Table des matières
Version : 2024.01
Dernière mise-à-jour : 2024/10/10 10:39
RH12413 - Gestion du Réseau
Contenu du Module
- RH12413 - Gestion du Réseau
- Contenu du Module
- Comprendre les Réseaux
- Présentation des Réseaux
- Classification des Réseaux
- Classification par Mode de Transmission
- Classification par Topologie
- Classification par Étendue
- Les Types de LAN
- Le Modèle Client/Serveur
- Modèles de Communication
- Le modèle OSI
- Spécification NDIS et le Modèle ODI
- Le modèle TCP/IP
- Les Raccordements
- Les Modes de Transmission
- Les Câbles
- Les Réseaux sans Fils
- Le Courant Porteur en Ligne
- Technologies
- Ethernet
- Token-Ring
- Périphériques Réseaux Spéciaux
- Les Concentrateurs
- Les Répéteurs
- Les Ponts
- Les Commutateurs
- Les Routeurs
- Les Passerelles
- Comprendre le Chiffrement
- Introduction à la cryptologie
- Définitions
- La Cryptographie
- Le Chiffrement par Substitution
- Algorithmes à clé secrète
- Le Chiffrement Symétrique
- Algorithmes à clef publique
- Le Chiffrement Asymétrique
- La Clef de Session
- Fonctions de Hachage
- Signature Numérique
- Utilisation de GnuPG
- Présentation
- Installation
- Configuration
- Signer un message
- Chiffrer un message
- PKI
- Certificats X509
- Comprendre IPv4
- En-tête TCP
- En-tête UDP
- Fragmentation et Ré-encapsulation
- Adressage
- Masques de sous-réseaux
- VLSM
- Ports et sockets
- /etc/services
- Résolution d'adresses Ethernet
- Comprendre IPv6
- Présentation
- Adresses IPv6
- Masque de Sous-réseau
- Adresses IPv6 Réservées
- L'Adresse Link-local
- DHCPv6
- Configurer le Réseau
- La Commande nmcli
- LAB #1 - Configuration du Réseau
- 1.1 - Connections et Profils
- 1.2 - Résolution des Noms
- 1.3 - Ajouter une Deuxième Adresse IP à un Profil
- 1.4 - La Commande hostname
- 1.5 - La Commande ip
- 1.6 - Activer/Désactiver une Interface Manuellement
- 1.7 - Routage Statique
- La commande ip
- Activer/désactiver le routage sur le serveur
- LAB #2 - Diagnostique du Réseau
- 2.1 - ping
- 2.2 - netstat -i
- 2.3 - traceroute
- 2.4 - tracepath
- LAB #3 - Connexions à Distance
- 3.1 - Telnet
- 3.2 - wget
- 3.3 - ftp
- 3.4 - SSH
- Présentation
- SSH-1
- SSH-2
- Authentification par mot de passe
- Authentification par clef asymétrique
- Configuration du Serveur
- Configuration du Client
- Tunnels SSH
- 3.5 - SCP
- Présentation
- Utilisation
- 3.6 - Mise en Place des Clefs Asymétriques
Comprendre les Réseaux
Présentation des Réseaux
La définition d'un réseau peut être résumé ainsi :
- un ensemble d'Equipements (systèmes et périphériques) communiquant entre eux,
- une entité destinée au transport de données dans différents environnements.
Pour que la communication soit efficace, elle doit respecter les critères suivants :
- présenter des informations compréhensibles par tous les participants,
- être compatible avec un maximum d'interlocuteurs différents (dans le cas d'un réseau, les interlocuteurs sont des équipements : imprimantes, ordinateurs, clients, serveurs, téléphones…),
- si l'interlocuteur n'est pas disponible, les informations ne doivent pas se perdre,
- permettre une réduction des coûts (par ex. interconnexion à bas coût),
- permettre une productivité accrue (par ex. interconnexion à haut débit),
- être sécurisée si les informations à transmettre sont dites sensibles,
- garantir l'unicité et de l'universalité de l'accès à l'information.
On peut distinguer deux familles d'Equipements - les Eléments Passifs et les Eléments Actifs.
Les Eléments Passifs transmettent le signal d'un point à un autre :
- Les Infrastructures ou Supports - des câbles, de l'atmosphère ou des fibres optiques permettant de relier physiquement des équipements,
- La Topologie - l'architecture d'un réseau définissant les connexions entre les Equipements et, éventuellement, la hiérarchie entre eux.
Les Eléments Actifs sont des équipements qui consomment de l'énergie en traitant ou en interprétant le signal. Les Equipements sont classés selon leurs fonctions :
- Equipement de Distribution Interne au Réseau - Répartiteur (Hub, Switch, Commutateur etc.), Borne d'accès (Hotspot), Convertisseur de signal (Transciever), Amplificateur (Répéteur) …,
- Equipement d'Interconnexion de Réseaux - Routeurs, Ponts …,
- Nœuds et Interfaces Réseaux - postes informatiques, équipements en réseau ….
Un Nœud est une extrémité de connexion qui peut être une intersection de plusieurs connexions ou de plusieurs Equipements.
Une Interface Réseau est une prise ou élément d'un Equipement Actif faisant la connexion vers d'autres Equipements réseaux et qui reçoit et émet des données.
Important - Dans le cas d'un mélange d'Equipements non-homogènes en termes de performances au sein du même réseau, c'est la loi du plus faible qui emporte.
Tous les Equipements connectés au même support doivent respecter un ensemble de règles appelé une Protocole de Communication.
Les Protocoles de Communication définissent de façon formelle et interopérable la manière dont les informations sont échangées entre les Equipements.
Des Logiciels, dédiés à la gestion de ces Protocoles de Communication, sont installés sur des Equipements d'Interconnexion afin de fournir des fonctions de contrôle permettant une communication entre les Equipements.
Se basant sur des Protocoles de Communication, des Services fournissent des fonctionnalités accessibles aux utilisateurs ou d'autres programmes.
L'ensemble des Equipements, Logiciels et Protocoles de Communication constitue l'Architecture Réseau.
Classification des Réseaux
Les réseaux peuvent être classifiés de trois façon différentes :
- par Mode de Transmission,
- par Topologie,
- par Étendue.
Classification par Mode de Transmission
Il existe deux Classes de réseaux dans cette classification :
- les Réseaux en Mode de Diffusion,
- utilise un seul support de transmission,
- le message est envoyé sur tout le réseau à l'adresse d'un destinataire,
- les Réseaux en Mode Point à Point,
- une seule liaison entre deux équipements,
- les nœuds permettent de choisir la route en fonction de l'adresse du destinataire,
- quand deux nœuds non directement connectés entre eux veulent communiquer ils le font par l'intermédiaire des autres noeuds du réseau.
Classification par Topologie
Important - La Topologie Physique d'un réseau décrit l'organisation de ce dernier en termes de câblage. La Topologie Logique d'un réseau décrit comment les données circulent sur le réseau. En effet c'est le choix des concentrateurs ainsi que les connections des câbles qui déterminent la topologie logique.
La Topologie Physique
Il existe 6 topologies physiques de réseau :
- La Topologie en Ligne,
- La Topologie en Bus,
- La Topologie en Etoile,
- La Topologie en Anneau,
- La Topologie en Arbre,
- La Topologie Maillée.
La Topologie en Ligne
Tous les nœuds sont connectés à un seul support. L'inconvénient de cette topologie est que dans le cas d'une défaillance d'une station, le réseau se trouve coupé en deux sous-réseaux.
La Topologie en Bus
Tous les nœuds sont connectés à un seul support (un câble BNC en T) avec des bouchons à chaque extrémité. La longueur du bus est limitée à 185m. Le nombre de stations de travail est limité à 30. Les Stations sont reliées au Bus par des 'T'. Les bouchons sont des terminateurs qui sont des résistances de 50 Ohms. Quand le support tombe en panne, le réseau ne fonctionne plus. Quand une station tombe en panne, elle ne perturbe pas le fonctionnement de l'ensemble du réseau. Les Stations étant reliés à un suel support, ce type de topologie necessite un Protocole d'Accès pour gérer le tour de parole des Stations afin d'éviter des conflits.
La Topologie en Étoile
Chaque nœud est connecté à un périphérique central appelé un Hub (Concentrateur) ou un Switch (Commutateur). Un Hub ou un Switch est prévu pour 4, 8, 16, 32 … stations. En cas d'un réseau d'un plus grand nombre de stations, plusieurs Hubs ou Switches sont connectés ensemble. Quand une station tombe en panne, elle ne perturbe pas le fonctionnement de l'ensemble du réseau. Le point faible de cette topologie est l'équipement central.
La Topologie en Anneau
Chaque nœud est relié directement à ses deux voisins dans une topologie logique de cercle ininterrompu et une topologie physique en étoile car les stations sont reliées à un type de hub spécial, appelé un Multistation Access Unit (MAU).
Les stations sont reliées à la MAU par un câble 'IBM' munie d'une prise AUI du côté de la carte et une prise Hermaphrodite du coté de la MAU. Les données sont échangées dans un sens unidirectionnel. Une trame, appelée un jeton, circule en permanence. Si l'anneau est brisé, l'ensemble du réseau s'arrête. Pour cette raison, il est courant de voir deux anneaux contre-rotatifs.
La Topologie en Arbre
La Topologie en Arbre est utilisée dans un réseau hierarchique où le sommet, aussi appelé la racine, est connecté à plusieurs noeuds de niveau inférieur. Ces neouds peuvent à leur tour être connectés à d'autres noeuds inférieurs. L'ensemble forme une arborescence. Le point faible de cette topologie est sa racine. En cas de défaillance, le réseau est coupé en deux.
La Topologie Maillée
Cette Topologie est utilisée pour des grands réseaux de distribution tels Internet ou le WIFI. Chaque noeud à tous les autres via des liaisons point à point. Le nombre de liaisons devient très rapidement important en cas d'un grand nombre de noeuds. Par exemple dans le cas de 100 Stations (N), le nombre de liaisons est obtenu par la formule suivante :
N(N-1)/2 = 100(100-1)/2 = 4 950
Important - La Topologie Physique la plus répandue est la Topologie en Etoile.
Classification par Etendue
La classification par étendue nous fournit 4 réseaux principaux :
Nom | Description | Traduction | Taille Approximative (M) |
---|---|---|---|
PAN | Personal Area Network | Réseau Personnel | 1 -10 |
LAN | Local Area Network | Réseau Local Entreprise (RLE) | 5 - 1 200 |
MAN | Métropolitain Area Network | Réseau Urbain | 900 - 100 000 |
WAN | Wide Area Network | Réseau Long Distance (RLD) | 50 000 et au delà |
Cependant, d'autres classification existent :
CAN | Campus Area Network | Réseau de Campus |
GAN | Global Area Network | Réseau Global |
TAN | Tiny Area Network | Réseau Minuscule |
FAN | Family Area Network | Réseau Familial |
SAN | Storage Area Network | Réseau de Stockage |
Important - Etant donné que les WANs sont gérés par des opérateurs de télécommunications qui doivent demander une licence à l'état mais que les LANs ont été historiquement mis en oeuvre dans les entreprises, ces derniers sont en majorité issus du monde informatique.
Les Types de LAN
Il existe deux types de LAN :
- le réseau à serveur dédié,
- le réseau poste à poste.
Réseau à Serveur Dédié
Le réseau à serveur dédié est caractérisé par le fait que toutes les ressources ( imprimantes, applications, lecteurs etc. ) sont gérées par le serveur. Les autres micro-ordinateurs ne jouent le rôle de client.
Des exemples des systèmes d'exploitation du réseau à serveur dédié sont :
- Windows NT Server,
- Windows 2000 Server,
- Windows 2003 Server,
- Windows 2008 Server,
- Linux,
- Unix.
Réseau Poste-à-Poste
Le réseau poste à poste est caractérisé par le fait que tous les ordinateurs peuvent jouer le rôle de client et de serveur :
- Windows 95,
- Windows 98,
- Windows NT Workstation.
Le Modèle Client/Serveur
Le modèle Client/Serveur est une des modalités des architectures informatiques distribuées. Dans ce modèle un serveur est tout Logiciel fournissant un Service.
Le serveur est aussi :
- passif, c'est-à-dire en attente permenante d'une demande, appelée une requête d'un client,
- capable de traiter plusieurs requêtes simultanément en utilisant le multi-threading,
- garant de l'intégrité globale.
Le client est, par contre actif, étant à l'origine des requêtes.
Il existe trois types de modèle client/serveur :
- Plat - tous les clients communiques avec un seul serveur,
- Hiérarchique - les clients n'ont de contact qu'avec les serveurs de plus haut niveau qu'eux,
- Peer-to-Peer - les équipements sont à la fois client et serveur en même temps.
Modèles de Communication
Les réseaux sont bâtis sur des technologies et des modèles. Le modèle théorique le plus important est le modèle Open System Interconnection créé par l'International Organization for Standardization tandis que le modèle pratique le plus important est le modèle TCP/IP.
Le modèle OSI
Le modèle OSI qui a été proposé par l'ISO est devenu le standard en termes de modèle pour décrire l'échange de données entre ordinateurs. Cette norme se repose sur sept couches, de la une - la Couche Physique, à la sept - la Couche d'Application, appelés des services. La communication entre les différentes couches est synchronisée entre le poste émetteur et le poste récepteur grâce à ce que l'on appelle un protocole.
Ce modèle repose sur trois termes :
- Les Couches,
- Les Protocoles,
- Les Interfaces.
Les Couches
Des sept couches :
- Les couches 1 à 3 sont les Couches Basses orientées Transmission,
- La couche 4 est la Couche Charnière entre les Couches Basses et les Couches Hautes,
- Les couches 5 à 7 sont les Couches Hautes orientées Traitement.
La couche du même niveau du système A parle avec son homologue du système B.
- La Couche Physique ( Couche 1 ) est responsable :
- du transfert de données binaires sur le câble physique ou virtuel
- de la définition de tout aspect physique allant du connecteur jusqu'au câble en passant par la carte réseau, y compris l'organisation même du réseau
- de la définition des tensions électriques sur le câble pour obtenir le 0 et le 1 binaires
- La Couche de Liaison ( Couche 2 ) est responsable :
- de la réception des données de la couche physique
- de l'organisation des données en fragments, appelés des trames qui ont un format différent selon s'il s'agit d'un réseau basé sur la technologie Ethernet ou la technologie Token-Ring
- de la préparation, émission et réception des trames
- de la gestion de l'accès au réseau
- de la communication nœud à nœud
- de la gestion des erreurs
- avant la transmission, le nœud émetteur calcule un code appelé un CRC et l'incorpore dans les données envoyées
- le nœud récepteur recalcule un CRC en fonction du contenu de la trame reçue et le compare à celui incorporé avec l'envoi
- en cas de deux CRC identique, le nœud récepteur envoie un accusé de réception au nœud émetteur
- de la réception de l'accusé de réception
- éventuellement de le ré-émission des données
- En prenant ce modèle, l'IEEE ( Institute of Electrical and Eletronics Engineers ) l'a étendu avec le Modèle IEEE ( 802 ).
- Dans ce modèle la Couche de Liaison est divisée en deux sous-couches importantes :
- La Sous-Couche LLC ( Logical Link Control ) qui :
- gère les accusés de réception
- gère le flux de trames
- La Sous-Couche MAC ( Media Access Control ) qui :
- gère la méthode d'accès au réseau
- le CSMA/CD dans un réseau basé sur la technologie Ethernet
- l'accès au jeton dans un réseau basé sur la technologie Token-Ring
- gère les erreurs
- La Couche de Réseau ( Couche 3 ) est responsable de la gestion de la bonne distribution des différentes informations aux bonnes adresses en :
- identifiant le chemin à emprunter d'un nœud donné à un autre
- appliquant une conversion des adresses logiques ( des noms ) en adresses physiques
- ajoutant des information adressage aux envois
- détectant des paquets trop volumineux avant l'envoi et en les divisant en trames de données de tailles autorisées
- La Couche de Transport ( Couche 4 ) est responsable de veiller à ce que les données soient envoyées correctement en :
- constituant des paquets de données corrects
- les envoyant dans le bon ordre
- vérifiant que les données sont traités dans le même ordre que l'ordre d'émission
- permettant à un processus sur un nœud de communiquer avec un autre nœud et d'échanger des messages avec lui
- La Couche de Session ( Couche 5 ) est responsable :
- de l'établissement, du maintien, et de la mise à fin de la communication entre deux noeuds distants, c'est-à-dire, de la session
- de la conversation entre deux processus de vérification de la réception des messages envoyés en séquences, c'est-à-dire, le point de contrôle
- de la sécurité lors de l'ouverture de la session, c'est-à-dire, les droits d'utilisateurs etc.
- La Couche de Présentation ( Couche 6 ) est responsable :
- du formatage et de la mise en forme des données
- des conversions de données telles le cryptage/décryptage
- La Couche d'Application ( Couche 7 ) est responsable :
- du dialogue homme/machine via des messages affichés
- du partage des ressources
- de la messagerie
Les Protocoles
Un protocole est un langage commun utilisé par dexu entités en communication pour pouvoir se comprendre. La nature du Protocole dépends directement de la nature de la communication. Cette bature dépend du paradigme de communication que l'application nécessite. Le paradigme est un modèle abstrait d'un problème ou d'une situation. Dans le paradigme de la diffusion, l'émetteur envoie dans informations au récepteur sans se soucier de ce que le récepteur va en faire. C'est la responsabilité du récepteur de comprendre et d'utiliser les informations.
Les Interfaces
Chaque couche rend des services à la couche immédiatement supérieure et utilise les services de la couche immédiatement inférieure. L'ensemble des services s'appelle une Interface. Les services sont composés de Service Data Units et sont disponibles par un Sservice Access Point.
Protocol Data Units
L'Unité de Données ou Protocol Data Unit pour chaque couche comporte un nom spécifique :
- Application Protocol Data Units pour la couche Application,
- Présentation Protocol Data Units pour la couche Présentation,
- Session Protocol Data Units pour la couche Session,
- Transport Protocol Data Units pour la couche Transport.
Or, pour les Couches Basses on parle de :
- Paquets pour la couche Réseau,
- Trames pour la couche Liaison,
- Bits pouyr la couche Physique.
Encapsulation et Désencapsulation
Lorque les données sont communiqueés par le système A au système B, celles-ci commencent au niveau de la couche d'Application. Le couche d'Application ajoute une en-tête à l'unité de données qui contient des informations de contrôle du protocole. Au passage de chaque couche, celle-ci ajoute sa propre en-tête. De cette façon, lors de sa descente vers la couche physique, les données et l'entête de la couche supérieure sont encapulsulées :
Couche Système A | Encapsulation |
---|---|
Application | Application Header (AH) + Unité de Données (UD) |
Présentation | Présentation Header (PH) + AH + UD |
Session | Session Header (SH) + PH + AH + UD |
Transport | Transport Header (TH) + SH + PH + AH + UD |
Réseau | Network Header (NH) + TH + SH + PH + AH + UD |
Liaison | Liaison Header (DH) + NH + TH + SH + PH + AH + UD |
Lors de son voyage de la couche Physique vers la couche Application dans le système B, les en-têtes sont supprimées par chaque couche correspondante. On parle alors de désencapsulation :
Couche Système B | Encapsulation |
---|---|
Liaison | Liaison Header (DH) + NH + TH + SH + PH + AH + UD |
Réseau | Network Header (NH) + TH + SH + PH + AH + UD |
Transport | Transport Header (TH) + SH + PH + AH + UD |
Session | Session Header (SH) + PH + AH + UD |
Présentation | Présentation Header (PH) + AH + UD |
Application | Application Header (AH) + Unité de Données (UD) |
Spécification NDIS et le Modèle ODI
La spécification NDIS ( Network Driver Interface Specification ) a été introduite conjointement par les sociétés Microsoft et 3Com. Cette spécification ainsi que son homologue, le modèle ODI ( Open Datalink Interface ) introduit conjointement par les sociétés Novell et Apple à la même époque, définit des standards pour les pilotes de cartes réseau afin qu'ils puissent être indépendants des protocoles utilisées et les systèmes d'exploitation sur les machines. Des deux 'standards', la spécification NDIS est le plus répandu, intervenant a niveau de la sous-couche MAC et l a couche de liaison. Elle spécifie :
- l'interface pilote-matériel
- l'interface pilote-protocole
- l'interface pilote - système d'exploitation
Le modèle TCP/IP
La suite des protocoles TCP/IP ( Transmission Control Protocol / Internet Protocol ) est issu de la DOD ( Dept. Américain de la Défense ) et le travail de l'ARPA ( Advanced Research Project Agency ).
- La suite des protocoles TCP/IP
- a été introduite en 1974
- a été utilisée dans l'ARPAnet en 1975
- permet la communication entre des réseaux à base de systèmes d'exploitation, architectures et technologies différents
- est très proche du modèle OSI en termes d'architecture et se place au niveau de la couche d'Application jusqu'à la couche Réseau.
- est, en réalité, une suite de protocoles et de services :
- IP ( Internet Protocol )
- le protocole IP s'intègre dans la couche Réseau du modèle OSI en assurant la communication entre les systèmes. Bien qu'il puisse découper des messages en fragments ou datagrammes et les reconstituer dans le bon ordre à l'arrivée, il ne garantit pas la réception.
- ICMP ( Internet Control Message Protocol )
- le protocole ICMP produit des messages de contrôle aidant à synchroniser le réseau. Un exemple de ceci est la commande ping.
- TCP ( Transmission Control Protocol )
- le protocole TCP se trouve au niveau de la couche de Transport du modèle OSI et s'occupe de la transmission des données entre noeuds.
- UDP ( User Datagram Protocol )
- le protocole UDP n'est pas orienté connexion. Il est utilisé pour la transmission rapide de messages entre nœuds sans garantir leur acheminement.
- Telnet
- le protocole Telnet est utilisé pour établir une connexion de terminal à distance. Il se trouve dans la couche d'Application du modèle OSI.
- Ftp ( File Transfer Protocol )
- le protocole ftp est utilisé pour le transfert de fichiers. Il se trouve dans la couche d'Application du modèle OSI.
- SMTP ( Simple Message Transfer Protocol )
- le service SMTP est utilisé pour le transfert de courrier électronique. Il se trouve dans la couche d'Application du modèle OSI.
- DNS ( Domain Name Service )
- le service DNS est utilisé pour le résolution de noms en adresses IP. Il se trouve dans la couche d'Application du modèle OSI.
- SNMP ( Simple Network Management Protocol )
- le protocole SNMP est composé d'un agent et un gestionnaire. L'agent SNMP collecte des informations sur les périphériques, les configurations et les performances tandis que le gestionnaire SNMP reçois ses informations et réagit en conséquence.
- NFS ( Network File System )
- le NFS a été mis au point par Sun Microsystems
- le NFS génère un lien virtuel entre les lecteurs et les disques durs permettant de monter dans un disque virtuel local un disque distant
- et aussi POP3, NNTP, IMAP etc …
Le modèle TCP/IP est composé de 4 couches :
- La couche d'Accès Réseau
- Cette couche spécifie la forme sous laquelle les données doivent être acheminées, quelque soit le type de réseau utilisé.
- La couche Internet
- Cette couche est chargée de fournir le paquet de données.
- La couche de Transport
- Cette couche assure l'acheminement des données et se charge des mécanismes permettant de connaître l'état de la transmission.
- La couche d'Application
- Cette couche englobe les applications standards de réseau telles ftp, telnet, ssh, etc..
Les noms des Unités de Données sont différents selon le protocole utilisé et la couche du modèle TCP/IP :
Couche | TCP | UDP |
---|---|---|
Application | Stream | Message |
Transport | Segment | Packet |
Internet | Datagram | Datagram |
Réseau | Frame | Frame |
Les Raccordements
Les Modes de Transmission
On peut distinguer 3 modes de transmission :
- La Liaison Simplex,
- Les données ne circulent que dans un seul sens de l'émetteur ver le récepteur,
- La liaison nécessite deux canaux de transmissions,
- La Liaison Half-Duplex aussi appelée la Liaison à l'Alternat ou encore la Liaison Semi-Duplex,
- Les données circulent dans un sens ou l'autre mais jamais dans les deux sens en même temps. Chaque extrémité émet donc à son tour,
- La liaison permet d'avoir une liaison bi-directionnelle qui utilise la totalité de la banse passante,
- La Liaison Full-Duplex dans les deux sens en même temps. Chaque extrémité peut émettre et recevoir simultanément,
- La liaison est caractérisée par une bande passante divisée par deux pour chaque sens des émissions.
Les Câbles
Le Câble Coaxial
En partant de l'extérieur, le câble coaxial est composé :
- d'une Gaine en caoutchouc, PVC ou Téflon pour protéger le câble,
- d'un Blindage en métal pour diminuer le bruit du aux parasites,
- d'un Isolant (diélectrique) pour éviter le contact entre le blindage et l'âme et ainsi éviter des courts-circuits,
- d'un Âme en cuivre ou torsadés pour transporter les données.
Avantages :
- Peux coûteux,
- Facilement manipulable,
- Peut être utilisé pour de longues distances,
- A un débit de 10 Mbit/s dans un LAN et 100 Mbit/s dans un WAN.
Inconvénients :
- Fragile,
- Instable,
- Vulnérable aux interférences,
- Half-Duplex.
Le Câble Paire Torsadée
Ce câble existe sous deux formes selon son utilisation :
- Monobrin pour du câblage horizontal (Capillaire),
- chaque fil est composé d'un seul conducteur en cuivre,
- la distance ne doit pas dépassée 90m.
- Multibrin pour des cordons de brassage :
- chaque fil est composé de plusieurs brins en cuivre,
- câble souple.
Avantages :
- Un débit de 10 Mbit/s à 10 GBit/s,
- A une bande passante plus large,
- Pas d'interruption par coupure du câble,
- Permet le câblage universel (téléphonie, fax, données …),
- Full-Duplex.
Inconvénients :
- Nombre de câbles > câble coaxial,
- Plus cher,
- Plus encombrant dans les gaines techniques.
Catagories de Blindage
Il existe trois catagories de blindage :
- Twisted ou Torsadé,
- Foiled ou Entouré,
- Shielded ou Avec Ecran.
De ce fait, il existe 5 catagories de câbles Paire Torsadée :
Nom anglais ^ Appelation Ancienne ^ Nouvelle Appelation ^
Unshielded Twisted Pair | UTP | U/UTP |
Foiled Twisted Pair | FTP | F/UTP |
Shield Twisted Pair | STP | S/UTP |
Shield Foiled Twisted Pair | SFTP | SF/UTP |
Shield Shield Twisted Pair | S/STP | SS/STP3 |
Ces catégories donnent lieu à des Classes :
Classe | Débit | Nombre de Paires Torsadées | Connecteur | Commentaires |
---|---|---|---|---|
3 | 10 Mbit/s | 4 | RJ11 | |
4 | 16 Mbit/s | 4 | S/O | Non-utilisée de nos jours |
5 | 100 Mbit/s | 4 | RJ45 | Obsolète |
5e/D | 1 Gbit/s sur 100m | 4 | RJ45 | S/O |
6/E | 2.5 Gbit/s sur 100m ou 10 Gbit/s sur 25m à 55m | 4 | Idéal pour PoE | |
7/F | 10 Gbit/s sur 100m | 4 | GG45 ou Tera | Paires individuellement et collectivement blindées. Problème de compatibilité avec les classes precédentes due au connecteur. |
La Prise RJ45
Une prise RJ45 comporte 8 broches. Un câble peut être droit quand la broche 1 d'une extremité est connectée à la broche 1 de la prise RJ45 à l'autre extrémité, la broche 2 d'une extremité est connectée à la broche 2 de la prise RJ45 à l'autre extrémité et ainsi de suite ou bien croisé quand le brochage est inversé.
Les câbles croisés sont utilisés lors du branchement de deux équipements identiques (PC à PC, Hub à Hub, Routeur à Routeur).
Channel Link et Basic Link
Le Channel Link ou Canal est l'ensemble du Basic Link ou Lien de base et les cordons de brassage et de raccordement des équipements qui sont limités en distance à 10m.
Le Basic Link est le lien entre la prise RJ45 murale et la baie de brassage. Il est limité à 90m en classe 5D.
La Fibre Optique
La Fibre Optique est un fil de Silice permettant le transfert de la lumière. De ce fait elle est caractérisée par :
- des meilleures performances que le cuivre,
- de plus de communications simultanément,
- de la capacité de relier de plus grandes distances,
- une insensibilité aux perturbations,
- une résistance à la corrosion.
Qui plus est, elle ne produit aucune perturbation.
Elle est composée :
- d'un coeur de 10, de 50/125 ou de 62.50 micron,
- d'une gaine de 125 micron,
- d'une protection de 230 micron.
Il existe deux types de fibres, la Fibre Monomode et la Fibre Multimodes.
La Fibre Monomode :
- a un coeur de 8 à 10 Microns,
- est divisée en sous-catégories de distance,
- 10 Km,
- 15 Km,
- 20 Km,
- 50 Km,
- 80 Km,
- 100 Km.
La Fibre Multimode :
- a un coeur de 62,50 micron ou de 50/125 micron avec une gaine orange,
- permet plusieurs trajets lumineux appelés modes en même temps en Full Duplex,
- est utilisée pour de bas débits ou de courtes distances,
- 2 Km pour 100 Mbit/s,
- 500 m pour 1 Gbit/s.
Les Réseaux sans Fils
Les réseaux sans fils sans basés sur une liaison qui utilise des ondes radio-électriques (radio et infra-rouges).
Il existe des technologies différentes en fonction de la fréquence utilisée et de la portée des transmissions :
- Réseaux Personnels sans Fils - Bluetooth, HomeRF,
- Réseaux Locaux sans Fils - LiFI, WiFI,
- Réseaux Métropolitains sans Fil - wImax,
- Réseaux Etendus sans Fils - GSM, GPRS, UMTS.
Les principales ondes utilisées pour la transmission des données sont :
- Ondes GSM - Ondes Hertziennes repeosant sur des micro-ondes à basse fréquence avec une portée d'une dizaine de kilomètres,
- Ondes Wi-Fi - Ondes Hertziennes reposant sur des micro-ondes à haute fréquence avec une portée de 20 à 50 mètres,
- Ondes Satellitaires - Ondes Hertziennes longues portées.
Le Courant Porteur en Ligne
Le CPL utilise le réseau électrique domestique, le réseau moyenne et basse tension pour transmettre des informations numériques.
Le CPL superpose un signal à plus haute fréquence au signal électrique.
Seuls donc, les fils conducteurs transportent les signaux CPL.
Le coupleur intégré en entrée des boîtiers CPL élimine les composants basses fréquences pour isoler le signal CPL.
Le CPL utilise la phase électrique et le neutre. De ce fait, une installation triphasée fournit 3 réseaux CPL différents.
Le signal CPL ne s'arrête pas necéssairement aux limites de l'installation électrique. En effet en cas de compteurs non-numériques le signal les traversent.
Les normes CPL sont :
Norme | Débit Théorique | Débit Pratique | Temps pour copier 1 Go |
---|---|---|---|
Homeplug 1.01 | 14 Mbps | 5.4 Mbps | 25m 20s |
Homeplug 1.1 | 85 Mbps | 12 Mbps | 11m 20s |
PréUPA 200 | 200 Mbps | 30 Mbps | 4m 30s |
Technologies
Il existe plusieurs technologies de réseau :
- Ethernet,
- Token-Ring,
- ARCnet,
- etc..
Nous détaillerons ici les deux technologies les plus répandues, à savoir Ethernet et Token-Ring.
Ethernet
La technologie Ethernet se repose sur :
- une topologie logique de bus,
- une topologie physique de bus ou étoile.
L'accès au bus utilise le CSMA/CD, Carrier Sense Multiple Access / Collision Detection (Accès Multiple à Détection de Porteuse / Détection de Collisions).
Il faut noter que :
- les données sont transmises à chaque nœud - c'est la méthode d'accès multiple,
- chaque nœud qui veut émettre écoute le réseau - c'est la détection de porteuse,
- quand le réseau est silencieux une trame est émise dans laquelle se trouvent les données ainsi que l'adresse du destinataire,
- le système est dit donc aléatoire ou non-déterministe,
- quand deux nœuds émettent en même temps, il y a collision de données,
- les deux nœuds vont donc cesser d'émettre, se mettant en attente jusqu'à ce qu'ils commencent à émettre de nouveau.
Token-Ring
La technologie Token-Ring se repose sur :
- une topologie logique en anneau,
- une topologie physique en étoile.
Token-Ring se traduit par Anneau à Jeton. Il n'est pas aussi répandu que l'Ethernet pour des raisons de coûts. En effet le rajout d'un nœud en Token-Ring peut coûter jusqu'à 4 fois plus cher qu'en Ethernet.
Il faut noter que :
- les données sont transmises dans le réseau par un système appelé méthode de passage de jeton,
- le jeton est une trame numérique vide de données qui tourne en permanence dans l'anneau,
- quand un nœud souhaite émettre, il saisit le jeton, y dépose des données avec l'adresse du destinataire et ensuite laisse poursuivre son chemin jusqu'à sa destination,
- pendant son voyage, aucun autre nœud ne peut émettre,
- une fois arrivé à sa destination, le jeton dépose ses données et retourne à l'émetteur pour confirmer la livraison,
- ce système est appelé déterministe.
L'intérêt de la technologie Token-Ring se trouve dans le fait :
- qu'il évite des collisions,
- qu'il est possible de déterminer avec exactitude le temps que prenne l'acheminement des données.
La technologie Token-Ring est donc idéale, voire obligatoire, dans des installations où chaque nœud doit disposer d'une opportunité à intervalle fixe d'émettre des données.
Périphériques Réseaux Spéciaux
En plus du câblage, les périphériques de réseau spéciaux sont des éléments primordiaux tant au niveau de la topologie physique que la topologie logique.
Les périphériques de réseau spéciaux sont :
- les Concentrateurs ou Hubs,
- les Répéteurs ou Repeaters,
- les Ponts ou Bridges,
- les Commutateurs ou Switches,
- les Routeurs ou Routers,
- les Passerelles ou Gateways.
L'objectif ici est de vous permettre de comprendre le rôle de chaque périphérique.
Les Concentrateurs
Les Concentrateurs permettent une connectivité entre les nœuds en topologie en étoile. Selon leur configuration, la topologie logique peut être en étoile, en bus ou en anneau. Il existe de multiples types de Concentrateurs allant du plus simple au Concentrateur intelligent.
- Le Concentrateur Simple
- est une boîte de raccordement centrale,
- joue le rôle de récepteur et du réémetteur des signaux sans accélération ni gestion de ceux-ci,
- est un périphérique utilisé pour des groupes de travail.
- Le Concentrateur Évolué
- est un Concentrateur simple qui offre en plus l'amplification des signaux, la gestion du type de topologie logique grâce à des capacités d'être configurés à l'aide d'un logiciel ainsi que l'homogénéisation du réseau en offrant des ports pour un câblage différent. Par exemple, 8 ports en paire torsadée non-blindée et un port BNC.
- Le Concentrateur Intelligent
- est un Concentrateur évolué qui offre en plus la détection automatique des pannes, la connectique avec un Pont ou un Routeur ainsi que le diagnostic et la génération de rapports.
Les Répéteurs
Un Répéteur est un périphérique réseau simple. Il est utilisé pour amplifier le signal quand :
- la longueur du câble dépasse la limite autorisée,
- le câble passe par une zone ou les interférences sont importantes.
Éventuellement, et uniquement dans le cas où le Répéteur serait muni d'une telle fonction, celui-ci peut être utiliser pour connecter deux réseaux ayant un câblage différent.
Les Ponts
Un Pont est Répéteur intelligent. Outre sa capacité d'amplifier les signaux, le Pont analyse le trafic qui passe par lui et met à jour une liste d'adresses des cartes réseau, appelée une table de routage, n'autorisant que les transmissions destinées à d'autres segments du réseau.
Les diffusions sont néanmoins autorisées.
Comme un Pont doit être intelligent, on utilise souvent un micro-ordinateur comme Pont. Forcément équipé de 2 cartes réseau, le Pont peut également jouer le rôle de serveur de fichiers.
Le Pont sert donc à isoler des segments du réseau pour des raisons de :
- sécurité afin d'éviter à ce que des données sensibles soient propagées sur tout le réseau,
- performance afin qu'une partie du réseau trop chargée ralentisse le réseau entier,
- fiabilité afin par exemple qu'une carte en panne ne gène pas le reste du réseau avec une diffusion.
Il existe trois types de configuration de Ponts
Le Pont de Base
Le Pont de Base est utilisé très rarement pour isoler deux segments.
Le Pont en Cascade
Le Pont en Cascade est à éviter car les données en provenance d'un segment doivent passer par plusieurs Ponts. Ceci a pour conséquence de ralentir la transmission des données, voire même de créer un trafic superflu en cas de rémission par le nœud
Le Pont en Dorsale
Le Pont en Dorsale coûte plus chère que la configuration précédente car il faut un nombre de Ponts équivalent au nombre de segments + 1. Par contre elle réduit les problèmes précédemment cités puisque les données ne transitent que par deux Ponts.
Les Commutateurs
Un Commutateur peut être considéré comme un Concentrateur intelligent et un Pont. Ils sont gérés souvent par des logiciels. La topologie physique d'un réseau commuté est en étoile. Par contre la topologie logique est spéciale, elle s'appelle une topologie commutée.
Lors de la communication de données entre deux nœuds, le Commutateur ouvre une connexion temporaire virtuelle en fermant les autres ports. De cette façon la bande passante totale est disponible pour cette transmission et les risques de collision sont minimisés.
Certains Commutateurs haut de gamme sont équipés d'un système anti-catastrophe qui leur permet d'isoler une partie d'un réseau en panne afin que les autres parties puissent continuer à fonctionner sans problème.
Les Routeurs
Un Routeur est un Pont sophistiqué capable :
- d'assurer l'interconnexion entre des segments,
- de filtrer le trafic,
- d’isoler une partie du réseau,
- d’ explorer les informations d'adressage pour trouver le chemin le plus approprié et le plus rentable pour la transmission des données.
Les Routeurs utilisent une table de routage pour stocker les informations sur :
- les adresses du réseau,
- les solutions de connexion vers d'autres réseaux,
- l'efficacité des différentes routes.
Il existe deux types de Routeur :
- le Routeur Statique
- la table de routage est éditer manuellement,
- les routes empruntées pour la transmission des données sont toujours les mêmes,
- il n'y a pas de recherche d'efficacité.
- le Routeur Dynamique
- découvre automatiquement les routes à emprunter dans un réseau.
Les Passerelles
Ce périphérique, souvent un logiciel, sert à faire une conversion de données :
- entre deux technologies différentes ( Ethernet - Token-Ring ),
- entre deux protocoles différents,
- entre des formats de données différents.
Comprendre le Chiffrement
Introduction à la cryptologie
Définitions
- La Cryptologie
- La science qui étudie les aspects scientifiques de ces techniques, c'est-à-dire qu'elle englobe la cryptographie et la cryptanalyse.
- La Cryptanalyse
- Lorsque la clef de déchiffrement n'est pas connue de l'attaquant on parle alors de cryptanalyse ou cryptoanalyse (on entend souvent aussi le terme plus familier de cassage).
- La Cryptographie
- Un terme générique désignant l'ensemble des techniques permettant de chiffrer des messages, c'est-à-dire permettant de les rendre inintelligibles sans une action spécifique. Les verbes crypter et chiffrer sont utilisés.
- Le Décryptement ou Décryptage
- Est le fait d'essayer de déchiffrer illégitimement le message (que la clé de déchiffrement soit connue ou non de l'attaquant).
La Cryptographie
La cryptographie apporte quatre points clefs:
- La confidentialité
- consiste à rendre l'information inintelligible à d'autres personnes que les acteurs de la transaction.
- L'intégrité
- consiste à déterminer si les données n'ont pas été altérées durant la communication (de manière fortuite ou intentionnelle).
- L'authentification
- consiste à assurer l'identité d'un utilisateur.
- La non-répudiation
- est la garantie qu'aucun des correspondants ne pourra nier la transaction.
La cryptographie est basée sur l'arithmétique. Il s'agit, dans le cas d'un texte, de transformer les lettres qui composent le message en une succession de chiffres (sous forme de bits dans le cas de l'informatique), puis ensuite de faire des calculs sur ces chiffres pour:
- Procéder au chiffrement
- Le résultat de cette modification (le message chiffré) est appelé cryptogramme (Ciphertext) par opposition au message initial, appelé message en clair (Plaintext)
- Procéder au déchiffrement
Le chiffrement se fait à l'aide d'une clef de chiffrement. Le déchiffrement nécessite une clef de déchiffrement.
On distingue deux types de clefs:
- Les clés symétriques:
- des clés utilisées pour le chiffrement ainsi que pour le déchiffrement. On parle alors de chiffrement symétrique ou de chiffrement à clé secrète.
- Les clés asymétriques:
- des clés utilisées dans le cas du chiffrement asymétrique (aussi appelé chiffrement à clé publique). Dans ce cas, une clé différente est utilisée pour le chiffrement et pour le déchiffrement.
Le Chiffrement par Substitution
Le chiffrement par substitution consiste à remplacer dans un message une ou plusieurs entités (généralement des lettres) par une ou plusieurs autres entités. On distingue généralement plusieurs types de cryptosystèmes par substitution :
- La substitution monoalphabétique
- consiste à remplacer chaque lettre du message par une autre lettre de l'alphabet
- La substitution polyalphabétique
- consiste à utiliser une suite de chiffres monoalphabétique réutilisée périodiquement
- La substitution homophonique
- permet de faire correspondre à chaque lettre du message en clair un ensemble possible d'autres caractères
- La substitution de polygrammes
- consiste à substituer un groupe de caractères (polygramme) dans le message par un autre groupe de caractères
Algorithmes à clé secrète
Le Chiffrement Symétrique
Ce système est aussi appelé le système à Clef Secrète ou à clef privée.
Ce système consiste à effectuer une opération de chiffrement par algorithme mais comporte un inconvénient, à savoir qu'il nécessite un canal sécurisé pour la transmission de la clef de chiffrement/déchiffrement.
Important - Le système de Méthode du Masque Jetable (One Time Pad) fût mis au point dans les années 1920. Il utilisait une clef générée aléatoirement à usage unique.
Les algorithmes de chiffrement symétrique couramment utilisés en informatique sont:
- Data Encryption Standard (DES),
- Triple DES (3DES),
- RC2,
- Advanced Encryption Standard (AES).
Algorithmes à clef publique
Le Chiffrement Asymétrique
Ce système est aussi appelé Système à Clef Publique.
Ce système consiste à avoir deux clefs appelées des bi-clefs:
- Une clef publique pour le chiffrement
- Une clef secrète ou privée pour le déchiffrement
- L'utilisateur A (celui qui déchiffre) choisit une clef privée.
- A partir de cette clef il génère plusieurs clefs publiques grâce à un algorithme.
- L'utilisateur B (celui qui chiffre) choisit une des clefs publiques à travers un canal non-sécurisé pour chiffrer les données à l'attention de l'utilisateur A.
Ce système est basé sur ce que l'on appelle une fonction à trappe à sens unique ou one-way trap door.
Il existe toutefois un problème – s'assurer que la clef publique récupérée est bien celle qui correspond au destinataire !
Les algorithmes de chiffrement asymétrique couramment utilisés en informatique sont:
- Rivest, Shamir, Adleman (RSA)
La Clef de Session
Ce système est un compromis entre le système symétrique et le système asymétrique. Il permet l'envoie de données chiffrées à l'aide d'un algorithme de chiffrement symétrique par un canal non-sécurisé et a été mis au point pour palier au problème de lenteur de déchiffrement du système asymétrique.
Ce système fonctionne de la façon suivante :
- L'utilisateur A chiffre une clef privée générée aléatoirement, appelée une « clef de session », en utilisant une des clefs publiques de l'utilisateur B.
- L'utilisateur A chiffre les données avec la clef de session.
- L'utilisateur B déchiffre la clef de session en utilisant sa propre clef privée.
- L'utilisateur B déchiffre les données en utilisant la clef de session.
Fonctions de Hachage
La fonction de hachage, aussi appelée une fonction de condensation, est à sens unique (one way function). Il « condense » un message en clair et produit un haché unique.
Les deux algorithmes de hachage utilisés sont:
- Message Digest 5 (MD5)
- Secure Hash Algorithm (SHA)
Lors de son envoie, le message est accompagné de son haché et il est donc possible de garantir son intégrité:
- A la réception du message, le destinataire ou l’utilisateur B calcule le haché du message reçu et le compare avec le haché accompagnant le document.
- Si le message ou le haché a été falsifié durant la communication, les deux empreintes ne correspondront pas.
Important - Ce système permet de vérifier que l'empreinte correspond bien au message reçu, mais ne permet pas de prouver que le message a bien été envoyé par l’utilisateur A.
Signature Numérique
Pour garantir l'authentification du message l‘utilisateur A va chiffrer ou signer le haché à l'aide de sa clé privée. Le haché signé est appelé un sceau.
- L’utilisateur A envoie le sceau au destinataire.
- A la réception du message L’utilisateur B déchiffre le sceau avec la clé publique de l’utilisateur A.
- Il compare le haché obtenu au haché reçu en pièce jointe.
Ce mécanisme de création de sceau est appelé scellement.
Ce mécanisme est identique au procédé utilisé par SSH lors d'une connexion
Utilisation de GnuPG
Présentation
GNU Privacy Guard permet aux utilisateurs de transférer des messages chiffrés et/ou signés.
Installation
Sous RHEL 9, le paquet gnupg est installé par défaut :
[root@redhat9 ~]# whereis gpg gpg: /usr/bin/gpg /usr/share/man/man1/gpg.1.gz
Configuration
Pour initialiser GnuPG, saisissez la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# gpg gpg: directory '/root/.gnupg' created gpg: keybox '/root/.gnupg/pubring.kbx' created gpg: WARNING: no command supplied. Trying to guess what you mean ... gpg: Go ahead and type your message ... ^C gpg: signal Interrupt caught ... exiting
Pour générer les clefs, saisissez la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# gpg --full-generate-key gpg (GnuPG) 2.2.20; Copyright (C) 2020 Free Software Foundation, Inc. This is free software: you are free to change and redistribute it. There is NO WARRANTY, to the extent permitted by law. Please select what kind of key you want: (1) RSA and RSA (default) (2) DSA and Elgamal (3) DSA (sign only) (4) RSA (sign only) (14) Existing key from card Your selection? 1 RSA keys may be between 1024 and 4096 bits long. What keysize do you want? (2048) Requested keysize is 2048 bits Please specify how long the key should be valid. 0 = key does not expire <n> = key expires in n days <n>w = key expires in n weeks <n>m = key expires in n months <n>y = key expires in n years Key is valid for? (0) Key does not expire at all Is this correct? (y/N) y GnuPG needs to construct a user ID to identify your key. Real name: I2TCH Email address: infos@i2tch.co.uk Comment: Test Key You selected this USER-ID: "I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.co.uk>" Change (N)ame, (C)omment, (E)mail or (O)kay/(Q)uit? O We need to generate a lot of random bytes. It is a good idea to perform some other action (type on the keyboard, move the mouse, utilize the disks) during the prime generation; this gives the random number generator a better chance to gain enough entropy. We need to generate a lot of random bytes. It is a good idea to perform some other action (type on the keyboard, move the mouse, utilize the disks) during the prime generation; this gives the random number generator a better chance to gain enough entropy. gpg: /root/.gnupg/trustdb.gpg: trustdb created gpg: key 8B4DEC5CC2B2AC5A marked as ultimately trusted gpg: directory '/root/.gnupg/openpgp-revocs.d' created gpg: revocation certificate stored as '/root/.gnupg/openpgp-revocs.d/9666229B8B43D80C1832BE0D8B4DEC5CC2B2AC5A.rev' public and secret key created and signed. pub rsa2048 2021-08-24 [SC] 9666229B8B43D80C1832BE0D8B4DEC5CC2B2AC5A uid I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.co.uk> sub rsa2048 2021-08-24 [E]
Important - Lorsque le système vous la demande, entrez la passphrase fenestros.
La liste de clefs peut être visualisée avec la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# gpg --list-keys gpg: checking the trustdb gpg: marginals needed: 3 completes needed: 1 trust model: pgp gpg: depth: 0 valid: 1 signed: 0 trust: 0-, 0q, 0n, 0m, 0f, 1u /root/.gnupg/pubring.kbx ------------------------ pub rsa2048 2021-08-24 [SC] 9666229B8B43D80C1832BE0D8B4DEC5CC2B2AC5A uid [ultimate] I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.co.uk> sub rsa2048 2021-08-24 [E]
Important - Pour importer la clef d'un correspondant dans sa trousse de clefs il convient d'utiliser la commande suivante :
# gpg --import la-clef.asc
Pour exporter sa clef publique, il convient d'utiliser la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# gpg --export --armor I2TCH > ~/I2TCH.asc [root@redhat9 ~]# cat I2TCH.asc -----BEGIN PGP PUBLIC KEY BLOCK----- mQENBGElDSgBCACih8Jfs1nlSPiK/wGCygz2WSljsiXdXlnSHaklznxNldpY4Xrj TPl145L95XJkHsMf++74MVMdGBn1TnG6m+J1iXkV2EbZzxw9rExA5u9W6rtzWIzP a/90kuQNAfc/sCUoAM10MqOvpiuc+vSHoJNuqdh4Vv1K3wSg+yQKBXacStZ/7ZS3 0PFXXFCjP6IW4a7h761EcyCXPWhuDfc7qXqLiRjNJS9xKWj0/Hd/O+UYi20XgGB8 VnjMoHodvNvmmsLCvBM8bsxUxT4izFKRHk4xM2AaQurmiU9i1J8nOC51a2IinOtD QT1WCryY1pnnNzO14BY8VjN2eFWIFh9R9UZhABEBAAG0JEkyVENIIChUZXN0IEtl eSkgPGluZm9zQGkydGNoLmNvLnVrPokBTgQTAQgAOBYhBJZmIpuLQ9gMGDK+DYtN 7FzCsqxaBQJhJQ0oAhsDBQsJCAcCBhUKCQgLAgQWAgMBAh4BAheAAAoJEItN7FzC sqxaFAkH/1ZQrtW6oNsATiG0i+X6obmWfMcRaKZiGcT5TNYdjEvXzDM/ND43nVzy wBHJR6jZ45M4e+OeQAe01VrqBJGirrgZDOg0m8gXdXr0mygAFmUwQ6E+qYlawx7j 29p2al54zpaaRSy2r/y5+hD0KV/OQxzb9xUSm0qhqMFryh+hBBvJXqNVdBH0lk+j ENK/8BvD5FtjgU6r3pvICWiA+hwSQ2bCT+l2O83twP5o19oRE3dTd+pX5/RI5Kgj +YuD6jtVzCnA2hbjCJ4xVErEBubg/1f9D4IgnZp5QTaznpH6US2rZ1Xhz2P6Jo95 61kuoR4K4H7zvdyEOgbtZf3iDfrAc/i5AQ0EYSUNKAEIALidAGF/Ev18YfokQy5z Xssxj2UuKRYwRO6xr731aBaYKgOym0/56Aj944WhWmJ0/RyIMpRz51p/yFLtHy1H nWg0a3WnwGssQbL4UErEe1wUrNb3hLsvFXYDehZTWcr2adfl94Yv4yaOa9vYmb5p Qu5tAoDQ1PUqZYsR83IjIQinF2ZgQh6+cK+MfojtwwarmwhHJnYAhbOux3WB0FVy h6SbGxA4Sps/ANqpgR/TPFlXzXI1vVFN9x9QMhMNGjyO1oIs8dcYLYoixb970shx 9IucE6Yw7SBfVlJ5ezI+Q+CNEzCJgJ/kUXNST/QWdq/h7lSE2CNnhrcYAoOdEAaB pNUAEQEAAYkBNgQYAQgAIBYhBJZmIpuLQ9gMGDK+DYtN7FzCsqxaBQJhJQ0oAhsM AAoJEItN7FzCsqxadFgH/R3ncPLtfjlRE0bZM6MUbutnQxq4RbBp9JrbqYhFy97o lWbhMrca8Ts9pCZE3/kFbsNhg3uoe7rbECYMvmCJ2Gi8RtM45SAyzezYyR45fa2W 825P+DaUdZ4ahX1jzaNEWgzMjKRt2P84ih1St7oW9OcOT/04kCYhmsGfLZPch9+R W+S8kIoiBJ8ucL5KNy9TAOTTvk4fC7w9plovpU9fJRs7CMg0kKEnTrgkH06bVK65 +4aNWr0LPPNzJaalBMLAghbzcMzRVwsB79AuKciUP/6ZTjyEGXtH/cF5Xxup5qHT WEhhheTEBxVhlpK40Gs0B6TMSkBGq8LjQ98V3hghYa4= =0TAN -----END PGP PUBLIC KEY BLOCK-----
Cette clef peut ensuite être jointe à des messages électroniques ou bien être déposée sur un serveur de clefs tel que http://www.keyserver.net.
Signer un message
Créez maintenant un message à signer :
[root@redhat9 ~]# vi ~/message.txt [root@redhat9 ~]# cat ~/message.txt This is a test message for gpg
Pour signer ce message en format binaire, il convient d'utiliser la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# gpg --default-key I2TCH --detach-sign message.txt gpg: using "I2TCH" as default secret key for signing [root@redhat9 ~]# ls -l | grep message -rw-r--r--. 1 root root 31 Aug 24 11:22 message.txt -rw-r--r--. 1 root root 329 Aug 24 11:23 message.txt.sig [root@redhat9 ~]# cat message.txt.sig 0!f"C M\²Za%infos@i2tch.co.uk M\²ZT2oh@<E=n)\jED$kFvѧ`@ՂL/4XYO?49U*cje?sh -p&̨Za2i?qUuQ悐 غ<![l 9٨B|RA?Rk#b2V65mt"vC,:n /H4& krZ a+ 6%6O%<z+(qsv[root@redhat9 ~]#
Pour signer ce message en format ascii, il convient d'utiliser la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# gpg --default-key I2TCH --armor --detach-sign message.txt gpg: using "I2TCH" as default secret key for signing [root@redhat9 ~]# ls -l | grep message -rw-r--r--. 1 root root 31 Aug 24 11:22 message.txt -rw-r--r--. 1 root root 512 Aug 24 11:24 message.txt.asc -rw-r--r--. 1 root root 329 Aug 24 11:23 message.txt.sig [root@redhat9 ~]# cat message.txt.asc -----BEGIN PGP SIGNATURE----- iQFGBAABCAAwFiEElmYim4tD2AwYMr4Ni03sXMKyrFoFAmElDywSHGluZm9zQGky dGNoLmNvLnVrAAoJEItN7FzCsqxac1YIAIohAPQ8x2G60HW8yhJKIJxCLrM+gvKz GsTB/l+vPDEP6fToBnvMkvQwJqqQ7C0m7WkE4M2VWte6RxcpnUVcdwSlkpTKT4ww Dbwlt7kgwX0MNPr4qOQfAG8azJB40UCRd9aq3nwstdZWmLiQ48zraR/h50WOFN/H 0muyB4khwk2lonE/z7T09BNb8kMajK0CC+ZTSb2eOHb4U2C1jfzUybfR2v2+ApmC Dmj4vu2jM5YnElP5Kbz4me/JY5zZbYIFhTb8TMq7kVIuibaB4keERVdd+fk0FY1Z WFggEvw1tSuoC3rZ0y1c0Rj59HoZ9QxaKX8n+wq5+A4k8slt6WzuAu8= =//z2 -----END PGP SIGNATURE-----
Pour vérifier la signature d'un message signé en mode ascii, il convient d'utiliser la commande :
[root@redhat9 ~]# gpg --verify message.txt.asc gpg: assuming signed data in 'message.txt' gpg: Signature made Tue 24 Aug 2021 11:24:28 EDT gpg: using RSA key 9666229B8B43D80C1832BE0D8B4DEC5CC2B2AC5A gpg: issuer "infos@i2tch.co.uk" gpg: Good signature from "I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.co.uk>" [ultimate]
Pour vérifier la signature d'un message signé en mode ascii et produit en dehors du message lui-même, il convient d'utiliser la commande :
[root@redhat9 ~]# gpg --verify message.txt.asc message.txt gpg: Signature made Tue 24 Aug 2021 11:24:28 EDT gpg: using RSA key 9666229B8B43D80C1832BE0D8B4DEC5CC2B2AC5A gpg: issuer "infos@i2tch.co.uk" gpg: Good signature from "I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.co.uk>" [ultimate]
Pour signer ce message dans le message lui-même en format ascii, il convient d'utiliser la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# gpg --default-key I2TCH --clearsign message.txt gpg: using "I2TCH" as default secret key for signing File 'message.txt.asc' exists. Overwrite? (y/N) y [root@redhat9 ~]# ls -l | grep message -rw-r--r--. 1 root root 31 Aug 24 11:22 message.txt -rw-r--r--. 1 root root 592 Aug 24 11:28 message.txt.asc -rw-r--r--. 1 root root 329 Aug 24 11:23 message.txt.sig [root@redhat9 ~]# cat message.txt.asc -----BEGIN PGP SIGNED MESSAGE----- Hash: SHA256 This is a test message for gpg -----BEGIN PGP SIGNATURE----- iQFGBAEBCAAwFiEElmYim4tD2AwYMr4Ni03sXMKyrFoFAmElEBMSHGluZm9zQGky dGNoLmNvLnVrAAoJEItN7FzCsqxaQa0H+gLxI8PTEJtbg6q+PmhlsQq2PkITRDFB bC5vW8CQzXUNA08aqkBEOgA1OvX9gJG0Q/aJO7fPrQFWP9g7IYPax/GvmgHCmS7B Hc5uULOawGvulctflk7xCmhgtaFndwCUN685xCPDOdhUMs0rX9Zqj8pKhbwh4Xpz Q7vY5gPJTn2aj4PL5GkXN/ZzGclFTVN9o5BQuxYnTCB694WzZepf48dMPaIdlDxJ l2yHf/jZGt2ZE2hoVllvjMN81LhjaqMxIoSTLwUAn+WBtrwNreQdERxtQv0waIA7 NNFzGPdi0HGdJhjYJ/v4eFbi5X4gvHVVazzOpY5p48yVgCRAwZHJh/0= =C3OQ -----END PGP SIGNATURE-----
Chiffrer un message
Pour chiffrer un message, il faut disposer de la clef publique du destinataire du message. Ce dernier utilisera ensuite sa clef privée pour déchiffrer le message. Il convient de préciser le destinataire du message, ou plus précisément la clef publique à utiliser, lors d'un chiffrement :
gpg --recipient <destinataire> --encrypt <message>
- <destinataire> représente toute information permettant de distinguer sans ambigüité une clef publique dans votre trousseau. Cette information peut-être le nom ou l'adresse email associé à la clef publique que vous voulez utiliser,
- <message> représente le message à chiffrer.
Par exemple pour chiffrer un message en mode binaire, il convient de saisir la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# gpg --recipient I2TCH --encrypt message.txt [root@redhat9 ~]# ls -l | grep message -rw-r--r--. 1 root root 31 Aug 24 11:22 message.txt -rw-r--r--. 1 root root 592 Aug 24 11:28 message.txt.asc -rw-r--r--. 1 root root 367 Aug 24 11:30 message.txt.gpg -rw-r--r--. 1 root root 329 Aug 24 11:23 message.txt.sig [root@redhat9 ~]# cat message.txt.gpg EeJ վ pqa=w_wZI)0,G@"s"+i:(AVG;@GX)[㏤ba9hh%7 Wg7X o#U>g̖ɉHEre8K\R*4u0n@"{SIlgt6gy]܄Z{t0'ҏ@k{%I~}puO-#făt^S)[Ŝ)Xq=#94t;fMҥC|UVoɜ,H|+.!4:DmZlO]bI{H[root@redhat9 ~]#
Et pour chiffrer un message en mode ascii, il convient de saisir la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# gpg --recipient I2TCH --armor --encrypt message.txt File 'message.txt.asc' exists. Overwrite? (y/N) y [root@redhat9 ~]# ls -l | grep message -rw-r--r--. 1 root root 31 Aug 24 11:22 message.txt -rw-r--r--. 1 root root 561 Aug 24 11:32 message.txt.asc -rw-r--r--. 1 root root 367 Aug 24 11:30 message.txt.gpg -rw-r--r--. 1 root root 329 Aug 24 11:23 message.txt.sig [root@redhat9 ~]# cat message.txt.asc -----BEGIN PGP MESSAGE----- hQEMA0XsZUog1b4LAQf7BgGL8LMcMbLdD4nSOwc45FLNyj9MXkr0ru01jBRb3UP/ MW6VxWekLrWOXRBvFo/dS1Y/KIAYiZ9kDVSYwbbrQxOql/F4sWBagWAOs/gzeWt6 MrKuOK6pgPdgO57AcImOeUjPL42RHh6enGRdud+GWiZNQKAvPiCNikfhJUza+o1Z GyAcq5RMSuohOp2weai5CwcVqZddrTvKzjkoUrMCwnMxGKjdbNRC3+DKEI9B4L3j 7Dno9DseQcebD3NYEICSt2oJr+xazejiLj4X8nerBrCqV7nK9v7mvxTKCIL5iOBR duBPFvgJuSVnSJZ+XzBeEQ8q24L3FLV9B5yJnF+e8tJeASweIXfqWaeWNObfAHC3 dkMtvNUNs6jkmFUGdONYosNlHW9jFWllpe2Q5Ra13kdZob3o1eevU2iGBAx0Gi0Z yEB3HjqYFKxFj+lCj4KP59O55sEpePgAo2qhPhfeMw== =UDxQ -----END PGP MESSAGE-----
Pour décrypter un message il convient d'utiliser la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# gpg --decrypt message.txt.asc gpg: encrypted with 2048-bit RSA key, ID 45EC654A20D5BE0B, created 2021-08-24 "I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.co.uk>" This is a test message for gpg
PKI
On appelle PKI (Public Key Infrastucture, ou en français infrastructure à clé publique (ICP), parfois infrastructure de gestion de clés (IGC)) l’ensemble des solutions techniques basées sur la cryptographie à clé publique.
Les cryptosystèmes à clés publiques permettent de s'affranchir de la nécessité d'avoir recours systématiquement à un canal sécurisé pour s'échanger les clés. En revanche, la publication de la clé publique à grande échelle doit se faire en toute confiance pour assurer que :
- La clé publique est bien celle de son propriétaire ;
- Le propriétaire de la clé est digne de confiance ;
- La clé est toujours valide.
Ainsi, il est nécessaire d'associer au bi-clé (ensemble clé publique / clé privée) un certificat délivré par un tiers de confiance : l'infrastructure de gestion de clés.
Le tiers de confiance est une entité appelée communément autorité de certification (ou en anglais Certification authority, abrégé CA) chargée d'assurer la véracité des informations contenues dans le certificat de clé publique et de sa validité.
Pour ce faire, l'autorité signe le certificat de clé publique à l'aide de sa propre clé en utilisant le principe de signature numérique.
Le rôle de l'infrastructure de clés publiques est multiple et couvre notamment les champs suivants :
- enregistrer des demandes de clés en vérifiant l'identité des demandeurs ;
- générer les paires de clés (clé privée / clé publique) ;
- garantir la confidentialité des clés privées correspondant aux clés publiques ;
- certifier l'association entre chaque utilisateurs et sa clé publique ;
- révoquer des clés (en cas de perte par son propriétaire, d'expiration de sa date de validité ou de compromission).
Une infrastructure à clé publique est en règle générale composée de trois entités distinctes :
- L'autorité d'enregistrement (AE ou RA pour Recording authority), chargée des formalité administratives telles que la vérification de l'identité des demandeurs, le suivi et la gestion des demandes, etc.) ;
- L'autorité de certification (AC ou CA pour Certification Authority), chargée des tâches techniques de création de certificats. L'autorité de certification est ainsi chargée de la signature des demandes de certificat (CSR pour Certificate Signing Request, parfois appelées PKCS#10, nom du format correspondant). L'autorité de certification a également pour mission la signature des listes de révocations (CRL pour Certificate Revocation List) ;
- L'Autorité de dépôt (Repository) dont la mission est de conserver en sécurité les certificats.
Certificats X509
Pour palier aux problèmes liés à des clefs publiques piratées, un système de certificats a été mis en place.
Le certificat permet d’associer la clef publique à une entité ou une personne. Les certificats sont délivrés par des Organismes de Certification.
Les certificats sont des fichiers divisés en deux parties :
- La partie contenant les informations
- La partie contenant la signature de l'autorité de certification
La structure des certificats est normalisée par le standard X.509 de l’Union internationale des télécommunications.
Elle contient :
- Le nom de l'autorité de certification
- Le nom du propriétaire du certificat
- La date de validité du certificat
- L'algorithme de chiffrement utilisé
- La clé publique du propriétaire
Le Certificat est signé par l'autorité de certification:
La vérification se passe ainsi:
Comprendre IPv4
En-tête TCP
L'en-tête TCP est codée sur 4 octets soit 32 bits :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet |
---|---|---|---|
Port source | Port destination | ||
Numéro de séquence | |||
Numéro d'acquittement | |||
Offset | Flags | Fenêtre | |
Checksum | Pointeur Urgent | ||
Options | Padding | ||
Données |
Vous noterez que les numéros de ports sont codés sur 16 bits. Cette information nous permet de calculer le nombres de ports maximum en IPv4, soit 216 ports ou 65 535.
L'Offset contient la taille de l'en-tête.
Les Flags sont :
- URG - Si la valeur est 1 le pointeur urgent est utilisé. Le numéro de séquence et le pointeur urgent indique un octet spécifique.
- ACK - Si la valeur est 1, le paquet est un accusé de réception
- PSH - Si la valeur est 1, les données sont immédiatement présentées à l'application
- RST - Si la valeur est 1, la communication comporte un problème et la connexion est réinitialisée
- SYN - Si la valeur est 1, le paquet est un paquet de synchronisation
- FIN - Si la valeur est 1, le paquet indique la fin de la connexion
La Fenêtre est codée sur 16 bits. La Fenêtre est une donnée liée au fonctionnement d'expédition de données appelé le sliding window ou la fenêtre glissante. Puisque il serait impossible, pour des raisons de performance, d'attendre l'accusé de réception de chaque paquet envoyé, l'expéditeur envoie des paquets par groupe. La taille de cette groupe s'appelle la Fenêtre. Dans le cas d'un problème de réception d'une partie de la Fenêtre, toute la Fenêtre est ré-expédiée.
Le Checksum est une façon de calculer si le paquet est complet.
Le Padding est un champ pouvant être rempli de valeurs nulles de façon à ce que la taille de l'en-tête soit un multiple de 32
En-tête UDP
L'en-tête UDP est codée sur 4 octets soit 32 bits :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet |
---|---|---|---|
Port source | Port destination | ||
longueur | Checksum | ||
Données |
L'en-tête UDP a une longueur de 8 octets.
Fragmentation et Ré-encapsulation
La taille limite d'un paquet TCP, l'en-tête comprise, ne peut pas dépasser 65 535 octets. Cependant chaque réseau est qualifié par son MTU ( Maximum Tranfer Unit ). Cette valeur est la taille maximum d'un paquet autorisée. L'unité est en octets. Pour un réseau Ethernet sa valeur est de 1 500. Quand un paquet doit être expédié sur un réseau ayant un MTU inférieur à sa propre taille, le paquet doit être fractionné. A la sortie du réseau, le paquet est reconstitué. Cette reconstitution s'appelle ré-encapsulation.
Adressage
L'adressage IP requière que chaque périphérique sur le réseau possède une adresse IP unique de 4 octets, soit 32 bits au format XXX.XXX.XXX.XXX De cette façon le nombre total d'adresses est de 232 = 4.3 Milliards.
Les adresses IP sont divisées en 5 classes, de A à E. Les 4 octets des classes A à C sont divisés en deux, une partie qui s'appelle le Net ID qui identifie le réseau et une partie qui s'appelle le Host ID qui identifie le hôte :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
A | Net ID | Host ID | ||
B | Net ID | Host ID | ||
C | Net ID | Host ID | ||
D | Multicast | |||
E | Réservé |
L'attribution d'une classe dépend du nombre de hôtes à connecter. Chaque classe est identifié par un Class ID composé de 1 à 3 bits :
Classe | Bits ID Classe | Valeur ID Classe | Bits ID Réseau | Nb. de Réseaux | Bits ID hôtes | Nb. d'adresses | Octet de Départ |
---|---|---|---|---|---|---|---|
A | 1 | 0 | 7 | 27=128 | 24 | 224=16 777 216 | 1 - 126 |
B | 2 | 10 | 14 | 214=16 834 | 16 | 216=65 535 | 128 - 191 |
C | 3 | 110 | 21 | 221=2 097 152 | 8 | 28=256 | 192 - 223 |
Dans chaque classe, certaines adresses sont réservées pour un usage privé :
Classe | IP de Départ | IP de Fin |
---|---|---|
A | 10.0.0.0 | 10.255.255.255 |
B | 172.16.0.0 | 172.31.255.255 |
C | 192.168.0.0 | 192.168.255.255 |
Il existe des adresses particulières ne pouvant pas être utilisées pour identifier un hôte :
Adresse Particulière | Description |
---|---|
169.254.0.0 à 169.254.255.255 | Automatic Private IP Addressing de Microsoft |
Hôte du réseau courant | Tous les bits du Net ID sont à 0 |
Adresse de réseau | Tous les bits du Host ID sont à 0 |
Adresse de diffusion | Tous les bits du Host ID sont à 1 |
L'adresse de réseau identifie le segment du réseau entier tandis que l'adresse de diffusion identifie tous les hôtes sur le segment de réseau.
Afin de mieux comprendre l'adresse de réseau et l'adresse de diffusion, prenons le cas de l'adresse 192.168.10.1 en classe C :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Net ID | Host ID | |||
Adresse IP | 192 | 168 | 10 | 1 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 000001010 | 00000001 |
Calcul de l'adresse de réseau | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 000001010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 10 | 0 |
Calcul de l'adresse de diffusion | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 000001010 | 11111111 |
Adresse de diffusion | 192 | 168 | 10 | 255 |
Masques de sous-réseaux
Tout comme l'adresse IP, le masque de sous-réseau compte 4 octets ou 32 bits. Les masques de sous-réseaux permettent d'identifer le Net ID et le Host ID :
Classe | Masque | Notation CIDR |
---|---|---|
A | 255.0.0.0 | /8 |
B | 255.255.0.0 | /16 |
C | 255.255.255.0 | /24 |
Le terme CIDR veut dire Classless InterDomain Routing. Le terme Notation CIDR correspond au nombre de bits d'une valeur de 1 dans le masque de sous-réseau.
Quand un hôte souhaite émettre il procède d'abord à l'identification de sa propre adresse réseau par un calcul AND (ET) appliqué à sa propre adresse et son masque de sous-réseau qui stipule :
- 1 x 1 = 1
- 0 x 1 = 0
- 1 x 0 = 0
- 0 x 0 = 0
Prenons le cas de l'adresse IP 192.168.10.1 ayant un masque de 255.255.255.0 :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Adresse IP | 192 | 168 | 10 | 1 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00000001 |
Masque de sous-réseau | ||||
Binaire | 11111111 | 11111111 | 11111111 | 00000000 |
Calcul AND | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 10 | 0 |
Cet hôte essaie de communiquer avec un hôte ayant une adresse IP de 192.168.10.10. Il procède donc au même calcul en appliquant son propre masque de sous-réseau à l'adresse IP de l'hôte destinataire :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Adresse IP | 192 | 168 | 10 | 10 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00001010 |
Masque de sous-réseau | ||||
Binaire | 11111111 | 11111111 | 11111111 | 00000000 |
Calcul AND | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 10 | 0 |
Puisque l'adresse réseau est identique dans les deux cas, l'hôte émetteur présume que l'hôte de destination se trouve sur son réseau et envoie les paquets directement sur le réseau sans s'adresser à sa passerelle par défaut.
L'hôte émetteur essaie maintenant de communiquer avec avec un hôte ayant une adresse IP de 192.168.2.1. Il procède donc au même calcul en appliquant son propre masque de sous-réseau à l'adresse IP de l'hôte destinataire :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Adresse IP | 192 | 168 | 2 | 1 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000010 | 00000001 |
Masque de sous-réseau | ||||
Binaire | 11111111 | 11111111 | 11111111 | 00000000 |
Calcul AND | 11000000 | 10101000 | 00000010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 2 | 0 |
Dans ce cas, l'hôte émetteur constate que le réseau de destination 192.168.2.0 n'est pas identique à son propre réseau 192.168.10.0. Il adresse donc les paquets à la passerelle par défaut.
VLSM
Puisque le stock de réseaux disponibles sous IPv4 est presque épuisé, une solution a du être trouvée pour créer des sous-réseaux en attendant l'introduction de l'IPv6. Cette solution s'appelle le VLSM ou Variable Length Subnet Masks. Le VLSM exprime les masques de sous-réseaux au format CIDR.
Son principe est simple. Afin de créer des réseaux différents à partir d'une adresse réseau d'une classe donnée, il convient de réduire le nombre d'hôtes. De cette façon les bits 'libérés' du Host ID peuvent être utilisés pour identifier les sous-réseaux.
Pour illustrer ceci, prenons l'exemple d'un réseau 192.168.1.0. Sur ce réseau, nous pouvons mettre 28-2 soit 254 hôtes entre 192.168.1.1 au 192.168.1.254.
Supposons que nous souhaiterions diviser notre réseau en 2 sous-réseaux. Pour coder 2 sous-réseaux, il faut que l'on libère 2 bits du Host ID. Les deux bits libérés auront les valeurs binaires suivantes :
- 00
- 01
- 10
- 11
Les valeurs binaires du quatrième octet de nos adresses de sous-réseaux seront donc :
- 192.168.1.00XXXXXX
- 192.168.1.01XXXXXX
- 192.168.1.10XXXXXX
- 192.168.1.11XXXXXX
où les XXXXXX représentent les bits que nous réservons pour décrire les hôtes dans chacun des sous-réseaux.
Nous ne pouvons pas utiliser les deux sous-réseaux suivants :
- 192.168.1.00XXXXXX
- 192.168.1.11XXXXXX
car ceux-ci correspondent aux débuts de l'adresse réseau 192.168.1.0 et de l'adresse de diffusion 192.168.1.255.
Nous pouvons utiliser les deux sous-réseaux suivants :
- 192.168.1.01XXXXXX
- 192.168.1.10XXXXXX
Pour le premier sous-réseau l'adresse réseau et l'adresse de diffusion sont :
Sous-réseau #1 | 192 | 168 | 1 | 01XXXXXX |
Calcul de l'adresse de réseau | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 01000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 1 | 64 |
Calcul de l'adresse de diffusion | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 01111111 |
Adresse de diffusion | 192 | 168 | 1 | 127 |
- L'adresse CIDR du réseau est donc 192.168.1.64/26 car le Net ID est codé sur 24+2 bits.
- Le masque de sous-réseau est donc le 11111111.11111111.11111111.11000000 ou le 255.255.255.192
- Nous pouvons avoir 26-2 soit 62 hôtes.
- La plage valide d'adresses IP est de 192.168.1.65 à 192.168.1.126
Pour le deuxième sous-réseau l'adresse réseau et l'adresse de diffusion sont :
Sous-réseau #2 | 192 | 168 | 1 | 10XXXXXX |
Calcul de l'adresse de réseau | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 10000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 1 | 128 |
Calcul de l'adresse de diffusion | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 10111111 |
Adresse de diffusion | 192 | 168 | 1 | 191 |
- L'adresse CIDR du réseau est donc 192.168.1.128/26 car le Net ID est codé sur 24+2 bits.
- Le masque de sous-réseau est donc le 11111111.11111111.11111111.11000000 ou le 255.255.255.192
- Nous pouvons avoir 26-2 soit 62 hôtes.
- La plage valide d'adresses IP est de 192.168.1.129 à 192.168.1.190
La valeur qui sépare les sous-réseaux est 64. Cette valeur comporte le nom incrément.
Ports et sockets
Afin que les données arrivent aux applications que les attendent, TCP utilise des numéros de ports sur la couche transport. Le numéros de ports sont divisés en trois groupes :
- Well Known Ports
- De 1 à 1023
- Registered Ports
- De 1024 à 49151
- Dynamic et/ou Private Ports
- De 49152 à 65535
Le couple numéro IP:numéro de port s'appelle un socket.
/etc/services
Les ports les plus utilisés sont détaillés dans le fichier /etc/services :
[root@redhat9 ~]# more /etc/services # /etc/services: # $Id: services,v 1.49 2017/08/18 12:43:23 ovasik Exp $ # # Network services, Internet style # IANA services version: last updated 2016-07-08 # # Note that it is presently the policy of IANA to assign a single well-known # port number for both TCP and UDP; hence, most entries here have two entries # even if the protocol doesn't support UDP operations. # Updated from RFC 1700, ``Assigned Numbers'' (October 1994). Not all ports # are included, only the more common ones. # # The latest IANA port assignments can be gotten from # http://www.iana.org/assignments/port-numbers # The Well Known Ports are those from 0 through 1023. # The Registered Ports are those from 1024 through 49151 # The Dynamic and/or Private Ports are those from 49152 through 65535 # # Each line describes one service, and is of the form: # # service-name port/protocol [aliases ...] [# comment] tcpmux 1/tcp # TCP port service multiplexer tcpmux 1/udp # TCP port service multiplexer rje 5/tcp # Remote Job Entry rje 5/udp # Remote Job Entry echo 7/tcp echo 7/udp discard 9/tcp sink null discard 9/udp sink null systat 11/tcp users systat 11/udp users daytime 13/tcp daytime 13/udp qotd 17/tcp quote qotd 17/udp quote chargen 19/tcp ttytst source chargen 19/udp ttytst source ftp-data 20/tcp ftp-data 20/udp # 21 is registered to ftp, but also used by fsp ftp 21/tcp ftp 21/udp fsp fspd ssh 22/tcp # The Secure Shell (SSH) Protocol ssh 22/udp # The Secure Shell (SSH) Protocol telnet 23/tcp telnet 23/udp # 24 - private mail system lmtp 24/tcp # LMTP Mail Delivery lmtp 24/udp # LMTP Mail Delivery smtp 25/tcp mail smtp 25/udp mail time 37/tcp timserver time 37/udp timserver rlp 39/tcp resource # resource location --More--(0%) [q]
Notez que les ports sont listés par deux :
- le port TCP
- le port UDP
La liste la plus complète peut être consultée à l'adresse suivante https://www.iana.org/assignments/service-names-port-numbers/service-names-port-numbers.xhtml.
Pour connaitre la liste des sockets ouverts sur l'ordinateur, saisissez la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# netstat -an | more Active Internet connections (servers and established) Proto Recv-Q Send-Q Local Address Foreign Address State tcp 0 0 0.0.0.0:22 0.0.0.0:* LISTEN tcp 0 0 127.0.0.1:15023 0.0.0.0:* LISTEN tcp 0 0 127.0.0.1:631 0.0.0.0:* LISTEN tcp 0 0 10.0.2.102:22 10.0.2.1:59570 ESTABLISHED tcp6 0 0 ::1:15023 :::* LISTEN tcp6 0 0 :::22 :::* LISTEN tcp6 0 0 :::23 :::* LISTEN tcp6 0 0 :::80 :::* LISTEN tcp6 0 0 ::1:631 :::* LISTEN tcp6 0 0 ::1:55794 ::1:22 ESTABLISHED tcp6 0 0 ::1:22 ::1:55794 ESTABLISHED udp 0 0 127.0.0.1:323 0.0.0.0:* udp 0 0 0.0.0.0:42140 0.0.0.0:* udp 0 0 0.0.0.0:5353 0.0.0.0:* udp6 0 0 ::1:323 :::* udp6 0 0 :::58479 :::* udp6 0 0 :::5353 :::* raw6 0 0 :::58 :::* 7 Active UNIX domain sockets (servers and established) Proto RefCnt Flags Type State I-Node Path unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 22852 /var/run/lsm/ipc/sim unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 22853 /var/run/lsm/ipc/simc unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23975 @/tmp/.ICE-unix/1794 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23732 @/tmp/dbus-40kNqTSK unix 2 [ ] DGRAM 40557 /run/user/1000/systemd/notify unix 2 [ ] DGRAM 23906 /run/user/42/systemd/notify unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 40560 /run/user/1000/systemd/private unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23909 /run/user/42/systemd/private unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 40570 /run/user/1000/bus unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23930 /run/user/42/bus unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 40572 /run/user/1000/pulse/native unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23932 /run/user/42/pulse/native unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 40574 /run/user/1000/pipewire-0 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23934 /run/user/42/pipewire-0 unix 3 [ ] DGRAM CONNECTED 2446 /run/systemd/notify unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 40576 /run/user/1000/pipewire-0-manager unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23936 /run/user/42/pipewire-0-manager unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 2451 /run/systemd/userdb/io.systemd.DynamicUser unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 2452 /run/systemd/io.system.ManagedOOM unix 2 [ ] DGRAM CONNECTED 25598 /run/chrony/chronyd.sock unix 18 [ ] DGRAM CONNECTED 2459 /run/systemd/journal/dev-log unix 9 [ ] DGRAM CONNECTED 2461 /run/systemd/journal/socket unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 22376 /run/user/42/wayland-0 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 2463 /run/systemd/journal/stdout unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23731 @/tmp/dbus-peR2NXOg unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 22391 /tmp/dbus-ApzcsH4y3k unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23976 /tmp/.ICE-unix/1794 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 22756 @ISCSID_UIP_ABSTRACT_NAMESPACE unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 31411 /etc/httpd/run/cgisock.1083 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 25894 @/var/lib/gdm/.cache/ibus/dbus-hSex1tg6 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 22373 /tmp/.X11-unix/X1024 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 22375 /tmp/.X11-unix/X1025 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23734 @/tmp/dbus-TkF9Vnen --More-- [q]
Pour connaitre la liste des applications ayant ouvert un port sur l'ordinateur, saisissez la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# netstat -anp | more Active Internet connections (servers and established) Proto Recv-Q Send-Q Local Address Foreign Address State PID/Program name tcp 0 0 0.0.0.0:22 0.0.0.0:* LISTEN 5583/sshd: /usr/sbi tcp 0 0 127.0.0.1:15023 0.0.0.0:* LISTEN 5603/ssh tcp 0 0 127.0.0.1:631 0.0.0.0:* LISTEN 878/cupsd tcp 0 0 10.0.2.102:22 10.0.2.1:59570 ESTABLISHED 4306/sshd: trainee tcp6 0 0 ::1:15023 :::* LISTEN 5603/ssh tcp6 0 0 :::22 :::* LISTEN 5583/sshd: /usr/sbi tcp6 0 0 :::23 :::* LISTEN 1/systemd tcp6 0 0 :::80 :::* LISTEN 1083/httpd tcp6 0 0 ::1:631 :::* LISTEN 878/cupsd tcp6 0 0 ::1:55794 ::1:22 ESTABLISHED 5603/ssh tcp6 0 0 ::1:22 ::1:55794 ESTABLISHED 5596/sshd: trainee udp 0 0 127.0.0.1:323 0.0.0.0:* 2675/chronyd udp 0 0 0.0.0.0:42140 0.0.0.0:* 752/avahi-daemon: r udp 0 0 0.0.0.0:5353 0.0.0.0:* 752/avahi-daemon: r udp6 0 0 ::1:323 :::* 2675/chronyd udp6 0 0 :::58479 :::* 752/avahi-daemon: r udp6 0 0 :::5353 :::* 752/avahi-daemon: r raw6 0 0 :::58 :::* 7 4456/NetworkManager Active UNIX domain sockets (servers and established) Proto RefCnt Flags Type State I-Node PID/Program name Path unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 22852 755/lsmd /var/run/lsm/ipc/sim unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 22853 755/lsmd /var/run/lsm/ipc/simc unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23975 1794/gnome-session- @/tmp/.ICE-unix/1794 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23732 1140/gdm @/tmp/dbus-40kNqTSK unix 2 [ ] DGRAM 40557 4129/systemd /run/user/1000/systemd/notify unix 2 [ ] DGRAM 23906 1340/systemd /run/user/42/systemd/notify unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 40560 4129/systemd /run/user/1000/systemd/private unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23909 1340/systemd /run/user/42/systemd/private unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 40570 4129/systemd /run/user/1000/bus unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23930 1340/systemd /run/user/42/bus unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 40572 4129/systemd /run/user/1000/pulse/native unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23932 1340/systemd /run/user/42/pulse/native unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 40574 4129/systemd /run/user/1000/pipewire-0 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23934 1340/systemd /run/user/42/pipewire-0 unix 3 [ ] DGRAM CONNECTED 2446 1/systemd /run/systemd/notify unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 40576 4129/systemd /run/user/1000/pipewire-0-manager unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23936 1340/systemd /run/user/42/pipewire-0-manager unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 2451 1/systemd /run/systemd/userdb/io.systemd.DynamicUser unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 2452 1/systemd /run/systemd/io.system.ManagedOOM unix 2 [ ] DGRAM CONNECTED 25598 2675/chronyd /run/chrony/chronyd.sock unix 18 [ ] DGRAM CONNECTED 2459 1/systemd /run/systemd/journal/dev-log unix 9 [ ] DGRAM CONNECTED 2461 1/systemd /run/systemd/journal/socket unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 22376 1802/gnome-shell /run/user/42/wayland-0 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 2463 1/systemd /run/systemd/journal/stdout unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23731 1140/gdm @/tmp/dbus-peR2NXOg unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 22391 1825/dbus-daemon /tmp/dbus-ApzcsH4y3k unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23976 1794/gnome-session- /tmp/.ICE-unix/1794 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 22756 1/systemd @ISCSID_UIP_ABSTRACT_NAMESPACE unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 31411 3121/httpd /etc/httpd/run/cgisock.1083 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 25894 2130/ibus-daemon @/var/lib/gdm/.cache/ibus/dbus-hSex1tg6 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 22373 1831/Xwayland /tmp/.X11-unix/X1024 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 22375 1802/gnome-shell /tmp/.X11-unix/X1025 unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 23734 1140/gdm @/tmp/dbus-TkF9Vnen --More-- [q]
La commande ss peut aussi être utilisée pour connaître la liste des sockets ouverts :
[root@redhat9 ~]# ss -ta State Recv-Q Send-Q Local Address:Port Peer Address:Port Process LISTEN 0 128 0.0.0.0:ssh 0.0.0.0:* LISTEN 0 128 127.0.0.1:15023 0.0.0.0:* LISTEN 0 4096 127.0.0.1:ipp 0.0.0.0:* ESTAB 0 0 10.0.2.102:ssh 10.0.2.1:59570 LISTEN 0 128 [::1]:15023 [::]:* LISTEN 0 128 [::]:ssh [::]:* LISTEN 0 4096 *:telnet *:* LISTEN 0 511 *:http *:* LISTEN 0 4096 [::1]:ipp [::]:* ESTAB 0 0 [::1]:55794 [::1]:ssh ESTAB 0 0 [::1]:ssh [::1]:55794
Résolution d'adresses Ethernet
Chaque protocole peut être encapsulé dans une trame Ethernet. Lorsque la trame doit être transportée de l'expéditeur au destinataire, ce premier doit connaitre l'adresse Ethernet du dernier. L'adresse Ethernet est aussi appelée l'adresse Physique ou l'adresse MAC.
Pour connaître l'adresse Ethernet du destinataire, l'expéditeur fait appel au protocol ARP. Les informations reçues sont stockées dans une table. Pour visualiser ces informations, il convient d'utiliser la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# arp -a _gateway (10.0.2.1) at 92:8f:ca:52:ce:96 [ether] on ens18
Les options de cette commande sont :
[root@redhat9 ~]# arp --help Usage: arp [-vn] [<HW>] [-i <if>] [-a] [<hostname>] <-Display ARP cache arp [-v] [-i <if>] -d <host> [pub] <-Delete ARP entry arp [-vnD] [<HW>] [-i <if>] -f [<filename>] <-Add entry from file arp [-v] [<HW>] [-i <if>] -s <host> <hwaddr> [temp] <-Add entry arp [-v] [<HW>] [-i <if>] -Ds <host> <if> [netmask <nm>] pub <-''- -a display (all) hosts in alternative (BSD) style -e display (all) hosts in default (Linux) style -s, --set set a new ARP entry -d, --delete delete a specified entry -v, --verbose be verbose -n, --numeric don't resolve names -i, --device specify network interface (e.g. eth0) -D, --use-device read <hwaddr> from given device -A, -p, --protocol specify protocol family -f, --file read new entries from file or from /etc/ethers <HW>=Use '-H <hw>' to specify hardware address type. Default: ether List of possible hardware types (which support ARP): ash (Ash) ether (Ethernet) ax25 (AMPR AX.25) netrom (AMPR NET/ROM) rose (AMPR ROSE) arcnet (ARCnet) dlci (Frame Relay DLCI) fddi (Fiber Distributed Data Interface) hippi (HIPPI) irda (IrLAP) x25 (generic X.25) infiniband (InfiniBand) eui64 (Generic EUI-64)
Comprendre IPv6
Présentation
IPv6 peut être utilisé en parallèle avec IPv4 dans un modèle à double pile. Dans cette configuration, une interface réseau peut avoir une ou plusieurs adresses IPv6 ainsi que des adresses IPv4. RHEL 9 fonctionne par défaut en mode double pile.
Adresses IPv6
Une adresse IPv6 est un nombre de 128 bits, normalement exprimé sous la forme de huit groupes de quatre nibbles (demi-octets) hexadécimaux séparés par deux points. Chaque nibble représente quatre bits de l'adresse IPv6, de sorte que chaque groupe représente 16 bits de l'adresse IPv6.
2001:0db8:0000:0010:0000:0000:0000:0001
Pour faciliter l'écriture des adresses IPv6, il n'est pas nécessaire d'écrire les zéros en tête d'un groupe séparé par deux points. Cependant, au moins un chiffre hexadécimal doit être écrit dans chaque groupe séparé par des deux-points :
2001:db8:0:10:0:0:0:1
En vertu de ces règles, 2001:db8::0010:0:0:0:1 serait une autre façon moins pratique d'écrire l'adresse de l'exemple, mais il s'agit d'une représentation valide de la même adresse
Le conseils pour rédiger des adresses lisibles de manière cohérente sont :
- Supprimer les zéros initiaux dans un groupe.
- Utiliser : : pour raccourcir autant que possible.
- Si une adresse contient deux groupes de zéros consécutifs de même longueur, il est préférable de raccourcir les groupes de zéros les plus à gauche en : : et les groupes les plus à droite en :0 : pour chaque groupe.
- Bien que cela soit autorisé, n'utiliser pas : : pour raccourcir un groupe de zéros. Utiliser plutôt :0 : et conserver : : pour les groupes de zéros consécutifs.
- Utiliser toujours des lettres minuscules pour les nombres hexadécimaux de a à f
Par exemple :
2001:db8:0:10::1
Dernièrement, un socket IPv6 doit comporter les caractères [ ] autour de l'adresse IPv6 :
[2001:db8:0:10::1]:80
Une adresse unicast IPv6 normale est divisée en deux parties :
- Le préfixe de réseau,
- Le préfixe identifie le sous-réseau.
- L'identifiant d'interface,
- Deux interfaces réseau sur le même sous-réseau ne peuvent pas avoir le même identifiant,
- Un identifiant d'interface identifie une interface particulière sur le sous-réseau.
Masque de Sous-réseau
Contrairement à l'IPv4, l'IPv6 dispose d'un masque de sous-réseau standard de /64, utilisé pour presque toutes les adresses normales. Cela signifie qu'un seul sous-réseau peut contenir autant d'hôtes que nécessaire. Généralement, le fournisseur de réseau attribue un préfixe plus court à une organisation, par exemple, /48. Cela laisse au reste du réseau la possibilité d'attribuer des sous-réseaux (toujours de longueur /64) à partir du préfixe attribué. Pour un préfixe /48, il reste 16 bits pour les sous-réseaux, soit 65536 sous-réseaux.
Par exemple, dans le cas de l'adresse 2001:0db8:0000:0001:0000:0000:0000:0001, exprimée en tant que 2001:0db8:0:1/64, la partie NetID est 2001:0db8:0000:0001 et la partie HostID est 0000:0000:0000:0001.
En regardant le NetID, la partie 2001:0db8:0000, exprimée en tant que 2001:db8::/48 représente l'allocation fournie, tant que 0001/16 représente le sous-réseau.
Adresses IPv6 Réservées
Les adresses IPv6 réservés à une utilisation spécifique sont :
Adresse | Description |
---|---|
::1/128 | L'adresse loopback similaire à l'adresse 127.0.0.1/8 |
:: | L'adresse d'écoute global similaire à l'adresse 0.0.0.0 |
::/0 | La route par défaut similaire à l'adresse 0.0.0.0/0 |
2000::/3 | Cet espace d'adressage concerne les adresse réseaux allouées par l'IANA, allons de 2000::/16 à 3fff::/16 |
fd00::/8 | Issue de la RFC 4193, ceci est similaire à la RFC 1918, c'est-à-dire une espace d'adressage privé. |
fe80::/10 | Adresses Link-local |
ff00::/8 | Adresses Multicast |
L'Adresse Link-local
Chaque interface sur un réseau est configurée automatiquement avec une adresse Link-local :
[root@redhat9 ~]# ifconfig ens18: flags=4163<UP,BROADCAST,RUNNING,MULTICAST> mtu 1500 inet 10.0.2.102 netmask 255.255.255.0 broadcast 10.0.2.255 inet6 fe80::2da3:cf78:c904:b9b9 prefixlen 64 scopeid 0x20<link> ether 92:86:d7:66:e7:5a txqueuelen 1000 (Ethernet) RX packets 21754 bytes 51437196 (49.0 MiB) RX errors 0 dropped 0 overruns 0 frame 0 TX packets 14363 bytes 1838520 (1.7 MiB) TX errors 0 dropped 0 overruns 0 carrier 0 collisions 0 lo: flags=73<UP,LOOPBACK,RUNNING> mtu 65536 inet 127.0.0.1 netmask 255.0.0.0 inet6 ::1 prefixlen 128 scopeid 0x10<host> loop txqueuelen 1000 (Local Loopback) RX packets 944 bytes 110925 (108.3 KiB) RX errors 0 dropped 0 overruns 0 frame 0 TX packets 944 bytes 110925 (108.3 KiB) TX errors 0 dropped 0 overruns 0 carrier 0 collisions 0
Pour tester la connectivité de l'adresse Link-local, il convient d'utiliser la commande ping6 :
[root@redhat9 ~]# ping6 -c4 fe80::2da3:cf78:c904:b9b9%ens18 PING fe80::2da3:cf78:c904:b9b9%ens18(fe80::2da3:cf78:c904:b9b9%ens18) 56 data bytes 64 bytes from fe80::2da3:cf78:c904:b9b9%ens18: icmp_seq=1 ttl=64 time=0.111 ms 64 bytes from fe80::2da3:cf78:c904:b9b9%ens18: icmp_seq=2 ttl=64 time=0.107 ms 64 bytes from fe80::2da3:cf78:c904:b9b9%ens18: icmp_seq=3 ttl=64 time=0.116 ms 64 bytes from fe80::2da3:cf78:c904:b9b9%ens18: icmp_seq=4 ttl=64 time=0.145 ms --- fe80::2da3:cf78:c904:b9b9%ens18 ping statistics --- 4 packets transmitted, 4 received, 0% packet loss, time 3054ms rtt min/avg/max/mdev = 0.107/0.119/0.145/0.014 ms
Important : Notez qu'à la fin de l'adresse, il faut ajouter le scope qui est représenté par le caractère % suivi par le nom de l'interface.
DHCPv6
DHCPv6 ne fonctionne pas de la même façon que DHCPv4 parce qu'il n'existe pas d'adresses de diffusion sous IPv6.
En résumé, l'hôte envoie une requête DHCPv6 à l'adresse multicast all-dhcp-servers, ff02::1:2 sur le port 547/udp. En retour, l'hôte reçoit les informations demandées sur le port 546/udp de son adresse Link-local.
Configurer le Réseau
RHEL 9 utilise Network Manager pour gérer le réseau. Network Manager est composé de deux éléments :
- un service qui gère les connexions réseaux et rapporte leurs états,
- des front-ends qui passent par un API de configuration du service.
Important : Notez qu'avec cette version de NetworkManager, IPv6 est activée par défaut.
Le service NetworkManager doit toujours être lancé :
[root@redhat9 ~]# systemctl status NetworkManager.service ● NetworkManager.service - Network Manager Loaded: loaded (/usr/lib/systemd/system/NetworkManager.service; enabled; preset: enabled) Active: active (running) since Sat 2024-09-28 15:37:17 CEST; 20h ago Docs: man:NetworkManager(8) Main PID: 857 (NetworkManager) Tasks: 3 (limit: 48800) Memory: 12.0M CPU: 1.834s CGroup: /system.slice/NetworkManager.service └─857 /usr/sbin/NetworkManager --no-daemon Sep 28 15:37:18 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[857]: <info> [1727530638.6471] device (ens18): state change: config -> ip-config (reason 'none', sys-iface-state: 'managed') Sep 28 15:37:18 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[857]: <info> [1727530638.6481] policy: set 'ens18' (ens18) as default for IPv4 routing and DNS Sep 28 15:37:18 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[857]: <info> [1727530638.7310] device (ens18): state change: ip-config -> ip-check (reason 'none', sys-iface-state: 'managed') Sep 28 15:37:18 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[857]: <info> [1727530638.7327] device (ens18): state change: ip-check -> secondaries (reason 'none', sys-iface-state: 'managed') Sep 28 15:37:18 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[857]: <info> [1727530638.7328] device (ens18): state change: secondaries -> activated (reason 'none', sys-iface-state: 'managed') Sep 28 15:37:18 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[857]: <info> [1727530638.7331] manager: NetworkManager state is now CONNECTED_SITE Sep 28 15:37:18 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[857]: <info> [1727530638.7333] device (ens18): Activation: successful, device activated. Sep 28 15:37:18 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[857]: <info> [1727530638.7338] manager: NetworkManager state is now CONNECTED_GLOBAL Sep 28 15:37:18 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[857]: <info> [1727530638.7340] manager: startup complete Sep 28 15:37:29 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[857]: <info> [1727530649.0717] agent-manager: agent[3c1f9786a5e709c2,:1.25/org.gnome.Shell.NetworkAgent/42]: agent registered
La Commande nmcli
La commande nmcli (Network Manager Command Line Interface) est utilisée pour configurer NetworkManager.
Les options et les sous-commandes peuvent être consultées en utilisant les commandes suivantes :
[root@redhat9 ~]# nmcli help Usage: nmcli [OPTIONS] OBJECT { COMMAND | help } OPTIONS -a, --ask ask for missing parameters -c, --colors auto|yes|no whether to use colors in output -e, --escape yes|no escape columns separators in values -f, --fields <field,...>|all|common specify fields to output -g, --get-values <field,...>|all|common shortcut for -m tabular -t -f -h, --help print this help -m, --mode tabular|multiline output mode -o, --overview overview mode -p, --pretty pretty output -s, --show-secrets allow displaying passwords -t, --terse terse output -v, --version show program version -w, --wait <seconds> set timeout waiting for finishing operations OBJECT g[eneral] NetworkManager's general status and operations n[etworking] overall networking control r[adio] NetworkManager radio switches c[onnection] NetworkManager's connections d[evice] devices managed by NetworkManager a[gent] NetworkManager secret agent or polkit agent m[onitor] monitor NetworkManager changes
LAB #1 - Configuration du Réseau
1.1 - Connections et Profils
NetworkManager inclus la notion de connections ou profils permettant des configurations différentes en fonction de la localisation. Pour voir les connections actuelles, utilisez la commande nmcli c avec la sous-commande show :
[root@redhat9 ~]# nmcli c show NAME UUID TYPE DEVICE ens18 ea4c8254-6236-3130-8323-8b3f71d807a1 ethernet ens18 lo 8df82174-1d45-4506-9248-6bfcd2d20240 loopback lo
Créez donc un profil IP fixe rattaché au périphérique ens18 :
[root@redhat9 ~]# nmcli connection add con-name ip_fixe ifname ens18 type ethernet ip4 10.0.2.102/24 gw4 10.0.2.1 Connection 'ip_fixe' (b3d51921-4deb-4975-ad52-f31993b2af0c) successfully added.
Constatez sa présence :
[root@redhat9 ~]# nmcli c show NAME UUID TYPE DEVICE ens18 ea4c8254-6236-3130-8323-8b3f71d807a1 ethernet ens18 lo 8df82174-1d45-4506-9248-6bfcd2d20240 loopback lo ip_fixe b3d51921-4deb-4975-ad52-f31993b2af0c ethernet --
Notez que la sortie n'indique pas que le profil ip_fixe soit associé au periphérique ens18 car le profil ip_fixe n'est pas activé :
[root@redhat9 ~]# nmcli d show GENERAL.DEVICE: ens18 GENERAL.TYPE: ethernet GENERAL.HWADDR: 92:86:D7:66:E7:5A GENERAL.MTU: 1500 GENERAL.STATE: 100 (connected) GENERAL.CONNECTION: ens18 GENERAL.CON-PATH: /org/freedesktop/NetworkManager/ActiveConnection/2 WIRED-PROPERTIES.CARRIER: on IP4.ADDRESS[1]: 10.0.2.101/24 IP4.GATEWAY: 10.0.2.1 IP4.ROUTE[1]: dst = 10.0.2.0/24, nh = 0.0.0.0, mt = 100 IP4.ROUTE[2]: dst = 0.0.0.0/0, nh = 10.0.2.1, mt = 100 IP4.DNS[1]: 8.8.8.8 IP6.ADDRESS[1]: fe80::9086:d7ff:fe66:e75a/64 IP6.GATEWAY: -- IP6.ROUTE[1]: dst = fe80::/64, nh = ::, mt = 1024 GENERAL.DEVICE: lo GENERAL.TYPE: loopback GENERAL.HWADDR: 00:00:00:00:00:00 GENERAL.MTU: 65536 GENERAL.STATE: 100 (connected (externally)) GENERAL.CONNECTION: lo GENERAL.CON-PATH: /org/freedesktop/NetworkManager/ActiveConnection/1 IP4.ADDRESS[1]: 127.0.0.1/8 IP4.GATEWAY: -- IP6.ADDRESS[1]: ::1/128 IP6.GATEWAY: -- IP6.ROUTE[1]: dst = ::1/128, nh = ::, mt = 256
Pour activer le profil ip_fixe, utilisez la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# nmcli connection up ip_fixe
Notez que votre terminal est bloqué à cause du changement de l'adresse IP.
A faire - Revenez à l'accueil de Guacamole et re-connectez-vous à la VM en tant que trainee en utilisant la connexion RedHat9_SSH_10.0.2.102.
Le profil ip_fixe est maintenant activé tandis que le profil ens18 a été désactivé :
[root@redhat9 ~]# nmcli c show NAME UUID TYPE DEVICE ip_fixe b3d51921-4deb-4975-ad52-f31993b2af0c ethernet ens18 lo 8df82174-1d45-4506-9248-6bfcd2d20240 loopback lo ens18 ea4c8254-6236-3130-8323-8b3f71d807a1 ethernet -- [root@redhat9 ~]# nmcli d show GENERAL.DEVICE: ens18 GENERAL.TYPE: ethernet GENERAL.HWADDR: 92:86:D7:66:E7:5A GENERAL.MTU: 1500 GENERAL.STATE: 100 (connected) GENERAL.CONNECTION: ip_fixe GENERAL.CON-PATH: /org/freedesktop/NetworkManager/ActiveConnection/3 WIRED-PROPERTIES.CARRIER: on IP4.ADDRESS[1]: 10.0.2.102/24 IP4.GATEWAY: 10.0.2.1 IP4.ROUTE[1]: dst = 10.0.2.0/24, nh = 0.0.0.0, mt = 100 IP4.ROUTE[2]: dst = 0.0.0.0/0, nh = 10.0.2.1, mt = 100 IP6.ADDRESS[1]: fe80::2da3:cf78:c904:b9b9/64 IP6.GATEWAY: -- IP6.ROUTE[1]: dst = fe80::/64, nh = ::, mt = 1024 GENERAL.DEVICE: lo GENERAL.TYPE: loopback GENERAL.HWADDR: 00:00:00:00:00:00 GENERAL.MTU: 65536 GENERAL.STATE: 100 (connected (externally)) GENERAL.CONNECTION: lo GENERAL.CON-PATH: /org/freedesktop/NetworkManager/ActiveConnection/1 IP4.ADDRESS[1]: 127.0.0.1/8 IP4.GATEWAY: -- IP6.ADDRESS[1]: ::1/128 IP6.GATEWAY: -- IP6.ROUTE[1]: dst = ::1/128, nh = ::, mt = 256
Pour consulter les paramètres du profil ens18, utilisez la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# nmcli -p connection show ens18 =============================================================================== Connection profile details (ens18) =============================================================================== connection.id: ens18 connection.uuid: ea4c8254-6236-3130-8323-8b3f71d807a1 connection.stable-id: -- connection.type: 802-3-ethernet connection.interface-name: ens18 connection.autoconnect: yes connection.autoconnect-priority: -999 connection.autoconnect-retries: -1 (default) connection.multi-connect: 0 (default) connection.auth-retries: -1 connection.timestamp: 1727605468 connection.permissions: -- connection.zone: -- connection.controller: -- connection.master: -- connection.slave-type: -- connection.port-type: -- connection.autoconnect-slaves: -1 (default) connection.autoconnect-ports: -1 (default) connection.secondaries: -- connection.gateway-ping-timeout: 0 connection.metered: unknown connection.lldp: default connection.mdns: -1 (default) connection.llmnr: -1 (default) connection.dns-over-tls: -1 (default) connection.mptcp-flags: 0x0 (default) connection.wait-device-timeout: -1 connection.wait-activation-delay: -1 ------------------------------------------------------------------------------- 802-3-ethernet.port: -- 802-3-ethernet.speed: 0 802-3-ethernet.duplex: -- 802-3-ethernet.auto-negotiate: no 802-3-ethernet.mac-address: -- 802-3-ethernet.cloned-mac-address: -- 802-3-ethernet.generate-mac-address-mask:-- 802-3-ethernet.mac-address-blacklist: -- 802-3-ethernet.mtu: auto 802-3-ethernet.s390-subchannels: -- 802-3-ethernet.s390-nettype: -- 802-3-ethernet.s390-options: -- 802-3-ethernet.wake-on-lan: default 802-3-ethernet.wake-on-lan-password: -- 802-3-ethernet.accept-all-mac-addresses:-1 (default) ------------------------------------------------------------------------------- ipv4.method: manual ipv4.dns: 8.8.8.8 ipv4.dns-search: -- ipv4.dns-options: -- ipv4.dns-priority: 0 ipv4.addresses: 10.0.2.101/24 lines 1-55 [q]
De même, pour consulter les paramètres du profil ip_fixe, utilisez la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# nmcli -p connection show ip_fixe =============================================================================== Connection profile details (ip_fixe) =============================================================================== connection.id: ip_fixe connection.uuid: b3d51921-4deb-4975-ad52-f31993b2af0c connection.stable-id: -- connection.type: 802-3-ethernet connection.interface-name: ens18 connection.autoconnect: yes connection.autoconnect-priority: 0 connection.autoconnect-retries: -1 (default) connection.multi-connect: 0 (default) connection.auth-retries: -1 connection.timestamp: 1727605469 connection.permissions: -- connection.zone: -- connection.controller: -- connection.master: -- connection.slave-type: -- connection.port-type: -- connection.autoconnect-slaves: -1 (default) connection.autoconnect-ports: -1 (default) connection.secondaries: -- connection.gateway-ping-timeout: 0 connection.metered: unknown connection.lldp: default connection.mdns: -1 (default) connection.llmnr: -1 (default) connection.dns-over-tls: -1 (default) connection.mptcp-flags: 0x0 (default) connection.wait-device-timeout: -1 connection.wait-activation-delay: -1 ------------------------------------------------------------------------------- 802-3-ethernet.port: -- 802-3-ethernet.speed: 0 802-3-ethernet.duplex: -- 802-3-ethernet.auto-negotiate: no 802-3-ethernet.mac-address: -- 802-3-ethernet.cloned-mac-address: -- 802-3-ethernet.generate-mac-address-mask:-- 802-3-ethernet.mac-address-blacklist: -- 802-3-ethernet.mtu: auto 802-3-ethernet.s390-subchannels: -- 802-3-ethernet.s390-nettype: -- 802-3-ethernet.s390-options: -- 802-3-ethernet.wake-on-lan: default 802-3-ethernet.wake-on-lan-password: -- 802-3-ethernet.accept-all-mac-addresses:-1 (default) ------------------------------------------------------------------------------- ipv4.method: manual ipv4.dns: -- ipv4.dns-search: -- ipv4.dns-options: -- ipv4.dns-priority: 0 ipv4.addresses: 10.0.2.102/24 lines 1-55 [q]
Pour consulter la liste profils associés à un périphérique, utilisez la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# nmcli -f CONNECTIONS device show ens18 CONNECTIONS.AVAILABLE-CONNECTION-PATHS: /org/freedesktop/NetworkManager/Settings/1,/org/freedesktop/NetworkManager/Settings/3 CONNECTIONS.AVAILABLE-CONNECTIONS[1]: ea4c8254-6236-3130-8323-8b3f71d807a1 | ens18 CONNECTIONS.AVAILABLE-CONNECTIONS[2]: b3d51921-4deb-4975-ad52-f31993b2af0c | ip_fixe
Les fichiers de configuration pour le periphérique ens18 se trouvent dans le répertoire /etc/NetworkManager/system-connections :
[root@redhat9 ~]# ls -l /etc/NetworkManager/system-connections total 8 -rw-------. 1 root root 253 Oct 19 2023 ens18.nmconnection -rw-------. 1 root root 218 Sep 29 12:21 ip_fixe.nmconnection
1.2 - Résolution des Noms
L'étude du fichier /etc/NetworkManager/system-connections/ip_fixe.nmconnection démontre l'abscence de directives concernant les DNS :
[root@redhat9 ~]# cat /etc/NetworkManager/system-connections/ip_fixe.nmconnection [connection] id=ip_fixe uuid=b3d51921-4deb-4975-ad52-f31993b2af0c type=ethernet interface-name=ens18 [ethernet] [ipv4] address1=10.0.2.102/24,10.0.2.1 method=manual [ipv6] addr-gen-mode=default method=auto [proxy]
La résolution des noms est donc inactive :
[root@redhat9 ~]# ping www.free.fr ping: www.free.fr: Name or service not known
Modifiez donc la configuration du profil ip_fixe :
[root@redhat9 ~]# nmcli connection mod ip_fixe ipv4.dns 8.8.8.8
L'étude du fichier /etc/NetworkManager/system-connections/ip_fixe.nmconnection démontre que la directive concernant le serveur DNS a été ajoutée :
[root@redhat9 ~]# cat /etc/NetworkManager/system-connections/ip_fixe.nmconnection [connection] id=ip_fixe uuid=b3d51921-4deb-4975-ad52-f31993b2af0c type=ethernet interface-name=ens18 timestamp=1727605469 [ethernet] [ipv4] address1=10.0.2.102/24,10.0.2.1 dns=8.8.8.8; method=manual [ipv6] addr-gen-mode=default method=auto [proxy]
Afin que la modification du serveur DNS soit prise en compte, re-démarrez le service NetworkManager :
[root@redhat9 ~]# systemctl restart NetworkManager.service [root@redhat9 ~]# systemctl status NetworkManager.service ● NetworkManager.service - Network Manager Loaded: loaded (/usr/lib/systemd/system/NetworkManager.service; enabled; preset: enabled) Active: active (running) since Sun 2024-09-29 12:36:35 CEST; 11s ago Docs: man:NetworkManager(8) Main PID: 4456 (NetworkManager) Tasks: 4 (limit: 48800) Memory: 5.5M CPU: 82ms CGroup: /system.slice/NetworkManager.service └─4456 /usr/sbin/NetworkManager --no-daemon Sep 29 12:36:35 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[4456]: <info> [1727606195.5342] device (lo): state change: secondaries -> activated (reason 'none', sys-iface-state: 'external') Sep 29 12:36:35 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[4456]: <info> [1727606195.5347] device (lo): Activation: successful, device activated. Sep 29 12:36:35 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[4456]: <info> [1727606195.5360] device (ens18): state change: ip-config -> ip-check (reason 'none', sys-iface-state: 'assume') Sep 29 12:36:35 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[4456]: <info> [1727606195.5654] device (ens18): state change: ip-check -> secondaries (reason 'none', sys-iface-state: 'assume') Sep 29 12:36:35 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[4456]: <info> [1727606195.5660] device (ens18): state change: secondaries -> activated (reason 'none', sys-iface-state: 'assume') Sep 29 12:36:35 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[4456]: <info> [1727606195.5663] manager: NetworkManager state is now CONNECTED_SITE Sep 29 12:36:35 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[4456]: <info> [1727606195.5666] device (ens18): Activation: successful, device activated. Sep 29 12:36:35 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[4456]: <info> [1727606195.5671] manager: NetworkManager state is now CONNECTED_GLOBAL Sep 29 12:36:35 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[4456]: <info> [1727606195.5673] manager: startup complete Sep 29 12:36:36 redhat9.ittraining.loc NetworkManager[4456]: <info> [1727606196.0852] agent-manager: agent[923443df876692f7,:1.25/org.gnome.Shell.NetworkAgent/42]: agent registered
Vérifiez que le fichier /etc/resolv.conf ait été modifié par NetworkManager :
[root@redhat9 ~]# cat /etc/resolv.conf # Generated by NetworkManager search ittraining.loc nameserver 8.8.8.8
Dernièrement vérifiez la resolution des noms :
[root@redhat9 ~]# ping www.free.fr PING www.free.fr (212.27.48.10) 56(84) bytes of data. 64 bytes from www.free.fr (212.27.48.10): icmp_seq=1 ttl=47 time=89.2 ms 64 bytes from www.free.fr (212.27.48.10): icmp_seq=2 ttl=47 time=89.2 ms 64 bytes from www.free.fr (212.27.48.10): icmp_seq=3 ttl=47 time=89.3 ms ^C --- www.free.fr ping statistics --- 4 packets transmitted, 3 received, 25% packet loss, time 3005ms rtt min/avg/max/mdev = 89.153/89.186/89.252/0.046 ms
Important : Notez qu'il existe un front-end graphique en mode texte, nmtui, pour configurer NetworkManager.
1.3 - Ajouter une Deuxième Adresse IP à un Profil
Pour ajouter une deuxième adresse IP à un profil sous RHEL 9, il convient d'utiliser la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# nmcli connection mod ip_fixe +ipv4.addresses 192.168.1.2/24
Rechargez la configuration du profil :
[root@redhat9 ~]# nmcli con up ip_fixe Connection successfully activated (D-Bus active path: /org/freedesktop/NetworkManager/ActiveConnection/3)
Saisissez ensuite la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# nmcli connection show ip_fixe connection.id: ip_fixe connection.uuid: b3d51921-4deb-4975-ad52-f31993b2af0c connection.stable-id: -- connection.type: 802-3-ethernet connection.interface-name: ens18 connection.autoconnect: yes connection.autoconnect-priority: 0 connection.autoconnect-retries: -1 (default) connection.multi-connect: 0 (default) connection.auth-retries: -1 connection.timestamp: 1727606325 connection.permissions: -- connection.zone: -- connection.controller: -- connection.master: -- connection.slave-type: -- connection.port-type: -- connection.autoconnect-slaves: -1 (default) connection.autoconnect-ports: -1 (default) connection.secondaries: -- connection.gateway-ping-timeout: 0 connection.metered: unknown connection.lldp: default connection.mdns: -1 (default) connection.llmnr: -1 (default) connection.dns-over-tls: -1 (default) connection.mptcp-flags: 0x0 (default) connection.wait-device-timeout: -1 connection.wait-activation-delay: -1 802-3-ethernet.port: -- 802-3-ethernet.speed: 0 802-3-ethernet.duplex: -- 802-3-ethernet.auto-negotiate: no 802-3-ethernet.mac-address: -- 802-3-ethernet.cloned-mac-address: -- 802-3-ethernet.generate-mac-address-mask:-- 802-3-ethernet.mac-address-blacklist: -- 802-3-ethernet.mtu: auto 802-3-ethernet.s390-subchannels: -- 802-3-ethernet.s390-nettype: -- 802-3-ethernet.s390-options: -- 802-3-ethernet.wake-on-lan: default 802-3-ethernet.wake-on-lan-password: -- 802-3-ethernet.accept-all-mac-addresses:-1 (default) ipv4.method: manual ipv4.dns: 8.8.8.8 ipv4.dns-search: -- ipv4.dns-options: -- ipv4.dns-priority: 0 ipv4.addresses: 10.0.2.102/24, 192.168.1.2/24 ipv4.gateway: 10.0.2.1 ipv4.routes: -- ipv4.route-metric: -1 ipv4.route-table: 0 (unspec) ipv4.routing-rules: -- ipv4.replace-local-rule: -1 (default) ipv4.ignore-auto-routes: no ipv4.ignore-auto-dns: no ipv4.dhcp-client-id: -- ipv4.dhcp-iaid: -- ipv4.dhcp-dscp: -- ipv4.dhcp-timeout: 0 (default) ipv4.dhcp-send-hostname: yes ipv4.dhcp-hostname: -- ipv4.dhcp-fqdn: -- ipv4.dhcp-hostname-flags: 0x0 (none) ipv4.never-default: no ipv4.may-fail: yes ipv4.required-timeout: -1 (default) ipv4.dad-timeout: -1 (default) ipv4.dhcp-vendor-class-identifier: -- ipv4.link-local: 0 (default) ipv4.dhcp-reject-servers: -- ipv4.auto-route-ext-gw: -1 (default) ipv6.method: auto ipv6.dns: -- ipv6.dns-search: -- ipv6.dns-options: -- ipv6.dns-priority: 0 ipv6.addresses: -- ipv6.gateway: -- ipv6.routes: -- ipv6.route-metric: -1 ipv6.route-table: 0 (unspec) ipv6.routing-rules: -- ipv6.replace-local-rule: -1 (default) ipv6.ignore-auto-routes: no ipv6.ignore-auto-dns: no ipv6.never-default: no ipv6.may-fail: yes ipv6.required-timeout: -1 (default) ipv6.ip6-privacy: -1 (unknown) ipv6.addr-gen-mode: default ipv6.ra-timeout: 0 (default) ipv6.mtu: auto ipv6.dhcp-pd-hint: -- ipv6.dhcp-duid: -- ipv6.dhcp-iaid: -- ipv6.dhcp-timeout: 0 (default) ipv6.dhcp-send-hostname: yes ipv6.dhcp-hostname: -- ipv6.dhcp-hostname-flags: 0x0 (none) ipv6.auto-route-ext-gw: -1 (default) ipv6.token: -- proxy.method: none proxy.browser-only: no proxy.pac-url: -- proxy.pac-script: -- GENERAL.NAME: ip_fixe GENERAL.UUID: b3d51921-4deb-4975-ad52-f31993b2af0c GENERAL.DEVICES: ens18 GENERAL.IP-IFACE: ens18 GENERAL.STATE: activated GENERAL.DEFAULT: yes GENERAL.DEFAULT6: no GENERAL.SPEC-OBJECT: -- GENERAL.VPN: no GENERAL.DBUS-PATH: /org/freedesktop/NetworkManager/ActiveConnection/3 GENERAL.CON-PATH: /org/freedesktop/NetworkManager/Settings/3 GENERAL.ZONE: -- GENERAL.MASTER-PATH: -- IP4.ADDRESS[1]: 192.168.1.2/24 IP4.ADDRESS[2]: 10.0.2.102/24 IP4.GATEWAY: 10.0.2.1 IP4.ROUTE[1]: dst = 10.0.2.0/24, nh = 0.0.0.0, mt = 100 IP4.ROUTE[2]: dst = 192.168.1.0/24, nh = 0.0.0.0, mt = 100 IP4.ROUTE[3]: dst = 0.0.0.0/0, nh = 10.0.2.1, mt = 100 IP4.DNS[1]: 8.8.8.8 IP6.ADDRESS[1]: fe80::2da3:cf78:c904:b9b9/64 IP6.GATEWAY: -- IP6.ROUTE[1]: dst = fe80::/64, nh = ::, mt = 1024 lines 77-131/131 (END) [q]
Important : Notez l'ajout de l'adresse secondaire à la ligne ipv4.addresses: ainsi que l'ajout de la ligne IP4.ADDRESS[2]:.
Consultez maintenant le contenu du fichier /etc/NetworkManager/system-connections/ip_fixe.nmconnection :
[root@redhat9 ~]# cat /etc/NetworkManager/system-connections/ip_fixe.nmconnection [connection] id=ip_fixe uuid=b3d51921-4deb-4975-ad52-f31993b2af0c type=ethernet interface-name=ens18 timestamp=1727606195 [ethernet] [ipv4] address1=10.0.2.102/24,10.0.2.1 address2=192.168.1.2/24 dns=8.8.8.8; method=manual [ipv6] addr-gen-mode=default method=auto [proxy]
Important : Notez l'ajout de la ligne address2=192.168.1.2/24.
1.4 - La Commande hostname
La procédure de la modification du hostname est simplifiée et sa prise en compte est immédiate :
[root@redhat9 ~]# hostname redhat9.ittraining.loc [root@redhat9 ~]# cat /etc/hostname redhat9.ittraining.loc [root@redhat9 ~]# nmcli general hostname redhat.ittraining.loc [root@redhat9 ~]# cat /etc/hostname redhat.ittraining.loc [root@redhat9 ~]# nmcli general hostname redhat9.ittraining.loc [root@redhat9 ~]# cat /etc/hostname redhat9.ittraining.loc [root@redhat9 ~]# hostname redhat9.ittraining.loc
1.5 - La Commande ip
Sous RHEL 9 la commande ip est préférée par rapport à la commande ifconfig :
[root@redhat9 ~]# ip address 1: lo: <LOOPBACK,UP,LOWER_UP> mtu 65536 qdisc noqueue state UNKNOWN group default qlen 1000 link/loopback 00:00:00:00:00:00 brd 00:00:00:00:00:00 inet 127.0.0.1/8 scope host lo valid_lft forever preferred_lft forever inet6 ::1/128 scope host valid_lft forever preferred_lft forever 2: ens18: <BROADCAST,MULTICAST,UP,LOWER_UP> mtu 1500 qdisc fq_codel state UP group default qlen 1000 link/ether 92:86:d7:66:e7:5a brd ff:ff:ff:ff:ff:ff altname enp0s18 inet 10.0.2.102/24 brd 10.0.2.255 scope global noprefixroute ens18 valid_lft forever preferred_lft forever inet 192.168.1.2/24 brd 192.168.1.255 scope global noprefixroute ens18 valid_lft forever preferred_lft forever inet6 fe80::2da3:cf78:c904:b9b9/64 scope link noprefixroute valid_lft forever preferred_lft forever
Options de la Commande ip
Les options de cette commande sont :
[root@redhat9 ~]# ip --help Usage: ip [ OPTIONS ] OBJECT { COMMAND | help } ip [ -force ] -batch filename where OBJECT := { address | addrlabel | amt | fou | help | ila | ioam | l2tp | link | macsec | maddress | monitor | mptcp | mroute | mrule | neighbor | neighbour | netconf | netns | nexthop | ntable | ntbl | route | rule | sr | tap | tcpmetrics | token | tunnel | tuntap | vrf | xfrm } OPTIONS := { -V[ersion] | -s[tatistics] | -d[etails] | -r[esolve] | -h[uman-readable] | -iec | -j[son] | -p[retty] | -f[amily] { inet | inet6 | mpls | bridge | link } | -4 | -6 | -M | -B | -0 | -l[oops] { maximum-addr-flush-attempts } | -br[ief] | -o[neline] | -t[imestamp] | -ts[hort] | -b[atch] [filename] | -rc[vbuf] [size] | -n[etns] name | -N[umeric] | -a[ll] | -c[olor]}
1.6 - Activer/Désactiver une Interface Manuellement
Deux commandes existent pour désactiver et activer manuellement une interface réseau :
# nmcli device disconnect enp0s3 # nmcli device connect enp0s3
Important : Veuillez ne PAS exécuter ces deux commandes.
1.7 - Routage Statique
La commande ip
Sous RHEL 9, pour supprimer la route vers le réseau 192.168.1.0 il convient d'utiliser la commande ip et non pas la commande route :
[root@redhat9 ~]# ip route default via 10.0.2.1 dev ens18 proto static metric 100 10.0.2.0/24 dev ens18 proto kernel scope link src 10.0.2.102 metric 100 192.168.1.0/24 dev ens18 proto kernel scope link src 192.168.1.2 metric 100 [root@redhat9 ~]# ip route del 192.168.1.0/24 via 0.0.0.0 [root@redhat9 ~]# ip route default via 10.0.2.1 dev ens18 proto static metric 100 10.0.2.0/24 dev ens18 proto kernel scope link src 10.0.2.102 metric 100
Pour ajouter la route vers le réseau 192.168.1.0 :
[root@redhat9 ~]# ip route add 192.168.1.0/24 via 10.0.2.1 [root@redhat9 ~]# ip route default via 10.0.2.1 dev ens18 proto static metric 100 10.0.2.0/24 dev ens18 proto kernel scope link src 10.0.2.102 metric 100 192.168.1.0/24 via 10.0.2.1 dev ens18
Important - La commande utilisée pour ajouter une passerelle par défaut prend la forme suivante ip route add default via adresse ip.
Activer le routage sur le serveur
Pour activer le routage IPv4 sur le serveur, il convient d'activer la retransmission des paquets:
[root@redhat9 ~]# cat /proc/sys/net/ipv4/ip_forward 0 [root@redhat9 ~]# echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward [root@redhat9 ~]# cat /proc/sys/net/ipv4/ip_forward 1
Pour activer le routage IPv6 sur le serveur, il convient d'activer la retransmission des paquets:
[root@redhat9 ~]# cat /proc/sys/net/ipv6/conf/all/forwarding 0 [root@redhat9 ~]# echo "1" > /proc/sys/net/ipv6/conf/all/forwarding [root@redhat9 ~]# cat /proc/sys/net/ipv6/conf/all/forwarding 1
LAB #2 - Diagnostique du Réseau
2.1 - ping
Pour tester l'accessibilité d'une machine, vous devez utiliser la commande ping :
[root@redhat9 ~]# ping -c4 10.0.2.1 PING 10.0.2.1 (10.0.2.1) 56(84) bytes of data. 64 bytes from 10.0.2.1: icmp_seq=1 ttl=64 time=0.157 ms 64 bytes from 10.0.2.1: icmp_seq=2 ttl=64 time=0.130 ms 64 bytes from 10.0.2.1: icmp_seq=3 ttl=64 time=0.212 ms 64 bytes from 10.0.2.1: icmp_seq=4 ttl=64 time=0.222 ms --- 10.0.2.1 ping statistics --- 4 packets transmitted, 4 received, 0% packet loss, time 3104ms rtt min/avg/max/mdev = 0.130/0.180/0.222/0.038 ms
Options de la commande ping
Les options de cette commande sont :
[root@redhat9 ~]# ping --help ping: invalid option -- '-' Usage ping [options] <destination> Options: <destination> dns name or ip address -a use audible ping -A use adaptive ping -B sticky source address -c <count> stop after <count> replies -D print timestamps -d use SO_DEBUG socket option -f flood ping -h print help and exit -I <interface> either interface name or address -i <interval> seconds between sending each packet -L suppress loopback of multicast packets -l <preload> send <preload> number of packages while waiting replies -m <mark> tag the packets going out -M <pmtud opt> define mtu discovery, can be one of <do|dont|want> -n no dns name resolution -O report outstanding replies -p <pattern> contents of padding byte -q quiet output -Q <tclass> use quality of service <tclass> bits -s <size> use <size> as number of data bytes to be sent -S <size> use <size> as SO_SNDBUF socket option value -t <ttl> define time to live -U print user-to-user latency -v verbose output -V print version and exit -w <deadline> reply wait <deadline> in seconds -W <timeout> time to wait for response IPv4 options: -4 use IPv4 -b allow pinging broadcast -R record route -T <timestamp> define timestamp, can be one of <tsonly|tsandaddr|tsprespec> IPv6 options: -6 use IPv6 -F <flowlabel> define flow label, default is random -N <nodeinfo opt> use icmp6 node info query, try <help> as argument For more details see ping(8).
2.2 - netstat -i
Pour visualiser les statistiques réseaux, vous disposez de la commande netstat :
[root@redhat9 ~]# netstat -i Kernel Interface table Iface MTU RX-OK RX-ERR RX-DRP RX-OVR TX-OK TX-ERR TX-DRP TX-OVR Flg ens18 1500 18785 0 0 0 12157 0 0 0 BMRU lo 65536 105 0 0 0 105 0 0 0 LRU
Options de la commande netstat
Les options de cette commande sont :
[root@redhat9 ~]# netstat --help usage: netstat [-vWeenNcCF] [<Af>] -r netstat {-V|--version|-h|--help} netstat [-vWnNcaeol] [<Socket> ...] netstat { [-vWeenNac] -I[<Iface>] | [-veenNac] -i | [-cnNe] -M | -s [-6tuw] } [delay] -r, --route display routing table -I, --interfaces=<Iface> display interface table for <Iface> -i, --interfaces display interface table -g, --groups display multicast group memberships -s, --statistics display networking statistics (like SNMP) -M, --masquerade display masqueraded connections -v, --verbose be verbose -W, --wide don't truncate IP addresses -n, --numeric don't resolve names --numeric-hosts don't resolve host names --numeric-ports don't resolve port names --numeric-users don't resolve user names -N, --symbolic resolve hardware names -e, --extend display other/more information -p, --programs display PID/Program name for sockets -o, --timers display timers -c, --continuous continuous listing -l, --listening display listening server sockets -a, --all display all sockets (default: connected) -F, --fib display Forwarding Information Base (default) -C, --cache display routing cache instead of FIB -Z, --context display SELinux security context for sockets <Socket>={-t|--tcp} {-u|--udp} {-U|--udplite} {-S|--sctp} {-w|--raw} {-x|--unix} --ax25 --ipx --netrom <AF>=Use '-6|-4' or '-A <af>' or '--<af>'; default: inet List of possible address families (which support routing): inet (DARPA Internet) inet6 (IPv6) ax25 (AMPR AX.25) netrom (AMPR NET/ROM) ipx (Novell IPX) ddp (Appletalk DDP) x25 (CCITT X.25)
2.3 - traceroute
La commande ping est à la base de la commande traceroute. Cette commande sert à découvrir la route empruntée pour accéder à un site donné :
[root@redhat9 ~]# traceroute www.ittraining.team bash: traceroute: command not found... Install package 'traceroute' to provide command 'traceroute'? [N/y] y * Waiting in queue... * Loading list of packages.... The following packages have to be installed: traceroute-3:2.1.0-18.el9.x86_64 Traces the route taken by packets over an IPv4/IPv6 network Proceed with changes? [N/y] y * Waiting in queue... * Waiting for authentication... * Waiting in queue... * Downloading packages... * Requesting data... * Testing changes... * Installing packages... traceroute to www.ittraining.team (136.143.190.199), 30 hops max, 60 byte packets 1 _gateway (10.0.2.1) 0.437 ms 0.396 ms 0.380 ms 2 51.79.19.252 (51.79.19.252) 0.554 ms 0.689 ms 0.818 ms 3 10.161.82.50 (10.161.82.50) 0.372 ms 10.161.82.52 (10.161.82.52) 0.444 ms 10.161.82.50 (10.161.82.50) 0.372 ms 4 10.34.98.50 (10.34.98.50) 0.483 ms 0.580 ms 0.973 ms 5 10.74.8.92 (10.74.8.92) 0.232 ms 10.74.8.90 (10.74.8.90) 9.825 ms 10.74.8.94 (10.74.8.94) 0.206 ms 6 10.95.81.10 (10.95.81.10) 0.712 ms 10.95.81.8 (10.95.81.8) 1.103 ms 10.95.81.10 (10.95.81.10) 1.435 ms 7 be101.chi-ch2-sbb1-8k.il.us (198.27.73.207) 17.425 ms be101.chi-ch2-sbb2-8k.il.us (192.99.146.141) 17.089 ms be101.chi-ch2-sbb1-8k.il.us (198.27.73.207) 17.055 ms 8 * * * 9 10.200.1.1 (10.200.1.1) 66.593 ms 68.592 ms * 10 * 10.200.1.1 (10.200.1.1) 68.518 ms * 11 * * * 12 * * * 13 * * * 14 * * * 15 * * * 16 * * * 17 * * * 18 * * * 19 * * * 20 * * * 21 * *^C
Options de la commande traceroute
Les options de cette commande sont :
[root@redhat9 ~]# traceroute --help Usage: traceroute [ -46dFITnreAUDV ] [ -f first_ttl ] [ -g gate,... ] [ -i device ] [ -m max_ttl ] [ -N squeries ] [ -p port ] [ -t tos ] [ -l flow_label ] [ -w MAX,HERE,NEAR ] [ -q nqueries ] [ -s src_addr ] [ -z sendwait ] [ --fwmark=num ] host [ packetlen ] Options: -4 Use IPv4 -6 Use IPv6 -d --debug Enable socket level debugging -F --dont-fragment Do not fragment packets -f first_ttl --first=first_ttl Start from the first_ttl hop (instead from 1) -g gate,... --gateway=gate,... Route packets through the specified gateway (maximum 8 for IPv4 and 127 for IPv6) -I --icmp Use ICMP ECHO for tracerouting -T --tcp Use TCP SYN for tracerouting (default port is 80) -i device --interface=device Specify a network interface to operate with -m max_ttl --max-hops=max_ttl Set the max number of hops (max TTL to be reached). Default is 30 -N squeries --sim-queries=squeries Set the number of probes to be tried simultaneously (default is 16) -n Do not resolve IP addresses to their domain names -p port --port=port Set the destination port to use. It is either initial udp port value for "default" method (incremented by each probe, default is 33434), or initial seq for "icmp" (incremented as well, default from 1), or some constant destination port for other methods (with default of 80 for "tcp", 53 for "udp", etc.) -t tos --tos=tos Set the TOS (IPv4 type of service) or TC (IPv6 traffic class) value for outgoing packets -l flow_label --flowlabel=flow_label Use specified flow_label for IPv6 packets -w MAX,HERE,NEAR --wait=MAX,HERE,NEAR Wait for a probe no more than HERE (default 3) times longer than a response from the same hop, or no more than NEAR (default 10) times than some next hop, or MAX (default 5.0) seconds (float point values allowed too) -q nqueries --queries=nqueries Set the number of probes per each hop. Default is 3 -r Bypass the normal routing and send directly to a host on an attached network -s src_addr --source=src_addr Use source src_addr for outgoing packets -z sendwait --sendwait=sendwait Minimal time interval between probes (default 0). If the value is more than 10, then it specifies a number in milliseconds, else it is a number of seconds (float point values allowed too) -e --extensions Show ICMP extensions (if present), including MPLS -A --as-path-lookups Perform AS path lookups in routing registries and print results directly after the corresponding addresses -M name --module=name Use specified module (either builtin or external) for traceroute operations. Most methods have their shortcuts (`-I' means `-M icmp' etc.) -O OPTS,... --options=OPTS,... Use module-specific option OPTS for the traceroute module. Several OPTS allowed, separated by comma. If OPTS is "help", print info about available options --sport=num Use source port num for outgoing packets. Implies `-N 1' --fwmark=num Set firewall mark for outgoing packets -U --udp Use UDP to particular port for tracerouting (instead of increasing the port per each probe), default port is 53 -UL Use UDPLITE for tracerouting (default dest port is 53) -D --dccp Use DCCP Request for tracerouting (default port is 33434) -P prot --protocol=prot Use raw packet of protocol prot for tracerouting --mtu Discover MTU along the path being traced. Implies `-F -N 1' --back Guess the number of hops in the backward path and print if it differs -V --version Print version info and exit --help Read this help and exit Arguments: + host The host to traceroute to packetlen The full packet length (default is the length of an IP header plus 40). Can be ignored or increased to a minimal allowed value
2.4 - tracepath
Une autre commande qui sert à découvrir la route empruntée pour accéder à un site donné est tracepath :
[root@redhat9 ~]# tracepath www.ittraining.team 1?: [LOCALHOST] pmtu 1500 1: _gateway 0.199ms 1: _gateway 0.138ms 2: 51.79.19.252 0.651ms 3: 10.161.82.52 0.704ms 4: 10.34.98.56 0.628ms 5: 10.74.8.88 0.301ms 6: 10.95.81.8 36.365ms 7: be101.chi-ch2-sbb2-8k.il.us 17.152ms 8: be101.chi-ch2-sbb2-8k.il.us 17.442ms asymm 7 9: 10.200.1.1 69.375ms 10: 10.200.1.1 68.618ms asymm 9 11: no reply 12: no reply 13: no reply 14: no reply ^C
Options de la commande tracepath
Les options de cette commande sont :
[root@redhat9 ~]# tracepath --help tracepath: invalid option -- '-' Usage tracepath [options] <destination> Options: -4 use IPv4 -6 use IPv6 -b print both name and ip -l <length> use packet <length> -m <hops> use maximum <hops> -n no dns name resolution -p <port> use destination <port> -V print version and exit <destination> dns name or ip address For more details see tracepath(8).
LAB #3 - Connexions à Distance
3.1 - Telnet
Important - Si la commande telnet n'est pas installée sous RedHat 9, installez-le à l'aide de la commande dnf install telnet en tant que root.
La commande telnet est utilisée pour établir une connexion à distance avec un serveur telnet :
# telnet numero_ip
Important - Le service telnet revient à une redirection des canaux standards d'entrée et de sortie. Notez que la connexion n'est pas sécurisée. Pour fermer la connexion, il faut saisir la commande exit. La commande telnet n'offre pas de services de transfert de fichiers. Pour cela, il convient d'utiliser la command ftp.
Options de la commande telnet
Les options de cette commande sont :
[root@redhat9 ~]# telnet --help telnet: invalid option -- '-' Usage: telnet [-4] [-6] [-8] [-E] [-L] [-S tos] [-a] [-c] [-d] [-e char] [-l user] [-n tracefile] [-b hostalias ] [-r] [host-name [port]]
3.2 - wget
La commande wget est utilisée pour récupérer un fichier via http, https ou ftp :
[root@redhat9 ~]# wget https://www.dropbox.com/scl/fi/c0cbo91y2i7qwjexeldgt/wget_file.txt?rlkey=g8fgje9z8oeqgb4nd2g7x3wkx --2024-09-29 13:56:10-- https://www.dropbox.com/scl/fi/c0cbo91y2i7qwjexeldgt/wget_file.txt?rlkey=g8fgje9z8oeqgb4nd2g7x3wkx Resolving www.dropbox.com (www.dropbox.com)... 162.125.11.18, 2620:100:6050:18::a27d:b12 Connecting to www.dropbox.com (www.dropbox.com)|162.125.11.18|:443... connected. HTTP request sent, awaiting response... 302 Found Location: https://uc22f408c6cacfcc03fb4dbb269d.dl.dropboxusercontent.com/cd/0/inline/CbfNI4-pa7NlBqzKN3_KWHUoXFn8kcMiV99ekpnDl2iVRanx9yx3YdpDcC5FHk8MJqHFfDnbPFeENko4TWJUAKMwZJ82s18b69iKmgbpMCFyd5oGQHLZs6uB3xy0_nmJl59Ru2MjCGeyEo9ikQ3UaaqY/file# [following] --2024-09-29 13:56:11-- https://uc22f408c6cacfcc03fb4dbb269d.dl.dropboxusercontent.com/cd/0/inline/CbfNI4-pa7NlBqzKN3_KWHUoXFn8kcMiV99ekpnDl2iVRanx9yx3YdpDcC5FHk8MJqHFfDnbPFeENko4TWJUAKMwZJ82s18b69iKmgbpMCFyd5oGQHLZs6uB3xy0_nmJl59Ru2MjCGeyEo9ikQ3UaaqY/file Resolving uc22f408c6cacfcc03fb4dbb269d.dl.dropboxusercontent.com (uc22f408c6cacfcc03fb4dbb269d.dl.dropboxusercontent.com)... 162.125.11.15, 2620:100:6050:15::a27d:b0f Connecting to uc22f408c6cacfcc03fb4dbb269d.dl.dropboxusercontent.com (uc22f408c6cacfcc03fb4dbb269d.dl.dropboxusercontent.com)|162.125.11.15|:443... connected. HTTP request sent, awaiting response... 200 OK Length: 46 [text/plain] Saving to: ‘wget_file.txt?rlkey=g8fgje9z8oeqgb4nd2g7x3wkx’ wget_file.txt?rlkey=g8fgje9z8oeqgb4nd2g7x3wkx 100%[====================================================================================================================>] 46 --.-KB/s in 0s 2024-09-29 13:56:11 (40.9 MB/s) - ‘wget_file.txt?rlkey=g8fgje9z8oeqgb4nd2g7x3wkx’ saved [46/46] [root@redhat9 ~]# cat wget_file.txt?rlkey=g8fgje9z8oeqgb4nd2g7x3wkx This is a file retrieved by the wget command.
Options de la commande wget
Les options de cette commande sont :
[root@redhat9 ~]# wget --help GNU Wget 1.21.1, a non-interactive network retriever. Usage: wget [OPTION]... [URL]... Mandatory arguments to long options are mandatory for short options too. Startup: -V, --version display the version of Wget and exit -h, --help print this help -b, --background go to background after startup -e, --execute=COMMAND execute a `.wgetrc'-style command Logging and input file: -o, --output-file=FILE log messages to FILE -a, --append-output=FILE append messages to FILE -d, --debug print lots of debugging information -q, --quiet quiet (no output) -v, --verbose be verbose (this is the default) -nv, --no-verbose turn off verboseness, without being quiet --report-speed=TYPE output bandwidth as TYPE. TYPE can be bits -i, --input-file=FILE download URLs found in local or external FILE -F, --force-html treat input file as HTML -B, --base=URL resolves HTML input-file links (-i -F) relative to URL --config=FILE specify config file to use --no-config do not read any config file --rejected-log=FILE log reasons for URL rejection to FILE Download: -t, --tries=NUMBER set number of retries to NUMBER (0 unlimits) --retry-connrefused retry even if connection is refused --retry-on-http-error=ERRORS comma-separated list of HTTP errors to retry -O, --output-document=FILE write documents to FILE -nc, --no-clobber skip downloads that would download to existing files (overwriting them) --no-netrc don't try to obtain credentials from .netrc -c, --continue resume getting a partially-downloaded file --start-pos=OFFSET start downloading from zero-based position OFFSET --progress=TYPE select progress gauge type --show-progress display the progress bar in any verbosity mode -N, --timestamping don't re-retrieve files unless newer than local --no-if-modified-since don't use conditional if-modified-since get requests in timestamping mode --no-use-server-timestamps don't set the local file's timestamp by the one on the server -S, --server-response print server response --spider don't download anything -T, --timeout=SECONDS set all timeout values to SECONDS --dns-timeout=SECS set the DNS lookup timeout to SECS --connect-timeout=SECS set the connect timeout to SECS --read-timeout=SECS set the read timeout to SECS -w, --wait=SECONDS wait SECONDS between retrievals (applies if more then 1 URL is to be retrieved) --waitretry=SECONDS wait 1..SECONDS between retries of a retrieval (applies if more then 1 URL is to be retrieved) --random-wait wait from 0.5*WAIT...1.5*WAIT secs between retrievals (applies if more then 1 URL is to be retrieved) --no-proxy explicitly turn off proxy -Q, --quota=NUMBER set retrieval quota to NUMBER --bind-address=ADDRESS bind to ADDRESS (hostname or IP) on local host --limit-rate=RATE limit download rate to RATE --no-dns-cache disable caching DNS lookups --restrict-file-names=OS restrict chars in file names to ones OS allows --ignore-case ignore case when matching files/directories -4, --inet4-only connect only to IPv4 addresses -6, --inet6-only connect only to IPv6 addresses --prefer-family=FAMILY connect first to addresses of specified family, one of IPv6, IPv4, or none --user=USER set both ftp and http user to USER --password=PASS set both ftp and http password to PASS --ask-password prompt for passwords --use-askpass=COMMAND specify credential handler for requesting username and password. If no COMMAND is specified the WGET_ASKPASS or the SSH_ASKPASS environment variable is used. --no-iri turn off IRI support --local-encoding=ENC use ENC as the local encoding for IRIs --remote-encoding=ENC use ENC as the default remote encoding --unlink remove file before clobber --xattr turn on storage of metadata in extended file attributes Directories: -nd, --no-directories don't create directories -x, --force-directories force creation of directories -nH, --no-host-directories don't create host directories --protocol-directories use protocol name in directories -P, --directory-prefix=PREFIX save files to PREFIX/.. --cut-dirs=NUMBER ignore NUMBER remote directory components HTTP options: --http-user=USER set http user to USER --http-password=PASS set http password to PASS --no-cache disallow server-cached data --default-page=NAME change the default page name (normally this is 'index.html'.) -E, --adjust-extension save HTML/CSS documents with proper extensions --ignore-length ignore 'Content-Length' header field --header=STRING insert STRING among the headers --compression=TYPE choose compression, one of auto, gzip and none. (default: none) --max-redirect maximum redirections allowed per page --proxy-user=USER set USER as proxy username --proxy-password=PASS set PASS as proxy password --referer=URL include 'Referer: URL' header in HTTP request --save-headers save the HTTP headers to file -U, --user-agent=AGENT identify as AGENT instead of Wget/VERSION --no-http-keep-alive disable HTTP keep-alive (persistent connections) --no-cookies don't use cookies --load-cookies=FILE load cookies from FILE before session --save-cookies=FILE save cookies to FILE after session --keep-session-cookies load and save session (non-permanent) cookies --post-data=STRING use the POST method; send STRING as the data --post-file=FILE use the POST method; send contents of FILE --method=HTTPMethod use method "HTTPMethod" in the request --body-data=STRING send STRING as data. --method MUST be set --body-file=FILE send contents of FILE. --method MUST be set --content-disposition honor the Content-Disposition header when choosing local file names (EXPERIMENTAL) --content-on-error output the received content on server errors --auth-no-challenge send Basic HTTP authentication information without first waiting for the server's challenge HTTPS (SSL/TLS) options: --secure-protocol=PR choose secure protocol, one of auto, SSLv2, SSLv3, TLSv1, TLSv1_1, TLSv1_2 and PFS --https-only only follow secure HTTPS links --no-check-certificate don't validate the server's certificate --certificate=FILE client certificate file --certificate-type=TYPE client certificate type, PEM or DER --private-key=FILE private key file --private-key-type=TYPE private key type, PEM or DER --ca-certificate=FILE file with the bundle of CAs --ca-directory=DIR directory where hash list of CAs is stored --crl-file=FILE file with bundle of CRLs --pinnedpubkey=FILE/HASHES Public key (PEM/DER) file, or any number of base64 encoded sha256 hashes preceded by 'sha256//' and separated by ';', to verify peer against --ciphers=STR Set the priority string (GnuTLS) or cipher list string (OpenSSL) directly. Use with care. This option overrides --secure-protocol. The format and syntax of this string depend on the specific SSL/TLS engine. HSTS options: --no-hsts disable HSTS --hsts-file path of HSTS database (will override default) FTP options: --ftp-user=USER set ftp user to USER --ftp-password=PASS set ftp password to PASS --no-remove-listing don't remove '.listing' files --no-glob turn off FTP file name globbing --no-passive-ftp disable the "passive" transfer mode --preserve-permissions preserve remote file permissions --retr-symlinks when recursing, get linked-to files (not dir) FTPS options: --ftps-implicit use implicit FTPS (default port is 990) --ftps-resume-ssl resume the SSL/TLS session started in the control connection when opening a data connection --ftps-clear-data-connection cipher the control channel only; all the data will be in plaintext --ftps-fallback-to-ftp fall back to FTP if FTPS is not supported in the target server WARC options: --warc-file=FILENAME save request/response data to a .warc.gz file --warc-header=STRING insert STRING into the warcinfo record --warc-max-size=NUMBER set maximum size of WARC files to NUMBER --warc-cdx write CDX index files --warc-dedup=FILENAME do not store records listed in this CDX file --no-warc-compression do not compress WARC files with GZIP --no-warc-digests do not calculate SHA1 digests --no-warc-keep-log do not store the log file in a WARC record --warc-tempdir=DIRECTORY location for temporary files created by the WARC writer Recursive download: -r, --recursive specify recursive download -l, --level=NUMBER maximum recursion depth (inf or 0 for infinite) --delete-after delete files locally after downloading them -k, --convert-links make links in downloaded HTML or CSS point to local files --convert-file-only convert the file part of the URLs only (usually known as the basename) --backups=N before writing file X, rotate up to N backup files -K, --backup-converted before converting file X, back up as X.orig -m, --mirror shortcut for -N -r -l inf --no-remove-listing -p, --page-requisites get all images, etc. needed to display HTML page --strict-comments turn on strict (SGML) handling of HTML comments Recursive accept/reject: -A, --accept=LIST comma-separated list of accepted extensions -R, --reject=LIST comma-separated list of rejected extensions --accept-regex=REGEX regex matching accepted URLs --reject-regex=REGEX regex matching rejected URLs --regex-type=TYPE regex type (posix|pcre) -D, --domains=LIST comma-separated list of accepted domains --exclude-domains=LIST comma-separated list of rejected domains --follow-ftp follow FTP links from HTML documents --follow-tags=LIST comma-separated list of followed HTML tags --ignore-tags=LIST comma-separated list of ignored HTML tags -H, --span-hosts go to foreign hosts when recursive -L, --relative follow relative links only -I, --include-directories=LIST list of allowed directories --trust-server-names use the name specified by the redirection URL's last component -X, --exclude-directories=LIST list of excluded directories -np, --no-parent don't ascend to the parent directory Email bug reports, questions, discussions to <bug-wget@gnu.org> and/or open issues at https://savannah.gnu.org/bugs/?func=additem&group=wget.
3.3 - ftp
Important - Si la commande ftp n'est pas installée sous RedHat 9, installez-le à l'aide de la commande dnf install ftp en tant que root.
La commande ftp est utilisée pour le transfert de fichiers. Une fois connecté, il convient d'utiliser la commande help pour afficher la liste des commandes disponibles :
[root@redhat9 ~]# ftp ftp> help Commands may be abbreviated. Commands are: ! debug mdir sendport site $ dir mget put size account disconnect mkdir pwd status append exit mls quit struct ascii form mode quote system bell get modtime recv sunique binary glob mput reget tenex bye hash newer rstatus tick case help nmap rhelp trace cd idle nlist rename type cdup image ntrans reset user chmod lcd open restart umask close ls prompt rmdir verbose cr macdef passive runique ? delete mdelete proxy send ftp>
Le caractère ! permet d'exécuter une commande sur la machine cliente
ftp> !pwd /root
Pour transférer un fichier vers le serveur, il convient d'utiliser la commande put :
ftp> put nom_fichier_local nom_fichier_distant
Vous pouvez également transférer plusieurs fichiers à la fois grâce à la commande mput. Dans ce cas précis, il convient de saisir la commande suivante:
ftp> mput nom*.*
Pour transférer un fichier du serveur, il convient d'utiliser la commande get :
ftp> get nom_fichier
Vous pouvez également transférer plusieurs fichiers à la fois grâce à la commande mget ( voir la commande mput ci-dessus ).
Pour supprimer un fichier sur le serveur, il convient d'utiliser la commande del :
ftp> del nom_fichier
Pour fermer la session, il convient d'utiliser la commande quit :
ftp> quit [root@redhat9 ~]#
3.4 - SSH
Présentation
La commande ssh est le successeur et la remplaçante de la commande rlogin. Il permet d'établir des connexions sécurisées avec une machine distante. SSH comporte cinq acteurs :
- Le serveur SSH
- le démon sshd, qui s'occupe des authentifications et autorisations des clients,
- Le client SSH
- ssh ou scp, qui assure la connexion et le dialogue avec le serveur,
- La session qui représente la connexion courante et qui commence juste après l'authentification réussie,
- Les clefs
- Couple de clef utilisateur asymétriques et persistantes qui assurent l'identité d'un utilisateur et qui sont stockés sur disque dur,
- Clef hôte asymétrique et persistante garantissant l'identité du serveur er qui est conservé sur disque dur
- Clef serveur asymétrique et temporaire utilisée par le protocole SSH1 qui sert au chiffrement de la clé de session,
- Clef de session symétrique qui est générée aléatoirement et qui permet le chiiffrement de la communication entre le client et le serveur. Elle est détruite en fin de session. SSH-1 utilise une seule clef tandis que SSH-2 utilise une clef par direction de la communication,
- La base de données des hôtes connus qui stocke les clés des connexions précédentes.
SSH fonctionne de la manière suivante pour la la mise en place d'un canal sécurisé:
- Le client contacte le serveur sur son port 22,
- Les client et le serveur échangent leur version de SSH. En cas de non-compatibilité de versions, l'un des deux met fin au processus,
- Le serveur SSH s'identifie auprès du client en lui fournissant :
- Sa clé hôte,
- Sa clé serveur,
- Une séquence aléatoire de huit octets à inclure dans les futures réponses du client,
- Une liste de méthodes de chiffrage, compression et authentification,
- Le client et le serveur produisent un identifiant identique, un haché MD5 long de 128 bits contenant la clé hôte, la clé serveur et la séquence aléatoire,
- Le client génère sa clé de session symétrique et la chiffre deux fois de suite, une fois avec la clé hôte du serveur et la deuxième fois avec la clé serveur. Le client envoie cette clé au serveur accompagnée de la séquence aléatoire et un choix d'algorithmes supportés,
- Le serveur déchiffre la clé de session,
- Le client et le serveur mettent en place le canal sécurisé.
SSH-1
SSH-1 utilise une paire de clefs de type RSA1. Il assure l'intégrité des données par une Contrôle de Redondance Cyclique (CRC) et est un bloc dit monolithique.
Afin de s'identifier, le client essaie chacune des six méthodes suivantes :
- Kerberos,
- Rhosts,
- RhostsRSA,
- Par clef asymétrique,
- TIS,
- Par mot de passe.
SSH-2
SSH-2 utilise DSA ou RSA. Il assure l'intégrité des données par l'algorithme HMAC. SSH-2 est organisé en trois couches :
- SSH-TRANS – Transport Layer Protocol,
- SSH-AUTH – Authentification Protocol,
- SSH-CONN – Connection Protocol.
SSH-2 diffère de SSH-1 essentiellement dans la phase authentification.
Trois méthodes d'authentification :
- Par clef asymétrique,
- Identique à SSH-1 sauf avec l'algorithme DSA,
- RhostsRSA,
- Par mot de passe.
Options de la commande
Les options de cette commande sont :
[root@redhat9 ~]# ssh --help unknown option -- - usage: ssh [-46AaCfGgKkMNnqsTtVvXxYy] [-B bind_interface] [-b bind_address] [-c cipher_spec] [-D [bind_address:]port] [-E log_file] [-e escape_char] [-F configfile] [-I pkcs11] [-i identity_file] [-J [user@]host[:port]] [-L address] [-l login_name] [-m mac_spec] [-O ctl_cmd] [-o option] [-p port] [-Q query_option] [-R address] [-S ctl_path] [-W host:port] [-w local_tun[:remote_tun]] destination [command]
Authentification par mot de passe
L'utilisateur fournit un mot de passe au client ssh. Le client ssh le transmet de façon sécurisée au serveur ssh puis le serveur vérifie le mot de passe et l'accepte ou non.
Avantage:
- Aucune configuration de clef asymétrique n'est nécessaire.
Inconvénients:
- L'utilisateur doit fournir à chaque connexion un identifiant et un mot de passe,
- Moins sécurisé qu'un système par clef asymétrique.
Authentification par clef asymétrique
- Le client envoie au serveur une requête d'authentification par clé asymétrique qui contient le module de la clé à utiliser,
- Le serveur recherche une correspondance pour ce module dans le fichier des clés autorisés ~/.ssh/authorized_keys,
- Dans le cas où une correspondance n'est pas trouvée, le serveur met fin à la communication,
- Dans le cas contraire le serveur génère une chaîne aléatoire de 256 bits appelée un challenge et la chiffre avec la clé publique du client,
- Le client reçoit le challenge et le décrypte avec la partie privée de sa clé. Il combine le challenge avec l'identifiant de session et chiffre le résultat. Ensuite il envoie le résultat chiffré au serveur.
- Le serveur génère le même haché et le compare avec celui reçu du client. Si les deux hachés sont identiques, l'authentification est réussie.
Configuration du Serveur
La configuration du serveur s'effectue dans le fichier /etc/ssh/sshd_config :
[root@redhat9 ~]# cat /etc/ssh/sshd_config # $OpenBSD: sshd_config,v 1.104 2021/07/02 05:11:21 dtucker Exp $ # This is the sshd server system-wide configuration file. See # sshd_config(5) for more information. # This sshd was compiled with PATH=/usr/local/bin:/usr/bin:/usr/local/sbin:/usr/sbin # The strategy used for options in the default sshd_config shipped with # OpenSSH is to specify options with their default value where # possible, but leave them commented. Uncommented options override the # default value. # To modify the system-wide sshd configuration, create a *.conf file under # /etc/ssh/sshd_config.d/ which will be automatically included below Include /etc/ssh/sshd_config.d/*.conf # If you want to change the port on a SELinux system, you have to tell # SELinux about this change. # semanage port -a -t ssh_port_t -p tcp #PORTNUMBER # #Port 22 #AddressFamily any #ListenAddress 0.0.0.0 #ListenAddress :: #HostKey /etc/ssh/ssh_host_rsa_key #HostKey /etc/ssh/ssh_host_ecdsa_key #HostKey /etc/ssh/ssh_host_ed25519_key # Ciphers and keying #RekeyLimit default none # Logging #SyslogFacility AUTH #LogLevel INFO # Authentication: #LoginGraceTime 2m #PermitRootLogin prohibit-password #StrictModes yes #MaxAuthTries 6 #MaxSessions 10 #PubkeyAuthentication yes # The default is to check both .ssh/authorized_keys and .ssh/authorized_keys2 # but this is overridden so installations will only check .ssh/authorized_keys AuthorizedKeysFile .ssh/authorized_keys #AuthorizedPrincipalsFile none #AuthorizedKeysCommand none #AuthorizedKeysCommandUser nobody # For this to work you will also need host keys in /etc/ssh/ssh_known_hosts #HostbasedAuthentication no # Change to yes if you don't trust ~/.ssh/known_hosts for # HostbasedAuthentication #IgnoreUserKnownHosts no # Don't read the user's ~/.rhosts and ~/.shosts files #IgnoreRhosts yes # To disable tunneled clear text passwords, change to no here! #PasswordAuthentication yes #PermitEmptyPasswords no # Change to no to disable s/key passwords #KbdInteractiveAuthentication yes # Kerberos options #KerberosAuthentication no #KerberosOrLocalPasswd yes #KerberosTicketCleanup yes #KerberosGetAFSToken no #KerberosUseKuserok yes # GSSAPI options #GSSAPIAuthentication no #GSSAPICleanupCredentials yes #GSSAPIStrictAcceptorCheck yes #GSSAPIKeyExchange no #GSSAPIEnablek5users no # Set this to 'yes' to enable PAM authentication, account processing, # and session processing. If this is enabled, PAM authentication will # be allowed through the KbdInteractiveAuthentication and # PasswordAuthentication. Depending on your PAM configuration, # PAM authentication via KbdInteractiveAuthentication may bypass # the setting of "PermitRootLogin without-password". # If you just want the PAM account and session checks to run without # PAM authentication, then enable this but set PasswordAuthentication # and KbdInteractiveAuthentication to 'no'. # WARNING: 'UsePAM no' is not supported in RHEL and may cause several # problems. #UsePAM no #AllowAgentForwarding yes #AllowTcpForwarding yes #GatewayPorts no #X11Forwarding no #X11DisplayOffset 10 #X11UseLocalhost yes #PermitTTY yes #PrintMotd yes #PrintLastLog yes #TCPKeepAlive yes #PermitUserEnvironment no #Compression delayed #ClientAliveInterval 0 #ClientAliveCountMax 3 #UseDNS no #PidFile /var/run/sshd.pid #MaxStartups 10:30:100 #PermitTunnel no #ChrootDirectory none #VersionAddendum none # no default banner path #Banner none # override default of no subsystems Subsystem sftp /usr/libexec/openssh/sftp-server # Example of overriding settings on a per-user basis #Match User anoncvs # X11Forwarding no # AllowTcpForwarding no # PermitTTY no # ForceCommand cvs server
Pour ôter les lignes de commentaires dans ce fichier, utilisez la commande suivante :
[root@redhat9 ~]# cd /tmp ; grep -E -v '^(#|$)' /etc/ssh/sshd_config > sshd_config [root@redhat9 tmp]# cat sshd_config Include /etc/ssh/sshd_config.d/*.conf AuthorizedKeysFile .ssh/authorized_keys Subsystem sftp /usr/libexec/openssh/sftp-server
Pour sécuriser le serveur ssh, ajoutez ou modifiez les directives suivantes :
AllowGroups adm Banner /etc/issue.net HostbasedAuthentication no IgnoreRhosts yes LoginGraceTime 60 LogLevel INFO PermitEmptyPasswords no PermitRootLogin no PrintLastLog yes Protocol 2 StrictModes yes X11Forwarding no
Votre fichier ressemblera à celui-ci :
[root@redhat9 tmp]# vi sshd_config [root@redhat9 tmp]# cat sshd_config AllowGroups adm Banner /etc/issue.net HostbasedAuthentication no IgnoreRhosts yes LoginGraceTime 60 LogLevel INFO PermitEmptyPasswords no PermitRootLogin no PrintLastLog yes Protocol 2 StrictModes yes X11Forwarding no Include /etc/ssh/sshd_config.d/*.conf AuthorizedKeysFile .ssh/authorized_keys Subsystem sftp /usr/libexec/openssh/sftp-server
Renommez le fichier /etc/ssh/sshd_config en /etc/ssh/sshd_config.old :
[root@redhat9 tmp]# cp /etc/ssh/sshd_config /etc/ssh/sshd_config.old
Copiez le fichier /tmp/sshd_config vers /etc/ssh/ :
[root@redhat9 tmp]# cp /tmp/sshd_config /etc/ssh cp: overwrite '/etc/ssh/sshd_config'? y
Redémarrez le service sshd :
[root@redhat9 tmp]# systemctl restart sshd [root@redhat9 tmp]# systemctl status sshd ● sshd.service - OpenSSH server daemon Loaded: loaded (/usr/lib/systemd/system/sshd.service; enabled; preset: enabled) Active: active (running) since Sun 2024-09-29 14:06:49 CEST; 9s ago Docs: man:sshd(8) man:sshd_config(5) Main PID: 5560 (sshd) Tasks: 1 (limit: 48800) Memory: 1.4M CPU: 13ms CGroup: /system.slice/sshd.service └─5560 "sshd: /usr/sbin/sshd -D [listener] 0 of 10-100 startups" Sep 29 14:06:49 redhat9.ittraining.loc systemd[1]: Starting OpenSSH server daemon... Sep 29 14:06:49 redhat9.ittraining.loc sshd[5560]: Server listening on 0.0.0.0 port 22. Sep 29 14:06:49 redhat9.ittraining.loc sshd[5560]: Server listening on :: port 22. Sep 29 14:06:49 redhat9.ittraining.loc systemd[1]: Started OpenSSH server daemon.
Mettez l'utilisateur trainee dans le groupe adm :
[root@redhat9 tmp]# groups trainee trainee : trainee [root@redhat9 tmp]# usermod -aG adm trainee [root@redhat9 tmp]# groups trainee trainee : trainee adm
Pour générer les clefs du serveur, saisissez la commande suivante en tant que root. Notez que la passphrase doit être vide.
[root@redhat9 tmp]# ssh-keygen -t dsa Generating public/private dsa key pair. Enter file in which to save the key (/root/.ssh/id_dsa): /etc/ssh/ssh_host_dsa_key Enter passphrase (empty for no passphrase): Enter same passphrase again: Your identification has been saved in /etc/ssh/ssh_host_dsa_key Your public key has been saved in /etc/ssh/ssh_host_dsa_key.pub The key fingerprint is: SHA256:VWOX1JHwvNZHo8kC6OLgKXypZI97W56JBiKwc9YjFpk root@redhat9.ittraining.loc The key's randomart image is: +---[DSA 1024]----+ | +o++o| | . o o+..| | o . .. +.| |. E . .. . o.+| |.. + . .S . + oo| |*.* B . . . .| |oX.* + | |o *o+ o | | +++.+ | +----[SHA256]-----+
De la même façon, il est possible de générer les clefs au format RSA, ECDSA et ED25519 :
[root@redhat9 tmp]# ssh-keygen -t rsa Generating public/private rsa key pair. Enter file in which to save the key (/root/.ssh/id_rsa): /etc/ssh/ssh_host_rsa_key /etc/ssh/ssh_host_rsa_key already exists. Overwrite (y/n)? y Enter passphrase (empty for no passphrase): Enter same passphrase again: Your identification has been saved in /etc/ssh/ssh_host_rsa_key Your public key has been saved in /etc/ssh/ssh_host_rsa_key.pub The key fingerprint is: SHA256:SjQBVxLP5mtWmsHUWN0j1FvgokkEmKbEftzWc1ZlrAM root@redhat9.ittraining.loc The key's randomart image is: +---[RSA 3072]----+ | ...==o.oo.o.+o| | o.+= = E.=.o| | o +o.*.o .+.= | | o.o*o.ooo.+ | | ...S ++ . | | . . * | | . * | | o | | | +----[SHA256]-----+ [root@redhat9 tmp]# ssh-keygen -t ecdsa Generating public/private ecdsa key pair. Enter file in which to save the key (/root/.ssh/id_ecdsa): /etc/ssh/ssh_host_ecdsa_key /etc/ssh/ssh_host_ecdsa_key already exists. Overwrite (y/n)? y Enter passphrase (empty for no passphrase): Enter same passphrase again: Your identification has been saved in /etc/ssh/ssh_host_ecdsa_key Your public key has been saved in /etc/ssh/ssh_host_ecdsa_key.pub The key fingerprint is: SHA256:auaDgRcvbqpC5SkGadt7AizXVta2A8w5hYwVgUPXNlc root@redhat9.ittraining.loc The key's randomart image is: +---[ECDSA 256]---+ | ..=== .E | | +.o = . | | . + = o | |o. .. O o | |+ =o.= +S. | |.Bo+* ..o | |+.o+.++ . | |. o+=. | |o..oo .. | +----[SHA256]-----+ [root@redhat9 tmp]# ssh-keygen -t ed25519 Generating public/private ed25519 key pair. Enter file in which to save the key (/root/.ssh/id_ed25519): /etc/ssh/ssh_host_ed25519_key /etc/ssh/ssh_host_ed25519_key already exists. Overwrite (y/n)? y Enter passphrase (empty for no passphrase): Enter same passphrase again: Your identification has been saved in /etc/ssh/ssh_host_ed25519_key Your public key has been saved in /etc/ssh/ssh_host_ed25519_key.pub The key fingerprint is: SHA256:UwUjA5Ln700GWzhNxvIvdNafLOhD1/hdrMigOvARQwI root@redhat9.ittraining.loc The key's randomart image is: +--[ED25519 256]--+ | E.....o.o.. | | o.o .o+o | | = B. . | | + +.= o . | | +S* +. +o.| | . . o.=o.+ ++| | o o =o+..o.o| | o o .oo ...| | .o . | +----[SHA256]-----+
Les clefs publiques générées possèdent l'extension .pub. Les clefs privées n'ont pas d'extension :
[root@redhat9 tmp]# ls /etc/ssh moduli ssh_config.d sshd_config.d ssh_host_dsa_key ssh_host_ecdsa_key ssh_host_ed25519_key ssh_host_rsa_key ssh_config sshd_config sshd_config.old ssh_host_dsa_key.pub ssh_host_ecdsa_key.pub ssh_host_ed25519_key.pub ssh_host_rsa_key.pub
Re-démarrez ensuite le service sshd :
[root@redhat9 tmp]# systemctl restart sshd.service [root@redhat9 tmp]# systemctl status sshd.service ● sshd.service - OpenSSH server daemon Loaded: loaded (/usr/lib/systemd/system/sshd.service; enabled; preset: enabled) Active: active (running) since Sun 2024-09-29 14:14:14 CEST; 13s ago Docs: man:sshd(8) man:sshd_config(5) Main PID: 5583 (sshd) Tasks: 1 (limit: 48800) Memory: 1.3M CPU: 12ms CGroup: /system.slice/sshd.service └─5583 "sshd: /usr/sbin/sshd -D [listener] 0 of 10-100 startups" Sep 29 14:14:14 redhat9.ittraining.loc systemd[1]: sshd.service: Deactivated successfully. Sep 29 14:14:14 redhat9.ittraining.loc sshd[5583]: Server listening on 0.0.0.0 port 22. Sep 29 14:14:14 redhat9.ittraining.loc systemd[1]: Stopped OpenSSH server daemon. Sep 29 14:14:14 redhat9.ittraining.loc sshd[5583]: Server listening on :: port 22. Sep 29 14:14:14 redhat9.ittraining.loc systemd[1]: Starting OpenSSH server daemon... Sep 29 14:14:14 redhat9.ittraining.loc systemd[1]: Started OpenSSH server daemon.
Configuration du Client
Saisissez maintenant les commandes suivantes en tant que trainee :
Important - Lors de la génération des clefs, la passphrase doit être vide.
[root@redhat9 tmp]# exit logout [trainee@redhat9 ~]$ ssh-keygen -t dsa Generating public/private dsa key pair. Enter file in which to save the key (/home/trainee/.ssh/id_dsa): Created directory '/home/trainee/.ssh'. Enter passphrase (empty for no passphrase): Enter same passphrase again: Your identification has been saved in /home/trainee/.ssh/id_dsa Your public key has been saved in /home/trainee/.ssh/id_dsa.pub The key fingerprint is: SHA256:TT4VSKqep7i/5t6FoPSQ88LmTo3eLRBBFxz3Cz2Kxi4 trainee@redhat9.ittraining.loc The key's randomart image is: +---[DSA 1024]----+ | ...+o..... | | .... +. . | | . o = . | | .o o * + | | =.* S = | | o.% o . . | | E.B o . | | = =o= . | | .**Boo | +----[SHA256]-----+ [trainee@redhat9 ~]$ ssh-keygen -t rsa Generating public/private rsa key pair. Enter file in which to save the key (/home/trainee/.ssh/id_rsa): Enter passphrase (empty for no passphrase): Enter same passphrase again: Your identification has been saved in /home/trainee/.ssh/id_rsa Your public key has been saved in /home/trainee/.ssh/id_rsa.pub The key fingerprint is: SHA256:75jUyGd9zw6fA5Z2KIZAacp+0b5KLeWpOONItt/4Z9k trainee@redhat9.ittraining.loc The key's randomart image is: +---[RSA 3072]----+ | . | | + | | . + . | | o o . | | . S.. o | | . o+*.+ * . | | o .o++X = = | | o oo=.o@ E . *.| | oo=+=* . o*| +----[SHA256]-----+ [trainee@redhat9 ~]$ ssh-keygen -t ecdsa Generating public/private ecdsa key pair. Enter file in which to save the key (/home/trainee/.ssh/id_ecdsa): Enter passphrase (empty for no passphrase): Enter same passphrase again: Your identification has been saved in /home/trainee/.ssh/id_ecdsa Your public key has been saved in /home/trainee/.ssh/id_ecdsa.pub The key fingerprint is: SHA256:xjl9G3ycaF3s9cuyCqHhPvUWyN1qzBGxJtZwFAFeRvw trainee@redhat9.ittraining.loc The key's randomart image is: +---[ECDSA 256]---+ | .=Bo | | ..o+ . | | .+ + +| | . = * E +o| | .S.* O = o| | ..o=.* =. .| | o..+ =. o | | .. .B o | | .. o... | +----[SHA256]-----+ [trainee@redhat9 ~]$ ssh-keygen -t ed25519 Generating public/private ed25519 key pair. Enter file in which to save the key (/home/trainee/.ssh/id_ed25519): Enter passphrase (empty for no passphrase): Enter same passphrase again: Your identification has been saved in /home/trainee/.ssh/id_ed25519 Your public key has been saved in /home/trainee/.ssh/id_ed25519.pub The key fingerprint is: SHA256:qtFzx7O0swNGsRoP9Cy+cISURCvWYpANMn1WtljZ8WQ trainee@redhat9.ittraining.loc The key's randomart image is: +--[ED25519 256]--+ |== ooo+o..E | |ooo.==o.o+ | | =++o.o o. | | o o. = = | | o BS | | ..+.+. | | .o+o..= | | o.o oo+ | | . ++ | +----[SHA256]-----+
Les clés générées seront placées dans le répertoire ~/.ssh/ :
[trainee@redhat9 ~]$ ls .ssh id_dsa id_dsa.pub id_ecdsa id_ecdsa.pub id_ed25519 id_ed25519.pub id_rsa id_rsa.pub
Tunnels SSH
Le protocole SSH peut être utilisé pour sécuriser les protocoles tels telnet, pop3 etc.. En effet, on peut créer un tunnel SSH dans lequel passe les communications du protocole non-sécurisé.
La commande pour créer un tunnel ssh prend la forme suivante :
ssh -N -f compte@hôte -Lport-local:localhost:port_distant
Dans votre cas, vous allez créer un tunnel dans votre propre vm entre le port 15023 et le port 23 :
[trainee@redhat9 ~]$ ssh -N -f trainee@localhost -L15023:localhost:23 The authenticity of host 'localhost (::1)' can't be established. ED25519 key fingerprint is SHA256:UwUjA5Ln700GWzhNxvIvdNafLOhD1/hdrMigOvARQwI. This key is not known by any other names Are you sure you want to continue connecting (yes/no/[fingerprint])? yes Warning: Permanently added 'localhost' (ED25519) to the list of known hosts. \S Kernel \r on an \m trainee@localhost's password: trainee
Installez maintenant le serveur telnet :
[trainee@redhat9 ~]$ su - Password: [root@redhat9 ~]# dnf install telnet-server Updating Subscription Management repositories. Last metadata expiration check: 3:26:47 ago on Sun 29 Sep 2024 10:52:14 AM CEST. Dependencies resolved. ================================================================================================================================================================================================================== Package Architecture Version Repository Size ================================================================================================================================================================================================================== Installing: telnet-server x86_64 1:0.17-85.el9 rhel-9-for-x86_64-appstream-rpms 41 k Transaction Summary ================================================================================================================================================================================================================== Install 1 Package Total download size: 41 k Installed size: 58 k Is this ok [y/N]: y Downloading Packages: telnet-server-0.17-85.el9.x86_64.rpm 145 kB/s | 41 kB 00:00 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Total 144 kB/s | 41 kB 00:00 Running transaction check Transaction check succeeded. Running transaction test Transaction test succeeded. Running transaction Preparing : 1/1 Installing : telnet-server-1:0.17-85.el9.x86_64 1/1 Running scriptlet: telnet-server-1:0.17-85.el9.x86_64 1/1 Verifying : telnet-server-1:0.17-85.el9.x86_64 1/1 Installed products updated. Installed: telnet-server-1:0.17-85.el9.x86_64 Complete!
Telnet n'est ni démarré ni activé. Il convient donc de le démarrer et de l'activer :
[root@redhat9 ~]# systemctl status telnet.socket ○ telnet.socket - Telnet Server Activation Socket Loaded: loaded (/usr/lib/systemd/system/telnet.socket; disabled; preset: disabled) Active: inactive (dead) Docs: man:telnetd(8) Listen: [::]:23 (Stream) Accepted: 0; Connected: 0; [root@redhat9 ~]# systemctl start telnet.socket [root@redhat9 ~]# systemctl status telnet.socket ● telnet.socket - Telnet Server Activation Socket Loaded: loaded (/usr/lib/systemd/system/telnet.socket; disabled; preset: disabled) Active: active (listening) since Sun 2024-09-29 14:19:51 CEST; 13s ago Until: Sun 2024-09-29 14:19:51 CEST; 13s ago Docs: man:telnetd(8) Listen: [::]:23 (Stream) Accepted: 0; Connected: 0; Tasks: 0 (limit: 48800) Memory: 8.0K CPU: 700us CGroup: /system.slice/telnet.socket Sep 29 14:19:51 redhat9.ittraining.loc systemd[1]: Listening on Telnet Server Activation Socket. [root@redhat9 ~]# systemctl enable telnet.socket Created symlink /etc/systemd/system/sockets.target.wants/telnet.socket → /usr/lib/systemd/system/telnet.socket.
Connectez-vous ensuite via telnet sur le port 15023, vous constaterez que votre connexion n'aboutit pas :
[root@redhat9 ~]# telnet localhost 15023 Trying ::1... Connected to localhost. Escape character is '^]'. Kernel 5.14.0-427.37.1.el9_4.x86_64 on an x86_64 redhat9 login: trainee Password: trainee Last login: Sun Sep 29 12:26:00 from 10.0.2.1 [trainee@redhat9 ~]$ whoami trainee [trainee@redhat9 ~]$ pwd /home/trainee
Important - Notez bien que votre communication telnet passe par le tunnel SSH.
3.5 - SCP
Présentation
La commande scp est le successeur et la remplaçante de la commande rcp de la famille des commandes remote. Il permet de faire des transferts sécurisés à partir d'une machine distante :
$ scp compte@numero_ip(nom_de_machine):/chemin_distant/fichier_distant /chemin_local/fichier_local
ou vers une machine distante :
$ scp /chemin_local/fichier_local compte@numero_ip(nom_de_machine):/chemin_distant/fichier_distant
Utilisation
Nous allons maintenant utiliser scp pour chercher un fichier sur le «serveur» :
Créez le fichier /home/trainee/scp_test :
[trainee@redhat9 ~]$ touch scp-test [trainee@redhat9 ~]$ exit logout Connection closed by foreign host. [root@redhat9 ~]#
Récupérez le fichier scp_test en utilisant scp :
[root@redhat9 ~]# scp trainee@127.0.0.1:/home/trainee/scp-test . The authenticity of host '127.0.0.1 (127.0.0.1)' can't be established. ED25519 key fingerprint is SHA256:UwUjA5Ln700GWzhNxvIvdNafLOhD1/hdrMigOvARQwI. This key is not known by any other names Are you sure you want to continue connecting (yes/no/[fingerprint])? yes Warning: Permanently added '127.0.0.1' (ED25519) to the list of known hosts. \S Kernel \r on an \m trainee@127.0.0.1's password: trainee [root@redhat9 ~]# ls -l total 2042944 -rw-------. 1 root root 1226 Oct 19 2023 anaconda-ks.cfg -rw-r--r--. 1 trainee trainee 2091941797 Oct 19 2023 ansible-automation-platform-setup-bundle-2.4-2.2-x86_64.tar.gz -rw-r--r--. 1 root root 64 Sep 27 08:24 device.map -rw-------. 1 root root 7118 Sep 27 08:24 grub.cfg drwxr-xr-x. 3 root root 21 Oct 19 2023 home -rw-r--r--. 1 root root 98 Sep 27 08:23 montages.list -rw-r--r--. 1 root root 2109 Sep 25 16:20 passwd -rw-r--r--. 1 root root 0 Sep 29 14:24 scp-test -rw-r--r--. 1 root root 457 Sep 27 08:22 structure.list -rw-r--r--. 1 root root 46 Sep 29 13:56 'wget_file.txt?rlkey=g8fgje9z8oeqgb4nd2g7x3wkx'
3.6 - Mise en Place des Clefs Asymétriques
Il convient maintenant de se connecter sur le «serveur» en utilisant ssh et vérifiez la présence du répertoire ~/.ssh :
[root@redhat9 ~]# ssh -l trainee 127.0.0.1 \S Kernel \r on an \m trainee@127.0.0.1's password: trainee Register this system with Red Hat Insights: insights-client --register Create an account or view all your systems at https://red.ht/insights-dashboard Last login: Sun Sep 29 14:21:21 2024 from localhost [trainee@redhat9 ~]$ ls -la | grep .ssh -rw-------. 1 trainee trainee 20 Sep 25 15:18 .lesshst drwx------. 2 trainee trainee 188 Sep 29 14:18 .ssh
Important - Si le dossier distant .ssh n'existe pas dans le répertoire personnel de l'utilisateur connecté, il faut le créer avec des permissions de 700. Dans votre cas, puisque votre machine joue le rôle de serveur et du client, le dossier /home/trainee/.ssh existe déjà.
Ensuite, il convient de transférer le fichier local .ssh/id_ecdsa.pub du «client» vers le «serveur» en le renommant en authorized_keys :
[trainee@redhat9 ~]$ exit logout Connection to 127.0.0.1 closed. [root@redhat9 ~]# exit logout [trainee@redhat9 ~]$ scp .ssh/id_ecdsa.pub trainee@127.0.0.1:/home/trainee/.ssh/authorized_keys The authenticity of host '127.0.0.1 (127.0.0.1)' can't be established. ED25519 key fingerprint is SHA256:UwUjA5Ln700GWzhNxvIvdNafLOhD1/hdrMigOvARQwI. This host key is known by the following other names/addresses: ~/.ssh/known_hosts:1: localhost Are you sure you want to continue connecting (yes/no/[fingerprint])? yes Warning: Permanently added '127.0.0.1' (ED25519) to the list of known hosts. \S Kernel \r on an \m trainee@127.0.0.1's password: trainee id_ecdsa.pub 100% 192 427.3KB/s 00:00
Connectez-vous via ssh :
[trainee@redhat9 ~]$ ssh -l trainee localhost \S Kernel \r on an \m Register this system with Red Hat Insights: insights-client --register Create an account or view all your systems at https://red.ht/insights-dashboard Last login: Sun Sep 29 14:26:20 2024 from 127.0.0.1 [trainee@redhat9 ~]$
Important - Lors de la connexion au serveur, l'authentification utilise le couple de clefs asymétrique au format ecdsa et aucun mot de passe n'est requis.
Insérez maintenant les clefs publiques restantes dans le fichier .ssh/authorized_keys :
[trainee@redhat9 ~]$ cd .ssh [trainee@redhat9 .ssh]$ ls authorized_keys id_dsa id_dsa.pub id_ecdsa id_ecdsa.pub id_ed25519 id_ed25519.pub id_rsa id_rsa.pub known_hosts known_hosts.old [trainee@redhat9 .ssh]$ cat authorized_keys ecdsa-sha2-nistp256 AAAAE2VjZHNhLXNoYTItbmlzdHAyNTYAAAAIbmlzdHAyNTYAAABBBGJIMNJ1m+xIpYzfYwK7VpdCI9inhQx3wptO+z4Xsl3XYcb+WIXsEsJpKSyQnOv98HmfZVJWcqXaSBkE5mskFGI= trainee@redhat9.ittraining.loc [trainee@redhat9 .ssh]$ cat id_rsa.pub >> authorized_keys [trainee@redhat9 .ssh]$ cat id_dsa.pub >> authorized_keys [trainee@redhat9 .ssh]$ cat id_ed25519.pub >> authorized_keys [trainee@redhat9 .ssh]$ cat authorized_keys ecdsa-sha2-nistp256 AAAAE2VjZHNhLXNoYTItbmlzdHAyNTYAAAAIbmlzdHAyNTYAAABBBGJIMNJ1m+xIpYzfYwK7VpdCI9inhQx3wptO+z4Xsl3XYcb+WIXsEsJpKSyQnOv98HmfZVJWcqXaSBkE5mskFGI= trainee@redhat9.ittraining.loc ssh-rsa AAAAB3NzaC1yc2EAAAADAQABAAABgQDSBgNBWkHU0UWXablPEQLRXjcdG7WYN0651bSh122wAMpMo5j3Jjlxm+tCKILpU5kjmpLIC+YCVw3nNr2e8RxIucxfEy1NIXrrCS0Ps3t5zsdsta/Z716BvX0x4tRuKqLPOMmwLWyvjYG4ixnECNSJTnHOmj122wxpdBX6HWJpJ+61NIvOnI+fAGTU6nPmb0jkanNT/HZ27eDlqo88gNAXrRSt/Uc1bglNue5NGKn2TcuUEIau0tmZpguAcWfrESl4SK7bg0c+IJZHZw8T8Fkpo44T4oWj03/x+uWjpphOfFPux6nAiF4+bRxFZnoUMvhe/WGX13Yxf0w3mymRyZXeSDyb0KF32Vy9hVh+0nVAIRtzwCc82aFtVdlJi9wW54tUwUlMkVFjVylJRNif37FwRd65BNp2eoN7v2ITdZ+uWLGs3HJZKp+xLTHMZ3CZMkLyNsbdwyD5VAsD3dFB49W2voSC9DN5xlUWPp4m7TbNifa8b7nuQKP8p2FaVdr3YWc= trainee@redhat9.ittraining.loc ssh-dss AAAAB3NzaC1kc3MAAACBAOlvM/inrDQNvmCMcWH4eTNud6egbiG4XysF++2If9Dx89mW8RWZmlvyiV8wRf71UyHHdiiBc/3SkYrka04l65F3GYH8BQ0jiaf4WpzTvn1uuEjS2kO3+vrXW1JxYlWiOYyb44eufnrxK+qia6FkhC6Wmn6xnibmbwkBeXTXOQp7AAAAFQCYu7xH3JreaiS4bYuZ1b3MV4IAmQAAAIEApEwhXE8jn2SWk/tpQKkX5dATCa1K5T+XMEzunjeEr+w1F1tapptOFaaujmZeelNgBYT4LauNYRu5TuXmoDpOp2q1puQKmGjW3b6bQRN0Palo/rcPlI6NN3Efm242vhspWEl4fjYFoVxPfaG0ysTwjOmgM4TamcxgrYDclDc0hNUAAACBAJrqqa12g422N6YRw3CXbyMwSv2xagX09YjwvsbDBMyCJtqoDg+6YavISLU3VQYJ+FmzBzObS2lkzk0yGMgqKOmnRIPaPi3HmpSPXp7828BU4lTsN4yv6zp4C1MIazvnE2rqBIVy1ZhCt9ADiCHZrRY2M/CzljfUhi/LinnznFVs trainee@redhat9.ittraining.loc ssh-ed25519 AAAAC3NzaC1lZDI1NTE5AAAAIKzhdX1reo1vStZd/lfAQ1Yjz7eo0qj7ir/f6jyGp4iG trainee@redhat9.ittraining.loc [trainee@redhat9 .ssh]$ exit logout Connection to localhost closed. [trainee@redhat9 ~]$
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