ou non aux fichiers spéciaux |
setuid/nosetuid | setuid | Prise en compte ou non des permissions SUID et SGID |
suid/nosuid | suid | Combinaison de nodevices et nosetuid |
quota | - | Activation des quotas |
rq | - | Combinaison des options rw et quota |
Ces options peuvent être aussi introduites sur la ligne de commande lors d'un montage manuel grâce à l'option -o de la commande mount.
Les options d'un filesystem monté peuvent être consultées grâce à la commande mount :
# mount | grep /export/home /export/home on /dev/dsk/c0t0d0s7 read/write/setuid/devices/rstchown/intr/largefiles/logging/xattr/onerror=panic/dev=840007 on Sat Nov 30 07:17:12 2019
<note> A l'aide du manuel et de l'internet, expliquez l'utilisation de intr, xattr et onerror=panic </note>
Le Filesystem UFS
UFS (Unix FileSystem) est un filesystem de type Berkeley auquel ont été ajoutés des fonctions de journalisation appelées UFS logging. L'UFS logging crée un journal dans les blocs libres du filesystem. La taille est de 1Mo par Go de données avec un maximum de 64Mo.
Structure
Chaque système UFS contient des groupe de cylindres. Chaque group de cylindres contient un :
- boot block
- superbloc
- inode
- bloc d'indirection
- bloc de données
boot block
Ce bloc est utilisé quand le filesystem sert au démarrage. Il n'apparait donc que dans le premier groupe de cylindres et a une taille de 8Ko.
Superbloc
Le superbloc contient :
- la taille des blocs
- la taille du système de fichiers
- le nombre de montages effectués pour ce système de fichiers
- un pointeur vers la racine du système de fichiers
- les pointeurs vers la liste des inodes libres
- les pointeurs vers la liste des blocs de données libres
Le Superbloc est dupliqué sur le système de fichiers.
Inodes
En tapant la commande ls -ld vous obtenez une liste d'objets présents dans le répertoire courant.
Le premier caractère de chaque ligne peut être un des suivants :
- - - un fichier
- d - un répertoire
- l - un lien symbolique
- b - un périphérique du type bloc
- c - un périphérique du type caractère
- p - un tube nommé pour la communication entre processus
- s - un socket dans un contexte réseau
Par exemple :
# ls -l /dev/*dsk/c0t0d0s0 lrwxrwxrwx 1 root root 47 Nov 29 13:41 /dev/dsk/c0t0d0s0 -> ../../devices/pci@0,0/pci8086,2829@d/disk@0,0:a lrwxrwxrwx 1 root root 51 Nov 29 13:41 /dev/rdsk/c0t0d0s0 -> ../../devices/pci@0,0/pci8086,2829@d/disk@0,0:a,raw # ls -l /devices/pci@0,0/pci8086,2829@d/disk@0,0:a* brw-r----- 1 root sys 33, 0 Nov 30 06:44 /devices/pci@0,0/pci8086,2829@d/disk@0,0:a crw-r----- 1 root sys 33, 0 Nov 30 07:20 /devices/pci@0,0/pci8086,2829@d/disk@0,0:a,raw
Chaque fichier est représenté par un inode. L'inode, d'une taille de 128 octets contient :
- le type de fichier, soit -, d, l, b, c, p, s
- les droits d'accès, par exemple rwx rw- r–
- le nombre de liens physiques soit le nombre de noms
- l'UID du créateur ou l'UID affecté par la commande chown s'il y a eu une modification
- le GID du processus créateur ou le GID affecté par la commande chgrp
- la taille du fichier en octets
- la date de création, soit le ctime
- la date de dernière modification, soit le mtime
- la date du dernier accès, soit le atime
- les adresses qui pointent vers les blocs de données du fichier
Graphiquement, on peut schématiser cette organisation de la façon suivante :
Pour visualiser le numéro d'inode, utilisez l'option -i :
# ls -ldi /dev/*dsk/c0t0d0s0 311303 lrwxrwxrwx 1 root root 47 Nov 29 13:41 /dev/dsk/c0t0d0s0 -> ../../devices/pci@0,0/pci8086,2829@d/disk@0,0:a 311348 lrwxrwxrwx 1 root root 51 Nov 29 13:41 /dev/rdsk/c0t0d0s0 -> ../../devices/pci@0,0/pci8086,2829@d/disk@0,0:a,raw # ls -ldi /devices/pci@0,0/pci8086,2829@d/disk@0,0:a* 17301507 brw-r----- 1 root sys 33, 0 Nov 30 06:44 /devices/pci@0,0/pci8086,2829@d/disk@0,0:a 17301508 crw-r----- 1 root sys 33, 0 Nov 30 07:20 /devices/pci@0,0/pci8086,2829@d/disk@0,0:a,raw # ls -ldi /etc /etc/passwd 824 drwxr-xr-x 86 root sys 4608 Nov 30 06:44 /etc 1301 -rw-r--r-- 1 root sys 710 Jan 11 2013 /etc/passwd
Blocs d'Indirection
L'inode contient les adresses des blocs de données du fichier. Par un système de blocs d'indirection, la taille maximale d'un fichier peut être de 1 téraoctet et la taille maximale du filesystem de 16 téraoctets.
Blocs de données
Les données sont stockées dans des blocs de données. Dans le cas d'un répertoire, le bloc de données contient une table qui référence les inodes et les noms des fichiers dans le répertoire.
Le nom d'un fichier est stocké dans le bloc de données et non pas dans l'inode. Cette particularité nous permet de donnéer deux noms différents au même fichier. Pour ajouter un nouveau nom à un fichier, il convient de créer un lien physique.
Liens Physiques
Un lien physique se crée en utilisant la commande suivante :
- ln nom_du_fichier nom_supplémentaire
Pour illustrer ce point, tapez la ligne de commande suivante :
# cd /tmp; mkdir inode; cd inode; touch fichier1; ls -ali total 16 4038066373 drwxr-xr-x 2 root root 182 Nov 30 07:23 . 4031513256 drwxrwxrwt 7 root sys 524 Nov 30 07:23 .. 4041221744 -rw-r--r-- 1 root root 0 Nov 30 07:23 fichier1
Notez bien le numéro de l'inode du fichier fichier1. Notez aussi que le numéro dans le troisième champs de la ligne de fichier1 a la valeur 1 :
4041221744 -rw-r–r– 1 root root 0 Nov 30 07:23 fichier1
Créez maintenant un lien physique et visualisez le résultat :
# ln fichier1 fichier2; ls -lai total 16 4038066373 drwxr-xr-x 2 root root 247 Nov 30 07:25 . 4031513256 drwxrwxrwt 7 root sys 524 Nov 30 07:23 .. 4041221744 -rw-r--r-- 2 root root 0 Nov 30 07:23 fichier1 4041221744 -rw-r--r-- 2 root root 0 Nov 30 07:23 fichier2
Notez les deux lignes suivantes :
4041221744 -rw-r–r– 2 root root 0 Nov 30 07:23 fichier1
4041221744 -rw-r–r– 2 root root 0 Nov 30 07:23 fichier2
Les deux fichiers, fichier1 et fichier2, sont référencés par le même inode. Le nombre de liens est donc augmenté de 1.
Liens Symboliques
Un lien symbolique est un raccourci vers un autre fichier ou répertoire. Un lien symbolique se crée en utilisant la commande suivante :
- ln -s nom_du_fichier nom_raccourci
Pour illustrer ce point, tapez les commandes suivantes :
# ln -s fichier1 fichier3; ls -lai total 24 4038066373 drwxr-xr-x 2 root root 312 Nov 30 07:27 . 4031513256 drwxrwxrwt 7 root sys 524 Nov 30 07:23 .. 4041221744 -rw-r--r-- 2 root root 0 Nov 30 07:23 fichier1 4041221744 -rw-r--r-- 2 root root 0 Nov 30 07:23 fichier2 4041221688 lrwxrwxrwx 1 root root 8 Nov 30 07:27 fichier3 -> fichier1
Notez que le lien symbolique est référencé par un autre inode. Le lien symbolique pointe vers le fichier1.
Création
La création d'un système de fichiers UFS se fait grâce à la commande newfs. Un exemple d'une telle commande est :
newfs -v -b 4096 -m 10 /dev/rdsk/c0t0d1s0
Dans cette commande on stipule :
- -v
- le mode verbose
- -b 4096
- une taille des blocs de 4096 octets
- -m 10
- 10% d'espace disque réservé à root
La commande newfs est une commande de confort qui invoque la commande mkfs.
Par contre pour connaître les options d'une partition, il convient d'utiliser la commande mkfs avec l'option -m :
# mkfs -m /dev/dsk/c0t0d0s7 mkfs -F ufs -o nsect=128,ntrack=48,bsize=8192,fragsize=1024,cgsize=16,free=1,rps=7,nbpi=8155,opt=t,apc=0,gap=0,nrpos=8,maxcontig=128,mtb=n /dev/dsk/c0t0d0s7 15133230
Il est aussi possible lors de la création de spécifier trois autres options :
nbpi
L'option npbi (number of bytes per inode) correspond au nombre maximum de fichiers que peut contenir le filesystem. Les valeurs par défaut sont :
Taile du filesystem | Valeur de nbpi |
---|---|
< 1Go | 2048 |
< 2Go | 4096 |
< 3Go | 6144 |
< 1To | 8192 |
> 1To | 1048576 |
free
Cette option stipule le pourcentage du disque réservé à root.
opt
Cette option désigne la politique de'optimisation :
- time - optimisation des performances (option par défaut),
- space - optimisation par espace disque.
Seules les options opt et free peuvent être modifiées après la création du filesystem.
Vérification
Un indicateur stocké dans le superblock permet de connaître l'état du filesystem. Cet indicateur peut prendre plusieurs valeurs :
Valeur | Description |
---|---|
FSACTIVE | Le filesystem est monté sans l'option logging et est actif |
FSCLEAN | Le filesystem a été démonté correctement |
FSSTABLE | Le filesystem est monté sans l'option logging mais est inactif |
FSLOG | Le filesystem utilise l'option logging. Il n'est pas précisé si il est monté ou démonté |
FSBAD | Le filesystem contient des données incohérentes |
Au démarrage du système fsck n'est lancé que si l'indicateur est FSBAD
La commande fsck peut être lancé manuellement. Il est nécessaire de démonter le filesystem avant son utilisation et de vérifier celui-ci avec fsck et l'option -m. La commande fsck attend un argument qui est un nom de partition en mode raw bloc :
# umount /export/home # fsck -m /dev/rdsk/c0t0d0s7 ** /dev/rdsk/c0t0d0s7 ufs fsck: sanity check: /dev/rdsk/c0t0d0s7 okay
Saisissez maintenant la commande suivante :
# fsck /dev/rdsk/c0t0d0s7 ** /dev/rdsk/c0t0d0s7 ** Last Mounted on /export/home ** Phase 1 - Check Blocks and Sizes ** Phase 2 - Check Pathnames ** Phase 3a - Check Connectivity ** Phase 3b - Verify Shadows/ACLs ** Phase 4 - Check Reference Counts ** Phase 5 - Check Cylinder Groups 2 files, 9 used, 7444611 free (19 frags, 930574 blocks, 0.0% fragmentation)
La dernière ligne indique :
Mot clé | Description |
---|---|
files | Le nombre d'inodes utilisés |
used | Le nombre de fragments utilisés |
free | Le nombre de fragments inutilisés |
frags | Le nombre de fragments inutilisés dans des blocs utilisés |
blocs | Le nombre de blocs complets inutilisés |
Si des erreurs sont trouvées, la commande devient interactive.
Il est possible donc de lancer la commande fsck avec une option -y ou -n pour contourner l'interactivité éventuelle.
Paramétrages
Nous avons vu que l'option free sur /dev/dsk/c0t0d0s7 a une valeur de 1 :
# mkfs -m /dev/dsk/c0t0d0s7 mkfs -F ufs -o nsect=128,ntrack=48,bsize=8192,fragsize=1024,cgsize=16,free=1,rps=7,nbpi=8155,opt=t,apc=0,gap=0,nrpos=8,maxcontig=128,mtb=n /dev/dsk/c0t0d0s7 15133230
Afin de modifier cette valeur, nous disposons de la commande tunefs. L'utilisation de cette commande est limitée aux filesystems démontés.
Saisissez la commande suivante :
# tunefs -m 5 /dev/dsk/c0t0d0s7 minimum percentage of free space changes from 1% to 5%
Vérifiez son application :
# mkfs -m /dev/dsk/c0t0d0s7 mkfs -F ufs -o nsect=128,ntrack=48,bsize=8192,fragsize=1024,cgsize=16,free=5,rps=7,nbpi=8155,opt=t,apc=0,gap=0,nrpos=8,maxcontig=128,mtb=n /dev/dsk/c0t0d0s7 15133230
Gestion du système de fichiers ZFS
Introduction
Solaris 10 comprend le système de fichiers Solaris ZFS, nouveau système de fichiers 128 bits. Solaris ZFS offre une administration simple, une sémantique transactionnelle, une intégrité complète des données et une capacité d'évolution extraordinaire. Solaris ZFS ne constitue pas l'amélioration d'une technologie existante. Il s'agit d'une approche totalement nouvelle de gestion de données.
Solaris ZFS utilise un modèle de stockage en pools qui supprime purement et simplement le concept de volumes. Ainsi, ZFS supprime les problèmes liés à la gestion des partitions, à l'approvisionnement et à la croissance des systèmes de fichiers. Des centaines de systèmes de fichiers peuvent faire partie d'un seul et même pool de stockage. Chaque système n'utilise que l'espace qui lui est strictement nécessaire. La bande passante d'E/S combinée de tous les périphériques du pool est disponible à tout moment pour tous les systèmes de fichiers.
Toutes les opérations sont des transactions copie-écriture. L'état sur disque est donc toujours valide. Chaque bloc comprend une somme de contrôle. Toute corruption des données silencieuses est donc impossible. Les données peuvent, en outre, être autorétablies dans des configurations répliquées. Cette fonctionnalité signifie que si une copie est endommagée, Solaris ZFS la détecte et utilise une autre copie pour réparer celle endommagée.
Le vocabulaire ZFS
L'introduction de ZFS a apporté un vocabulaire nouveau :
Terme | Description |
---|---|
pool | Un élement de stockage regroupant une ou plusieures partitions de disques contenant un ou plusieurs file systems |
file system | Un dataset contenant répertoires et fichiers |
clone | Une copie d'un file system |
snapshot | Une copie en lecture seule de l'état d'un file system |
compression | La réduction de l'occupation disque obtenue par la suppression de blocks de données identiques |
checksum | Un chiffre long de 256 bits utilisés pour valider des données quand elles sont lues ou écrites |
quota | La limite maximale d'occupation disque utilisée par un groupe ou un utilisateur |
reservation | Une quantité d'espace disque réservée à un utilisateur ou à un file system |
mirror | Une copie exacte d'un disque ou d'une partition |
RAID-Z | L'implémentation ZFS de RAID-5 |
RAID-Z2 | L'implémentation ZFS de RAID-6 |
RAID-Z3 | L'implémentation ZFS de Triple Parity RAID |
ZFS Commands
Les commandes ZFS sont :
Commande | Description |
---|---|
zpool | Utilisée pour gérer des pools |
zfs | Utilisée pour gérer des file systems |
La Commande zpool
La commande zpool utilise un jeu de sous-commandes :
Commande | Description |
---|---|
create | Crée un pool et configure son point de montage |
destroy | Détruit un pool |
list | Affiche la santé et l'utilisation d'un pool |
get | Affiche la liste des caractéristiques d'un pool |
set | Fixe une caractéristique d'un pool |
status | Affiche la santé d'un pool |
history | Affiche les commandes utilisées sur un pool depuis sa création |
add | Ajoute un disque à un pool existant |
remove | Supprime un disque d'un pool existant |
replace | Remplace un disque par un autre dans un pool existant |
scrub | Vérifie les checksums d'un pool et répare des blocs de données dommagés |
La Commande zfs
La commande zfs utilise également un jeu de sous-commandes :
Command | Description |
---|---|
create | Creates a ZFS file system, sets its properties and automatically mounts it |
destroy | Destroys a ZFS file system or snapshot |
list | Displays the properties and storage usage of a ZFS file system |
get | Displays a list of ZFS file system properties |
set | Sets a property for a ZFS file system |
snapshot | Creates a read-only copy of the state of a ZFS file system |
rollback | Returns the file system to the state of the last snapshot |
send | Creates a file from a snapshot in order to migrate it to another pool |
receive | Retrieves a file created by the subcommand send |
clone | Creates a copy of a snapshot |
promote | Transforms a clone into a ZFS file system |
diff | Displays the file differences between two snapshots or a snapshot and its parent file system |
mount | Mounts a ZFS file system at a specific mount point |
unmount | Unmounts a ZFS file system |
LAB #1 - La Gestion du Stockage ZFS
La Création d'un Pool en Miroir
Créez maintenant un pool en miroir appelé mypool en utilisant les deux premiers des cinq disques supplémentaires attachés à votre VM :
# zpool create mypool mirror c0t2d0 c0t3d0
Vérifiez que votre pool a bien été créé :
# zpool list NAME SIZE ALLOC FREE CAP HEALTH ALTROOT mypool 187M 80K 187M 0% ONLINE -
Utilisez maintenant la sous-commande status :
# zpool status pool : mypool état : ONLINE scan: aucun requis configuration : NAME STATE READ WRITE CKSUM mypool ONLINE 0 0 0 mirror-0 ONLINE 0 0 0 c0t2d0 ONLINE 0 0 0 c0t3d0 ONLINE 0 0 0 erreurs : aucune erreur de données connue
Utilisez maintenant les commande zfs et la sous-commande list afin de visualiser les file systems :
# zfs list NAME USED AVAIL REFER MOUNTPOINT mypool 97K 155M 31K /mypool
Notez que la commande zpool crée automatiquement un file system sur mypool puis le monte au point de montage /mypool. Si vous ne souhaitez pas que le file system soit monté automatiquement, il convient d'utiliser la commande zfs set mountpoint=legacy mypool.
L'Addition de File Systems à un Pool Existant
Créez maintenant deux file systems dans mypool appelés respectivement /home et /home/user1 puis affichez le résultat :
# zfs create mypool/home # zfs create mypool/home/user1 # zfs list NAME USED AVAIL REFER MOUNTPOINT mypool 181K 155M 32K /mypool mypool/home 62K 155M 31K /mypool/home mypool/home/user1 31K 155M 31K /mypool/home/user1
Notez que les deux file systems partagent le même espace disque avec le pool parent.
La Modification du Point de Montage d'un Pool
Imaginons que vous souhaitiez que le file system /home soit monté ailleurs que sous /mypool. Avec ZFS, cet objectif est atteint simplement :
# mkdir /users # zfs set mountpoint=/users mypool/home # zfs list NAME USED AVAIL REFER MOUNTPOINT mypool 366K 155M 32K /mypool mypool/home 63K 155M 32K /users mypool/home/user1 31K 155M 31K /users/user1
Notez que ZFS démonte le file system /mypool/home et le re-monte à /users d'une manière automatique et transparente.
L'Ajout d'un Hot Spare
Pour visualiser touts le charactéristiques associées à mypool, utilisez la commande zpool avec la sous-commande get :
# zpool get all mypool NAME PROPERTY VALUE SOURCE mypool size 187M - mypool capacity 0% - mypool altroot - default mypool health ONLINE - mypool guid 13590865085725716842 default mypool version 29 default mypool bootfs - default mypool delegation on default mypool autoreplace off default mypool cachefile - default mypool failmode wait default mypool listsnapshots on default mypool autoexpand off default mypool free 186M - mypool allocated 724K - mypool readonly off -
Notez que la valeur d'autoreplace est off. Afin d'utiliser un hot spare, il est necessaire de changer cette valeur à on :
# zpool set autoreplace=on mypool # zpool get autoreplace mypool NAME PROPERTY VALUE SOURCE mypool autoreplace on local
Ajoutez maintenant en tant que spare le quatrième disque que vous avez précedement créé :
# zpool add mypool spare c0t5d0 # zpool status mypool pool : mypool état : ONLINE scan: aucun requis configuration : NAME STATE READ WRITE CKSUM mypool ONLINE 0 0 0 mirror-0 ONLINE 0 0 0 c0t2d0 ONLINE 0 0 0 c0t3d0 ONLINE 0 0 0 éléments de rechange c0t5d0 AVAIL erreurs : aucune erreur de données connue
L'Observation de l'Activité du Pool
Créez un fichier de données aléatoires dans /users/user1 :
# cat /dev/urandom > /users/user1/randomfile & 1658
Notez le PID. Vous en aurez besoin pour tuer le processus ultérieurement.
Affichez maintenant l'activité du pool en utilisant la sous-commande iostat de la commande zpool :
# zpool iostat -v 3 capacity operations bandwidth pool alloc free read write read write ---------- ----- ----- ----- ----- ----- ----- mypool 94,6M 92,4M 0 26 176 321K mirror 94,6M 92,4M 0 26 176 321K c0t2d0 - - 0 26 183 326K c0t3d0 - - 0 26 112 326K ---------- ----- ----- ----- ----- ----- ----- capacity operations bandwidth pool alloc free read write read write ---------- ----- ----- ----- ----- ----- ----- mypool 109M 77,7M 0 657 0 7,77M mirror 109M 77,7M 0 657 0 7,77M c0t2d0 - - 0 657 0 7,78M c0t3d0 - - 0 657 0 7,78M ---------- ----- ----- ----- ----- ----- ----- capacity operations bandwidth pool alloc free read write read write ---------- ----- ----- ----- ----- ----- ----- mypool 131M 56,5M 0 510 0 4,69M mirror 131M 56,5M 0 510 0 4,69M c0t2d0 - - 0 506 0 4,70M c0t3d0 - - 0 507 0 4,70M ---------- ----- ----- ----- ----- ----- ----- capacity operations bandwidth pool alloc free read write read write ---------- ----- ----- ----- ----- ----- ----- mypool 137M 50,3M 0 588 0 3,77M mirror 137M 50,3M 0 588 0 3,77M c0t2d0 - - 0 542 0 3,78M c0t3d0 - - 0 555 0 3,78M ---------- ----- ----- ----- ----- ----- ----- capacity operations bandwidth pool alloc free read write read write ---------- ----- ----- ----- ----- ----- ----- mypool 138M 48,9M 0 515 0 2,63M mirror 138M 48,9M 0 515 0 2,63M c0t2d0 - - 0 423 0 2,64M c0t3d0 - - 0 419 0 2,64M ---------- ----- ----- ----- ----- ----- ----- ^C#
Vérifiez que votre miroir fonctionne.
Tuez maintenant le processus randomfile :
# kill -9 PID [Entrée]
Supprimez le fichier /users/user1/randomfile:
# rm -rf /users/user1/randomfile 1658 Tué
Le Mise en Place d'un Quota pour un Utilisateur
Afin de mettre en palce un quota pour un utilisateur, vous devez utiliser la sous-commande set de la commande zpool :
# zfs set quota=50M mypool/home/user1 # zfs get quota mypool NAME PROPERTY VALUE SOURCE mypool quota none default # zfs list NAME USED AVAIL REFER MOUNTPOINT mypool 784K 154M 31K /mypool mypool/home 63K 154M 32K /users mypool/home/user1 31K 50,0M 31K /users/user1
Notez la mise en place du quota de 50Mo sur /mypool/home/user1.
Créez maintenant un fichier de donnnées aléatoires :
# cat /dev/urandom > /users/user1/testfile cat : erreur en sortie (0 caractères sur 1040 ont été écrits) Quota disque dépassé
Notez la phrase Quota disque dépassé.
Constatez que l'espace disque disponible dans /users/user1 est de 0 :
# zfs list mypool/home/user1 NAME USED AVAIL REFER MOUNTPOINT mypool/home/user1 50,1M 0 50,1M /users/user1
Supprimez le fichier testfile :
# rm -f /users/user1/testfile
La Mise en Place d'une Réservation pour un Utilisateur
Une réservation se met en place aussi simplement qu'un quota :
# zfs set reservation=25M mypool/home/user1 # zfs get reservation mypool/home/user1 NAME PROPERTY VALUE SOURCE mypool/home/user1 reservation 25M local
L'Utilisation de Snapshots
Créez un fichier dans /users/user1:
# echo "This is a test file for the first snapshot" > /users/user1/snapshot1 # ls /users/user1 snapshot1
Pour créer un snapshot, il convient d'utiliser la sous-commande snapshot de la commande zfs :
# zfs snapshot mypool/home/user1@Dec13
Le snapshot est stocké dans le répertoire caché /users/user1/.zfs/snapshot :
# ls -l /users/user1/.zfs/snapshot total 3 drwxr-xr-x 2 root root 3 juin 2 18:59 Dec13
Comme vous pouvez constaté, le snapshot contient le fichier snapshot1 :
# ls -l /users/user1/.zfs/snapshot/Dec13/ total 2 -rw-r--r-- 1 root root 43 juin 2 18:59 snapshot1
Il est important à noter que le répertoire .zfs ne peut pas être lister par la commande ls, même en utilisant l'option -a :
# ls -laR /users/user1 /users/user1: total 8 drwxr-xr-x 2 root root 3 juin 2 18:59 . drwxr-xr-x 3 root root 3 juin 2 18:48 .. -rw-r--r-- 1 root root 43 juin 2 18:59 snapshot1
Créez maintenant un snapshot récursif de tous les file systems dans votre pool :
# zfs snapshot -r mypool@Dec13-1
Les snapshots sont stockés dans leur répertoires .zfs réspectifs :
# ls /users/.zfs/snapshot Dec13-1 # ls /users/user1/.zfs/snapshot Dec13 Dec13-1
Listez maintenant tous les snapshots :
# zfs list -t snapshot -r mypool NAME USED AVAIL REFER MOUNTPOINT mypool@Dec13-1 0 - 31K - mypool/home@Dec13-1 0 - 32K - mypool/home/user1@Dec13 0 - 31,5K - mypool/home/user1@Dec13-1 0 - 31,5K -
Créez un autre fichier dans /users/user1 :
# echo "This is a test file for the second snapshot" > /users/user1/snapshot2 # ls -l /users/user1 total 3 -rw-r--r-- 1 root root 43 juin 2 18:59 snapshot1 -rw-r--r-- 1 root root 44 juin 2 19:07 snapshot2
Créez maintenant un autre snapshot récursif de mypool:
# zfs snapshot -r mypool@Dec13-2 # zfs list -t snapshot -r mypool NAME USED AVAIL REFER MOUNTPOINT mypool@Dec13-1 0 - 31K - mypool@Dec13-2 0 - 31K - mypool/home@Dec13-1 0 - 32K - mypool/home@Dec13-2 0 - 32K - mypool/home/user1@Dec13 0 - 31,5K - mypool/home/user1@Dec13-1 0 - 31,5K - mypool/home/user1@Dec13-2 0 - 32K -
La sous-commande diff de la commande zfs permet de voir les différences entre les deux snapshots :
# zfs diff mypool/home/user1@Dec13-1 mypool/home/user1@Dec13-2 M /users/user1/ + /users/user1/snapshot2
La sortie ci-dessus démontre que le fichier /users/user1/snapshot2 a été ajouté au deuxième snapshot sur la ligne de commande saisie.
Notez que vous pouvez retrouver d'autres caractères dans la sortie de zfs diff selon les circonstances :
Charactère | Description |
---|---|
M | Modification |
R | Renommer |
+ | Ajouté |
- | Supprimé |
NOtez que vous ne pouvez pas comparer les snapshots dans l'ordre inverse :
# zfs diff mypool/home/user1@Dec13-2 mypool/home/user1@Dec13-1 Unable to obtain diffs: Not an earlier snapshot from the same fs
Faire un RollBack vers un Snapshot
Notez que vous ne pouvez faire un RollBack que vers le dernier snapshot dans la sortie de la commande zfs list :
# zfs list -t snapshot -r mypool NAME USED AVAIL REFER MOUNTPOINT mypool@Dec13-1 0 - 31K - mypool@Dec13-2 0 - 31K - mypool/home@Dec13-1 0 - 32K - mypool/home@Dec13-2 0 - 32K - mypool/home/user1@Dec13 0 - 31,5K - mypool/home/user1@Dec13-1 0 - 31,5K - mypool/home/user1@Dec13-2 0 - 32K - # zfs rollback mypool/home/user1@Dec13-1 impossible de restaurer vers 'mypool/home/user1@Dec13-1' : il existe des instantanés plus récents utilisez '-r' pour forcer la suppression des instantanés suivants : mypool/home/user1@Dec13-2
Supprimez donc le snapshot Dec13-2 :
# zfs destroy mypool/home/user1@Dec13-2 # zfs list -t snapshot -r mypool NAME USED AVAIL REFER MOUNTPOINT mypool@Dec13-1 0 - 31K - mypool@Dec13-2 0 - 31K - mypool/home@Dec13-1 0 - 32K - mypool/home@Dec13-2 0 - 32K - mypool/home/user1@Dec13 0 - 31,5K - mypool/home/user1@Dec13-1 0 - 31,5K -
Maintenant fair un RollBack vers le snapshot Dec13-1 :
# zfs rollback mypool/home/user1@Dec13-1 # ls -l /users/user1 total 2 -rw-r--r-- 1 root root 43 juin 2 18:59 snapshot1
Notez l'abscence du fichier snapshot2.
Cloner un Snapshot
Les snapshots sont des file system en lecture seule. Pour transformer un snapshot en un file system en lecture-écriture, utilisez la sous-commande clone de la commande zfs :
# zfs clone mypool/home/user1@Dec13-1 mypool/home/user3 # zfs list NAME USED AVAIL REFER MOUNTPOINT mypool 25,5M 129M 31K /mypool mypool@Dec13-1 0 - 31K - mypool@Dec13-2 0 - 31K - mypool/home 25,0M 129M 32K /users mypool/home@Dec13-1 0 - 32K - mypool/home@Dec13-2 0 - 32K - mypool/home/user1 32,5K 50,0M 31,5K /users/user1 mypool/home/user1@Dec13 0 - 31,5K - mypool/home/user1@Dec13-1 0 - 31,5K - mypool/home/user3 1K 129M 31,5K /users/user3
Listez le contenu de /users/user3 :
# ls -l /users/user3 total 2 -rw-r--r-- 1 root root 43 juin 2 18:59 snapshot1
L'Utilisation de la Compression
La compression peut être activée soit lors de la création du file system, soit après. La compression ne fonctionne que pour les données sauvegardée après l'activation. Activez la compression sur /mypool/home/user1 :
# zfs set compression=on mypool/home/user1 # zfs get compression mypool/home/user1 NAME PROPERTY VALUE SOURCE mypool/home/user1 compression on local
Remplacement Manuel d'un Disque Défectif
Dans le cas d'un remplacement d'un disque sans spare, il convient d'utiliser la sous-commande replace de la commande zpool :
# zpool status mypool pool : mypool état : ONLINE scan: aucun requis configuration : NAME STATE READ WRITE CKSUM mypool ONLINE 0 0 0 mirror-0 ONLINE 0 0 0 c0t2d0 ONLINE 0 0 0 c0t3d0 ONLINE 0 0 0 éléments de rechange c0t5d0 AVAIL erreurs : aucune erreur de données connue # zpool replace mypool c0t2d0 c0t4d0
Utilisez de nouveau la sous-commande status de la commande zpool afn d'observer le résultat de la commande précédente :
# zpool status mypool pool : mypool état : ONLINE scan: resilvered 766K in 0h0m with 0 errors on Sun Jun 2 21:13:08 2013 configuration : NAME STATE READ WRITE CKSUM mypool ONLINE 0 0 0 mirror-0 ONLINE 0 0 0 c0t4d0 ONLINE 0 0 0 c0t3d0 ONLINE 0 0 0 éléments de rechange c0t5d0 AVAIL erreurs : aucune erreur de données connue
Notez que le Resilvering ZFS est l'équivalent de la re-synchronization sous UFS.
La Déstruction d'un Pool
La déscrution d'un pool est obtenue en utilisant la sous-commande destroy de la commande zpool :
# zpool destroy mypool
Notez que cette opération détruit aussi les snapshots !! :
# zfs list aucun jeu de données disponible
La Création d'un Pool en RAID-5
Créez un pool RAID-5 en utilisant l'algorythme RAID-Z :
# zpool create mypool raidz c0t2d0 c0t3d0 c0t4d0 spare c0t5d0 # zpool status mypool pool : mypool état : ONLINE scan: aucun requis configuration : NAME STATE READ WRITE CKSUM mypool ONLINE 0 0 0 raidz1-0 ONLINE 0 0 0 c0t2d0 ONLINE 0 0 0 c0t3d0 ONLINE 0 0 0 c0t4d0 ONLINE 0 0 0 éléments de rechange c0t5d0 AVAIL erreurs : aucune erreur de données connue
Détruisez mypool :
# zpool destroy mypool
La Création d'un Pool en RAID-6
Créez un pool RAID-6 en utilisant l'algorythme RAID-Z2 :
# zpool create mypool raidz2 c0t2d0 c0t3d0 c0t4d0 c0t5d0 spare c0t6d0 # zpool status mypool pool : mypool état : ONLINE scan: aucun requis configuration : NAME STATE READ WRITE CKSUM mypool ONLINE 0 0 0 raidz2-0 ONLINE 0 0 0 c0t2d0 ONLINE 0 0 0 c0t3d0 ONLINE 0 0 0 c0t4d0 ONLINE 0 0 0 c0t5d0 ONLINE 0 0 0 éléments de rechange c0t6d0 AVAIL erreurs : aucune erreur de données connue
Détruisez mypool :
# zpool destroy mypool
Conculter l'Historique Zpool
La sous-commande history de la command zpool permet de consulter l'historique des actions sur un pool :
# zpool history Historique de 'mypool': 2013-06-02.21:33:33 zpool create mypool raidz2 c0t2d0 c0t3d0 c0t4d0 c0t5d0 spare c0t6d0
Notez que l'historique des pool supprimés a été aussi supprimée !
<html> <center> Copyright © 2019 Hugh Norris. </center> </html>