Table des matières
Dernière mise-à-jour : 2020/01/30 03:28
LSF117 - Gestion du Réseau
Comprendre les Réseaux
Présentation des Réseaux
La définition d'un réseau peut être résumé ainsi :
- un ensemble d'Equipements (systèmes et périphériques) communiquant entre eux,
- une entité destinée au transport de données dans différents environnements.
Pour que la communication soit efficace, elle doit respecter les critères suivants :
- présenter des informations compréhensibles par tous les participants,
- être compatible avec un maximum d'interlocuteurs différents (dans le cas d'un réseau, les interlocuteurs sont des équipements : imprimantes, ordinateurs, clients, serveurs, téléphones…),
- si l'interlocuteur n'est pas disponible, les informations ne doivent pas se perdre,
- permettre une réduction des coûts (par ex. interconnexion à bas coût),
- permettre une productivité accrue (par ex. interconnexion à haut débit),
- être sécurisée si les informations à transmettre sont dites sensibles,
- garantir l'unicité et de l'universalité de l'accès à l'information.
On peut distinguer deux familles d'Equipements - les Eléments Passifs et les Eléments Actifs.
Les Eléments Passifs transmettent le signal d'un point à un autre :
- Les Infrastructures ou Supports - des câbles, de l'atmosphère ou des fibres optiques permettant de relier physiquement des équipements,
- La Topologie - l'architecture d'un réseau définissant les connexions entre les Equipements et, éventuellement, la hiérarchie entre eux.
Les Eléments Actifs sont des équipements qui consomment de l'énergie en traitant ou en interprétant le signal. Les Equipements sont classés selon leurs fonctions :
- Equipement de Distribution Interne au Réseau - Répartiteur (Hub, Switch, Commutateur etc.), Borne d'accès (Hotspot), Convertisseur de signal (Transciever), Amplificateur (Répéteur) …,
- Equipement d'Interconnexion de Réseaux - Routeurs, Ponts …,
- Nœuds et Interfaces Réseaux - postes informatiques, équipements en réseau ….
Un Nœud est une extrémité de connexion qui peut être une intersection de plusieurs connexions ou de plusieurs Equipements.
Une Interface Réseau est une prise ou élément d'un Equipement Actif faisant la connexion vers d'autres Equipements réseaux et qui reçoit et émet des données.
Dans le cas d'un mélange d'Equipements non-homogènes en termes de performances au sein du même réseau, c'est la loi du plus faible qui emporte.
Tous les Equipements connectés au même support doivent respecter un ensemble de règles appelé une Protocole de Communication.
Les Protocoles de Communication définissent de façon formelle et interopérable la manière dont les informations sont échangées entre les Equipements.
Des Logiciels, dédiés à la gestion de ces Protocoles de Communication, sont installés sur des Equipements d'Interconnexion afin de fournir des fonctions de contrôle permettant une communication entre les Equipements.
Se basant sur des Protocoles de Communication, des Services fournissent des fonctionnalités accessibles aux utilisateurs ou d'autres programmes.
L'ensemble des Equipements, Logiciels et Protocoles de Communication constitue l'Architecture Réseau.
Classification des Réseaux
Les réseaux peuvent être classifiés de trois façon différentes :
- par Mode de Transmission,
- par Topologie,
- par Étendue.
Classification par Mode de Transmission
Il existe deux Classes de réseaux dans cette classification :
- les Réseaux en Mode de Diffusion,
- utilise un seul support de transmission,
- le message est envoyé sur tout le réseau à l'adresse d'un destinataire,
- les Réseaux en Mode Point à Point,
- une seule liaison entre deux équipements,
- les nœuds permettent de choisir la route en fonction de l'adresse du destinataire,
- quand deux nœuds non directement connectés entre eux veulent communiquer ils le font par l'intermédiaire des autres noeuds du réseau.
Classification par Topologie
La Topologie Physique d'un réseau décrit l'organisation de ce dernier en termes de câblage. La Topologie Logique d'un réseau décrit comment les données circulent sur le réseau. En effet c'est le choix des concentrateurs ainsi que les connections des câbles qui déterminent la topologie logique.
La Topologie Physique
Il existe 6 topologies physiques de réseau :
- La Topologie en Ligne,
- La Topologie en Bus,
- La Topologie en Etoile,
- La Topologie en Anneau,
- La Topologie en Arbre,
- La Topologie Maillée.
La Topologie en Ligne
Tous les nœuds sont connectés à un seul support. L'inconvénient de cette topologie est que dans le cas d'une défaillance d'une station, le réseau se trouve coupé en deux sous-réseaux.
La Topologie en Bus
Tous les nœuds sont connectés à un seul support (un câble BNC en T) avec des bouchons à chaque extrémité. La longueur du bus est limitée à 185m. Le nombre de stations de travail est limité à 30. Les Stations sont reliées au Bus par des 'T'. Les bouchons sont des terminateurs qui sont des résistances de 50 Ohms. Quand le support tombe en panne, le réseau ne fonctionne plus. Quand une station tombe en panne, elle ne perturbe pas le fonctionnement de l'ensemble du réseau. Les Stations étant reliés à un suel support, ce type de topologie necessite un Protocole d'Accès pour gérer le tour de parole des Stations afin d'éviter des conflits.
La Topologie en Étoile
Chaque nœud est connecté à un périphérique central appelé un Hub (Concentrateur) ou un Switch (Commutateur). Un Hub ou un Switch est prévu pour 4, 8, 16, 32 … stations. En cas d'un réseau d'un plus grand nombre de stations, plusieurs Hubs ou Switches sont connectés ensemble. Quand une station tombe en panne, elle ne perturbe pas le fonctionnement de l'ensemble du réseau. Le point faible de cette topologie est l'équipement central.
La Topologie en Anneau
Chaque nœud est relié directement à ses deux voisins dans une topologie logique de cercle ininterrompu et une topologie physique en étoile car les stations sont reliées à un type de hub spécial, appelé un Multistation Access Unit (MAU).
Les stations sont reliées à la MAU par un câble 'IBM' munie d'une prise AUI du côté de la carte et une prise Hermaphrodite du coté de la MAU. Les données sont échangées dans un sens unidirectionnel. Une trame, appelée un jeton, circule en permanence. Si l'anneau est brisé, l'ensemble du réseau s'arrête. Pour cette raison, il est courant de voir deux anneaux contre-rotatifs.
La Topologie en Arbre
La Topologie en Arbre est utilisée dans un réseau hierarchique où le sommet, aussi appelé la racine, est connecté à plusieurs noeuds de niveau inférieur. Ces neouds peuvent à leur tour être connectés à d'autres noeuds inférieurs. L'ensemble forme une arborescence. Le point faible de cette topologie est sa racine. En cas de défaillance, le réseau est coupé en deux.
La Topologie Maillée
Cette Topologie est utilisée pour des grands réseaux de distribution tels Internet ou le WIFI. Chaque noeud à tous les autres via des liaisons point à point. Le nombre de liaisons devient très rapidement important en cas d'un grand nombre de noeuds. Par exemple dans le cas de 100 Stations (N), le nombre de liaisons est obtenu par la formule suivante :
N(N-1)/2 = 100(100-1)/2 = 4 950
La Topologie Physique la plus répandue est la Topologie en Etoile.
Classification par Etendue
La classification par étendue nous fournit 4 réseaux principaux :
Nom | Description | Traduction | Taille Approximative (M) |
---|---|---|---|
PAN | Personal Area Network | Réseau Personnel | 1 -10 |
LAN | Local Area Network | Réseau Local Entreprise (RLE) | 5 - 1 200 |
MAN | Métropolitain Area Network | Réseau Urbain | 900 - 100 000 |
WAN | Wide Area Network | Réseau Long Distance (RLD) | 50 000 et au delà |
Cependant, d'autres classification existent :
CAN | Campus Area Network | Réseau de Campus |
GAN | Global Area Network | Réseau Global |
TAN | Tiny Area Network | Réseau Minuscule |
FAN | Family Area Network | Réseau Familial |
SAN | Storage Area Network | Réseau de Stockage |
Etant donné que les WANs sont gérés par des opérateurs de télécommunications qui doivent demander une licence à l'état mais que les LANs ont été historiquement mis en oeuvre dans les entreprises, ces derniers sont en majorité issus du monde informatique.
Les Types de LAN
Il existe deux types de LAN :
- le réseau à serveur dédié,
- le réseau poste à poste.
Réseau à Serveur Dédié
Le réseau à serveur dédié est caractérisé par le fait que toutes les ressources ( imprimantes, applications, lecteurs etc. ) sont gérées par le serveur. Les autres micro-ordinateurs ne jouent le rôle de client.
Des exemples des systèmes d'exploitation du réseau à serveur dédié sont :
- Windows NT Server,
- Windows 2000 Server,
- Windows 2003 Server,
- Windows 2008 Server,
- Linux,
- Unix.
Réseau Poste-à-Poste
Le réseau poste à poste est caractérisé par le fait que tous les ordinateurs peuvent jouer le rôle de client et de serveur :
- Windows 95,
- Windows 98,
- Windows NT Workstation.
Le Modèle Client/Serveur
Le modèle Client/Serveur est une des modalités des architectures informatiques distribuées. Dans ce modèle un serveur est tout Logiciel fournissant un Service.
Le serveur est aussi :
- passif, c'est-à-dire en attente permenante d'une demande, appelée une requête d'un client,
- capable de traiter plusieurs requêtes simultanément en utilisant le multi-threading,
- garant de l'intégrité globale.
Le client est, par contre actif, étant à l'origine des requêtes.
Il existe trois types de modèle client/serveur :
- Plat - tous les clients communiques avec un seul serveur,
- Hiérarchique - les clients n'ont de contact qu'avec les serveurs de plus haut niveau qu'eux,
- Peer-to-Peer - les équipements sont à la fois client et serveur en même temps.
Modèles de Communication
Les réseaux sont bâtis sur des technologies et des modèles. Le modèle théorique le plus important est le modèle Open System Interconnection créé par l'International Organization for Standardization tandis que le modèle pratique le plus important est le modèle TCP/IP.
Le modèle OSI
Le modèle OSI qui a été proposé par l'ISO est devenu le standard en termes de modèle pour décrire l'échange de données entre ordinateurs. Cette norme se repose sur sept couches, de la une - la Couche Physique, à la sept - la Couche d'Application, appelés des services. La communication entre les différentes couches est synchronisée entre le poste émetteur et le poste récepteur grâce à ce que l'on appelle un protocole.
Ce modèle repose sur trois termes :
- Les Couches,
- Les Protocoles,
- Les Interfaces.
Les Couches
Des sept couches :
- Les couches 1 à 3 sont les Couches Basses orientées Transmission,
- La couche 4 est la Couche Charnière entre les Couches Basses et les Couches Hautes,
- Les couches 5 à 7 sont les Couches Hautes orientées Traitement.
La couche du même niveau du système A parle avec son homologue du système B.
- La Couche Physique ( Couche 1 ) est responsable :
- du transfert de données binaires sur le câble physique ou virtuel
- de la définition de tout aspect physique allant du connecteur jusqu'au câble en passant par la carte réseau, y compris l'organisation même du réseau
- de la définition des tensions électriques sur le câble pour obtenir le 0 et le 1 binaires
- La Couche de Liaison ( Couche 2 ) est responsable :
- de la réception des données de la couche physique
- de l'organisation des données en fragments, appelés des trames qui ont un format différent selon s'il s'agit d'un réseau basé sur la technologie Ethernet ou la technologie Token-Ring
- de la préparation, émission et réception des trames
- de la gestion de l'accès au réseau
- de la communication nœud à nœud
- de la gestion des erreurs
- avant la transmission, le nœud émetteur calcule un code appelé un CRC et l'incorpore dans les données envoyées
- le nœud récepteur recalcule un CRC en fonction du contenu de la trame reçue et le compare à celui incorporé avec l'envoi
- en cas de deux CRC identique, le nœud récepteur envoie un accusé de réception au nœud émetteur
- de la réception de l'accusé de réception
- éventuellement de le ré-émission des données
- En prenant ce modèle, l'IEEE ( Institute of Electrical and Eletronics Engineers ) l'a étendu avec le Modèle IEEE ( 802 ).
- Dans ce modèle la Couche de Liaison est divisée en deux sous-couches importantes :
- La Sous-Couche LLC ( Logical Link Control ) qui :
- gère les accusés de réception
- gère le flux de trames
- La Sous-Couche MAC ( Media Access Control ) qui :
- gère la méthode d'accès au réseau
- le CSMA/CD dans un réseau basé sur la technologie Ethernet
- l'accès au jeton dans un réseau basé sur la technologie Token-Ring
- gère les erreurs
- La Couche de Réseau ( Couche 3 ) est responsable de la gestion de la bonne distribution des différentes informations aux bonnes adresses en :
- identifiant le chemin à emprunter d'un nœud donné à un autre
- appliquant une conversion des adresses logiques ( des noms ) en adresses physiques
- ajoutant des information adressage aux envois
- détectant des paquets trop volumineux avant l'envoi et en les divisant en trames de données de tailles autorisées
- La Couche de Transport ( Couche 4 ) est responsable de veiller à ce que les données soient envoyées correctement en :
- constituant des paquets de données corrects
- les envoyant dans le bon ordre
- vérifiant que les données sont traités dans le même ordre que l'ordre d'émission
- permettant à un processus sur un nœud de communiquer avec un autre nœud et d'échanger des messages avec lui
- La Couche de Session ( Couche 5 ) est responsable :
- de l'établissement, du maintien, et de la mise à fin de la communication entre deux noeuds distants, c'est-à-dire, de la session
- de la conversation entre deux processus de vérification de la réception des messages envoyés en séquences, c'est-à-dire, le point de contrôle
- de la sécurité lors de l'ouverture de la session, c'est-à-dire, les droits d'utilisateurs etc.
- La Couche de Présentation ( Couche 6 ) est responsable :
- du formatage et de la mise en forme des données
- des conversions de données telles le cryptage/décryptage
- La Couche d'Application ( Couche 7 ) est responsable :
- du dialogue homme/machine via des messages affichés
- du partage des ressources
- de la messagerie
Les Protocoles
Un protocole est un langage commun utilisé par dexu entités en communication pour pouvoir se comprendre. La nature du Protocole dépends directement de la nature de la communication. Cette bature dépend du paradigme de communication que l'application nécessite. Le paradigme est un modèle abstrait d'un problème ou d'une situation. Dans le paradigme de la diffusion, l'émetteur envoie dans informations au récepteur sans se soucier de ce que le récepteur va en faire. C'est la responsabilité du récepteur de comprendre et d'utiliser les informations.
Les Interfaces
Chaque couche rend des services à la couche immédiatement supérieure et utilise les services de la couche immédiatement inférieure. L'ensemble des services s'appelle une Interface. Les services sont composés de Service Data Units et sont disponibles par un Sservice Access Point.
Protocol Data Units
L'Unité de Données ou Protocol Data Unit pour chaque couche comporte un nom spécifique :
- Application Protocol Data Units pour la couche Application,
- Présentation Protocol Data Units pour la couche Présentation,
- Session Protocol Data Units pour la couche Session,
- Transport Protocol Data Units pour la couche Transport.
Or, pour les Couches Basses on parle de :
- Paquets pour la couche Réseau,
- Trames pour la couche Liaison,
- Bits pouyr la couche Physique.
Encapsulation et Désencapsulation
Lorque les données sont communiqueés par le système A au système B, celles-ci commencent au niveau de la couche d'Application. Le couche d'Application ajoute une en-tête à l'unité de données qui contient des informations de contrôle du protocole. Au passage de chaque couche, celle-ci ajoute sa propre en-tête. De cette façon, lors de sa descente vers la couche physique, les données et l'entête de la couche supérieure sont encapulsulées :
Couche Système A | Encapsulation |
---|---|
Application | Application Header (AH) + Unité de Données (UD) |
Présentation | Présentation Header (PH) + AH + UD |
Session | Session Header (SH) + PH + AH + UD |
Transport | Transport Header (TH) + SH + PH + AH + UD |
Réseau | Network Header (NH) + TH + SH + PH + AH + UD |
Liaison | Liaison Header (DH) + NH + TH + SH + PH + AH + UD |
Lors de son voyage de la couche Physique vers la couche Application dans le système B, les en-têtes sont supprimées par chaque couche correspondante. On parle alors de désencapsulation :
Couche Système B | Encapsulation |
---|---|
Liaison | Liaison Header (DH) + NH + TH + SH + PH + AH + UD |
Réseau | Network Header (NH) + TH + SH + PH + AH + UD |
Transport | Transport Header (TH) + SH + PH + AH + UD |
Session | Session Header (SH) + PH + AH + UD |
Présentation | Présentation Header (PH) + AH + UD |
Application | Application Header (AH) + Unité de Données (UD) |
Spécification NDIS et le Modèle ODI
<note tip> Cliquez ici pour ouvrir le schéma Simplifié du Modèle OSI incluant la spécification NDIS </note>
La spécification NDIS ( Network Driver Interface Specification ) a été introduite conjointement par les sociétés Microsoft et 3Com. Cette spécification ainsi que son homologue, le modèle ODI ( Open Datalink Interface ) introduit conjointement par les sociétés Novell et Apple à la même époque, définit des standards pour les pilotes de cartes réseau afin qu'ils puissent être indépendants des protocoles utilisées et les systèmes d'exploitation sur les machines. Des deux 'standards', la spécification NDIS est le plus répandu, intervenant a niveau de la sous-couche MAC et l a couche de liaison. Elle spécifie :
- l'interface pilote-matériel
- l'interface pilote-protocole
- l'interface pilote - système d'exploitation
Le modèle TCP/IP
<note tip> Cliquez ici pour voir le modèle OSI incluant la suite des protocoles et services TCP/IP </note>
La suite des protocoles TCP/IP ( Transmission Control Protocol / Internet Protocol ) est issu de la DOD ( Dept. Américain de la Défense ) et le travail de l'ARPA ( Advanced Research Project Agency ).
- La suite des protocoles TCP/IP
- a été introduite en 1974
- a été utilisée dans l'ARPAnet en 1975
- permet la communication entre des réseaux à base de systèmes d'exploitation, architectures et technologies différents
- est très proche du modèle OSI en termes d'architecture et se place au niveau de la couche d'Application jusqu'à la couche Réseau.
- est, en réalité, une suite de protocoles et de services :
- IP ( Internet Protocol )
- le protocole IP s'intègre dans la couche Réseau du modèle OSI en assurant la communication entre les systèmes. Bien qu'il puisse découper des messages en fragments ou datagrammes et les reconstituer dans le bon ordre à l'arrivée, il ne garantit pas la réception.
- ICMP ( Internet Control Message Protocol )
- le protocole ICMP produit des messages de contrôle aidant à synchroniser le réseau. Un exemple de ceci est la commande ping.
- TCP ( Transmission Control Protocol )
- le protocole TCP se trouve au niveau de la couche de Transport du modèle OSI et s'occupe de la transmission des données entre noeuds.
- UDP ( User Datagram Protocol )
- le protocole UDP n'est pas orienté connexion. Il est utilisé pour la transmission rapide de messages entre nœuds sans garantir leur acheminement.
- Telnet
- le protocole Telnet est utilisé pour établir une connexion de terminal à distance. Il se trouve dans la couche d'Application du modèle OSI.
- Ftp ( File Transfer Protocol )
- le protocole ftp est utilisé pour le transfert de fichiers. Il se trouve dans la couche d'Application du modèle OSI.
- SMTP ( Simple Message Transfer Protocol )
- le service SMTP est utilisé pour le transfert de courrier électronique. Il se trouve dans la couche d'Application du modèle OSI.
- DNS ( Domain Name Service )
- le service DNS est utilisé pour le résolution de noms en adresses IP. Il se trouve dans la couche d'Application du modèle OSI.
- SNMP ( Simple Network Management Protocol )
- le protocole SNMP est composé d'un agent et un gestionnaire. L'agent SNMP collecte des informations sur les périphériques, les configurations et les performances tandis que le gestionnaire SNMP reçois ses informations et réagit en conséquence.
- NFS ( Network File System )
- le NFS a été mis au point par Sun Microsystems
- le NFS génère un lien virtuel entre les lecteurs et les disques durs permettant de monter dans un disque virtuel local un disque distant
- et aussi POP3, NNTP, IMAP etc …
<note tip> Cliquez ici pour voir les modèles TCP/IP et OSI </note>
Le modèle TCP/IP est composé de 4 couches :
- La couche d'Accès Réseau
- Cette couche spécifie la forme sous laquelle les données doivent être acheminées, quelque soit le type de réseau utilisé.
- La couche Internet
- Cette couche est chargée de fournir le paquet de données.
- La couche de Transport
- Cette couche assure l'acheminement des données et se charge des mécanismes permettant de connaître l'état de la transmission.
- La couche d'Application
- Cette couche englobe les applications standards de réseau telles ftp, telnet, ssh, etc..
Les noms des Unités de Données sont différents selon le protocole utilisé et la couche du modèle TCP/IP :
Couche | TCP | UDP |
---|---|---|
Application | Stream | Message |
Transport | Segment | Packet |
Internet | Datagram | Datagram |
Réseau | Frame | Frame |
Les Raccordements
Les Modes de Transmission
On peut distinguer 3 modes de transmission :
- La Liaison Simplex,
- Les données ne circulent que dans un seul sens de l'émetteur ver le récepteur,
- La liaison nécessite deux canaux de transmissions,
- La Liaison Half-Duplex aussi appelée la Liaison à l'Alternat ou encore la Liaison Semi-Duplex,
- Les données circulent dans un sens ou l'autre mais jamais dans les deux sens en même temps. Chaque extrémité émet donc à son tour,
- La liaison permet d'avoir une liaison bi-directionnelle qui utilise la totalité de la banse passante,
- La Liaison Full-Duplex dans les deux sens en même temps. Chaque extrémité peut émettre et recevoir simultanément,
- La liaison est caractérisée par une bande passante divisée par deux pour chaque sens des émissions.
Les Câbles
Le Câble Coaxial
En partant de l'extérieur, le câble coaxial est composé :
- d'une Gaine en caoutchouc, PVC ou Téflon pour protéger le câble,
- d'un Blindage en métal pour diminuer le bruit du aux parasites,
- d'un Isolant (diélectrique) pour éviter le contact entre le blindage et l'âme et ainsi éviter des courts-circuits,
- d'un Âme en cuivre ou torsadés pour transporter les données.
Avantages :
- Peux coûteux,
- Facilement manipulable,
- Peut être utilisé pour de longues distances,
- A un débit de 10 Mbit/s dans un LAN et 100 Mbit/s dans un WAN.
Inconvénients :
- Fragile,
- Instable,
- Vulnérable aux interférences,
- Half-Duplex.
Le Câble Paire Torsadée
Ce câble existe sous deux formes selon son utilisation :
- Monobrin pour du câblage horizontal (Capillaire),
- chaque fil est composé d'un seul conducteur en cuivre,
- la distance ne doit pas dépassée 90m.
- Multibrin pour des cordons de brassage :
- chaque fil est composé de plusieurs brins en cuivre,
- câble souple.
Avantages :
- Un débit de 10 Mbit/s à 10 GBit/s,
- A une bande passante plus large,
- Pas d'interruption par coupure du câble,
- Permet le câblage universel (téléphonie, fax, données …),
- Full-Duplex.
Inconvénients :
- Nombre de câbles > câble coaxial,
- Plus cher,
- Plus encombrant dans les gaines techniques.
Catagories de Blindage
Il existe trois catagories de blindage :
- Twisted ou Torsadé,
- Foiled ou Entouré,
- Shielded ou Avec Ecran.
De ce fait, il existe 5 catagories de câbles Paire Torsadée :
Nom anglais ^ Appelation Ancienne ^ Nouvelle Appelation ^
Unshielded Twisted Pair | UTP | U/UTP |
Foiled Twisted Pair | FTP | F/UTP |
Shield Twisted Pair | STP | S/UTP |
Shield Foiled Twisted Pair | SFTP | SF/UTP |
Shield Shield Twisted Pair | S/STP | SS/STP3 |
Ces catégories donnent lieu à des Classes :
Classe | Débit | Nombre de Paires Torsadées | Connecteur | Commentaires |
---|---|---|---|---|
3 | 10 Mbit/s | 4 | RJ11 | |
4 | 16 Mbit/s | 4 | S/O | Non-utilisée de nos jours |
5 | 100 Mbit/s | 4 | RJ45 | Obsolète |
5e/D | 1 Gbit/s sur 100m | 4 | RJ45 | S/O |
6/E | 2.5 Gbit/s sur 100m ou 10 Gbit/s sur 25m à 55m | 4 | Idéal pour PoE | |
7/F | 10 Gbit/s sur 100m | 4 | GG45 ou Tera | Paires individuellement et collectivement blindées. Problème de compatibilité avec les classes precédentes due au connecteur. |
La Prise RJ45
Une prise RJ45 comporte 8 broches. Un câble peut être droit quand la broche 1 d'une extremité est connectée à la broche 1 de la prise RJ45 à l'autre extrémité, la broche 2 d'une extremité est connectée à la broche 2 de la prise RJ45 à l'autre extrémité et ainsi de suite ou bien croisé quand le brochage est inversé.
Les câbles croisés sont utilisés lors du branchement de deux équipements identiques (PC à PC, Hub à Hub, Routeur à Routeur).
Channel Link et Basic Link
Le Channel Link ou Canal est l'ensemble du Basic Link ou Lien de base et les cordons de brassage et de raccordement des équipements qui sont limités en distance à 10m.
Le Basic Link est le lien entre la prise RJ45 murale et la baie de brassage. Il est limité à 90m en classe 5D.
La Fibre Optique
La Fibre Optique est un fil de Silice permettant le transfert de la lumière. De ce fait elle est caractérisée par :
- des meilleures performances que le cuivre,
- de plus de communications simultanément,
- de la capacité de relier de plus grandes distances,
- une insensibilité aux perturbations,
- une résistance à la corrosion.
Qui plus est, elle ne produit aucune perturbation.
Elle est composée :
- d'un coeur de 10, de 50/125 ou de 62.50 micron,
- d'une gaine de 125 micron,
- d'une protection de 230 micron.
Il existe deux types de fibres, la Fibre Monomode et la Fibre Multimodes.
La Fibre Monomode :
- a un coeur de 8 à 10 Microns,
- est divisée en sous-catégories de distance,
- 10 Km,
- 15 Km,
- 20 Km,
- 50 Km,
- 80 Km,
- 100 Km.
La Fibre Multimode :
- a un coeur de 62,50 micron ou de 50/125 micron avec une gaine orange,
- permet plusieurs trajets lumineux appelés modes en même temps en Full Duplex,
- est utilisée pour de bas débits ou de courtes distances,
- 2 Km pour 100 Mbit/s,
- 500 m pour 1 Gbit/s.
Les Réseaux sans Fils
Les réseaux sans fils sans basés sur une liaison qui utilise des ondes radio-électriques (radio et infra-rouges).
Il existe des technologies différentes en fonction de la fréquence utilisée et de la portée des transmissions :
- Réseaux Personnels sans Fils - Bluetooth, HomeRF,
- Réseaux Locaux sans Fils - LiFI, WiFI,
- Réseaux Métropolitains sans Fil - wImax,
- Réseaux Etendus sans Fils - GSM, GPRS, UMTS.
Les principales ondes utilisées pour la transmission des données sont :
- Ondes GSM - Ondes Hertziennes repeosant sur des micro-ondes à basse fréquence avec une portée d'une dizaine de kilomètres,
- Ondes Wi-Fi - Ondes Hertziennes reposant sur des micro-ondes à haute fréquence avec une portée de 20 à 50 mètres,
- Ondes Satellitaires - Ondes Hertziennes longues portées.
Le Courant Porteur en Ligne
Le CPL utilise le réseau électrique domestique, le réseau moyenne et basse tension pour transmettre des informations numériques.
Le CPL superpose un signal à plus haute fréquence au signal électrique.
Seuls donc, les fils conducteurs transportent les signaux CPL.
Le coupleur intégré en entrée des boîtiers CPL élimine les composants basses fréquences pour isoler le signal CPL.
Le CPL utilise la phase électrique et le neutre. De ce fait, une installation triphasée fournit 3 réseaux CPL différents.
Le signal CPL ne s'arrête pas necéssairement aux limites de l'installation électrique. En effet en cas de compteurs non-numériques le signal les traversent.
Les normes CPL sont :
Norme | Débit Théorique | Débit Pratique | Temps pour copier 1 Go |
---|---|---|---|
Homeplug 1.01 | 14 Mbps | 5.4 Mbps | 25m 20s |
Homeplug 1.1 | 85 Mbps | 12 Mbps | 11m 20s |
PréUPA 200 | 200 Mbps | 30 Mbps | 4m 30s |
Technologies
Il existe plusieurs technologies de réseau :
- Ethernet,
- Token-Ring,
- ARCnet,
- etc..
Nous détaillerons ici les deux technologies les plus répandues, à savoir Ethernet et Token-Ring.
Ethernet
La technologie Ethernet se repose sur :
- une topologie logique de bus,
- une topologie physique de bus ou étoile.
L'accès au bus utilise le CSMA/CD, Carrier Sense Multiple Access / Collision Detection (Accès Multiple à Détection de Porteuse / Détection de Collisions).
Il faut noter que :
- les données sont transmises à chaque nœud - c'est la méthode d'accès multiple,
- chaque nœud qui veut émettre écoute le réseau - c'est la détection de porteuse,
- quand le réseau est silencieux une trame est émise dans laquelle se trouvent les données ainsi que l'adresse du destinataire,
- le système est dit donc aléatoire ou non-déterministe,
- quand deux nœuds émettent en même temps, il y a collision de données,
- les deux nœuds vont donc cesser d'émettre, se mettant en attente jusqu'à ce qu'ils commencent à émettre de nouveau.
Token-Ring
La technologie Token-Ring se repose sur :
- une topologie logique en anneau,
- une topologie physique en étoile.
Token-Ring se traduit par Anneau à Jeton. Il n'est pas aussi répandu que l'Ethernet pour des raisons de coûts. En effet le rajout d'un nœud en Token-Ring peut coûter jusqu'à 4 fois plus cher qu'en Ethernet.
Il faut noter que :
- les données sont transmises dans le réseau par un système appelé méthode de passage de jeton,
- le jeton est une trame numérique vide de données qui tourne en permanence dans l'anneau,
- quand un nœud souhaite émettre, il saisit le jeton, y dépose des données avec l'adresse du destinataire et ensuite laisse poursuivre son chemin jusqu'à sa destination,
- pendant son voyage, aucun autre nœud ne peut émettre,
- une fois arrivé à sa destination, le jeton dépose ses données et retourne à l'émetteur pour confirmer la livraison,
- ce système est appelé déterministe.
L'intérêt de la technologie Token-Ring se trouve dans le fait :
- qu'il évite des collisions,
- qu'il est possible de déterminer avec exactitude le temps que prenne l'acheminement des données.
La technologie Token-Ring est donc idéale, voire obligatoire, dans des installations où chaque nœud doit disposer d'une opportunité à intervalle fixe d'émettre des données.
Périphériques Réseaux Spéciaux
En plus du câblage, les périphériques de réseau spéciaux sont des éléments primordiaux tant au niveau de la topologie physique que la topologie logique.
Les périphériques de réseau spéciaux sont :
- les Concentrateurs ou Hubs,
- les Répéteurs ou Repeaters,
- les Ponts ou Bridges,
- les Commutateurs ou Switches,
- les Routeurs ou Routers,
- les Passerelles ou Gateways.
L'objectif ici est de vous permettre de comprendre le rôle de chaque périphérique.
Les Concentrateurs
Les Concentrateurs permettent une connectivité entre les nœuds en topologie en étoile. Selon leur configuration, la topologie logique peut être en étoile, en bus ou en anneau. Il existe de multiples types de Concentrateurs allant du plus simple au Concentrateur intelligent.
- Le Concentrateur Simple
- est une boîte de raccordement centrale,
- joue le rôle de récepteur et du réémetteur des signaux sans accélération ni gestion de ceux-ci,
- est un périphérique utilisé pour des groupes de travail.
- Le Concentrateur Évolué
- est un Concentrateur simple qui offre en plus l'amplification des signaux, la gestion du type de topologie logique grâce à des capacités d'être configurés à l'aide d'un logiciel ainsi que l'homogénéisation du réseau en offrant des ports pour un câblage différent. Par exemple, 8 ports en paire torsadée non-blindée et un port BNC.
- Le Concentrateur Intelligent
- est un Concentrateur évolué qui offre en plus la détection automatique des pannes, la connectique avec un Pont ou un Routeur ainsi que le diagnostic et la génération de rapports.
Les Répéteurs
Un Répéteur est un périphérique réseau simple. Il est utilisé pour amplifier le signal quand :
- la longueur du câble dépasse la limite autorisée,
- le câble passe par une zone ou les interférences sont importantes.
Éventuellement, et uniquement dans le cas où le Répéteur serait muni d'une telle fonction, celui-ci peut être utiliser pour connecter deux réseaux ayant un câblage différent.
Les Ponts
Un Pont est Répéteur intelligent. Outre sa capacité d'amplifier les signaux, le Pont analyse le trafic qui passe par lui et met à jour une liste d'adresses des cartes réseau, appelée une table de routage, n'autorisant que les transmissions destinées à d'autres segments du réseau.
Les diffusions sont néanmoins autorisées.
Comme un Pont doit être intelligent, on utilise souvent un micro-ordinateur comme Pont. Forcément équipé de 2 cartes réseau, le Pont peut également jouer le rôle de serveur de fichiers.
Le Pont sert donc à isoler des segments du réseau pour des raisons de :
- sécurité afin d'éviter à ce que des données sensibles soient propagées sur tout le réseau,
- performance afin qu'une partie du réseau trop chargée ralentisse le réseau entier,
- fiabilité afin par exemple qu'une carte en panne ne gène pas le reste du réseau avec une diffusion.
Il existe trois types de configuration de Ponts
Le Pont de Base
Le Pont en Cascade
Le Pont en Cascade est à éviter car les données en provenance d'un segment doivent passer par plusieurs Ponts. Ceci a pour conséquence de ralentir la transmission des données, voire même de créer un trafic superflu en cas de rémission par le nœud
Le Pont en Dorsale
Le Pont en Dorsale coûte plus chère que la configuration précédente car il faut un nombre de Ponts équivalent au nombre de segments + 1. Par contre elle réduit les problèmes précédemment cités puisque les données ne transitent que par deux Ponts.
Les Commutateurs
Un Commutateur peut être considéré comme un Concentrateur intelligent et un Pont. Ils sont gérés souvent par des logiciels. La topologie physique d'un réseau commuté est en étoile. Par contre la topologie logique est spéciale, elle s'appelle une topologie commutée.
Lors de la communication de données entre deux nœuds, le Commutateur ouvre une connexion temporaire virtuelle en fermant les autres ports. De cette façon la bande passante totale est disponible pour cette transmission et les risques de collision sont minimisés.
Certains Commutateurs haut de gamme sont équipés d'un système anti-catastrophe qui leur permet d'isoler une partie d'un réseau en panne afin que les autres parties puissent continuer à fonctionner sans problème.
Les Routeurs
Un Routeur est un Pont sophistiqué capable :
- d'assurer l'interconnexion entre des segments,
- de filtrer le trafic,
- d’isoler une partie du réseau,
- d’ explorer les informations d'adressage pour trouver le chemin le plus approprié et le plus rentable pour la transmission des données.
Les Routeurs utilisent une table de routage pour stocker les informations sur :
- les adresses du réseau,
- les solutions de connexion vers d'autres réseaux,
- l'efficacité des différentes routes.
Il existe deux types de Routeur :
- le Routeur Statique
- la table de routage est éditer manuellement,
- les routes empruntées pour la transmission des données sont toujours les mêmes,
- il n'y a pas de recherche d'efficacité.
- le Routeur Dynamique
- découvre automatiquement les routes à emprunter dans un réseau.
Les Passerelles
Ce périphérique, souvent un logiciel, sert à faire une conversion de données :
- entre deux technologies différentes ( Ethernet - Token-Ring ),
- entre deux protocoles différents,
- entre des formats de données différents.
Comprendre TCP Version 4
En-tête TCP
L'en-tête TCP est codée sur 4 octets soit 32 bits :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet |
---|---|---|---|
Port source | Port destination | ||
Numéro de séquence | |||
Numéro d'acquittement | |||
Offset | Flags | Fenêtre | |
Checksum | Pointeur Urgent | ||
Options | Padding | ||
Données |
Vous noterez que les numéros de ports sont codés sur 16 bits. Cette information nous permet de calculer le nombres de ports maximum en IPv4, soit 216 ports ou 65 535.
L'Offset contient la taille de l'en-tête.
Les Flags sont :
- URG - Si la valeur est 1 le pointeur urgent est utilisé. Le numéro de séquence et le pointeur urgent indique un octet spécifique.
- ACK - Si la valeur est 1, le paquet est un accusé de réception
- PSH - Si la valeur est 1, les données sont immédiatement présentées à l'application
- RST - Si la valeur est 1, la communication comporte un problème et la connexion est réinitialisée
- SYN - Si la valeur est 1, le paquet est un paquet de synchronisation
- FIN - Si la valeur est 1, le paquet indique la fin de la connexion
La Fenêtre est codée sur 16 bits. La Fenêtre est une donnée liée au fonctionnement d'expédition de données appelé le sliding window ou la fenêtre glissante. Puisque il serait impossible, pour des raisons de performance, d'attendre l'accusé de réception de chaque paquet envoyé, l'expéditeur envoie des paquets par groupe. La taille de cette groupe s'appelle la Fenêtre. Dans le cas d'un problème de réception d'une partie de la Fenêtre, toute la Fenêtre est ré-expédiée.
Le Checksum est une façon de calculer si le paquet est complet.
Le Padding est un champ pouvant être rempli de valeurs nulles de façon à ce que la taille de l'en-tête soit un multiple de 32
En-tête UDP
L'en-tête UDP est codée sur 4 octets soit 32 bits :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet |
---|---|---|---|
Port source | Port destination | ||
longueur | Checksum | ||
Données |
L'en-tête UDP a une longueur de 8 octets.
Fragmentation et Ré-encapsulation
La taille limite d'un paquet TCP, l'en-tête comprise, ne peut pas dépasser 65 535 octets. Cependant chaque réseau est qualifié par son MTU ( Maximum Tranfer Unit ). Cette valeur est la taille maximum d'un paquet autorisée. L'unité est en octets. Pour un réseau Ethernet sa valeur est de 1 500. Quand un paquet doit être expédié sur un réseau ayant un MTU inférieur à sa propre taille, le paquet doit être fractionné. A la sortie du réseau, le paquet est reconstitué. Cette reconstitution s'appelle ré-encapsulation.
Adressage
L'adressage IP requière que chaque périphérique sur le réseau possède une adresse IP unique de 4 octets, soit 32 bits au format XXX.XXX.XXX.XXX De cette façon le nombre total d'adresses est de 232 = 4.3 Milliards.
Les adresses IP sont divisées en 5 classes, de A à E. Les 4 octets des classes A à C sont divisés en deux, une partie qui s'appelle le Net ID qui identifie le réseau et une partie qui s'appelle le Host ID qui identifie le hôte :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
A | Net ID | Host ID | ||
B | Net ID | Host ID | ||
C | Net ID | Host ID | ||
D | Multicast | |||
E | Réservé |
L'attribution d'une classe dépend du nombre de hôtes à connecter. Chaque classe est identifié par un Class ID composé de 1 à 3 bits :
Classe | Bits ID Classe | Valeur ID Classe | Bits ID Réseau | Nb. de Réseaux | Bits ID hôtes | Nb. d'adresses | Octet de Départ |
---|---|---|---|---|---|---|---|
A | 1 | 0 | 7 | 27=128 | 24 | 224=16 777 216 | 1 - 126 |
B | 2 | 10 | 14 | 214=16 834 | 16 | 216=65 535 | 128 - 191 |
C | 3 | 110 | 21 | 221=2 097 152 | 8 | 28=256 | 192 - 223 |
Dans chaque classe, certaines adresses sont réservées pour un usage privé :
Classe | IP de Départ | IP de Fin |
---|---|---|
A | 10.0.0.0 | 10.255.255.255 |
B | 172.16.0.0 | 172.31.255.255 |
C | 192.168.0.0 | 192.168.255.255 |
Il existe des adresses particulières ne pouvant pas être utilisées pour identifier un hôte :
Adresse Particulière | Description |
---|---|
169.254.0.0 à 169.254.255.255 | Automatic Private IP Addressing de Microsoft |
Hôte du réseau courant | Tous les bits du Net ID sont à 0 |
Adresse de réseau | Tous les bits du Host ID sont à 0 |
Adresse de diffusion | Tous les bits du Host ID sont à 1 |
L'adresse de réseau identifie le segment du réseau entier tandis que l'adresse de diffusion identifie tous les hôtes sur le segment de réseau.
Afin de mieux comprendre l'adresse de réseau et l'adresse de diffusion, prenons le cas de l'adresse 192.168.10.1 en classe C :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Net ID | Host ID | |||
Adresse IP | 192 | 168 | 10 | 1 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 000001010 | 00000001 |
Calcul de l'adresse de réseau | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 000001010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 10 | 0 |
Calcul de l'adresse de diffusion | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 000001010 | 11111111 |
Adresse de diffusion | 192 | 168 | 10 | 255 |
Masques de sous-réseaux
Tout comme l'adresse IP, le masque de sous-réseau compte 4 octets ou 32 bits. Les masques de sous-réseaux permettent d'identifer le Net ID et le Host ID :
Classe | Masque | Notation CIDR |
---|---|---|
A | 255.0.0.0 | /8 |
B | 255.255.0.0 | /16 |
C | 255.255.255.0 | /24 |
Le terme CIDR veut dire Classless InterDomain Routing. Le terme Notation CIDR correspond au nombre de bits d'une valeur de 1 dans le masque de sous-réseau.
Quand un hôte souhaite émettre il procède d'abord à l'identification de sa propre adresse réseau par un calcul AND (ET) appliqué à sa propre adresse et son masque de sous-réseau qui stipule :
- 1 x 1 = 1
- 0 x 1 = 0
- 1 x 0 = 0
- 0 x 0 = 0
Prenons le cas de l'adresse IP 192.168.10.1 ayant un masque de 255.255.255.0 :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Adresse IP | 192 | 168 | 10 | 1 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00000001 |
Masque de sous-réseau | ||||
Binaire | 11111111 | 11111111 | 11111111 | 00000000 |
Calcul AND | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 10 | 0 |
Cet hôte essaie de communiquer avec un hôte ayant une adresse IP de 192.168.10.10. Il procède donc au même calcul en appliquant son propre masque de sous-réseau à l'adresse IP de l'hôte destinataire :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Adresse IP | 192 | 168 | 10 | 10 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00001010 |
Masque de sous-réseau | ||||
Binaire | 11111111 | 11111111 | 11111111 | 00000000 |
Calcul AND | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 10 | 0 |
Puisque l'adresse réseau est identique dans les deux cas, l'hôte émetteur présume que l'hôte de destination se trouve sur son réseau et envoie les paquets directement sur le réseau sans s'adresser à sa passerelle par défaut.
L'hôte émetteur essaie maintenant de communiquer avec avec un hôte ayant une adresse IP de 192.168.2.1. Il procède donc au même calcul en appliquant son propre masque de sous-réseau à l'adresse IP de l'hôte destinataire :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Adresse IP | 192 | 168 | 2 | 1 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000010 | 00000001 |
Masque de sous-réseau | ||||
Binaire | 11111111 | 11111111 | 11111111 | 00000000 |
Calcul AND | 11000000 | 10101000 | 00000010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 2 | 0 |
Dans ce cas, l'hôte émetteur constate que le réseau de destination 192.168.2.0 n'est pas identique à son propre réseau 192.168.10.0. Il adresse donc les paquets à la passerelle par défaut.
VLSM
Puisque le stock de réseaux disponibles sous IPv4 est presque épuisé, une solution a du être trouvée pour créer des sous-réseaux en attendant l'introduction de l'IPv6. Cette solution s'appelle le VLSM ou Variable Length Subnet Masks. Le VLSM exprime les masques de sous-réseaux au format CIDR.
Son principe est simple. Afin de créer des réseaux différents à partir d'une adresse réseau d'une classe donnée, il convient de réduire le nombre d'hôtes. De cette façon les bits 'libérés' du Host ID peuvent être utilisés pour identifier les sous-réseaux.
Pour illustrer ceci, prenons l'exemple d'un réseau 192.168.1.0. Sur ce réseau, nous pouvons mettre 28-2 soit 254 hôtes entre 192.168.1.1 au 192.168.1.254.
Supposons que nous souhaiterions diviser notre réseau en 2 sous-réseaux. Pour coder 2 sous-réseaux, il faut que l'on libère 2 bits du Host ID. Les deux bits libérés auront les valeurs binaires suivantes :
- 00
- 01
- 10
- 11
Les valeurs binaires du quatrième octet de nos adresses de sous-réseaux seront donc :
- 192.168.1.00XXXXXX
- 192.168.1.01XXXXXX
- 192.168.1.10XXXXXX
- 192.168.1.11XXXXXX
où les XXXXXX représentent les bits que nous réservons pour décrire les hôtes dans chacun des sous-réseaux.
Nous ne pouvons pas utiliser les deux sous-réseaux suivants :
- 192.168.1.00XXXXXX
- 192.168.1.11XXXXXX
car ceux-ci correspondent aux débuts de l'adresse réseau 192.168.1.0 et de l'adresse de diffusion 192.168.1.255.
Nous pouvons utiliser les deux sous-réseaux suivants :
- 192.168.1.01XXXXXX
- 192.168.1.10XXXXXX
Pour le premier sous-réseau l'adresse réseau et l'adresse de diffusion sont :
Sous-réseau #1 | 192 | 168 | 1 | 01XXXXXX |
Calcul de l'adresse de réseau | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 01000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 1 | 64 |
Calcul de l'adresse de diffusion | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 01111111 |
Adresse de diffusion | 192 | 168 | 1 | 127 |
- L'adresse CIDR du réseau est donc 192.168.1.64/26 car le Net ID est codé sur 24+2 bits.
- Le masque de sous-réseau est donc le 11111111.11111111.11111111.11000000 ou le 255.255.255.192
- Nous pouvons avoir 26-2 soit 62 hôtes.
- La plage valide d'adresses IP est de 192.168.1.65 à 192.168.1.126
Pour le deuxième sous-réseau l'adresse réseau et l'adresse de diffusion sont :
Sous-réseau #2 | 192 | 168 | 1 | 10XXXXXX |
Calcul de l'adresse de réseau | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 10000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 1 | 128 |
Calcul de l'adresse de diffusion | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 10111111 |
Adresse de diffusion | 192 | 168 | 1 | 191 |
- L'adresse CIDR du réseau est donc 192.168.1.128/26 car le Net ID est codé sur 24+2 bits.
- Le masque de sous-réseau est donc le 11111111.11111111.11111111.11000000 ou le 255.255.255.192
- Nous pouvons avoir 26-2 soit 62 hôtes.
- La plage valide d'adresses IP est de 192.168.1.129 à 192.168.1.190
La valeur qui sépare les sous-réseaux est 64. Cette valeur comporte le nom incrément.
Ports et sockets
Afin que les données arrivent aux applications que les attendent, TCP utilise des numéros de ports sur la couche transport. Le numéros de ports sont divisés en trois groupes :
- Well Known Ports
- De 1 à 1023
- Registered Ports
- De 1024 à 49151
- Dynamic et/ou Private Ports
- De 49152 à 65535
Le couple numéro IP:numéro de port s'appelle un socket.
/etc/services
Les ports les plus utilisés sont détaillés dans le fichier /etc/services :
SLES12SP1:~ # tail /etc/services # The mrt entry is temporary until a official number is registerd mrt 50000/tcp # telnet interface of mrt programs mrt 50000/udp # telnet interface of mrt programs # # make apple talk more friendly # rtmp 1/ddp # Routing Table Maintenance Protocol nbp 2/ddp # Name Binding Protocol echo 4/ddp # AppleTalk Echo Protocol zip 6/ddp # Zone Information Protocol
Notez que les ports sont listés par deux :
- le port TCP
- le port UDP
La liste la plus complète peut être consultée sur le site Internet www.iana.org.
Options de la commande
Les options de cette commande sont :
SLES12SP1:~ # arp --help Usage: arp [-vn] [<HW>] [-i <if>] [-a] [<hostname>] <-Display ARP cache arp [-v] [-i <if>] -d <hostname> [pub][nopub] <-Delete ARP entry arp [-vnD] [<HW>] [-i <if>] -f [<filename>] <-Add entry from file arp [-v] [<HW>] [-i <if>] -s <hostname> <hwaddr> [temp][nopub] <-Add entry arp [-v] [<HW>] [-i <if>] -s <hostname> <hwaddr> [netmask <nm>] pub <-''- arp [-v] [<HW>] [-i <if>] -Ds <hostname> <if> [netmask <nm>] pub <-''- -a display (all) hosts in alternative (BSD) style -s, --set set a new ARP entry -d, --delete delete a specified entry -v, --verbose be verbose -n, --numeric don't resolve names -i, --device specify network interface (e.g. eth0) -D, --use-device read <hwaddr> from given device -A, -p, --protocol specify protocol family -f, --file read new entries from file or from /etc/ethers <HW>=Use '-H <hw>' to specify hardware address type. Default: ether List of possible hardware types (which support ARP): ether (Ethernet) tr (16/4 Mbps Token Ring) tr (16/4 Mbps Token Ring (New)) ax25 (AMPR AX.25) netrom (AMPR NET/ROM) arcnet (ARCnet) dlci (Frame Relay DLCI) fddi (Fiber Distributed Data Interface) hippi (HIPPI) irda (IrLAP) x25 (generic X.25) infiniband (InfiniBand)
Notez que les ports sont listés par deux :
- le port TCP
- le port UDP
La liste la plus complète peut être consultée à l'adresse suivante https://www.iana.org/assignments/service-names-port-numbers/service-names-port-numbers.xhtml.
Pour connaitre la liste des sockets ouverts sur l'ordinateur, saisissez la commande suivante :
SLES12SP1:~ # netstat -an | more Active Internet connections (servers and established) Proto Recv-Q Send-Q Local Address Foreign Address State tcp 0 0 0.0.0.0:22 0.0.0.0:* LISTEN tcp 0 0 0.0.0.0:23 0.0.0.0:* LISTEN tcp 0 0 127.0.0.1:25 0.0.0.0:* LISTEN tcp 0 0 10.0.2.15:22 10.0.2.2:42320 ESTABLISHED tcp 0 0 :::22 :::* LISTEN tcp 0 0 ::1:25 :::* LISTEN udp 0 0 0.0.0.0:68 0.0.0.0:* Active UNIX domain sockets (servers and established) Proto RefCnt Flags Type State I-Node Path unix 2 [ ] DGRAM 15886 @/org/freedesktop/syste md1/notify/c692b8aa8fa3c4bb unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15887 /run/user/1000/systemd/ private unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 5392 /run/systemd/journal/st dout unix 6 [ ] DGRAM 5395 /run/systemd/journal/so cket unix 16 [ ] DGRAM 5397 /dev/log unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 8508 /run/lvm/lvmetad.socket unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 8260 /run/systemd/private unix 2 [ ] DGRAM 8284 /run/systemd/shutdownd --More--
Pour connaitre la liste des applications ayant ouvert un port sur l'ordinateur, saisissez la commande suivante :
SLES12SP1:~ # netstat -anp | more Active Internet connections (servers and established) Proto Recv-Q Send-Q Local Address Foreign Address State PID/Program name tcp 0 0 0.0.0.0:22 0.0.0.0:* LISTEN 1416/sshd tcp 0 0 0.0.0.0:23 0.0.0.0:* LISTEN 1399/xinetd tcp 0 0 127.0.0.1:25 0.0.0.0:* LISTEN 1808/master tcp 0 0 10.0.2.15:22 10.0.2.2:42320 ESTABLISHED 1895/sshd: trainee tcp 0 0 :::22 :::* LISTEN 1416/sshd tcp 0 0 ::1:25 :::* LISTEN 1808/master udp 0 0 0.0.0.0:68 0.0.0.0:* 937/wickedd-dhcp4 Active UNIX domain sockets (servers and established) Proto RefCnt Flags Type State I-Node PID/Program name Path unix 2 [ ] DGRAM 15886 1898/systemd @/org/freedesktop/systemd1/notify/c692b8aa8fa3c4bb unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15887 1898/systemd /run/user/1000/systemd/private unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 5392 1/systemd /run/systemd/journal/stdout unix 6 [ ] DGRAM 5395 1/systemd /run/systemd/journal/socket unix 16 [ ] DGRAM 5397 1/systemd /dev/log unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 8508 1/systemd /run/lvm/lvmetad.socket unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 8260 1/systemd /run/systemd/private unix 2 [ ] DGRAM 8284 1/systemd /run/systemd/shutdownd unix 2 [ ACC ] SEQPACKET LISTENING 8288 1/systemd /run/udev/control unix 2 [ ] DGRAM 5381 1/systemd @/org/freedesktop/systemd1/notify unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15230 1808/master public/cleanup unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15235 1808/master private/rewrite unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15238 1808/master private/bounce unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15241 1808/master private/defer unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15244 1808/master private/trace unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15247 1808/master private/verify unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15250 1808/master public/flush unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15253 1808/master private/proxymap unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15256 1808/master private/proxywrite unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15259 1808/master private/smtp unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15262 1808/master private/relay unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15265 1808/master public/showq unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15268 1808/master private/error unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 15271 1808/master private/retry --More--
Résolution d'adresses Ethernet
Chaque protocole peut être encapsulé dans une trame Ethernet. Lorsque la trame doit être transportée de l'expéditeur au destinataire, ce premier doit connaitre l'adresse Ethernet du dernier. L'adresse Ethernet est aussi appelée l'adresse Physique ou l'adresse MAC.
Pour connaître l'adresse Ethernet du destinataire, l'expéditeur fait appel au protocol ARP. Les informations reçues sont stockées dans une table. Pour visualiser ces informations, il convient d'utiliser la commande suivante :
SLES12SP1:~ # arp -a ? (10.0.2.2) at 52:54:00:12:35:02 [ether] on eth0
Options de la commande
Les options de cette commande sont :
SLES12SP1:~ # arp --help Usage: arp [-vn] [<HW>] [-i <if>] [-a] [<hostname>] <-Display ARP cache arp [-v] [-i <if>] -d <hostname> [pub][nopub] <-Delete ARP entry arp [-vnD] [<HW>] [-i <if>] -f [<filename>] <-Add entry from file arp [-v] [<HW>] [-i <if>] -s <hostname> <hwaddr> [temp][nopub] <-Add entry arp [-v] [<HW>] [-i <if>] -s <hostname> <hwaddr> [netmask <nm>] pub <-''- arp [-v] [<HW>] [-i <if>] -Ds <hostname> <if> [netmask <nm>] pub <-''- -a display (all) hosts in alternative (BSD) style -s, --set set a new ARP entry -d, --delete delete a specified entry -v, --verbose be verbose -n, --numeric don't resolve names -i, --device specify network interface (e.g. eth0) -D, --use-device read <hwaddr> from given device -A, -p, --protocol specify protocol family -f, --file read new entries from file or from /etc/ethers <HW>=Use '-H <hw>' to specify hardware address type. Default: ether List of possible hardware types (which support ARP): ether (Ethernet) tr (16/4 Mbps Token Ring) tr (16/4 Mbps Token Ring (New)) ax25 (AMPR AX.25) netrom (AMPR NET/ROM) arcnet (ARCnet) dlci (Frame Relay DLCI) fddi (Fiber Distributed Data Interface) hippi (HIPPI) irda (IrLAP) x25 (generic X.25) infiniband (InfiniBand)
Comprendre le Chiffrement
Introduction à la cryptologie
Définitions
- La Cryptologie
- La science qui étudie les aspects scientifiques de ces techniques, c'est-à-dire qu'elle englobe la cryptographie et la cryptanalyse.
- La Cryptanalyse
- Lorsque la clef de déchiffrement n'est pas connue de l'attaquant on parle alors de cryptanalyse ou cryptoanalyse (on entend souvent aussi le terme plus familier de cassage).
- La Cryptographie
- Un terme générique désignant l'ensemble des techniques permettant de chiffrer des messages, c'est-à-dire permettant de les rendre inintelligibles sans une action spécifique. Les verbes crypter et chiffrer sont utilisés.
- Le Décryptement ou Décryptage
- Est le fait d'essayer de déchiffrer illégitimement le message (que la clé de déchiffrement soit connue ou non de l'attaquant).
La Cryptographie
La cryptographie apporte quatre points clefs:
- La confidentialité
- consiste à rendre l'information inintelligible à d'autres personnes que les acteurs de la transaction.
- L'intégrité
- consiste à déterminer si les données n'ont pas été altérées durant la communication (de manière fortuite ou intentionnelle).
- L'authentification
- consiste à assurer l'identité d'un utilisateur.
- La non-répudiation
- est la garantie qu'aucun des correspondants ne pourra nier la transaction.
La cryptographie est basée sur l'arithmétique. Il s'agit, dans le cas d'un texte, de transformer les lettres qui composent le message en une succession de chiffres (sous forme de bits dans le cas de l'informatique), puis ensuite de faire des calculs sur ces chiffres pour:
- Procéder au chiffrement
- Le résultat de cette modification (le message chiffré) est appelé cryptogramme (Ciphertext) par opposition au message initial, appelé message en clair (Plaintext)
- Procéder au déchiffrement
Le chiffrement se fait à l'aide d'une clef de chiffrement. Le déchiffrement nécessite une clef de déchiffrement.
On distingue deux types de clefs:
- Les clés symétriques:
- des clés utilisées pour le chiffrement ainsi que pour le déchiffrement. On parle alors de chiffrement symétrique ou de chiffrement à clé secrète.
- Les clés asymétriques:
- des clés utilisées dans le cas du chiffrement asymétrique (aussi appelé chiffrement à clé publique). Dans ce cas, une clé différente est utilisée pour le chiffrement et pour le déchiffrement.
Le Chiffrement par Substitution
Le chiffrement par substitution consiste à remplacer dans un message une ou plusieurs entités (généralement des lettres) par une ou plusieurs autres entités. On distingue généralement plusieurs types de cryptosystèmes par substitution :
- La substitution monoalphabétique
- consiste à remplacer chaque lettre du message par une autre lettre de l'alphabet
- La substitution polyalphabétique
- consiste à utiliser une suite de chiffres monoalphabétique réutilisée périodiquement
- La substitution homophonique
- permet de faire correspondre à chaque lettre du message en clair un ensemble possible d'autres caractères
- La substitution de polygrammes
- consiste à substituer un groupe de caractères (polygramme) dans le message par un autre groupe de caractères
Algorithmes à clé secrète
Le Chiffrement Symétrique
Ce système est aussi appelé le système à Clef Secrète ou à clef privée.
Ce système consiste à effectuer une opération de chiffrement par algorithme mais comporte un inconvénient, à savoir qu'il nécessite un canal sécurisé pour la transmission de la clef de chiffrement/déchiffrement.
Le système de Méthode du Masque Jetable (One Time Pad) fût mis au point dans les années 1920. Il utilisait une clef générée aléatoirement à usage unique.
Les algorithmes de chiffrement symétrique couramment utilisés en informatique sont:
- Data Encryption Standard (DES),
- Triple DES (3DES),
- RC2,
- Advanced Encryption Standard (AES).
Algorithmes à clef publique
Le Chiffrement Asymétrique
Ce système est aussi appelé Système à Clef Publique.
Ce système consiste à avoir deux clefs appelées des bi-clefs:
- Une clef publique pour le chiffrement
- Une clef secrète ou privée pour le déchiffrement
- L'utilisateur A (celui qui déchiffre) choisit une clef privée.
- A partir de cette clef il génère plusieurs clefs publiques grâce à un algorithme.
- L'utilisateur B (celui qui chiffre) choisit une des clefs publiques à travers un canal non-sécurisé pour chiffrer les données à l'attention de l'utilisateur A.
Ce système est basé sur ce que l'on appelle une fonction à trappe à sens unique ou one-way trap door.
Il existe toutefois un problème – s'assurer que la clef publique récupérée est bien celle qui correspond au destinataire !
Les algorithmes de chiffrement asymétrique couramment utilisés en informatique sont:
- Rivest, Shamir, Adleman (RSA)
La Clef de Session
Ce système est un compromis entre le système symétrique et le système asymétrique. Il permet l'envoie de données chiffrées à l'aide d'un algorithme de chiffrement symétrique par un canal non-sécurisé et a été mis au point pour palier au problème de lenteur de déchiffrement du système asymétrique.
Ce système fonctionne de la façon suivante :
- L'utilisateur A chiffre une clef privée générée aléatoirement, appelée une « clef de session », en utilisant une des clefs publiques de l'utilisateur B.
- L'utilisateur A chiffre les données avec la clef de session.
- L'utilisateur B déchiffre la clef de session en utilisant sa propre clef privée.
- L'utilisateur B déchiffre les données en utilisant la clef de session.
Fonctions de Hachage
La fonction de hachage, aussi appelée une fonction de condensation, est à sens unique (one way function). Il « condense » un message en clair et produit un haché unique.
Les deux algorithmes de hachage utilisés sont:
- Message Digest 5 (MD5)
- Secure Hash Algorithm (SHA)
Lors de son envoie, le message est accompagné de son haché et il est donc possible de garantir son intégrité:
- A la réception du message, le destinataire ou l’utilisateur B calcule le haché du message reçu et le compare avec le haché accompagnant le document.
- Si le message ou le haché a été falsifié durant la communication, les deux empreintes ne correspondront pas.
Ce système permet de vérifier que l'empreinte correspond bien au message reçu, mais ne permet pas de prouver que le message a bien été envoyé par l’utilisateur A.
Signature Numérique
Pour garantir l'authentification du message l‘utilisateur A va chiffrer ou signer le haché à l'aide de sa clé privée. Le haché signé est appelé un sceau.
- L’utilisateur A envoie le sceau au destinataire.
- A la réception du message L’utilisateur B déchiffre le sceau avec la clé publique de l’utilisateur A.
- Il compare le haché obtenu au haché reçu en pièce jointe.
Ce mécanisme de création de sceau est appelé scellement.
Ce mécanisme est identique au procédé utilisé par SSH lors d'une connexion
Utilisation de GnuPG
Présentation
GNU Privacy Guard permet aux utilisateurs de transférer des messages chiffrés et/ou signés.
Installation
Sous SLES 12, le paquet gnupg est installé par défaut :
SLES12SP1:~ # whereis gpg gpg: /usr/bin/gpg /usr/share/man/man1/gpg.1.gz
Configuration
Pour initialiser GnuPG, saisissez la commande suivante :
trainee@SLES12SP1:~> gpg gpg: répertoire « /home/trainee/.gnupg » créé gpg: nouveau fichier de configuration « /home/trainee/.gnupg/gpg.conf » créé gpg: Attention : les options de « /home/trainee/.gnupg/gpg.conf » ne sont pas encore actives cette fois gpg: le porte-clefs « /home/trainee/.gnupg/secring.gpg » a été créé gpg: le porte-clefs « /home/trainee/.gnupg/pubring.gpg » a été créé gpg: Vous pouvez taper votre message… ^C gpg: signal Interrupt caught ... exiting trainee@SLES12SP1:~>
Pour générer les clefs, saisissez la commande suivante :
trainee@SLES12SP1:~> gpg --gen-key gpg (GnuPG) 2.0.24; Copyright (C) 2013 Free Software Foundation, Inc. This is free software: you are free to change and redistribute it. There is NO WARRANTY, to the extent permitted by law. Sélectionnez le type de clef désiré : (1) RSA et RSA (par défaut) (2) DSA et Elgamal (3) DSA (signature seule) (4) RSA (signature seule) Quel est votre choix ? 1 les clefs RSA peuvent faire entre 1024 et 4096 bits de longueur. Quelle taille de clef désirez-vous ? (2048) La taille demandée est 2048 bits Veuillez indiquer le temps pendant lequel cette clef devrait être valable. 0 = la clef n'expire pas <n> = la clef expire dans n jours <n>w = la clef expire dans n semaines <n>m = la clef expire dans n mois <n>y = la clef expire dans n ans Pendant combien de temps la clef est-elle valable ? (0) 0 La clef n'expire pas du tout Est-ce correct ? (o/N) o GnuPG doit construire une identité pour identifier la clef. Nom réel : I2TCH Adresse électronique : infos@i2tch.eu Commentaire : test Vous avez sélectionné cette identité : « I2TCH (test) <infos@i2tch.eu> » Faut-il modifier le (N)om, le (C)ommentaire, l'(A)dresse électronique ou (O)ui/(Q)uitter ? O Une phrase de passe est nécessaire pour protéger votre clef secrète. fenestros De nombreux octets aléatoires doivent être générés. Vous devriez faire autre chose (taper au clavier, déplacer la souris, utiliser les disques) pendant la génération de nombres premiers ; cela donne au générateur de nombres aléatoires une meilleure chance d'obtenir suffisamment d'entropie. De nombreux octets aléatoires doivent être générés. Vous devriez faire autre chose (taper au clavier, déplacer la souris, utiliser les disques) pendant la génération de nombres premiers ; cela donne au générateur de nombres aléatoires une meilleure chance d'obtenir suffisamment d'entropie. gpg: /home/trainee/.gnupg/trustdb.gpg : base de confiance créée gpg: clef 64FF9193 marquée de confiance ultime. les clefs publique et secrète ont été créées et signées. gpg: vérification de la base de confiance gpg: 3 marginale(s) nécessaire(s), 1 complète(s) nécessaire(s), modèle de confiance PGP gpg: profondeur : 0 valables : 1 signées : 0 confiance : 0 i., 0 n.d., 0 j., 0 m., 0 t., 1 u. pub 2048R/64FF9193 2017-11-14 Empreinte de la clef = 8C24 F85A D0E9 0679 935E 41D6 3B7B 9077 64FF 9193 uid [ ultime ] I2TCH (test) <infos@i2tch.eu> sub 2048R/A227C3A1 2017-11-14
La liste de clefs peut être visualisée avec la commande suivante :
trainee@SLES12SP1:~> gpg --list-keys /home/trainee/.gnupg/pubring.gpg -------------------------------- pub 2048R/64FF9193 2017-11-14 uid [ ultime ] I2TCH (test) <infos@i2tch.eu> sub 2048R/A227C3A1 2017-11-14
Pour importer la clef d'un correspondant dans sa trousse de clefs il convient d'utiliser la commande suivante :
# gpg --import la-clef.asc
Pour exporter sa clef publique, il convient d'utiliser la commande suivante :
trainee@SLES12SP1:~> gpg --export --armor I2TCH > ~/I2TCH.asc trainee@SLES12SP1:~> cat I2TCH.asc -----BEGIN PGP PUBLIC KEY BLOCK----- Version: GnuPG v2 mQENBFoK9xYBCADChnxR2MJmQ4tYgclogJl+NJgmaP70uHCNjYdab+g6tFFWjq/M 4M5m68FuBvhRWzbsLrWLr+wZNYOmpX7rXIeVprcF8TRhe6aW+tEgKxlQoI6Wizyh /VqlfCRVKiB5CS2Zr88ZSVqxkcEPYDa3tLRHnuRHIIuyP02tsM/szTJ8TT9eIoaL iwrOj9EOyOkhIZ1x7y/9bKIifTFtF1H1ya5+YsCMaxLOAw2ViBJ3ni7Shr5MQL0Q KrjJkhex9LYDhhL9HsccFxBBKjVySDb4mUjcguZx6nvsOoV7JaAJUn3gwVBRf3RP K3VKqo06bbLTEfzvazZJeSWubcZU6KMoMZtdABEBAAG0HUkyVENIICh0ZXN0KSA8 aW5mb3NAaTJ0Y2guZXU+iQE5BBMBAgAjBQJaCvcWAhsDBwsJCAcDAgEGFQgCCQoL BBYCAwECHgECF4AACgkQO3uQd2T/kZPwxQf/TZpOqwZYWFGwTE9PkU5FHMgY4+hb rDv/jkSyPuPxw6SUIBBm11Kpxdd0e6Ed1Lo/j4mnWVfJ15QZvTw4dy+lXjRkHTAt MTdzkX5JifFprog563JgqaV1U7ep4xX1cg3iHHRzUgFTiPN/ex8/vOsNB1jTvh6Q HdiKZLQ6UxZf9ME13A3VB0qzfbndcHWgh8wsjl3Vh2gzSDCeJI0T+PaDWLvTkQE5 qIAbD+k4+rrE5VaJxJeJ0Q+77hIK4/c2hAvYnqswqs+sI0p8kzdYkD/56YiJqADB JzKG/fFfJ3jLlr9JnjqyrvfixnL49eGmDvp6C6O3FC+NzhsZAuMLnyt4gLkBDQRa CvcWAQgAuwgkNpK+1dp1PabtOMPYLnc8y4pKHmwxueEH4wjJIFp2BPshxNHtgECV DML0jpOIc5jgBJIoqNa747XF3D4c5LdTRjSUrLsdl94dMNQgo2zuVwWbwzZlUuch QnGe3KuBEm6LB1icYOh7WqCqLL7CZUHh++/0spNSqdOii2WbbZqTdLFM8ON2Em68 m8g5anDSPuoSR8mDx75ByJ5knkkvXJMVKDTTL31DDFez9DWR1uu5j+pylrB4bfnj MEBmMk5T3/VgjO6ee+GvpssSTQx+ZvG8NLHDTlS4Dtr0ERtIcGXk2SgfoKY/fDYg 66641Bmafl+k1tzgvt2G6Q6qpUuKUwARAQABiQEfBBgBAgAJBQJaCvcWAhsMAAoJ EDt7kHdk/5GTntYH/1UAPnpPIDff/tNPqJqwJBHES/NOL5qJRm+rDUWKy7XXmxQX PEGfShaN4COT3/4IQbTpmjae7LFNItO6gkDOQxgP0S1eChKpKNtguCjpj0w59F4Q 1gPA/vKXLibqx/RtrKONFGHAMHQXZazPBFsNXsc8IkV7akhzsJGk9yvksLM3yQzs Xrh7GUfQ+tF0E9QuXULoXy07FPX7+J2+JoY2YM+of46w2TRP5CpwqO+TTTw9qgWo dhFyxj3n53LxBHwGGHMENpTndpnqg2ZKXRIoBPEJNc4k+GFe3WUXV5rNOFTunOAh cFyQ3GE9bDDZiHpUvmJyvCPTGrNuu3U+YDDEH04= =gB61 -----END PGP PUBLIC KEY BLOCK-----
Cette clef peut ensuite être jointe à des messages électroniques ou bien déposée sur un serveur de clefs tel http://www.keyserver.net.
Signer un message
Créez maintenant un message à signer :
trainee@SLES12SP1:~> vi ~/message.txt trainee@SLES12SP1:~> cat ~/message.txt This is a test message for gpg
Pour signer ce message en format binaire, il convient d'utiliser la commande suivante :
trainee@SLES12SP1:~> vi ~/message.txt trainee@SLES12SP1:~> cat ~/message.txt This is a test message for gpg trainee@SLES12SP1:~> gpg --default-key I2TCH --detach-sign message.txt Une phrase de passe est nécessaire pour déverrouiller la clef secrète de l'utilisateur : « I2TCH (test) <infos@i2tch.eu> » clef RSA de 2048 bits, identifiant 64FF9193, créée le 2017-11-14 trainee@SLES12SP1:~> ls -l | grep message -rw-r--r-- 1 trainee users 31 14 nov. 15:05 message.txt -rw-r--r-- 1 trainee users 287 14 nov. 15:06 message.txt.sig trainee@SLES12SP1:~> cat message.txt.sig �Z �� ;{�wd����M�+1�PQ@�Sp"S�˸�Џ��(N ��EϤ�3��?{��+>$� n�w2��ۯ0{+Z}����Q�U �-X=8�X�O���f �(ܢQ<G��i�|��Re������ƻi4|���6��[QX84��Ȝ���]��tV�w�u�܀�H��1L������BK�@�K*�?��܊Y]D-�����#�z Qq��zս2D�E ���` �trainee@SLES12SP1:~> ��Ů��}e��O�N
Pour signer ce message en format ascii, il convient d'utiliser la commande suivante :
trainee@SLES12SP1:~> gpg --default-key I2TCH --armor --detach-sign message.txt Une phrase de passe est nécessaire pour déverrouiller la clef secrète de l'utilisateur : « I2TCH (test) <infos@i2tch.eu> » clef RSA de 2048 bits, identifiant 64FF9193, créée le 2017-11-14 trainee@SLES12SP1:~> ls -l | grep message -rw-r--r-- 1 trainee users 31 14 nov. 15:05 message.txt -rw-r--r-- 1 trainee users 473 14 nov. 15:08 message.txt.asc -rw-r--r-- 1 trainee users 287 14 nov. 15:06 message.txt.sig trainee@SLES12SP1:~> cat message.txt.asc -----BEGIN PGP SIGNATURE----- Version: GnuPG v2 iQEcBAABAgAGBQJaCvjtAAoJEDt7kHdk/5GTlrwIAI5yoWPlX12VW3Ve/P4ZlTEC vg6C2YfFpQDZmqt7VaiqvXSE0nzoerHjt+GCjSa5nEjSCk3M8X8BZiJmzX58o2VU nJ+ZbHDqa9yIG1bgJQnBPwnVYF4GqlrWqHJMRf+NKU6/2fRDUF9h1HmgSTtHg7Q/ gwZ9dy1e4GZws8oCYQgJGdTcSUcA0hiYjFk7Ixj0Ck/nCPJzy7jEIlpCext1oRLZ mXi64DC9eUbJ40DSjzIMMFXBfjtzfR4op8zXoo+Wj0/6jSoFnkcupMKZfuQJL3y3 seaHP1HS5KNhYoCe8jODAytbnOxJVbXLnC6iuFyp8y2cUzCmARrGKBx2eSb9DcA= =4B3p -----END PGP SIGNATURE-----
Pour vérifier la signature d'un message signé en mode ascii, il convient d'utiliser la commande :
trainee@SLES12SP1:~> gpg --verify message.txt.asc gpg: Signature faite le mar. 14 nov. 2017 15:08:45 CET avec la clef RSA d'identifiant 64FF9193 gpg: Bonne signature de « I2TCH (test) <infos@i2tch.eu> » [ultime]
Important - Pour vérifier la signature d'un message signé en mode ascii et produit en dehors du message lui-même, il convient d'utiliser la commande :
# gpg --verify message.txt.asc message.txt
Pour signer ce message dans le message lui-même en format ascii, il convient d'utiliser la commande suivante :
trainee@SLES12SP1:~> gpg --default-key I2TCH --clearsign message.txt Une phrase de passe est nécessaire pour déverrouiller la clef secrète de l'utilisateur : « I2TCH (test) <infos@i2tch.eu> » clef RSA de 2048 bits, identifiant 64FF9193, créée le 2017-11-14 Le fichier « message.txt.asc » existe. Faut-il réécrire par-dessus ? (o/N) o trainee@SLES12SP1:~> ls -l | grep message -rw-r--r-- 1 trainee users 31 14 nov. 15:05 message.txt -rw-r--r-- 1 trainee users 551 14 nov. 15:11 message.txt.asc -rw-r--r-- 1 trainee users 287 14 nov. 15:06 message.txt.sig trainee@SLES12SP1:~> cat message.txt.asc -----BEGIN PGP SIGNED MESSAGE----- Hash: SHA1 This is a test message for gpg -----BEGIN PGP SIGNATURE----- Version: GnuPG v2 iQEcBAEBAgAGBQJaCvl/AAoJEDt7kHdk/5GTubkIAJy4+RtpYLWwH2in5n1bDsd+ qrdml9/d0SXZ3OcUaxQXu0Vqozl364sWSy1PtK5wUmrDTlYS9TQrRGEyhVtILmBZ 6G8TSaSVymrlX5vkEIgM+GatNzvWa943fJLXKcb0+MLykbZTsToBp9+3z/tLRReX IAJkx3beHStz22b6ZBxsfpcuRIG+54uRTzjaqXZrPI5UPxxzvMrRaFn2rg0eLCwn C4v8mKQg/6LuiEqPd1h+MTYwL/OnSWM5IS7IBeayRgsjhusEh4skQToJPGp1EQSe LfL8BhMKe1HsQvo2qUMV7Hcb3p0q56E7LZqbHk0YZbyAzERsaYUWFpp8CtW/S/Y= =sPxS -----END PGP SIGNATURE-----
Chiffrer un message
Pour chiffrer un message, il faut disposer de la clef publique du destinataire du message. Ce dernier utilisera ensuite sa clef privée pour déchiffrer le message. Il convient de préciser le destinataire du message, ou plus précisément la clef publique à utiliser, lors d'un chiffrement :
gpg --recipient <destinataire> --encrypt <message>
- <destinataire> représente toute information permettant de distinguer sans ambigüité une clef publique dans votre trousseau. Cette information peut-être le nom ou l'adresse email associé à la clef publique que vous voulez utiliser,
- <message> représente le message à chiffrer.
Par exemple pour chiffrer un message en mode binaire, il convient de saisir la commande suivante :
trainee@SLES12SP1:~> gpg --recipient I2TCH --encrypt message.txt trainee@SLES12SP1:~> ls -l | grep message -rw-r--r-- 1 trainee users 31 14 nov. 15:05 message.txt -rw-r--r-- 1 trainee users 551 14 nov. 15:11 message.txt.asc -rw-r--r-- 1 trainee users 367 14 nov. 15:12 message.txt.gpg -rw-r--r-- 1 trainee users 287 14 nov. 15:06 message.txt.sig trainee@SLES12SP1:~> cat message.txt.gpg � "x�&�'á�{~�u��QJ�P�,o��B�קI1v2�n�K)L j�[ ��e��PZ��8��;�������� �V:LĞ��V!�����X�lN،J>�I�#�|����d�R� |N�������e�.�k��1��rzm>68������$:����`�(JO�^������C����p������"��>��dk���|s[5�C���H��w��t7�mW�f<zOL�g�._��o3Ī����M���7f7H��_#�^��#��3q�}���^UK2L�1~$ ��/}N/&ϳR��|���.�~zg��p�`s�_��&���Zr�����0s�K.��F��cɮ�+%trainee@SLES12SP1:~> trainee@15:~>
Et pour chiffrer un message en mode ascii, il convient de saisir la commande suivante :
trainee@SLES12SP1:~> gpg --recipient I2TCH --armor --encrypt message.txt Le fichier « message.txt.asc » existe. Faut-il réécrire par-dessus ? (o/N) o trainee@SLES12SP1:~> ls -l | grep message -rw-r--r-- 1 trainee users 31 14 nov. 15:05 message.txt -rw-r--r-- 1 trainee users 579 14 nov. 15:14 message.txt.asc -rw-r--r-- 1 trainee users 367 14 nov. 15:12 message.txt.gpg -rw-r--r-- 1 trainee users 287 14 nov. 15:06 message.txt.sig trainee@SLES12SP1:~> cat message.txt.asc -----BEGIN PGP MESSAGE----- Version: GnuPG v2 hQEMAyJ44CaiJ8OhAQf/T+KQWmorQ0ceFZKDm5GQafuqWiU773f5l2Q2gJCkL+vJ eaudPXBlBHxynzdT25oIzxND9OInN4ahVUkU7lVOMQ0lA5FGmWzwhOttkH2fHzD4 rXoAEQTVaKS6fuXOiSChLg8Wg5nzudnYAEPL46owQLuXLvbqRe+Jjb+I+LdEt3bM uZX5XWYPBpHqDcE0n8jGypoLYvHhyWDPlHsONL7pbyFDIqcZf6gCLq9tBfYVEuxL Mhxaq9rj2c9lKzLvc8LHee12YKurh8nQuueFtEx4E+dTjr34P4AOTgEOGQ39h+aN awrsBfMZAn/pPqJimG0rySQAGWxD9sPZOD84cWU4U9JeAU3PjTUxlR+i5G8g0+r6 8dWz5tRmk3p2WX2qlGe6SvbBATG284wGCuU2QkmYNnaeLTbkVSedL9dWLipYSmTB d/AQOl0WYF+3TnYaHsU7E1axpJFt+v7s8eMkm85kSQ== =xFf0 -----END PGP MESSAGE-----
Pour décrypter un message il convient d'utiliser la commande suivante :
trainee@SLES12SP1:~> gpg --decrypt message.txt.asc Une phrase de passe est nécessaire pour déverrouiller la clef secrète de l'utilisateur : « I2TCH (test) <infos@i2tch.eu> » clef RSA de 2048 bits, identifiant A227C3A1, créée le 2017-11-14 (identifiant de clef principale 64FF9193) gpg: chiffré avec une clef RSA de 2048 bits, identifiant A227C3A1, créée le 2017-11-14 « I2TCH (test) <infos@i2tch.eu> » This is a test message for gpg
PKI
On appelle PKI (Public Key Infrastucture, ou en français infrastructure à clé publique (ICP), parfois infrastructure de gestion de clés (IGC)) l’ensemble des solutions techniques basées sur la cryptographie à clé publique.
Les cryptosystèmes à clés publiques permettent de s'affranchir de la nécessité d'avoir recours systématiquement à un canal sécurisé pour s'échanger les clés. En revanche, la publication de la clé publique à grande échelle doit se faire en toute confiance pour assurer que :
- La clé publique est bien celle de son propriétaire ;
- Le propriétaire de la clé est digne de confiance ;
- La clé est toujours valide.
Ainsi, il est nécessaire d'associer au bi-clé (ensemble clé publique / clé privée) un certificat délivré par un tiers de confiance : l'infrastructure de gestion de clés.
Le tiers de confiance est une entité appelée communément autorité de certification (ou en anglais Certification authority, abrégé CA) chargée d'assurer la véracité des informations contenues dans le certificat de clé publique et de sa validité.
Pour ce faire, l'autorité signe le certificat de clé publique à l'aide de sa propre clé en utilisant le principe de signature numérique.
Le rôle de l'infrastructure de clés publiques est multiple et couvre notamment les champs suivants :
- enregistrer des demandes de clés en vérifiant l'identité des demandeurs ;
- générer les paires de clés (clé privée / clé publique) ;
- garantir la confidentialité des clés privées correspondant aux clés publiques ;
- certifier l'association entre chaque utilisateurs et sa clé publique ;
- révoquer des clés (en cas de perte par son propriétaire, d'expiration de sa date de validité ou de compromission).
Une infrastructure à clé publique est en règle générale composée de trois entités distinctes :
- L'autorité d'enregistrement (AE ou RA pour Recording authority), chargée des formalité administratives telles que la vérification de l'identité des demandeurs, le suivi et la gestion des demandes, etc.) ;
- L'autorité de certification (AC ou CA pour Certification Authority), chargée des tâches techniques de création de certificats. L'autorité de certification est ainsi chargée de la signature des demandes de certificat (CSR pour Certificate Signing Request, parfois appelées PKCS#10, nom du format correspondant). L'autorité de certification a également pour mission la signature des listes de révocations (CRL pour Certificate Revocation List) ;
- L'Autorité de dépôt (Repository) dont la mission est de conserver en sécurité les certificats.
Certificats X509
Pour palier aux problèmes liés à des clefs publiques piratées, un système de certificats a été mis en place.
Le certificat permet d’associer la clef publique à une entité ou une personne. Les certificats sont délivrés par des Organismes de Certification.
Les certificats sont des fichiers divisés en deux parties :
- La partie contenant les informations
- La partie contenant la signature de l'autorité de certification
La structure des certificats est normalisée par le standard X.509 de l’Union internationale des télécommunications.
Elle contient :
- Le nom de l'autorité de certification
- Le nom du propriétaire du certificat
- La date de validité du certificat
- L'algorithme de chiffrement utilisé
- La clé publique du propriétaire
Le Certificat est signé par l'autorité de certification:
La vérification se passe ainsi:
Configuration du Réseau
Configuration de TCP/IP
La configuration TCP/IP se trouve dans le répertoire /etc/sysconfig/network. Les fichiers importants sont :
Le Fichier /etc/sysconfig/network/config
Ce fichier contient des directives applicables à toutes les interfaces réseau :
SLES12SP1:~ # cat /etc/sysconfig/network/config ## Type: integer ## Default: "" # # How log to wait for IPv6 autoconfig in ifup when requested with # the auto6 or +auto6 tag in BOOTPROTO variable. # When unset, a wicked built-in default defer time (10sec) is used. # AUTO6_WAIT_AT_BOOT="" ## Type: list(all,dns,none,"") ## Default: "" # # Whether to update system (DNS) settings from IPv6 RA when requested # with the auto6 or +auto6 tag in BOOTPROTO variable. # Defaults to update if autoconf sysctl (address autoconf) is enabled. # AUTO6_UPDATE="" ## Type: list(auto,yes,no) ## Default: "auto" # # Permits to specify/modify a global ifcfg default. Use with care! # # This settings breaks rules for many things, which require carrier # before they can start, e.g. L2 link protocols, link authentication, # ipv4 duplicate address detection, ipv6 duplicate detection will # happen "post-mortem" and maybe even cause to disable ipv6 at all. # See also "man ifcfg" for further informations. # LINK_REQUIRED="auto" ## Type: string ## Default: "" # # Allows to specify a comma separated list of debug facilities used # by wicked. Negated facility names can be prepended by a "-", e.g.: # "all,-events,-socket,-objectmodel,xpath,xml,dbus" # # When set, wicked debug level is automatically enabled. # For a complete list of facility names, see: "wicked --debug help". # WICKED_DEBUG="" ## Type: list("",error,warning,notice,info,debug,debug1,debug2,debug3) ## Default: "" # # Allows to specify wicked debug level. Default level is "notice". # WICKED_LOG_LEVEL="" ## Path: Network/General ## Description: Global network configuration # # Note: # Most of the options can and should be overridden by per-interface # settings in the ifcfg-* files. # # Note: The ISC dhclient started by the NetworkManager is not using any # of these options -- NetworkManager is not using any sysconfig settings. # ## Type: yesno ## Default: yes # If ifup should check if an IPv4 address is already in use, set this to yes. # # Make sure that packet sockets (CONFIG_PACKET) are supported in the kernel, # since this feature uses arp, which depends on that. # Also be aware that this takes one second per interface; consider that when # setting up a lot of interfaces. CHECK_DUPLICATE_IP="yes" ## Type: list(auto,yes,no) ## Default: auto # If ifup should send a gratuitous ARP to inform the receivers about its # IPv4 addresses. Default is to send gratuitous ARP, when duplicate IPv4 # address check is enabled and the check were sucessful. # # Make sure that packet sockets (CONFIG_PACKET) are supported in the kernel, # since this feature uses arp, which depends on that. SEND_GRATUITOUS_ARP="auto" ## Type: yesno ## Default: no # Switch on/off debug messages for all network configuration stuff. If set to no # most scripts can enable it locally with "-o debug". DEBUG="no" ## Type: integer ## Default: 30 # # Some interfaces need some time to come up or come asynchronously via hotplug. # WAIT_FOR_INTERFACES is a global wait for all mandatory interfaces in # seconds. If empty no wait occurs. # WAIT_FOR_INTERFACES="30" ## Type: yesno ## Default: yes # # With this variable you can determine if the SuSEfirewall when enabled # should get started when network interfaces are started. FIREWALL="yes" ## Type: int ## Default: 30 # # When using NetworkManager you may define a timeout to wait for NetworkManager # to connect in NetworkManager-wait-online.service. Other network services # may require the system to have a valid network setup in order to succeed. # # This variable has no effect if NetworkManager is disabled. # NM_ONLINE_TIMEOUT="30" ## Type: string ## Default: "dns-resolver dns-bind ntp-runtime nis" # # This variable defines the start order of netconfig modules installed # in the /etc/netconfig.d/ directory. # # To disable the execution of a module, don't remove it from the list # but prepend it with a minus sign, "-ntp-runtime". # NETCONFIG_MODULES_ORDER="dns-resolver dns-bind dns-dnsmasq nis ntp-runtime" ## Type: yesno ## Default: no # # Enable netconfig verbose reporting. # NETCONFIG_VERBOSE="no" ## Type: yesno ## Default: no # # This variable enables netconfig to always force a replace of modified # files and automatically enables the -f | --force-replace parameter. # # The purpose is to use it as workaround, when some other tool trashes # the files, e.g. /etc/resolv.conf and you observe messages like this # in your logs on in "netconfig update" output: # ATTENTION: You have modified /etc/resolv.conf. Leaving it untouched. # # Please do not forget to also report a bug as we have a system policy # to use netconfig. # NETCONFIG_FORCE_REPLACE="no" ## Type: string ## Default: "auto" # # Defines the DNS merge policy as documented in netconfig(8) manual page. # Set to "" to disable DNS configuration. # NETCONFIG_DNS_POLICY="auto" ## Type: string(resolver,bind,dnsmasq,) ## Default: "resolver" # # Defines the name of the DNS forwarder that has to be configured. # Currently implemented are "bind", "dnsmasq" and "resolver", that # causes to write the name server IP addresses to /etc/resolv.conf # only (no forwarder). Empty string defaults to "resolver". # NETCONFIG_DNS_FORWARDER="resolver" ## Type: yesno ## Default: yes # # When enabled (default) in forwarder mode ("bind", "dnsmasq"), # netconfig writes an explicit localhost nameserver address to the # /etc/resolv.conf, followed by the policy resolved name server list # as fallback for the moments, when the local forwarder is stopped. # NETCONFIG_DNS_FORWARDER_FALLBACK="yes" ## Type: string ## Default: "" # # List of DNS domain names used for host-name lookup. # It is written as search list into the /etc/resolv.conf file. # NETCONFIG_DNS_STATIC_SEARCHLIST="" ## Type: string ## Default: "" # # List of DNS nameserver IP addresses to use for host-name lookup. # When the NETCONFIG_DNS_FORWARDER variable is set to "resolver", # the name servers are written directly to /etc/resolv.conf. # Otherwise, the nameserver are written into a forwarder specific # configuration file and the /etc/resolv.conf does not contain any # nameservers causing the glibc to use the name server on the local # machine (the forwarder). See also netconfig(8) manual page. # NETCONFIG_DNS_STATIC_SERVERS="" ## Type: string ## Default: "auto" # # Allows to specify a custom DNS service ranking list, that is which # services provide preferred (e.g. vpn services), and which services # fallback settings (e.g. avahi). # Preferred service names have to be prepended with a "+", fallback # service names with a "-" character. The special default value # "auto" enables the current build-in service ranking list -- see the # netconfig(8) manual page -- "none" or "" disables the ranking. # NETCONFIG_DNS_RANKING="auto" ## Type: string ## Default: "" # # Allows to specify options to use when writting the /etc/resolv.conf, # for example: # "debug attempts:1 timeout:10" # See resolv.conf(5) manual page for details. # NETCONFIG_DNS_RESOLVER_OPTIONS="" ## Type: string ## Default: "" # # Allows to specify a sortlist to use when writting the /etc/resolv.conf, # for example: # 130.155.160.0/255.255.240.0 130.155.0.0" # See resolv.conf(5) manual page for details. # NETCONFIG_DNS_RESOLVER_SORTLIST="" ## Type: string ## Default: "auto" # # Defines the NTP merge policy as documented in netconfig(8) manual page. # Set to "" to disable NTP configuration. # NETCONFIG_NTP_POLICY="auto" ## Type: string ## Default: "" # # List of NTP servers. # NETCONFIG_NTP_STATIC_SERVERS="" ## Type: string ## Default: "auto" # # Defines the NIS merge policy as documented in netconfig(8) manual page. # Set to "" to disable NIS configuration. # NETCONFIG_NIS_POLICY="auto" ## Type: string(yes,no,) ## Default: "yes" # # Defines whether to set the default NIS domain. When enabled and no domain # is provided dynamically or in static settings, /etc/defaultdomain is used. # Valid values are: # - "no" or "" netconfig does not set the domainname # - "yes" netconfig sets the domainname according to the # NIS policy using settings provided by the first # iterface and service that provided it. # - "<interface name>" as yes, but only using settings from interface. # NETCONFIG_NIS_SETDOMAINNAME="yes" ## Type: string ## Default: "" # # Defines a default NIS domain. # # Further domain can be specified by adding a "_<number>" suffix to # the NETCONFIG_NIS_STATIC_DOMAIN and NETCONFIG_NIS_STATIC_SERVERS # variables, e.g.: NETCONFIG_NIS_STATIC_DOMAIN_1="second". # NETCONFIG_NIS_STATIC_DOMAIN="" ## Type: string ## Default: "" # # Defines a list of NIS servers for the default NIS domain or the # domain specified with same "_<number>" suffix. # NETCONFIG_NIS_STATIC_SERVERS="" ## Type: string ## Default: '' # # Set this variable global variable to the ISO / IEC 3166 alpha2 # country code specifying the wireless regulatory domain to set. # When not empty, ifup-wireless will be set in the wpa_supplicant # config or via 'iw reg set' command. # # Note: This option requires a wpa driver supporting it, like # the 'nl80211' driver used by default since openSUSE 11.3. # When you notice problems with your hardware, please file a # bug report and set e.g. WIRELESS_WPA_DRIVER='wext' (the old # default driver) in the ifcfg file. # See also "/usr/sbin/wpa_supplicant --help" for the list of # available wpa drivers. # WIRELESS_REGULATORY_DOMAIN=''
Les directives activées de ce fichier sont :
SLES12SP1:~ # egrep -v '^(#|$)' /etc/sysconfig/network/config > /tmp/config SLES12SP1:~ # cat /tmp/config AUTO6_WAIT_AT_BOOT="" AUTO6_UPDATE="" LINK_REQUIRED="auto" WICKED_DEBUG="" WICKED_LOG_LEVEL="" CHECK_DUPLICATE_IP="yes" SEND_GRATUITOUS_ARP="auto" DEBUG="no" WAIT_FOR_INTERFACES="30" FIREWALL="yes" NM_ONLINE_TIMEOUT="30" NETCONFIG_MODULES_ORDER="dns-resolver dns-bind dns-dnsmasq nis ntp-runtime" NETCONFIG_VERBOSE="no" NETCONFIG_FORCE_REPLACE="no" NETCONFIG_DNS_POLICY="auto" NETCONFIG_DNS_FORWARDER="resolver" NETCONFIG_DNS_FORWARDER_FALLBACK="yes" NETCONFIG_DNS_STATIC_SEARCHLIST="" NETCONFIG_DNS_STATIC_SERVERS="" NETCONFIG_DNS_RANKING="auto" NETCONFIG_DNS_RESOLVER_OPTIONS="" NETCONFIG_DNS_RESOLVER_SORTLIST="" NETCONFIG_NTP_POLICY="auto" NETCONFIG_NTP_STATIC_SERVERS="" NETCONFIG_NIS_POLICY="auto" NETCONFIG_NIS_SETDOMAINNAME="yes" NETCONFIG_NIS_STATIC_DOMAIN="" NETCONFIG_NIS_STATIC_SERVERS="" WIRELESS_REGULATORY_DOMAIN=''
Important - Veuillez noter que chaque directive est détaillée dans le fichier lui-même. Notez aussi qu'à partir du SP1 de SUSE celui-ci n'utilise pas NetworkManager par défaut ni le système de scripts if*, à savoir ifup et ifdown pour contrôler l'interface réseau. Un nouveau système a été introduit, appelé wicked.
Le Fichier /etc/sysconfig/network/dhcp
Ce fichier spécifie les valeurs des directives utilisées par dhcpcd quand l'interface réseau est configurée en mode dhcp :
SLES12SP1:~ # cat /etc/sysconfig/network/dhcp ## Type: list(enabled,disabled,default,) ## Default: "" # # Default is to use the FQDN option, when the DHCLIENT_HOSTNAME_OPTION # variable is set to a full hostname, that is, when it contains a dot. # When DHCLIENT_HOSTNAME_OPTION is set to AUTO, short hostname from # /etc/hostname is send via hostname option 12 (same as SLES-11). # DHCLIENT_FQDN_ENABLED="" ## Type: list(both,ptr,none,) ## Default: "" # # Request to update A and PTR or only the PTR DNS records using the # hostname specified in DHCLIENT_HOSTNAME_OPTION variable. # Default is to update 'both' when hostname is set or 'none' when # the hostname is empty and DHCLIENT_FQDN_ENABLED is set to enabled. # DHCLIENT_FQDN_UPDATE="" ## Type: yesno ## Default: yes # # Qualify relative sub-domains/hostname in the DHCLIENT_HOSTNAME_OPTION # variable adding a final dot ('foo.bar' -> 'foo.bar.'). # When disabled, the DHCP server may append it's update domain to the # hostname (e.g. 'foo.bar' -> 'foo.bar.example.net'). # DHCLIENT_FQDN_QUALIFY="yes" ## Type: yesno ## Default: yes # # The FQDN option is encoding hostnames using canonical DNS wire format # by default. This flag permits to enable use of the deprecated ascii # format limited to a single label (host hostname) for compatibility # purposes with draft implementation, which may be unsupported and cause # that a DHCP server ignores the fqdn option request completely. # DHCLIENT_FQDN_ENCODE="yes" ## Type: list(enabled,disabled,default,) ## Default: "" # # Default is to use the FQDN option, when the DHCLIENT6_HOSTNAME_OPTION # variable provides a hostname. # When DHCLIENT6_HOSTNAME_OPTION is set to AUTO, short hostname from the # /etc/hostname file is send (same to SLES-11). # DHCLIENT6_FQDN_ENABLED="" ## Type: list(both,ptr,none,) ## Default: "" # # Request to update AAAA and PTR or only the PTR DNS records using the # hostname specified in DHCLIENT6_HOSTNAME_OPTION variable. # Default is to update \fIboth\fR when hostname is given or \fInone\fR # when hostname is empty and DHCLIENT6_FQDN_ENABLED is set to enabled. # DHCLIENT6_FQDN_UPDATE="" ## Type: yesno ## Default: yes # # Qualify relative sub-domains/hostname in the DHCLIENT6_HOSTNAME_OPTION # variable adding a final dot ('foo.bar' -> 'foo.bar.'). # When disabled, the DHCP server may append it's update domain to the # hostname (e.g. 'foo.bar' -> 'foo.bar.example.net'). # DHCLIENT6_FQDN_QUALIFY="yes" ## Path: Network/DHCP/DHCP client ## Description: DHCPv4 client configuration variables # # Note: # To configure one or more interfaces for DHCP configuration, you have to # change the BOOTPROTO variable in /etc/sysconfig/network/ifcfg-<interface> # to 'dhcp' (and possibly set STARTMODE='onboot'). # # Most of the options can and should be overridden by per-interface # settings in the ifcfg-* files. # # Note: NetworkManager is not using any sysconfig settings. # ## Type: yesno ## Default: no # # Should the DHCPv4 client set the hostname? (yes|no) # # When it is likely that this would occur during a running X session, # your DISPLAY variable could be screwed up and you won't be able to open # new windows anymore, then this should be "no". # # If it happens during booting it won't be a problem and you can # safely say "yes" here. For a roaming notebook with X kept running, "no" # makes more sense. # DHCLIENT_SET_HOSTNAME="yes" ## Type: string ## Default: AUTO # # Specifies the hostname option field when DHCPv4 client sends messages. # Some DHCP servers will update nameserver entries (dynamic DNS) to it. # Also, some DHCP servers, notably those used by @Home Networks, require # the hostname option field containing a specific string in the DHCP # messages from clients. # # When set to "AUTO", the current hostname from /etc/hostname is sent. # Use this variable to override it with another hostname, or leave it # empty to not send any hostname. # DHCLIENT_HOSTNAME_OPTION="AUTO" ## Type: yesno ## Default: yes # # Should the DHCP client set a default route (default Gateway) (yes|no) # # When multiple copies of dhcp client run, it would make sense that only # one of them does it. # DHCLIENT_SET_DEFAULT_ROUTE="yes" ## Type: integer ## Default: "0" # # This option allows to set a metrics/priority for DHCPv4 routes. # DHCLIENT_ROUTE_PRIORITY="0" ## Type: string ## Default: "" # # specify a client ID # # Specifies a client identifier string. By default an id derived from the # hardware address of the network interface is sent as client identifier. # DHCLIENT_CLIENT_ID="" ## Type: string ## Default: "" # # Specifies the vendor class identifier string. The default is dhcp client # specific. # DHCLIENT_VENDOR_CLASS_ID="" ## Type: list<rfc3004,string> ## Default: string # # Specifies the format of the DHCLIENT_USER_CLASS_ID variable. # # The DHCPv4 option and it's format is specified by RFC3004 as an array # of class identifiers, but most DHCP clients/servers aren't compliant # with the specification and send/expect a single string without proper # RFC3004 length-value tuple format instead. # # When set to "rfc3004" DHCLIENT_USER_CLASS_ID[SUFFIX] permit an RFC # compliant array, otherwise DHCLIENT_USER_CLASS_ID is used as string. # DHCLIENT_USER_CLASS_FORMAT="" ## Type: string ## Default: "" ## Suffix: yes # # Specifies the user class identifier (array) to send in dhcp requests. # The DHCLIENT_USER_CLASS_FORMAT variable specified how to interpret it. # DHCLIENT_USER_CLASS_ID="" ## Type: integer ## Default: "" # # Specifies the lease time (in seconds), that is suggested to the # server. Default is to use the lease time offered by the server. # DHCLIENT_LEASE_TIME="" ## Type: yesno ## Default: yes # # This setting controls whether dhcp client should try to use DHCP settings # provided in its last lease when the dhcp-server is not reachable and # the lease hasn't expired yet. # Set this variable to "no" to disable the fallback to the last lease. # DHCLIENT_USE_LAST_LEASE="yes" ## Type: yesno ## Default: no # # Send a DHCPRELEASE to the server (sign off the address)? (yes|no) # This may lead to getting a different address/hostname next time an address # is requested. But some servers require it. # DHCLIENT_RELEASE_BEFORE_QUIT="no" ## Type: integer ## Default: 0 # # Some interfaces need time to initialize and/or do not report correct status. # Add the latency time in seconds so these can be handled properly. Should # probably set per interface rather than here. # This setting causes a sleep time before dhcp clients are started regardless # of the link status. # # Note: RFC 2131 specifies, that the dhcp client should wait a random time # between one and ten seconds to desynchronize the use of DHCP at startup. # We do not use this initial delay to not slow down start/boot time. # DHCLIENT_SLEEP="0" ## Type: integer ## Default: 15 # # The DHCPv4 client will try to get a lease for DHCLIENT_WAIT_AT_BOOT seconds, # then inform ifup waiting for it, that it continues in background. # When you increase this time, increase also the WAIT_FOR_INTERFACES variable # e.g. to a value twice as high as the time specified here. # DHCLIENT_WAIT_AT_BOOT="15" ## Type: integer ## Default: "0" # # The DHCPv4 client will stop processing / fail after this time when it does # not get a reply from the dhcp server. Before you set this variable, take a # look at DHCLIENT_WAIT_AT_BOOT allowing to continue in background instead. # DHCLIENT_TIMEOUT="0" ## Path: Network/DHCP/DHCPv6 client ## Description: Global DHCPv6 client configuration ## Type: list(auto,managed,info) ## Default: auto # # This option allows to specify the request mode used by the DHCPv6 # client when the BOOTPROTO is set to dhcp or dhcp6, and overrides # the "Managed Address Configuration" and the "Other Configuration" # flags provided by the IPv6 router its Router Advertisement (RA) # for the network connected to this interface. # # auto: follow RA flags, remain silent when no RA flag is set # info: request other configuration (dns,ntp) only, no IP address # managed: request IP address as well as other configuration # DHCLIENT6_MODE="auto" ## Type: yesno ### Default: yes # # This option allows the DHCPv6 client to indicate its desire to accept # rapid commit leases using two-packet exchange (solicitation, lease ack) # instead of the four packet (solicitation, offer, request, lease ack). # DHCLIENT6_RAPID_COMMIT="yes" ## Type: yesno ## Default: no # # Should the DHCPv6 client set the hostname? (yes|no) # # When it is likely that this would occur during a running X session, # your DISPLAY variable could be screwed up and you won't be able to # open new windows anymore, then this should be "no". # # If it happens during booting it won't be a problem and you can # safely say "yes" here. For a roaming notebook with X kept running, # "no" makes more sense. # DHCLIENT6_SET_HOSTNAME="no" ## Type: string ### Default: AUTO # # Specifies the hostname option field when DHCPv6 client sends messages. # Some DHCP servers will update nameserver entries (dynamic DNS) to it. # # When set to "AUTO", the current hostname from /etc/hostname is sent. # Use this variable to override it with another hostname, or leave it # empty to not send any hostname. # DHCLIENT6_HOSTNAME_OPTION="AUTO" ## Type: integer ### Default: "" # # Specifies the preferred lifetime (in seconds) used as T1/renewal # (1/2 of it) and T1/rebind (4/5 of it) in DHCPv6 IA NA requests. # # Default is to not propose anything but use the times as offered # by the DHCPv6 server. # DHCLIENT6_LEASE_TIME="" ## Type: yesno ## Default: yes # # This setting controls whether DHCPv6 client should try to use settings # provided in its last lease when the DHCPv6-server is not reachable and # the lease hasn't expired yet. # Set this variable to "no" to disable the fallback to the last lease. # DHCLIENT6_USE_LAST_LEASE="yes" ## Type: yesno ## Default: no # # Send a DHCPv6 RELEASE to the server (sign off the address)? (yes|no) # This may lead to getting a different address/hostname next time an address # is requested. But some servers require it. # DHCLIENT6_RELEASE_BEFORE_QUIT="no" ## Type: integer ## Default: 0 # # Some interfaces need time to initialize and/or do not report correct status. # By default, DHCPv6 waits until the link-local address (fe80::) is available # and then ~1 second as specified by RFC3315. # This setting allows override to use a non-standsrd initial delay. # DHCLIENT6_SLEEP="0" ## Type: integer ## Default: 15 # # The DHCPv6 client will try to get a lease for DHCLIENT6_WAIT_AT_BOOT seconds, # then inform ifup waiting for it, that it continues in background. # When you increase this time, increase also the WAIT_FOR_INTERFACES variable # e.g. to a value twice as high as the time specified here. # DHCLIENT6_WAIT_AT_BOOT="15" ## Type: integer ## Default: "0" # # The dhcpv6 client will stop processing / fail after this time when it does # not get a reply from the dhcp server. Before you set this variable, take a # look at DHCLIENT6_WAIT_AT_BOOT allowing to continue in background instead. # DHCLIENT6_TIMEOUT="0" ## Path: Network/DHCP/DHCP client ## Description: DHCP client configuration ## Type: yesno ## Default: yes # # Should the DHCP client modify /etc/samba/dhcp.conf? # DHCLIENT_MODIFY_SMB_CONF="yes" WRITE_HOSTNAME_TO_HOSTS="no"
Les directives activées de ce fichier sont :
SLES12SP1:~ # egrep -v '^(#|$)' /etc/sysconfig/network/dhcp > /tmp/dhcp SLES12SP1:~ # cat /tmp/dhcp DHCLIENT_FQDN_ENABLED="" DHCLIENT_FQDN_UPDATE="" DHCLIENT_FQDN_QUALIFY="yes" DHCLIENT_FQDN_ENCODE="yes" DHCLIENT6_FQDN_ENABLED="" DHCLIENT6_FQDN_UPDATE="" DHCLIENT6_FQDN_QUALIFY="yes" DHCLIENT_SET_HOSTNAME="yes" DHCLIENT_HOSTNAME_OPTION="AUTO" DHCLIENT_SET_DEFAULT_ROUTE="yes" DHCLIENT_ROUTE_PRIORITY="0" DHCLIENT_CLIENT_ID="" DHCLIENT_VENDOR_CLASS_ID="" DHCLIENT_USER_CLASS_FORMAT="" DHCLIENT_USER_CLASS_ID="" DHCLIENT_LEASE_TIME="" DHCLIENT_USE_LAST_LEASE="yes" DHCLIENT_RELEASE_BEFORE_QUIT="no" DHCLIENT_SLEEP="0" DHCLIENT_WAIT_AT_BOOT="15" DHCLIENT_TIMEOUT="0" DHCLIENT6_MODE="auto" DHCLIENT6_RAPID_COMMIT="yes" DHCLIENT6_SET_HOSTNAME="no" DHCLIENT6_HOSTNAME_OPTION="AUTO" DHCLIENT6_LEASE_TIME="" DHCLIENT6_USE_LAST_LEASE="yes" DHCLIENT6_RELEASE_BEFORE_QUIT="no" DHCLIENT6_SLEEP="0" DHCLIENT6_WAIT_AT_BOOT="15" DHCLIENT6_TIMEOUT="0" DHCLIENT_MODIFY_SMB_CONF="yes" WRITE_HOSTNAME_TO_HOSTS="no"
Important - Les valeurs des directives ne sont ni utilisées par NetworkManager, ni utilisées par dhclient.
Les Fichiers /etc/sysconfig/network/ifcfg-ethX
Chaque interface réseau a son fichier de configuration propre. Dans le cas de l'interface eth0, le fichier est /etc/sysconfig/networkifcfg-eth0 :
SLES12SP1:~ # cat /etc/sysconfig/network/ifcfg-eth0 BOOTPROTO='dhcp' BROADCAST='' ETHTOOL_OPTIONS='' IPADDR='' MTU='' NAME='' NETMASK='' NETWORK='' REMOTE_IPADDR='' STARTMODE='auto' DHCLIENT_SET_DEFAULT_ROUTE='yes'
Important - Toutes les variables se trouvant dans les fichiers /etc/sysconfig/network/config et /etc/sysconfig/network/dhcp peuvent être utilisées dans ce fichier au quel cas elles sont prioritaires par rapport à celles dans les deux fichiers de configuration générique.
Dans le cas de l'exemple ci dessus, l'interface est en mode dhcp. Pour configurer l'interface en IP fixe, modifiez le fichier ainsi :
SLES12SP1:~ # vi /etc/sysconfig/network/ifcfg-eth0 SLES12SP1:~ # cat /etc/sysconfig/network/ifcfg-eth0 BOOTPROTO='static' BROADCAST='' ETHTOOL_OPTIONS='' IPADDR='10.0.2.15/24' MTU='1500' NAME='82540EM Gigabit Ethernet Controller' NETMASK='255.255.255.0' NETWORK='' REMOTE_IPADDR='' STARTMODE='auto' USERCONTROL='yes'
Important - La configuration n'est pas encore complète car il faut configurer manuellement les serveurs DNS et la passerelle !
Pour modifier la valeur des adresses IP des serveurs DNS, il est nécessaire de modifier les fichiers /etc/sysconfig/network/config et /etc/sysconfig/network/dhcp.
Modifiez donc le fichier /etc/sysconfig/network/config ainsi :
... # List of DNS domain names used for host-name lookup. # It is written as search list into the /etc/resolv.conf file. # NETCONFIG_DNS_STATIC_SEARCHLIST="fenestros.loc" ## Type: string ## Default: "" # # List of DNS nameserver IP addresses to use for host-name lookup. # When the NETCONFIG_DNS_FORWARDER variable is set to "resolver", # the name servers are written directly to /etc/resolv.conf. # Otherwise, the nameserver are written into a forwarder specific # configuration file and the /etc/resolv.conf does not contain any # nameservers causing the glibc to use the name server on the local # machine (the forwarder). See also netconfig(8) manual page. # NETCONFIG_DNS_STATIC_SERVERS="8.8.8.8 8.8.4.4" ...
Puis modifiez le fichier /etc/sysconfig/network/dhcp ainsi :
... # Should the DHCPv4 client set the hostname? (yes|no) # # When it is likely that this would occur during a running X session, # your DISPLAY variable could be screwed up and you won't be able to open # new windows anymore, then this should be "no". # # If it happens during booting it won't be a problem and you can # safely say "yes" here. For a roaming notebook with X kept running, "no" # makes more sense. # # DHCLIENT_SET_HOSTNAME="yes" DHCLIENT_SET_HOSTNAME="no" ...
Redémarrez maintenant le service réseau afin que les modifications soient prises en compte :
SLES12SP1:~ # systemctl restart network.service
Vérifiez la mise en place des serveurs DNS :
SLES12SP1:~ # cat /etc/resolv.conf ### /etc/resolv.conf file autogenerated by netconfig! # # Before you change this file manually, consider to define the # static DNS configuration using the following variables in the # /etc/sysconfig/network/config file: # NETCONFIG_DNS_STATIC_SEARCHLIST # NETCONFIG_DNS_STATIC_SERVERS # NETCONFIG_DNS_FORWARDER # or disable DNS configuration updates via netconfig by setting: # NETCONFIG_DNS_POLICY='' # # See also the netconfig(8) manual page and other documentation. # # Note: Manual change of this file disables netconfig too, but # may get lost when this file contains comments or empty lines # only, the netconfig settings are same with settings in this # file and in case of a "netconfig update -f" call. # ### Please remove (at least) this line when you modify the file! search fenestros.loc nameserver 8.8.8.8 nameserver 8.8.4.4
Notez qu'à ce stade, il n'existe toujours pas de résolution de noms :
SLES12SP1:~ # ping www.free.fr ping: unknown host www.free.fr
La raison est le manque d'une route par défault dans la table de routage statique du noyau :
SLES12SP1:~ # route Kernel IP routing table Destination Gateway Genmask Flags Metric Ref Use Iface 10.0.2.0 * 255.255.255.0 U 0 0 0 eth0
Tester la Configuration d'IP Fixe
Utilisez maintenant la commande wicked et la sous-commande ifstatus pour vérifier la configuration d'eth0 :
SLES12SP1:~ # wicked ifstatus eth0 eth0 up link: #2, state up, mtu 1500 type: ethernet, hwaddr 08:00:27:7d:da:95 config: compat:suse:/etc/sysconfig/network/ifcfg-eth0 leases: ipv4 static granted addr: ipv4 10.0.2.15/24 [static]
VirtualBox fournit une passerelle par défaut à l'adresse IP 10.0.2.2. Insérez donc cette information dans la table de routage du noyau avec la commande suivante :
SLES12SP1:~ # route add default gw 10.0.2.2 eth0 SLES12SP1:~ # route Kernel IP routing table Destination Gateway Genmask Flags Metric Ref Use Iface default 10.0.2.2 0.0.0.0 UG 0 0 0 eth0 10.0.2.0 * 255.255.255.0 U 0 0 0 eth0
Pour rendre cette route persistante, créez le fichier /etc/sysconfig/network/routes avec comme contenu default 10.0.2.2 :
SLES12SP1:~ # vi /etc/sysconfig/network/routes SLES12SP1:~ # cat /etc/sysconfig/network/routes default 10.0.2.2
Utilisez de nouveau la commande wicked ifstatus pour vérifier la configuration d'eth0 :
SLES12SP1:~ # wicked ifstatus eth0 eth0 up link: #2, state up, mtu 1500 type: ethernet, hwaddr 08:00:27:7d:da:95 config: compat:suse:/etc/sysconfig/network/ifcfg-eth0 leases: ipv4 static granted addr: ipv4 10.0.2.15/24 [static] route: ipv4 default via 10.0.2.2 proto boot
Important - Notez que la passerelle par défaut a été renseignée.
La Commande hostname
Afin d'informer le système immédiatement de la modification du FQDN (Fully Qualified Domain Name), utilisez la commande hostname :
SLES12SP1:~ # hostname SLES12SP1.fenestros.loc SLES12SP1:~ # hostname sles12sp1.fenestros.loc SLES12SP1:~ # hostname sles12sp1.fenestros.loc SLES12SP1:~ # cat /etc/HOSTNAME SUSE12SP1.fenestros.loc SLES12SP1:~ # hostname SLES12SP1.fenestros.loc SLES12SP1:~ # hostname SLES12SP1.fenestros.loc
Pour afficher le FQDN du système vous pouvez également utiliser la commande suivante :
SLES12SP1:~ # uname -n sles12sp1.fenestros.loc
Options de la commande hostname
Les options de cette commande sont :
SLES12SP1:~ # hostname --help Usage: hostname [-v] {hostname|-F file} set hostname (from file) domainname [-v] {nisdomain|-F file} set NIS domainname (from file) hostname [-v] [-d|-f|-s|-a|-i|-y|-n] display formatted name hostname [-v] display hostname hostname -V|--version|-h|--help print info and exit dnsdomainname=hostname -d, {yp,nis,}domainname=hostname -y -s, --short short host name -a, --alias alias names -i, --ip-address addresses for the hostname -f, --fqdn, --long long host name (FQDN) -d, --domain DNS domain name -y, --yp, --nis NIS/YP domainname -F, --file read hostname or NIS domainname from given file This command can read or set the hostname or the NIS domainname. You can also read the DNS domain or the FQDN (fully qualified domain name). Unless you are using bind or NIS for host lookups you can change the FQDN (Fully Qualified Domain Name) and the DNS domain name (which is part of the FQDN) in the /etc/hosts file.
La Commande ifconfig
Pour afficher la configuration IP de la machine il faut saisir la commande suivante :
SLES12SP1:~ # ifconfig eth0 Link encap:Ethernet HWaddr 08:00:27:7D:DA:95 inet addr:10.0.2.15 Bcast:10.0.2.255 Mask:255.255.255.0 inet6 addr: fe80::a00:27ff:fe7d:da95/64 Scope:Link UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1 RX packets:7741 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:6419 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:1000 RX bytes:525771 (513.4 Kb) TX bytes:6124180 (5.8 Mb) lo Link encap:Local Loopback inet addr:127.0.0.1 Mask:255.0.0.0 inet6 addr: ::1/128 Scope:Host UP LOOPBACK RUNNING MTU:65536 Metric:1 RX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:0 RX bytes:0 (0.0 b) TX bytes:0 (0.0 b)
La commande ifconfig est également utilisée pour configurer une interface.
Créez maintenant une interface fictive ainsi :
SLES12SP1:~ # ifconfig eth0:1 192.168.1.2 netmask 255.255.255.0 broadcast 192.168.1.255
Constatez maintenant le résultat :
SLES12SP1:~ # ifconfig eth0 Link encap:Ethernet HWaddr 08:00:27:7D:DA:95 inet addr:10.0.2.15 Bcast:10.0.2.255 Mask:255.255.255.0 inet6 addr: fe80::a00:27ff:fe7d:da95/64 Scope:Link UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1 RX packets:7750 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:6424 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:1000 RX bytes:526511 (514.1 Kb) TX bytes:6125670 (5.8 Mb) eth0:1 Link encap:Ethernet HWaddr 08:00:27:7D:DA:95 inet addr:192.168.1.2 Bcast:192.168.1.255 Mask:255.255.255.0 UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1 lo Link encap:Local Loopback inet addr:127.0.0.1 Mask:255.0.0.0 inet6 addr: ::1/128 Scope:Host UP LOOPBACK RUNNING MTU:65536 Metric:1 RX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:0 RX bytes:0 (0.0 b) TX bytes:0 (0.0 b)
Options de la commande ifconfig
Les options de cette commande sont :
SLES12SP1:~ # ifconfig --help Usage: ifconfig [-a] [-i] [-v] [-s] <interface> [[<AF>] <address>] [add <address>[/<prefixlen>]] [del <address>[/<prefixlen>]] [[-]broadcast [<address>]] [[-]pointopoint [<address>]] [netmask <address>] [dstaddr <address>] [tunnel <address>] [outfill <NN>] [keepalive <NN>] [hw <HW> <address>] [metric <NN>] [mtu <NN>] [[-]trailers] [[-]arp] [[-]allmulti] [multicast] [[-]promisc] [mem_start <NN>] [io_addr <NN>] [irq <NN>] [media <type>] [txqueuelen <NN>] [[-]dynamic] [up|down] ... <HW>=Hardware Type. List of possible hardware types: loop (Local Loopback) slip (Serial Line IP) cslip (VJ Serial Line IP) slip6 (6-bit Serial Line IP) cslip6 (VJ 6-bit Serial Line IP) adaptive (Adaptive Serial Line IP) ether (Ethernet) tr (16/4 Mbps Token Ring) tr (16/4 Mbps Token Ring (New)) ax25 (AMPR AX.25) netrom (AMPR NET/ROM) tunnel (IPIP Tunnel) ppp (Point-to-Point Protocol) arcnet (ARCnet) dlci (Frame Relay DLCI) frad (Frame Relay Access Device) sit (IPv6-in-IPv4) fddi (Fiber Distributed Data Interface) hippi (HIPPI) irda (IrLAP) x25 (generic X.25) infiniband (InfiniBand) <AF>=Address family. Default: inet List of possible address families: unix (UNIX Domain) inet (DARPA Internet) inet6 (IPv6) ax25 (AMPR AX.25) netrom (AMPR NET/ROM) ipx (Novell IPX) ddp (Appletalk DDP) x25 (CCITT X.25)
La Commande ifstatus
Rappelez-vous que cette commande fournit des informations concernant l'interface réseau passée en argument :
SLES12SP1:~ # ifstatus eth0 eth0 up link: #2, state up, mtu 1500 type: ethernet, hwaddr 08:00:27:7d:da:95 config: compat:suse:/etc/sysconfig/network/ifcfg-eth0 leases: ipv4 static granted addr: ipv4 10.0.2.15/24 [static] addr: ipv4 192.168.1.2/24 route: ipv4 default via 10.0.2.2 [static]
Options de la commande ifstatus
Les options de cette commande sont :
SLES12SP1:~ # ifstatus --help Usage: if{up,down,status,probe} [<config>] <interface> [-o <options>] Common options are: debug : be verbose Options for if{status,probe} are: quiet : Do not print out errors, but just signal the result through exit status Options for ifdown are: force : Forces persistent (nfsroot type) interface down Unknown options are simply ignored, so be careful.
Le Fichier/etc/HOSTNAME
Ce fichier contient le nom d'hôte de la machine :
SLES12SP1:~ # cat /etc/HOSTNAME SUSE12SP1.fenestros.loc
Le Fichier /etc/networks
Ce fichier contient la correspondance entre des noms de réseaux et l'adresse IP du réseau, utilisée notamment lors du démarrage du système en l'absence de serveurs DNS :
SLES12SP1:~ # cat /etc/networks # # networks This file describes a number of netname-to-address # mappings for the TCP/IP subsystem. It is mostly # used at boot time, when no name servers are running. # loopback 127.0.0.0 link-local 169.254.0.0 # End.
Le Fichier /etc/nsswitch.conf
L'ordre de recherche des services de noms est stocké dans le fichier /etc/nsswitch.conf. Pour connaître l'ordre, saisissez la commande suivante :
SLES12SP1:~ # grep '^hosts:' /etc/nsswitch.conf hosts: files dns
Le Fichier /etc/hosts
Le mot files dans la sortie de la commande précédente fait référence au fichier /etc/hosts :
SLES12SP1:~ # cat /etc/hosts # # hosts This file describes a number of hostname-to-address # mappings for the TCP/IP subsystem. It is mostly # used at boot time, when no name servers are running. # On small systems, this file can be used instead of a # "named" name server. # Syntax: # # IP-Address Full-Qualified-Hostname Short-Hostname # 127.0.0.1 localhost # special IPv6 addresses ::1 localhost ipv6-localhost ipv6-loopback fe00::0 ipv6-localnet ff00::0 ipv6-mcastprefix ff02::1 ipv6-allnodes ff02::2 ipv6-allrouters ff02::3 ipv6-allhosts
Editez ce fichier en ajoutant une ligne pour l'adresse IP de votre VM :
SLES12SP1:~ # vi /etc/hosts SLES12SP1:~ # cat /etc/hosts # # hosts This file describes a number of hostname-to-address # mappings for the TCP/IP subsystem. It is mostly # used at boot time, when no name servers are running. # On small systems, this file can be used instead of a # "named" name server. # Syntax: # # IP-Address Full-Qualified-Hostname Short-Hostname # 127.0.0.1 localhost 10.0.2.15 SUSE12SP1.fenestros.loc # special IPv6 addresses ::1 localhost ipv6-localhost ipv6-loopback fe00::0 ipv6-localnet ff00::0 ipv6-mcastprefix ff02::1 ipv6-allnodes ff02::2 ipv6-allrouters ff02::3 ipv6-allhosts
Le Fichier /etc/resolv.conf
Ce fichier contient une liste de serveurs DNS.
SLES12SP1:~ # cat /etc/resolv.conf ### /etc/resolv.conf file autogenerated by netconfig! # # Before you change this file manually, consider to define the # static DNS configuration using the following variables in the # /etc/sysconfig/network/config file: # NETCONFIG_DNS_STATIC_SEARCHLIST # NETCONFIG_DNS_STATIC_SERVERS # NETCONFIG_DNS_FORWARDER # or disable DNS configuration updates via netconfig by setting: # NETCONFIG_DNS_POLICY='' # # See also the netconfig(8) manual page and other documentation. # # Note: Manual change of this file disables netconfig too, but # may get lost when this file contains comments or empty lines # only, the netconfig settings are same with settings in this # file and in case of a "netconfig update -f" call. # ### Please remove (at least) this line when you modify the file! nameserver 8.8.8.8 nameserver 8.8.4.4
Tester la Configuration de la Résolution des Noms
Pour tester la configuration de la résolution des noms, deux commandes sont possibles, nslookup et dig :
SLES12SP1:~ # nslookup www.ittraining.center Server: 8.8.8.8 Address: 8.8.8.8#53 Non-authoritative answer: Name: www.ittraining.center Address: 217.160.0.225 SLES12SP1:~ # dig www.ittraining.center ; <<>> DiG 9.9.9-P1 <<>> www.ittraining.center ;; global options: +cmd ;; Got answer: ;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 53925 ;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 1, AUTHORITY: 0, ADDITIONAL: 1 ;; OPT PSEUDOSECTION: ; EDNS: version: 0, flags:; udp: 512 ;; QUESTION SECTION: ;www.ittraining.center. IN A ;; ANSWER SECTION: www.ittraining.center. 3599 IN A 217.160.0.225 ;; Query time: 73 msec ;; SERVER: 8.8.8.8#53(8.8.8.8) ;; WHEN: Fri Oct 27 17:28:50 CEST 2017 ;; MSG SIZE rcvd: 66
Services réseaux
Quand un client émet une demande de connexion vers une application réseau sur un serveur, il utilise un socket attaché à un port local supérieur à 1023, alloué d'une manière dynamique. La requête contient le port de destination sur le serveur. Certaines applications serveurs se gèrent toutes seules, ce qui est la cas par exemple d'httpd. Par contre d'autres sont gérées par le service xinetd.
xinetd
Sous SUSE 12 xinetd est installé par défaut :
Le programme xinetd est configuré via le fichier /etc/xinetd.conf :
SLES12SP1:~ # cat /etc/xinetd.conf # # This is the master xinetd configuration file. Settings in the # default section will be inherited by all service configurations # unless explicitly overridden in the service configuration. See # xinetd.conf in the man pages for a more detailed explanation of # these attributes. defaults { # The next two items are intended to be a quick access place to # temporarily enable or disable services. # # enabled = # disabled = # Previous default in SUSE - please don't forget to use the logrotate. The # sample configuration is in /usr/share/packages/doc/xinetd/logrotate # log_type = FILE /var/log/xinetd.log # Define general logging characteristics. log_type = SYSLOG daemon info log_on_failure = HOST ATTEMPT log_on_success = HOST EXIT DURATION # Define access restriction defaults # # no_access = # only_from = localhost # max_load = 0 cps = 50 10 instances = 30 per_source = 10 # # The specification of an interface is interesting, if we are on a firewall. # For example, if you only want to provide services from an internal # network interface, you may specify your internal interfaces IP-Address. # # bind = 127.0.0.1 # Address and networking defaults # # bind = # mdns = yes v6only = no # setup environmental attributes # # passenv = groups = yes umask = 002 # Generally, banners are not used. This sets up their global defaults # # banner = # banner_fail = # banner_success = } includedir /etc/xinetd.d
Ce fichier ne définit pas les applications serveurs directement. Il indique plutôt le répertoire qui contient les fichiers de définitions des applications serveurs qui est /etc/xinetd.d :
SLES12SP1:~ # ls -l /etc/xinetd.d total 72 -rw-r--r-- 1 root root 313 Sep 23 2014 chargen -rw-r--r-- 1 root root 333 Sep 23 2014 chargen-udp -rw-r--r-- 1 root root 256 Jun 7 2016 cups-lpd -rw-r--r-- 1 root root 313 Sep 23 2014 daytime -rw-r--r-- 1 root root 333 Sep 23 2014 daytime-udp -rw-r--r-- 1 root root 313 Sep 23 2014 discard -rw-r--r-- 1 root root 332 Sep 23 2014 discard-udp -rw-r--r-- 1 root root 305 Sep 23 2014 echo -rw-r--r-- 1 root root 324 Sep 23 2014 echo-udp -rw-r--r-- 1 root root 492 Sep 21 2014 netstat -rw-r--r-- 1 root root 207 Sep 23 2016 rsync -rw-r--r-- 1 root root 332 Sep 23 2014 servers -rw-r--r-- 1 root root 334 Sep 23 2014 services -rw-r--r-- 1 root root 536 May 3 21:45 systat -rw-r--r-- 1 root root 339 Sep 23 2014 time -rw-r--r-- 1 root root 333 Sep 23 2014 time-udp -rw-r--r-- 1 root root 2685 Oct 21 12:13 vnc -rw------- 1 root root 916 Apr 7 2017 vsftpd
A l'examen de ce répertoire vous noterez que celui-ci contient des fichiers nominatifs par application-serveur, par exemple pour le serveur rsync :
SLES12SP1:~ # cat /etc/xinetd.d/vsftpd # default: off # description: # The vsftpd FTP server serves FTP connections. It uses # normal, unencrypted usernames and passwords for authentication. # vsftpd is designed to be secure. # # NOTE: This file contains the configuration for xinetd to start vsftpd. # the configuration file for vsftp itself is in /etc/vsftpd.conf # # NOTE: Remember to set both listen and listen_ipv6 to NO in /etc/vsftpd.conf # in order to have working xinetd connection. # service ftp { socket_type = stream protocol = tcp wait = no user = root server = /usr/sbin/vsftpd server_args = /etc/vsftpd.conf # log_on_success += DURATION USERID # log_on_failure += USERID # nice = 10 disable = yes }
Les directives principales de ce fichier sont :
Paramètre | Déscription |
---|---|
disable | no : Le service est actif. yes : Le service est désactivé |
port | Le numéro de port ou, à défaut, le numéro indiqué pour le service dans le fichier /etc/services |
socket_type | Nature du socket, soit stream pour TCP soit dgram pour UDP |
protocol | Protocole utilisé soit TCP soit UDP |
wait | no : indique si xinetd active un serveur par client. yes : indique que xinetd active un seul serveur pour tous les client |
user | Indique le compte sous lequel le serveur est exécuté |
server | Indique le chemin d'accès de l'application serveur |
env | Définit un environnement système |
server_args | Donne les arguments transmis à l'application serveur |
Afin d'activer une application serveur, il suffit de modifier le paramètre disable dans le fichier concerné et de relancer le service xinetd.
TCP Wrapper
TCP Wrapper contrôle l'accès à des services réseaux grâce à des ACL.
Quand une requête arrive pour un serveur, xinetd active le wrapper tcpd au lieu d'activer le serveur directement.
tcpd met à jour un journal et vérifie si le client a le droit d'utiliser le service concerné. Les ACL se trouvent dans deux fichiers:
- /etc/hosts.allow
- /etc/hosts.deny
Il faut noter que si ces fichiers n'existent pas ou sont vides, il n'y a pas de contrôle d'accès.
Le format d'une ligne dans un de ces deux fichiers est:
démon : liste_de_clients
Par exemple dans le cas d'un serveur démon, on verrait une ligne dans le fichier /etc/hosts.allow similaire à:
démon : LOCAL, .fenestros.loc
ce qui implique que les machines dont le nom ne comporte pas de point ainsi que les machines du domaine fenestros.loc sont autorisées à utiliser le service.
Le mot clef ALL peut être utilisé pour indiquer tout. Par exemple, ALL:ALL dans le fichier /etc/host.deny bloque effectivement toute tentative de connexion à un service xinetd sauf pour les ACL inclus dans le fichier /etc/host.allow.
Routage Statique
La commande route
Pour afficher la table de routage de la machine vous pouvez utiliser la commande route :
SLES12SP1:~ # route Kernel IP routing table Destination Gateway Genmask Flags Metric Ref Use Iface default 10.0.2.2 0.0.0.0 UG 0 0 0 eth0 10.0.2.0 * 255.255.255.0 U 0 0 0 eth0 192.168.1.0 * 255.255.255.0 U 0 0 0 eth0
La table issue de la commande route indique les informations suivantes:
- La destination qui peut être un hôte ou un réseau et est identifiée par les champs Destination et Genmask
- La route à prendre identifiée par les champs Gateway et Iface. La valeur d'Iface spécifie la carte à utiliser,
- Le champ Indic qui peux prendre un ou plusieurs de svaleurs suivantes:
- U - Up - la route est active
- H - Host - la route conduit à un hôte
- G - Gateways - la route passe par une passerelle
- Le champ Metric indique le nombre de sauts (passerelles) pour atteindre la destination,
- Le champ Ref indique le nombre de références à cette route. Ce champs est usilisé par le Noyau de Linux,
- Le champ Use indique le nombre de recherches associés à cette route.
La commande route permet aussi de paramétrer le routage indirect. Par exemple pour supprimer la route vers le réseau 192.168.1.0 :
SLES12SP1:~ # route del -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 SLES12SP1:~ # route Kernel IP routing table Destination Gateway Genmask Flags Metric Ref Use Iface default 10.0.2.2 0.0.0.0 UG 0 0 0 eth0 10.0.2.0 * 255.255.255.0 U 0 0 0 eth0
Pour ajouter la route vers le réseau 192.168.1.0 :
SLES12SP1:~ # route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 gw 192.168.1.2 SLES12SP1:~ # route Kernel IP routing table Destination Gateway Genmask Flags Metric Ref Use Iface default 10.0.2.2 0.0.0.0 UG 0 0 0 eth0 10.0.2.0 * 255.255.255.0 U 0 0 0 eth0 192.168.1.0 192.168.1.2 255.255.255.0 UG 0 0 0 eth0
Important - La commande utilisée pour ajouter une passerelle par défaut prend la forme suivante route add default gw numéro_ip interface.
Options de la commande route
Les options cette commande sont :
SLES12SP1:~ # route --help Usage: route [-nNvee] [-FC] [<AF>] List kernel routing tables route [-v] [-FC] {add|del|flush} ... Modify routing table for AF. route {-h|--help} [<AF>] Detailed usage syntax for specified AF. route {-V|--version} Display version/author and exit. -v, --verbose be verbose -n, --numeric don't resolve names -e, --extend display other/more information -F, --fib display Forwarding Information Base (default) -C, --cache display routing cache instead of FIB <AF>=Use '-A <af>' or '--<af>'; default: inet List of possible address families (which support routing): inet (DARPA Internet) inet6 (IPv6) ax25 (AMPR AX.25) netrom (AMPR NET/ROM) ipx (Novell IPX) ddp (Appletalk DDP) x25 (CCITT X.25)
Vous pouvez aussi utiliser la commande netstat pour afficher la table de routage de la machine :
SLES12SP1:~ # netstat -nr Kernel IP routing table Destination Gateway Genmask Flags MSS Window irtt Iface 0.0.0.0 10.0.2.2 0.0.0.0 UG 0 0 0 eth0 10.0.2.0 0.0.0.0 255.255.255.0 U 0 0 0 eth0 192.168.1.0 0.0.0.0 255.255.255.0 U 0 0 0 eth0
La table issue de la commande netstat -nr indique les informations suivantes:
- La champ MSS indique la taille maximale des segments TCP sur la route,
- Le champ Window indique la taille de la fenêtre sur cette route,
- Le champ irrt indique le paramètre IRRT pour la route.
Activer/désactiver le routage sur le serveur
Pour activer le routage sur le serveur, il convient d'activer la retransmission des paquets:
SLES12SP1:~ # echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward SLES12SP1:~ # cat /proc/sys/net/ipv4/ip_forward 1
Pour désactiver le routage sur le serveur, il convient de désactiver la retransmission des paquets:
SLES12SP1:~ # echo 0 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward SLES12SP1:~ # cat /proc/sys/net/ipv4/ip_forward 0
Activer/Désactiver une Interface Manuellement
Deux commandes existent pour activer et désactiver manuellement une interface réseau :
SLES12SP1:~ # ifdown eth0 eth0 device-ready SLES12SP1:~ # ifconfig lo Link encap:Local Loopback inet addr:127.0.0.1 Mask:255.0.0.0 inet6 addr: ::1/128 Scope:Host UP LOOPBACK RUNNING MTU:65536 Metric:1 RX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:0 RX bytes:0 (0.0 b) TX bytes:0 (0.0 b) SLES12SP1:~ # ifup eth0 eth0 up SLES12SP1:~ # ifconfig eth0 Link encap:Ethernet HWaddr 08:00:27:7D:DA:95 inet addr:10.0.2.15 Bcast:10.0.2.255 Mask:255.255.255.0 inet6 addr: fe80::a00:27ff:fe7d:da95/64 Scope:Link UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1 RX packets:8072 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:6735 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:1000 RX bytes:550591 (537.6 Kb) TX bytes:6168958 (5.8 Mb) lo Link encap:Local Loopback inet addr:127.0.0.1 Mask:255.0.0.0 inet6 addr: ::1/128 Scope:Host UP LOOPBACK RUNNING MTU:65536 Metric:1 RX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 txqueuelen:0 RX bytes:0 (0.0 b) TX bytes:0 (0.0 b)
Diagnostique du Réseau
ping
Pour tester l'accessibilité d'une machine, vous devez utiliser la commande ping :
SLES12SP1:~ # ping 10.0.2.2 PING 10.0.2.2 (10.0.2.2) 56(84) bytes of data. 64 bytes from 10.0.2.2: icmp_seq=1 ttl=64 time=0.794 ms 64 bytes from 10.0.2.2: icmp_seq=2 ttl=64 time=0.857 ms 64 bytes from 10.0.2.2: icmp_seq=3 ttl=64 time=1.06 ms 64 bytes from 10.0.2.2: icmp_seq=4 ttl=64 time=0.285 ms ^C --- 10.0.2.2 ping statistics --- 4 packets transmitted, 4 received, 0% packet loss, time 3030ms rtt min/avg/max/mdev = 0.285/0.749/1.062/0.287 ms
Options de la commande ping
Les options de cette commande sont :
SLES12SP1:~ # ping --help ping: invalid option -- '-' Usage: ping [-aAbBdDfhLnOqrRUvV] [-c count] [-i interval] [-I interface] [-m mark] [-M pmtudisc_option] [-l preload] [-p pattern] [-Q tos] [-s packetsize] [-S sndbuf] [-t ttl] [-T timestamp_option] [-w deadline] [-W timeout] [hop1 ...] destination
netstat -i
Pour visualiser les statistiques réseaux, vous disposez de la commande netstat :
SLES12SP1:~ # netstat -i Kernel Interface table Iface MTU Met RX-OK RX-ERR RX-DRP RX-OVR TX-OK TX-ERR TX-DRP TX-OVR Flg eth0 1500 0 7834 0 0 0 6485 0 0 0 BMRU eth0:1 1500 0 - no statistics available - BMRU lo 65536 0 0 0 0 0 0 0 0 0 LRU
Options de la commande netstat
Les options de cette commande sont :
SLES12SP1:~ # netstat --help usage: netstat [-veenNcCF] [<Af>] -r netstat {-V|--version|-h|--help} netstat [-vnNcaeol] [<Socket> ...] netstat { [-veenNac] -i | [-cnNe] -M | -s } -r, --route display routing table -i, --interfaces display interface table -g, --groups display multicast group memberships -s, --statistics display networking statistics (like SNMP) -M, --masquerade display masqueraded connections -v, --verbose be verbose -n, --numeric don't resolve names --numeric-hosts don't resolve host names --numeric-ports don't resolve port names --numeric-users don't resolve user names -N, --symbolic resolve hardware names -e, --extend display other/more information -p, --programs display PID/Program name for sockets -c, --continuous continuous listing -l, --listening display listening server sockets -a, --all, --listening display all sockets (default: connected) -o, --timers display timers -F, --fib display Forwarding Information Base (default) -C, --cache display routing cache instead of FIB -T, --notrim dont't trim address information <Socket>={-t|--tcp} {-u|--udp} {-w|--raw} {-x|--unix} --ax25 --ipx --netrom --sctp <AF>=Use '-A <af>' or '--<af>'; default: inet List of possible address families (which support routing): inet (DARPA Internet) inet6 (IPv6) ax25 (AMPR AX.25) netrom (AMPR NET/ROM) ipx (Novell IPX) ddp (Appletalk DDP) x25 (CCITT X.25)
La commande traceroute
La commande ping est à la base de la commande traceroute. Cette commande sert à découvrir la route empruntée pour accéder à un site donné :
SLES12SP1:~ # traceroute ittraining.center traceroute to ittraining.center (217.160.0.225), 30 hops max, 60 byte packets 1 10.0.2.2 (10.0.2.2) 0.341 ms 0.277 ms 0.393 ms 2 192.168.1.1 (192.168.1.1) 5.704 ms 6.554 ms 7.139 ms 3 * * * 4 10.4.2.5 (10.4.2.5) 45.439 ms 10.4.0.5 (10.4.0.5) 57.022 ms 10.4.1.5 (10.4.1.5) 57.520 ms 5 10.187.154.251 (10.187.154.251) 59.007 ms 58.326 ms 61.579 ms 6 1.134.136.77.rev.sfr.net (77.136.134.1) 57.374 ms 44.892 ms 44.671 ms 7 34.10.136.77.rev.sfr.net (77.136.10.34) 45.004 ms 64.241 ms 51.020 ms 8 109.132.17.93.rev.sfr.net (93.17.132.109) 47.404 ms 47.281 ms 63.445 ms 9 linx.bb-d.ba.slo.gb.oneandone.net (195.66.236.98) 63.255 ms 63.649 ms 63.896 ms 10 ae-1.bb-c.thn.lon.gb.oneandone.net (212.227.120.106) 64.907 ms 63.970 ms 65.664 ms 11 ae-6.bb-c.bap.rhr.de.oneandone.net (212.227.120.49) 76.872 ms 90.336 ms 70.017 ms 12 * * * 13 * * * 14 * * * 15 * * * 16 * * * 17 * * * 18 * * * 19 * * * 20 * * * 21 * * * 22 * * * 23 * * * 24 * * * 25 * * * 26 * * * 27 * * * 28 * * * 29 * * * 30 * * *
Options de la commande traceroute
Les options de cette commande sont :
SLES12SP1:~ # traceroute --help Usage: traceroute [ -46dFITnreAUDV ] [ -f first_ttl ] [ -g gate,... ] [ -i device ] [ -m max_ttl ] [ -N squeries ] [ -p port ] [ -t tos ] [ -l flow_label ] [ -w waittime ] [ -q nqueries ] [ -s src_addr ] [ -z sendwait ] [ --fwmark=num ] host [ packetlen ] Options: -4 Use IPv4 -6 Use IPv6 -d --debug Enable socket level debugging -F --dont-fragment Do not fragment packets -f first_ttl --first=first_ttl Start from the first_ttl hop (instead from 1) -g gate,... --gateway=gate,... Route packets through the specified gateway (maximum 8 for IPv4 and 127 for IPv6) -I --icmp Use ICMP ECHO for tracerouting -T --tcp Use TCP SYN for tracerouting (default port is 80) -i device --interface=device Specify a network interface to operate with -m max_ttl --max-hops=max_ttl Set the max number of hops (max TTL to be reached). Default is 30 -N squeries --sim-queries=squeries Set the number of probes to be tried simultaneously (default is 16) -n Do not resolve IP addresses to their domain names -p port --port=port Set the destination port to use. It is either initial udp port value for "default" method (incremented by each probe, default is 33434), or initial seq for "icmp" (incremented as well, default from 1), or some constant destination port for other methods (with default of 80 for "tcp", 53 for "udp", etc.) -t tos --tos=tos Set the TOS (IPv4 type of service) or TC (IPv6 traffic class) value for outgoing packets -l flow_label --flowlabel=flow_label Use specified flow_label for IPv6 packets -w waittime --wait=waittime Set the number of seconds to wait for response to a probe (default is 5.0). Non-integer (float point) values allowed too -q nqueries --queries=nqueries Set the number of probes per each hop. Default is 3 -r Bypass the normal routing and send directly to a host on an attached network -s src_addr --source=src_addr Use source src_addr for outgoing packets -z sendwait --sendwait=sendwait Minimal time interval between probes (default 0). If the value is more than 10, then it specifies a number in milliseconds, else it is a number of seconds (float point values allowed too) -e --extensions Show ICMP extensions (if present), including MPLS -A --as-path-lookups Perform AS path lookups in routing registries and print results directly after the corresponding addresses -M name --module=name Use specified module (either builtin or external) for traceroute operations. Most methods have their shortcuts (`-I' means `-M icmp' etc.) -O OPTS,... --options=OPTS,... Use module-specific option OPTS for the traceroute module. Several OPTS allowed, separated by comma. If OPTS is "help", print info about available options --sport=num Use source port num for outgoing packets. Implies `-N 1' --fwmark=num Set firewall mark for outgoing packets -U --udp Use UDP to particular port for tracerouting (instead of increasing the port per each probe), default port is 53 -UL Use UDPLITE for tracerouting (default dest port is 53) -D --dccp Use DCCP Request for tracerouting (default port is 33434) -P prot --protocol=prot Use raw packet of protocol prot for tracerouting --mtu Discover MTU along the path being traced. Implies `-F -N 1' --back Guess the number of hops in the backward path and print if it differs -V --version Print version info and exit --help Read this help and exit Arguments: + host The host to traceroute to packetlen The full packet length (default is the length of an IP header plus 40). Can be ignored or increased to a minimal allowed value
Connexions à Distance
Telnet
La commande telnet est utilisée pour établir une connexion à distance avec un serveur telnet :
# telnet numero_ip
Important - Le service telnet revient à une redirection des canaux standards d'entrée et de sortie. Notez que la connexion n'est pas sécurisée. Pour fermer la connexion, il faut saisir la commande exit. La commande telnet n'offre pas de services de transfert de fichiers. Pour cela, il convient d'utiliser la command ftp.
Options de la commande telnet
Les options de cette commande sont :
SLES12SP1:~ # telnet --help telnet: invalid option -- '-' Usage: telnet [-8] [-E] [-L] [-S tos] [-a] [-c] [-d] [-e char] [-l user] [-n tracefile] [-b hostalias ] [-r] [host-name [port]]
ftp
La commande ftp est utilisée pour le transfert de fichiers.
Le client ftp n'est pas installé par défault :
SLES12SP1:~ # ftp ftp.microsoft.com If 'ftp' is not a typo you can use command-not-found to lookup the package that contains it, like this: cnf ftp SLES12SP1:~ # cnf ftp The program 'ftp' can be found in following packages: * lftp [ path: /usr/bin/ftp, repository: zypp (SLES12-SP1-12.1-0) ] * lftp [ path: /usr/bin/ftp, repository: zypp (SUSE_Linux_Enterprise_Server_12_SP1_x86_64:SLES12-SP1-Pool) ] * lftp [ path: /usr/bin/ftp, repository: zypp (SUSE_Linux_Enterprise_Server_12_SP1_x86_64:SLES12-SP1-Updates) ] Try installing with: zypper install lftp
Installez donc ce client :
SLES12SP1:~ # zypper install lftp Refreshing service 'SUSE_Linux_Enterprise_Server_12_SP1_x86_64'. Loading repository data... Reading installed packages... Resolving package dependencies... The following NEW package is going to be installed: lftp 1 new package to install. Overall download size: 774.6 KiB. Already cached: 0 B. After the operation, additional 3.0 MiB will be used. Continue? [y/n/? shows all options] (y): y
Connectez-vous à ftp.microsoft.com :
SLES12SP1:~ # ftp ftp.microsoft.com Wrapper for lftp to simulate compatibility with lukemftp Name (trainee): anonymous Password: hgdfguigioh
Une fois connecté, il convient d'utiliser la commande help pour afficher la liste des commandes disponibles :
lftp anonymous@ftp.microsoft.com:~> help !<shell-command> (commands) alias [<name> [<value>]] ascii attach [PID] binary bookmark [SUBCMD] cache [SUBCMD] cat [-b] <files> cd <rdir> chmod [OPTS] mode file... close [-a] [re]cls [opts] [path/][pattern] debug [OPTS] [<level>|off] du [options] <dirs> exit [<code>|bg] lftp-get [OPTS] <rfile> [-o <lfile>] glob [OPTS] <cmd> <args> help [<cmd>] history -w file|-r file|-c|-l [cnt] jobs [-v] [<job_no...>] kill all|<job_no> lcd <ldir> lftp [OPTS] <site> ln [-s] <file1> <file2> ls [<args>] lftp-mget [OPTS] <files> mirror [OPTS] [remote [local]] mkdir [-p] <dirs> module name [args] more <files> lftp-mput [OPTS] <files> mrm <files> mv <file1> <file2> [re]nlist [<args>] lftp-open [OPTS] <site> pget [OPTS] <rfile> [-o <lfile>] lftp-put [OPTS] <lfile> [-o <rfile>] pwd [-p] queue [OPTS] [<cmd>] quote <cmd> repeat [OPTS] [delay] [command] rm [-r] [-f] <files> rmdir [-f] <dirs> scache [<session_no>] set [OPT] [<var> [<val>]] site <site-cmd> source <file> torrent [-O <dir>] <file|URL>... lftp-user <user|URL> [<pass>] type [ascii|binary] wait [<jobno>] zcat <files> zmore <files> user <username> [<pass>] open <site> [<port]
Le caractère ! permet d'exécuter une commande sur la machine cliente
lftp anonymous@ftp.microsoft.com:~> !pwd /root lftp anonymous@ftp.microsoft.com:~> pwd ftp://anonymous@ftp.microsoft.com:21
lftp anonymous@ftp.microsoft.com:~> quit SLES12SP1:~ #
Options de la commande ftp
Les options de cette commande sont :
SLES12SP1:~ # ftp --help ftp: invalid option -- '-' unknown character ? usage: ftp [-adefnpR] [-o outfile] [-P port] [-r retry] [-T dir,max[,inc][[user@]host [port]]] [host:path[/]] [file:///file] [ftp://[user[:pass]@]host[:port]/path[/]] [http://[user[:pass]@]host[:port]/path] [...] ftp -u url file [...]
wget
La commande wget est utilisée pour récupérer un fichier via http ou ftp :
SLES12SP1:~ # wget wiki.i2tch.co.uk/downloads/file/wget_test --2017-11-14 16:48:16-- http://www.i2tch.co.uk/files/wget_test Resolving www.i2tch.co.uk (www.i2tch.co.uk)... 217.160.0.123, 2001:8d8:100f:f000::276 Connecting to www.i2tch.co.uk (www.i2tch.co.uk)|217.160.0.123|:80... connected. HTTP request sent, awaiting response... 200 OK Length: 0 [text/plain] Saving to: ‘wget_test’ [ <=> ] 0 --.-K/s in 0s 2017-11-14 16:48:17 (0.00 B/s) - ‘wget_test’ saved [0/0]
Options de la commande wget
Les options de cette commande sont :
SLES12SP1:~ # wget --help GNU Wget 1.14, a non-interactive network retriever. Usage: wget [OPTION]... [URL]... Mandatory arguments to long options are mandatory for short options too. Startup: -V, --version display the version of Wget and exit. -h, --help print this help. -b, --background go to background after startup. -e, --execute=COMMAND execute a `.wgetrc'-style command. Logging and input file: -o, --output-file=FILE log messages to FILE. -a, --append-output=FILE append messages to FILE. -d, --debug print lots of debugging information. -q, --quiet quiet (no output). -v, --verbose be verbose (this is the default). -nv, --no-verbose turn off verboseness, without being quiet. --report-speed=TYPE Output bandwidth as TYPE. TYPE can be bits. -i, --input-file=FILE download URLs found in local or external FILE. -F, --force-html treat input file as HTML. -B, --base=URL resolves HTML input-file links (-i -F) relative to URL. --config=FILE Specify config file to use. Download: -t, --tries=NUMBER set number of retries to NUMBER (0 unlimits). --retry-connrefused retry even if connection is refused. -O, --output-document=FILE write documents to FILE. -nc, --no-clobber skip downloads that would download to existing files (overwriting them). -c, --continue resume getting a partially-downloaded file. --progress=TYPE select progress gauge type. -N, --timestamping don't re-retrieve files unless newer than local. --no-use-server-timestamps don't set the local file's timestamp by the one on the server. -S, --server-response print server response. --spider don't download anything. -T, --timeout=SECONDS set all timeout values to SECONDS. --dns-timeout=SECS set the DNS lookup timeout to SECS. --connect-timeout=SECS set the connect timeout to SECS. --read-timeout=SECS set the read timeout to SECS. -w, --wait=SECONDS wait SECONDS between retrievals. --waitretry=SECONDS wait 1..SECONDS between retries of a retrieval. --random-wait wait from 0.5*WAIT...1.5*WAIT secs between retrievals. --no-proxy explicitly turn off proxy. -Q, --quota=NUMBER set retrieval quota to NUMBER. --bind-address=ADDRESS bind to ADDRESS (hostname or IP) on local host. --limit-rate=RATE limit download rate to RATE. --no-dns-cache disable caching DNS lookups. --restrict-file-names=OS restrict chars in file names to ones OS allows. --ignore-case ignore case when matching files/directories. -4, --inet4-only connect only to IPv4 addresses. -6, --inet6-only connect only to IPv6 addresses. --prefer-family=FAMILY connect first to addresses of specified family, one of IPv6, IPv4, or none. --user=USER set both ftp and http user to USER. --password=PASS set both ftp and http password to PASS. --ask-password prompt for passwords. --no-iri turn off IRI support. --local-encoding=ENC use ENC as the local encoding for IRIs. --remote-encoding=ENC use ENC as the default remote encoding. --unlink remove file before clobber. Directories: -nd, --no-directories don't create directories. -x, --force-directories force creation of directories. -nH, --no-host-directories don't create host directories. --protocol-directories use protocol name in directories. -P, --directory-prefix=PREFIX save files to PREFIX/... --cut-dirs=NUMBER ignore NUMBER remote directory components. HTTP options: --http-user=USER set http user to USER. --http-password=PASS set http password to PASS. --no-cache disallow server-cached data. --default-page=NAME Change the default page name (normally this is `index.html'.). -E, --adjust-extension save HTML/CSS documents with proper extensions. --ignore-length ignore `Content-Length' header field. --header=STRING insert STRING among the headers. --max-redirect maximum redirections allowed per page. --proxy-user=USER set USER as proxy username. --proxy-password=PASS set PASS as proxy password. --referer=URL include `Referer: URL' header in HTTP request. --save-headers save the HTTP headers to file. -U, --user-agent=AGENT identify as AGENT instead of Wget/VERSION. --no-http-keep-alive disable HTTP keep-alive (persistent connections). --no-cookies don't use cookies. --load-cookies=FILE load cookies from FILE before session. --save-cookies=FILE save cookies to FILE after session. --keep-session-cookies load and save session (non-permanent) cookies. --post-data=STRING use the POST method; send STRING as the data. --post-file=FILE use the POST method; send contents of FILE. --content-disposition honor the Content-Disposition header when choosing local file names (EXPERIMENTAL). --content-on-error output the received content on server errors. --auth-no-challenge send Basic HTTP authentication information without first waiting for the server's challenge. HTTPS (SSL/TLS) options: --secure-protocol=PR choose secure protocol, one of auto, SSLv2, SSLv3, TLSv1, TLSv1.1, and TLSv1.2. --no-check-certificate don't validate the server's certificate. --certificate=FILE client certificate file. --certificate-type=TYPE client certificate type, PEM or DER. --private-key=FILE private key file. --private-key-type=TYPE private key type, PEM or DER. --ca-certificate=FILE file with the bundle of CA's. --ca-directory=DIR directory where hash list of CA's is stored. --random-file=FILE file with random data for seeding the SSL PRNG. --egd-file=FILE file naming the EGD socket with random data. FTP options: --ftp-user=USER set ftp user to USER. --ftp-password=PASS set ftp password to PASS. --no-remove-listing don't remove `.listing' files. --no-glob turn off FTP file name globbing. --no-passive-ftp disable the "passive" transfer mode. --preserve-permissions preserve remote file permissions. --retr-symlinks when recursing, get linked-to files (not dir). WARC options: --warc-file=FILENAME save request/response data to a .warc.gz file. --warc-header=STRING insert STRING into the warcinfo record. --warc-max-size=NUMBER set maximum size of WARC files to NUMBER. --warc-cdx write CDX index files. --warc-dedup=FILENAME do not store records listed in this CDX file. --no-warc-compression do not compress WARC files with GZIP. --no-warc-digests do not calculate SHA1 digests. --no-warc-keep-log do not store the log file in a WARC record. --warc-tempdir=DIRECTORY location for temporary files created by the WARC writer. Recursive download: -r, --recursive specify recursive download. -l, --level=NUMBER maximum recursion depth (inf or 0 for infinite). --delete-after delete files locally after downloading them. -k, --convert-links make links in downloaded HTML or CSS point to local files. -K, --backup-converted before converting file X, back up as X.orig. -m, --mirror shortcut for -N -r -l inf --no-remove-listing. -p, --page-requisites get all images, etc. needed to display HTML page. --strict-comments turn on strict (SGML) handling of HTML comments. Recursive accept/reject: -A, --accept=LIST comma-separated list of accepted extensions. -R, --reject=LIST comma-separated list of rejected extensions. --accept-regex=REGEX regex matching accepted URLs. --reject-regex=REGEX regex matching rejected URLs. --regex-type=TYPE regex type (posix). -D, --domains=LIST comma-separated list of accepted domains. --exclude-domains=LIST comma-separated list of rejected domains. --follow-ftp follow FTP links from HTML documents. --follow-tags=LIST comma-separated list of followed HTML tags. --ignore-tags=LIST comma-separated list of ignored HTML tags. -H, --span-hosts go to foreign hosts when recursive. -L, --relative follow relative links only. -I, --include-directories=LIST list of allowed directories. --trust-server-names use the name specified by the redirection url last component. -X, --exclude-directories=LIST list of excluded directories. -np, --no-parent don't ascend to the parent directory. Mail bug reports and suggestions to <bug-wget@gnu.org>.
ssh
Introduction
La commande ssh est le successeur et la remplaçante de la commande rlogin. La commande ssh permet d'établir des connexions sécurisées avec une machine distante :
SLES12SP1:~ # ssh -l trainee localhost The authenticity of host 'localhost (::1)' can't be established. ECDSA key fingerprint is 63:f5:33:05:ca:da:d9:bc:43:b4:48:ec:a6:66:25:0c [MD5]. Are you sure you want to continue connecting (yes/no)? yes Warning: Permanently added 'localhost' (ECDSA) to the list of known hosts. Password: Last login: Fri Oct 27 19:21:44 2017 from 10.0.2.2 trainee@SLES12SP1:~> pwd /home/trainee trainee@SLES12SP1:~> whoami trainee
Important - Notez que dans cet exemple vous vous connectez au serveur ssh sur votre propre machine virtuelle en tant que l'utilisateur trainee.
Pour fermer la connexion, utilisez la commande exit :
trainee@SLES12SP1:~> exit logout Connection to localhost closed.
SSH comporte cinq acteurs :
- Le serveur SSH
- le démon sshd, qui s'occupe des authentifications et autorisations des clients,
- Le client SSH
- ssh ou scp, qui assure la connexion et le dialogue avec le serveur,
- La session qui représente la connexion courante et qui commence juste après l'authentification réussie,
- Les clefs
- Couple de clef utilisateur asymétriques et persistantes qui assurent l'identité d'un utilisateur et qui sont stockés sur disque dur,
- Clef hôte asymétrique et persistante garantissant l'identité du serveur er qui est conservé sur disque dur
- Clef serveur asymétrique et temporaire utilisée par le protocole SSH1 qui sert au chiffrement de la clé de session,
- Clef de session symétrique qui est générée aléatoirement et qui permet le chiiffrement de la communication entre le client et le serveur. Elle est détruite en fin de session. SSH-1 utilise une seule clef tandis que SSH-2 utilise une clef par direction de la communication,
- La base de données des hôtes connus qui stocke les clés des connexions précédentes.
SSH fonctionne de la manière suivante pour la la mise en place d'un canal sécurisé:
- Le client contacte le serveur sur son port 22,
- Les client et le serveur échangent leur version de SSH. En cas de non-compatibilité de versions, l'un des deux met fin au processus,
- Le serveur SSH s'identifie auprès du client en lui fournissant :
- Sa clé hôte,
- Sa clé serveur,
- Une séquence aléatoire de huit octets à inclure dans les futures réponses du client,
- Une liste de méthodes de chiffrage, compression et authentification,
- Le client et le serveur produisent un identifiant identique, un haché MD5 long de 128 bits contenant la clé hôte, la clé serveur et la séquence aléatoire,
- Le client génère sa clé de session symétrique et la chiffre deux fois de suite, une fois avec la clé hôte du serveur et la deuxième fois avec la clé serveur. Le client envoie cette clé au serveur accompagnée de la séquence aléatoire et un choix d'algorithmes supportés,
- Le serveur déchiffre la clé de session,
- Le client et le serveur mettent en place le canal sécurisé.
SSH-1
SSH-1 utilise une paire de clefs de type RSA1. Il assure l'intégrité des données par une Contrôle de Redondance Cyclique (CRC) et est un bloc dit monolithique.
Afin de s'identifier, le client essaie chacune des six méthodes suivantes :
- Kerberos,
- Rhosts,
- RhostsRSA,
- Par clef asymétrique,
- TIS,
- Par mot de passe.
SSH-2
SSH-2 utilise DSA ou RSA. Il assure l'intégrité des données par l'algorithme HMAC. SSH-2 est organisé en trois couches :
- SSH-TRANS – Transport Layer Protocol,
- SSH-AUTH – Authentification Protocol,
- SSH-CONN – Connection Protocol.
SSH-2 diffère de SSH-1 essentiellement dans la phase authentification.
Trois méthodes d'authentification :
- Par clef asymétrique,
- Identique à SSH-1 sauf avec l'algorithme DSA,
- RhostsRSA,
- Par mot de passe.
L'authentification par mot de passe
L'utilisateur fournit un mot de passe au client ssh. Le client ssh le transmet de façon sécurisée au serveur ssh puis le serveur vérifie le mot de passe et l'accepte ou non.
Avantage:
- Aucune configuration de clef asymétrique n'est nécessaire.
Inconvénients:
- L'utilisateur doit fournir à chaque connexion un identifiant et un mot de passe,
- Moins sécurisé qu'un système par clef asymétrique.
L'authentification par clef asymétrique
- Le client envoie au serveur une requête d'authentification par clé asymétrique qui contient le module de la clé à utiliser,
- Le serveur recherche une correspondance pour ce module dans le fichier des clés autorisés ~/.ssh/authorized_keys,
- Dans le cas où une correspondance n'est pas trouvée, le serveur met fin à la communication,
- Dans le cas contraire le serveur génère une chaîne aléatoire de 256 bits appelée un challenge et la chiffre avec la clé publique du client,
- Le client reçoit le challenge et le décrypte avec la partie privée de sa clé. Il combine le challenge avec l'identifiant de session et chiffre le résultat. Ensuite il envoie le résultat chiffré au serveur.
- Le serveur génère le même haché et le compare avec celui reçu du client. Si les deux hachés sont identiques, l'authentification est réussie.
Options de la commande ssh
Les options de cette commande sont :
SLES12SP1:~ # ssh --help unknown option -- - usage: ssh [-1246AaCfgKkMNnqsTtVvXxYy] [-b bind_address] [-c cipher_spec] [-D [bind_address:]port] [-E log_file] [-e escape_char] [-F configfile] [-I pkcs11] [-i identity_file] [-L [bind_address:]port:host:hostport] [-l login_name] [-m mac_spec] [-O ctl_cmd] [-o option] [-p port] [-Q cipher | cipher-auth | mac | kex | key] [-R [bind_address:]port:host:hostport] [-S ctl_path] [-W host:port] [-w local_tun[:remote_tun]] [user@]hostname [command]
Configuration
La configuration du serveur s'effectue dans le fichier /etc/ssh/sshd_config :
SLES12SP1:~ # cat /etc/ssh/sshd_config # $OpenBSD: sshd_config,v 1.93 2014/01/10 05:59:19 djm Exp $ # This is the sshd server system-wide configuration file. See # sshd_config(5) for more information. # This sshd was compiled with PATH=/usr/bin:/bin:/usr/sbin:/sbin # The strategy used for options in the default sshd_config shipped with # OpenSSH is to specify options with their default value where # possible, but leave them commented. Uncommented options override the # default value. #Port 22 #AddressFamily any #ListenAddress 0.0.0.0 #ListenAddress :: # The default requires explicit activation of protocol 1 #Protocol 2 # HostKey for protocol version 1 #HostKey /etc/ssh/ssh_host_key # HostKeys for protocol version 2 #HostKey /etc/ssh/ssh_host_rsa_key #HostKey /etc/ssh/ssh_host_dsa_key #HostKey /etc/ssh/ssh_host_ecdsa_key #HostKey /etc/ssh/ssh_host_ed25519_key # Minimum accepted size of the DH parameter p. By default this is set to 1024 # to maintain compatibility with RFC4419, but should be set higher. # Upstream default is identical to setting this to 2048. #KexDHMin 1024 # Lifetime and size of ephemeral version 1 server key #KeyRegenerationInterval 1h #ServerKeyBits 1024 # Ciphers and keying #RekeyLimit default none # Logging # obsoletes QuietMode and FascistLogging #SyslogFacility AUTH #LogLevel INFO # Authentication: #LoginGraceTime 2m #PermitRootLogin yes #StrictModes yes #MaxAuthTries 6 #MaxSessions 10 #RSAAuthentication yes #PubkeyAuthentication yes # The default is to check both .ssh/authorized_keys and .ssh/authorized_keys2 # but this is overridden so installations will only check .ssh/authorized_keys AuthorizedKeysFile .ssh/authorized_keys #AuthorizedPrincipalsFile none #AuthorizedKeysCommand none #AuthorizedKeysCommandUser nobody # For this to work you will also need host keys in /etc/ssh/ssh_known_hosts #RhostsRSAAuthentication no # similar for protocol version 2 #HostbasedAuthentication no # Change to yes if you don't trust ~/.ssh/known_hosts for # RhostsRSAAuthentication and HostbasedAuthentication #IgnoreUserKnownHosts no # Don't read the user's ~/.rhosts and ~/.shosts files #IgnoreRhosts yes # To disable tunneled clear text passwords, change to no here! PasswordAuthentication no #PermitEmptyPasswords no # Change to no to disable s/key passwords #ChallengeResponseAuthentication yes # Kerberos options #KerberosAuthentication no #KerberosOrLocalPasswd yes #KerberosTicketCleanup yes #KerberosGetAFSToken no # GSSAPI options #GSSAPIAuthentication no #GSSAPICleanupCredentials yes #GSSAPIStrictAcceptorCheck yes #GSSAPIKeyExchange no # Set this to 'yes' to enable support for the deprecated 'gssapi' authentication # mechanism to OpenSSH 3.8p1. The newer 'gssapi-with-mic' mechanism is included # in this release. The use of 'gssapi' is deprecated due to the presence of # potential man-in-the-middle attacks, which 'gssapi-with-mic' is not susceptible to. #GSSAPIEnableMITMAttack no # Set this to 'yes' to enable PAM authentication, account processing, # and session processing. If this is enabled, PAM authentication will # be allowed through the ChallengeResponseAuthentication and # PasswordAuthentication. Depending on your PAM configuration, # PAM authentication via ChallengeResponseAuthentication may bypass # the setting of "PermitRootLogin without-password". # If you just want the PAM account and session checks to run without # PAM authentication, then enable this but set PasswordAuthentication # and ChallengeResponseAuthentication to 'no'. UsePAM yes #AllowAgentForwarding yes #AllowTcpForwarding yes #GatewayPorts no X11Forwarding yes #X11DisplayOffset 10 #X11UseLocalhost yes #PermitTTY yes #PrintMotd yes #PrintLastLog yes #TCPKeepAlive yes #UseLogin no UsePrivilegeSeparation sandbox # Default for new installations. #PermitUserEnvironment no #Compression delayed #ClientAliveInterval 0 #ClientAliveCountMax 3 #UseDNS yes #PidFile /run/sshd.pid #MaxStartups 10:30:100 #PermitTunnel no #ChrootDirectory none #VersionAddendum none # no default banner path #Banner none # override default of no subsystems Subsystem sftp /usr/lib/ssh/sftp-server # This enables accepting locale enviroment variables LC_* LANG, see sshd_config(5). AcceptEnv LANG LC_CTYPE LC_NUMERIC LC_TIME LC_COLLATE LC_MONETARY LC_MESSAGES AcceptEnv LC_PAPER LC_NAME LC_ADDRESS LC_TELEPHONE LC_MEASUREMENT AcceptEnv LC_IDENTIFICATION LC_ALL # Example of overriding settings on a per-user basis #Match User anoncvs # X11Forwarding no # AllowTcpForwarding no # PermitTTY no # ForceCommand cvs server
Pour ôter les lignes de commentaires dans ce fichier, utilisez la commande suivante :
SLES12SP1:~ # cd /tmp ; grep -E -v '^(#|$)' /etc/ssh/sshd_config > sshd_config SLES12SP1:/tmp # cat sshd_config AuthorizedKeysFile .ssh/authorized_keys PasswordAuthentication no UsePAM yes X11Forwarding yes UsePrivilegeSeparation sandbox # Default for new installations. Subsystem sftp /usr/lib/ssh/sftp-server AcceptEnv LANG LC_CTYPE LC_NUMERIC LC_TIME LC_COLLATE LC_MONETARY LC_MESSAGES AcceptEnv LC_PAPER LC_NAME LC_ADDRESS LC_TELEPHONE LC_MEASUREMENT AcceptEnv LC_IDENTIFICATION LC_ALL
Pour sécuriser le serveur ssh, ajoutez ou modifiez les directives suivantes :
PasswordAuthentication yes AllowGroups adm Banner /etc/issue.net HostbasedAuthentication no IgnoreRhosts yes LoginGraceTime 60 LogLevel INFO PermitEmptyPasswords no PermitRootLogin no PrintLastLog yes Protocol 2 StrictModes yes X11Forwarding no
Votre fichier ressemblera à celui-ci :
SLES12SP1:/tmp # vi sshd_config SLES12SP1:/tmp # cat sshd_config AuthorizedKeysFile .ssh/authorized_keys PasswordAuthentication yes AllowGroups adm Banner /etc/issue.net HostbasedAuthentication no IgnoreRhosts yes LoginGraceTime 60 LogLevel INFO PermitEmptyPasswords no PermitRootLogin no PrintLastLog yes Protocol 2 StrictModes yes UsePAM yes X11Forwarding no UsePrivilegeSeparation sandbox # Default for new installations. Subsystem sftp /usr/lib/ssh/sftp-server AcceptEnv LANG LC_CTYPE LC_NUMERIC LC_TIME LC_COLLATE LC_MONETARY LC_MESSAGES AcceptEnv LC_PAPER LC_NAME LC_ADDRESS LC_TELEPHONE LC_MEASUREMENT AcceptEnv LC_IDENTIFICATION LC_ALL
A Faire - Renommez le fichier /etc/ssh/sshd_config en /etc/ssh/sshd_config.old puis copiez le fichier /tmp/sshd_config vers /etc/ssh/.
Ajoutez l'utilisateur trainee au groupe adm :
SLES12SP1:~ # groupadd adm SLES12SP1:~ # usermod -G adm trainee SLES12SP1:~ # groups trainee trainee : users adm
Re-démarrez le service sshd :
SLES12SP1:~ # systemctl restart sshd
Pour générer les clefs sur le serveur saisissez la commande suivante en tant que root:
Lors de la génération des clefs, la passphrase doit être vide.
SLES12SP1:~ # ssh-keygen -t dsa Generating public/private dsa key pair. Enter file in which to save the key (/root/.ssh/id_dsa): /etc/ssh/ssh_host_dsa_key /etc/ssh/ssh_host_dsa_key already exists. Overwrite (y/n)? y Enter passphrase (empty for no passphrase): Enter same passphrase again: Your identification has been saved in /etc/ssh/ssh_host_dsa_key. Your public key has been saved in /etc/ssh/ssh_host_dsa_key.pub. The key fingerprint is: ba:e5:7e:e1:24:10:35:18:ae:12:80:e2:a3:15:7a:19 [MD5] root@SLES12SP1.fenestros.loc The key's randomart image is: +--[ DSA 1024]----+ |o .+o | |o.E .o . | |o..+ .. | |.o+. .. | |.oo . .S | |. . .. o | | . .+ . | | + o | | ..o. | +--[MD5]----------+
Important : Le chemin à indiquer pour le fichier est /etc/ssh/ssh_host_dsa_key. La passphrase doit être vide.
Générez da la même façon les clefs au format RSA, ECDSA et ED25519 :
SLES12SP1:~ # ssh-keygen -t rsa SLES12SP1:~ # ssh-keygen -t ecdsa SLES12SP1:~ # ssh-keygen -t ed25519
Les clefs publiques générées possèdent l'extension .pub. Les clefs privées n'ont pas d'extension :
SLES12SP1:~ # ls /etc/ssh ldap.conf ssh_host_dsa_key ssh_host_ecdsa_key.pub ssh_host_key ssh_host_rsa_key.pub moduli ssh_host_dsa_key.pub ssh_host_ed25519_key ssh_host_key.pub sshd_config ssh_config ssh_host_ecdsa_key ssh_host_ed25519_key.pub ssh_host_rsa_key
Re-démarrez ensuite le service sshd :
SLES12SP1:~ # systemctl restart sshd.service
Saisissez maintenant les commandes suivantes en tant que trainee :
Important - Lors de la génération des clefs, la passphrase doit être vide.
SLES12SP1:~ # exit trainee@SLES12SP1:~> ssh-keygen -t dsa Generating public/private dsa key pair. Enter file in which to save the key (/home/trainee/.ssh/id_dsa): Created directory '/home/trainee/.ssh'. Enter passphrase (empty for no passphrase): Enter same passphrase again: Your identification has been saved in /home/trainee/.ssh/id_dsa. Your public key has been saved in /home/trainee/.ssh/id_dsa.pub. The key fingerprint is: 14:dd:b1:94:fa:40:e3:f4:e8:3c:66:3d:01:a6:5f:8b [MD5] trainee@SLES12SP1.fenestros.loc The key's randomart image is: +--[ DSA 1024]----+ | .. .oo | | .B.o. | | .* *. | | .. = + | | S+ * o | | E = | | o . . | | | | | +--[MD5]----------+ trainee@SLES12SP1:~> ssh-keygen -t rsa Generating public/private rsa key pair. Enter file in which to save the key (/home/trainee/.ssh/id_rsa): Enter passphrase (empty for no passphrase): Enter same passphrase again: Your identification has been saved in /home/trainee/.ssh/id_rsa. Your public key has been saved in /home/trainee/.ssh/id_rsa.pub. The key fingerprint is: e3:c9:56:ec:69:89:42:0d:ba:32:bd:e5:b3:18:e3:b4 [MD5] trainee@SLES12SP1.fenestros.loc The key's randomart image is: +--[ RSA 2048]----+ | | | | | . | | . o . | | . . S o | | . o o * o | | o * o * = | | = O.o . | | E oo | +--[MD5]----------+ trainee@SLES12SP1:~> ssh-keygen -t ecdsa Generating public/private ecdsa key pair. Enter file in which to save the key (/home/trainee/.ssh/id_ecdsa): Enter passphrase (empty for no passphrase): Enter same passphrase again: Your identification has been saved in /home/trainee/.ssh/id_ecdsa. Your public key has been saved in /home/trainee/.ssh/id_ecdsa.pub. The key fingerprint is: b9:bc:d9:6b:a5:a9:16:3f:f5:87:37:bd:b0:32:8e:77 [MD5] trainee@SLES12SP1.fenestros.loc The key's randomart image is: +--[ECDSA 256]---+ | | | | | | | . | | S | | ... o | | oo = o ..| | .+B+ E=.+| | .++=++. +o| +--[MD5]----------+ trainee@SLES12SP1:~> ssh-keygen -t ed25519 Generating public/private ed25519 key pair. Enter file in which to save the key (/home/trainee/.ssh/id_ed25519): Enter passphrase (empty for no passphrase): Enter same passphrase again: Your identification has been saved in /home/trainee/.ssh/id_ed25519. Your public key has been saved in /home/trainee/.ssh/id_ed25519.pub. The key fingerprint is: ba:21:89:e9:8b:9a:4e:a6:81:f1:2a:ec:f4:8a:e5:2d [MD5] trainee@SLES12SP1.fenestros.loc The key's randomart image is: +--[ED25519 256--+ | | | | | | | | |. S | |.o o . . | |++= o o | |BXE. . o | |%+=+. . | +--[MD5]----------+
Important - Les clés générées seront placées dans le répertoire ~/.ssh/.
Utilisation
La commande ssh prend la forme suivante:
ssh -l nom_de_compte numero_ip (nom_de_machine)
En saisissant cette commande sur votre propre machine, vous obtiendrez un résultat similaire à celle-ci :
trainee@SLES12SP1:~> su - Mot de passe : SLES12SP1:~ # ssh -l trainee localhost The authenticity of host 'localhost (::1)' can't be established. ECDSA key fingerprint is 48:6a:6a:5c:00:51:02:e5:55:c5:df:59:38:68:d9:73 [MD5]. Are you sure you want to continue connecting (yes/no)? yes Warning: Permanently added 'localhost' (ECDSA) to the list of known hosts. Welcome to SUSE Linux Enterprise Server 12 SP1 (x86_64) - Kernel %r (%t). Password: Last login: Mon Nov 13 12:27:23 2017 from 2.2.0.10.rev.sfr.net trainee@SLES12SP1:~> pwd /home/trainee trainee@SLES12SP1:~> whoami trainee trainee@SLES12SP1:~> exit logout Connection to localhost closed.
Tunnels SSH
Le protocole SSH peut être utilisé pour sécuriser les protocoles tels telnet, pop3 etc.. En effet, on peut créer un tunnel SSH dans lequel passe les communications du protocole non-sécurisé.
La commande pour créer un tunnel ssh prend la forme suivante :
ssh -N -f compte@hôte -Lport-local:localhost:port_distant
Dans votre cas, vous allez créer un tunnel dans votre propre vm entre le port 15023 et le port 23 :
SLES12SP1:~ # ssh -N -f trainee@localhost -L15023:localhost:23 Welcome to SUSE Linux Enterprise Server 12 SP1 (x86_64) - Kernel %r (%t). Password: trainee
Installez maintenant le client et le serveur telnet :
SLES12SP1:~ # zypper install telnet-server Refreshing service 'SUSE_Linux_Enterprise_Server_12_SP1_x86_64'. Loading repository data... Reading installed packages... Resolving package dependencies... The following NEW package is going to be installed: telnet-server 1 new package to install. Overall download size: 32.3 KiB. Already cached: 0 B. After the operation, additional 60.9 KiB will be used. Continue? [y/n/? shows all options] (y): y
Le serveur telnet est contrôlé par le service xinetd. Activez donc le serveur telnet :
SLES12SP1:~ # vi /etc/xinetd.d/telnet SLES12SP1:~ # cat /etc/xinetd.d/telnet # default: off # description: Telnet is the old login server which is INSECURE and should \ # therefore not be used. Use secure shell (openssh). # If you need telnetd not to "keep-alives" (e.g. if it runs over a ISDN \ # uplink), add "-n". See 'man telnetd' for more details. service telnet { socket_type = stream protocol = tcp wait = no user = root server = /usr/sbin/in.telnetd disable = no }
Activez et démarrez le service xinetd :
SLES12SP1:~ # systemctl status xinetd.service xinetd.service - Xinetd A Powerful Replacement For Inetd Loaded: loaded (/usr/lib/systemd/system/xinetd.service; disabled) Active: inactive (dead) SLES12SP1:~ # systemctl enable xinetd.service ln -s '/usr/lib/systemd/system/xinetd.service' '/etc/systemd/system/multi-user.target.wants/xinetd.service' SLES12SP1:~ # systemctl start xinetd.service SLES12SP1:~ # systemctl status xinetd.service xinetd.service - Xinetd A Powerful Replacement For Inetd Loaded: loaded (/usr/lib/systemd/system/xinetd.service; enabled) Active: active (running) since Mon 2017-11-13 15:00:12 CET; 3s ago Main PID: 3286 (xinetd) CGroup: /system.slice/xinetd.service └─3286 /usr/sbin/xinetd -stayalive -dontfork Nov 13 15:00:12 SLES12SP1.fenestros.loc xinetd[3286]: Reading included configuration file: /etc/xinetd.d/servers [file=/etc/xi...e=12] Nov 13 15:00:12 SLES12SP1.fenestros.loc xinetd[3286]: Reading included configuration file: /etc/xinetd.d/services [file=/etc/x...e=14] Nov 13 15:00:12 SLES12SP1.fenestros.loc xinetd[3286]: Reading included configuration file: /etc/xinetd.d/systat [file=/etc/xin...e=14] Nov 13 15:00:12 SLES12SP1.fenestros.loc xinetd[3286]: Reading included configuration file: /etc/xinetd.d/telnet [file=/etc/xin...e=17] Nov 13 15:00:12 SLES12SP1.fenestros.loc xinetd[3286]: Reading included configuration file: /etc/xinetd.d/time [file=/etc/xinet...e=14] Nov 13 15:00:12 SLES12SP1.fenestros.loc xinetd[3286]: Reading included configuration file: /etc/xinetd.d/time-udp [file=/etc/x...e=15] Nov 13 15:00:12 SLES12SP1.fenestros.loc xinetd[3286]: Reading included configuration file: /etc/xinetd.d/vnc [file=/etc/xinetd...e=15] Nov 13 15:00:12 SLES12SP1.fenestros.loc xinetd[3286]: Reading included configuration file: /etc/xinetd.d/vsftpd [file=/etc/xin...e=90] Nov 13 15:00:12 SLES12SP1.fenestros.loc xinetd[3286]: xinetd Version 2.3.15 started with libwrap loadavg options compiled in. Nov 13 15:00:12 SLES12SP1.fenestros.loc xinetd[3286]: Started working: 1 available service Hint: Some lines were ellipsized, use -l to show in full.
Connectez-vous ensuite via telnet sur le port 15023, vous constaterez que votre connexion n'aboutit pas :
SLES12SP1:~ # telnet localhost 15023 Trying ::1... Connected to localhost. Escape character is '^]'. Welcome to SUSE Linux Enterprise Server 12 SP1 (x86_64) - Kernel 3.12.74-60.64.40-default (1). SLES12SP1 login: trainee Password: Last login: Mon Nov 13 12:34:12 CET 2017 from localhost on pts/1 Last login: Mon Nov 13 15:01:27 from localhost trainee@SLES12SP1:~> exit logout Connection closed by foreign host.
Important : Notez bien que votre communication telnet passe par le tunnel SSH.
SCP
Introduction
La commande scp est le successeur et la remplaçante de la commande rcp de la famille des commandes remote. Il permet de faire des transferts sécurisés à partir d'une machine distante :
$ scp compte@numero_ip(nom_de_machine):/chemin_distant/fichier_distant /chemin_local/fichier_local
ou vers une machine distante :
$ scp /chemin_local/fichier_local compte@numero_ip(nom_de_machine):/chemin_distant/fichier_distant
Utilisation
Il convient maintenant de se connecter sur le «serveur» en utilisant ssh et vérifiez la présence du répertoire ~/.ssh :
En saisissant cette commande, vous obtiendrez une fenêtre similaire à celle-ci :
SLES12SP1:~ # ssh -l trainee 127.0.0.1 The authenticity of host '127.0.0.1 (127.0.0.1)' can't be established. ECDSA key fingerprint is 48:6a:6a:5c:00:51:02:e5:55:c5:df:59:38:68:d9:73 [MD5]. Are you sure you want to continue connecting (yes/no)? yes Warning: Permanently added '127.0.0.1' (ECDSA) to the list of known hosts. Welcome to SUSE Linux Enterprise Server 12 SP1 (x86_64) - Kernel %r (%t). Password: Last login: Mon Nov 13 15:01:27 2017 from localhost trainee@SLES12SP1:~> ls -la | grep .ssh drwx------ 1 trainee users 152 Nov 13 12:28 .ssh trainee@SLES12SP1:~> exit logout Connection to 127.0.0.1 closed.
Important - Si le dossier distant .ssh n'existe pas dans le répertoire personnel de l'utilisateur connecté, il faut le créer avec des permissions de 700. Dans votre cas, puisque votre machine joue le rôle de serveur et du client, le dossier /home/trainee/.ssh existe déjà.
Créez ensuite le fichier authorized_keys localement en tant que trainee :
SLES12SP1:~ # exit logout trainee@SLES12SP1:~> cd .ssh/ trainee@SLES12SP1:~/.ssh> ls -l total 32 -rw------- 1 trainee users 668 13 nov. 12:27 id_dsa -rw-r--r-- 1 trainee users 621 13 nov. 12:27 id_dsa.pub -rw------- 1 trainee users 227 13 nov. 12:28 id_ecdsa -rw-r--r-- 1 trainee users 193 13 nov. 12:28 id_ecdsa.pub -rw------- 1 trainee users 432 13 nov. 12:28 id_ed25519 -rw-r--r-- 1 trainee users 113 13 nov. 12:28 id_ed25519.pub -rw------- 1 trainee users 1675 13 nov. 12:28 id_rsa -rw-r--r-- 1 trainee users 413 13 nov. 12:28 id_rsa.pub trainee@SLES12SP1:~/.ssh> cat id_ecdsa.pub id_rsa.pub id_dsa.pub id_ed25519.pub > authorized_keys trainee@SLES12SP1:~/.ssh> cat authorized_keys ecdsa-sha2-nistp256 AAAAE2VjZHNhLXNoYTItbmlzdHAyNTYAAAAIbmlzdHAyNTYAAABBBBcWTX8+QC5prnjPOP6UsJu3w8bnYF9kh9x9Z/UJ+UyODvZEeqsGW9IOy4nB80aZOO6qRHMvSc5nQtUGmFBZm4Y= trainee@SLES12SP1.fenestros.loc ssh-rsa AAAAB3NzaC1yc2EAAAADAQABAAABAQC3LZ55V74HMi9XFQp1hN1Op8PXMJNHjdW7HgvuAEG8Eb0c+/zbPTUpv3RRCMTHwUTFptvSsEnVcnfudqMqeljNxGrmIZKrnMizXo1P75j+a69PqK6cVI5MO6eCvtIFTLHJWBYjLXh7lj7CFsAFFErF+NFDcqht3gSaTRRDJe7tjbggHuRd5mg+QZ6pluecVXIFvGLciFGz1hSAh0PGk4YtH8qSERxDBmKG6H7FRkUUJCmMGrMtYtzB1aZivTGK6Y/fC64oayYyfKQndFI7nZ3YY+s/zmhJW/sIcvY7to34Ow7wsgn9DcNBX5Naf2PiIITLTBR2/LBOyTeTrLmUjvEV trainee@SLES12SP1.fenestros.loc ssh-dss AAAAB3NzaC1kc3MAAACBAP1Aq6fKVFIaZ/uttcLQsZylmpratT93ur0Ik7JewvehGzHKAPV49vfzlJsifswkXLdRayxqOXQ+Zc9YQjxCOuusZB4kRRe6LpdQZm969LKUR+249ZrEV4YA8rVGX320uPnBvjZC8Iww1m95AA59gkGUo8mMm2Y4CX7DzS2eNe2TAAAAFQD5uwo5vMxVeHZ4zBCFIiiCDZtubQAAAIEAjLVuYjTyopnFNmw5hkiRaBo2TqpUOmUhBg1AcJs86oFtuhQz2opXbZ8gO99+7uEqIBYwktkttw5/v8a049qCd493PUfRBsnnAFhyAXzBczHA8DuPeYZyWbapIk3igO916s92mlAgYKmIrUOM9EBNZw4Ov4vfacU/kTzXu+YTv20AAACAZN9czGAx63uoiivXzwjMtB7TUZHEHO7uMjEQRBAhkF+aWLmXgOUIbLQwfjADw+//95NOeWnbLLGcY7qPqgZ52iQBXqCNx41kJZ5Wp++AJDe/5zI1icD3X+ukgWUbyIDZHQsTKrQBhXc54VKYpDmCtl/tektePMT1MtIPRCASPcw= trainee@SLES12SP1.fenestros.loc ssh-ed25519 AAAAC3NzaC1lZDI1NTE5AAAAIFMCOPyxgkM6Wpn44p2b3UYFkydXKJ4XOrcaa7hjKvdO trainee@SLES12SP1.fenestros.loc
Le fichier authorized_keys doit avoir les permissions de 600 :
trainee@SLES12SP1:~/.ssh> chmod 600 authorized_keys
Ensuite, il convient de transférer le fichier local .ssh/authorized_keys du «client» vers le «serveur» :
trainee@SLES12SP1:~/.ssh> cd .. trainee@SLES12SP1:~> scp .ssh/authorized_keys trainee@127.0.0.1:/home/trainee/.ssh/authorized_keys Welcome to SUSE Linux Enterprise Server 12 SP1 (x86_64) - Kernel %r (%t). authorized_keys 100% 1340 1.3KB/s 00:00
Lors de la connexion suivante au serveur, l'authentification utilise le couple de clefs asymétrique et aucun mot de passe n'est requis :
trainee@SLES12SP1:~> ssh -l trainee localhost The authenticity of host 'localhost (::1)' can't be established. ECDSA key fingerprint is 48:6a:6a:5c:00:51:02:e5:55:c5:df:59:38:68:d9:73 [MD5]. Are you sure you want to continue connecting (yes/no)? yes Warning: Permanently added 'localhost' (ECDSA) to the list of known hosts. Welcome to SUSE Linux Enterprise Server 12 SP1 (x86_64) - Kernel %r (%t). Last login: Mon Nov 13 15:05:02 2017 from localhost trainee@SLES12SP1:~> exit logout Connection to localhost closed. trainee@SLES12SP1:~> su - Mot de passe : SLES12SP1:~ # ssh -l trainee localhost Welcome to SUSE Linux Enterprise Server 12 SP1 (x86_64) - Kernel %r (%t). Password: Last login: Mon Nov 13 15:18:19 2017 from localhost trainee@SLES12SP1:~> exit logout Connection to localhost closed. SLES12SP1:~ #
HERE
Le Pare-feu Netfilter/iptables
Introduction
Netfilter est composé de 5 hooks :
- NF_IP_PRE_ROUTING
- NF_IP_LOCAL_IN
- NF_IP_LOCAL_OUT
- NF_IP_FORWARD
- NF_IP_POSTROUTING
Ces hooks sont utilisés par deux branches, la première est celle concernée par les paquets qui entrent vers des services locaux :
- NF_IP_PRE_ROUTING > NF_IP_LOCAL_IN > NF_IP_LOCAL_OUT > NF_IP_POSTROUTING
tandis que la deuxième concerne les paquets qui traversent la passerelle:
- NF_IP_PRE_ROUTING > NF_IP_FORWARD > NF_IP_POSTROUTING
Si IPTABLES a été compilé en tant que module, son utilisation nécessite le chargement de plusieurs modules supplémentaires en fonction de la situation:
- iptable_filter
- iptable_mangle
- iptable_net
- etc
Netfilter est organisé en tables. La commande iptables de netfilter permet d'insérer des policies dans les chaines:
- La table FILTER
- La chaîne INPUT
- Concerne les paquets entrants
- Policies: ACCEPT, DROP, REJECT
- La chaîne OUTPUT
- Concerne les paquets sortants
- Policies: ACCEPT, DROP, REJECT
- La chaîne FORWARD
- Concerne les paquets traversant le par-feu.
- Policies: ACCEPT, DROP, REJECT
Si aucune table n'est précisée, c'est la table FILTER qui s'applique par défaut.
- La table NAT
- La chaîne PREROUTING
- Permet de faire la translation d'adresse de destination
- Cibles: SNAT, DNAT, MASQUERADE
- La chaîne POSTROUTING
- Permet de faire la translation d'adresse de la source
- Cibles: SNAT, DNAT, MASQUERADE
- Le cas spécifique OUTPUT
- Permet la modification de la destination des paquets générés localement
- La table MANGLE
- Permet le marquage de paquets générés localement (OUTPUT) et entrants (PREROUTING)
Les policies sont:
- ACCEPT
- Permet d'accepter le paquet concerné
- DROP
- Permet de rejeter le paquet concerné sans générer un message d'erreur
- REJECT
- Permet de rejeter le paquet concerné en générant une message d'erreur
Les cibles sont:
- SNAT
- Permet de modifier l'adresse source du paquet concerné
- DNAT
- Permet de modifier l'adresse de destination du paquet concerné
- MASQUERADE
- Permet de remplacer l'adresse IP privée de l'expéditeur par un socket public de la passerelle.
IPTABLES peut être configuré soit par des outils tels shorewall, soit en utilisant des lignes de commandes ou un script. Dans ce dernier cas, la ligne prend la forme:
# IPTABLES --action CHAINE --option1 --option2
Les actions sont:
Action | Abréviation | Déscription |
---|---|---|
- -append | -A | Ajouter une règle à la fin de la chaîne spécifiée |
- -delete | -D | Supprimer une règle en spécifiant son numéro ou la règle à supprimer |
- -replace | -R | Permet de remplacer la règle spécifée par son numéro |
- -insert | -I | Permet d'insérer une règle à l'endroit spécifié |
- -list | -L | Permet d'afficher des règles |
- -flush | -F | Permet de vider toutes les règles d'une chaîne |
Les options sont:
Option | Abréviation | Déscription |
---|---|---|
- -protocol | -p | Permet de spécifier un protocol - tcp, udp, icmp, all |
- -source | -s | Permet de spécifier une adresse source |
- -destination | -d | Permet de spécifier une adresse de destination |
- -in-interface | -i | Permet de spécifier une interface réseau d'entrée |
- -out-interface | -o | Permet de spécifier une interface réseau de sortie |
- -fragment | -f | Permet de ne spécifier que les paquets fragmentés |
- -source-port | -sport | Permet de spécifier un port source ou une plage de ports source |
- -destination-port | -dport | Permet de spécifier un port de destination ou une plage de ports de destination |
- -tcp-flags | s/o | Permet de spécifier un flag TCP à matcher - SYN, ACK, FIN, RST, URG, PSH, ALL, NONE |
- -icmp-type | s/o | Permet de spécifier un type de paquet ICMP |
- -mac-source | s/o | Permet de spécifier une adresse MAC |
Les options spécifiques à NET sont:
- -to-destination | s/o | Permet de spécifier l'adresse de destination d'une translation |
- -to-source | s/o | Permet spécifier l'adresse source d'une translation |
Les options spécifiques aux LOGS sont:
- -log-level | s/o | Permet de spécifier le niveau de logs |
- -log-prefix | s/o | Permet de spécifier un préfix pour les logs |
L'option spécifique au STATEFUL est:
- -state | s/o | Permet de spécifier l'état du paquet à vérifier |
Ce dernier cas fait référence au STATEFUL. Le STATEFUL est la capacité du par-feu à enregistrer dans une table spécifique, l'état des différentes connexions. Cette table s'appelle une table d'état. Le principe du fonctionnement de STATEFUL est simple, à savoir, si le paquet entrant appartient à une communication déjà établie, celui-ci n'est pas vérifié.
Il existe 4 états:
- NEW
- Le paquet concerne une nouvelle connexion et contient donc un flag SYN à 1
- ESTABLISHED
- Le paquet concerne une connexion déjà établie. Le paquet ne doit contenir ni flag SYN à 1, ni flag FIN à 1
- RELATED
- Le paquet est d'une connexion qui présente une relation avec une autre connexion
- INVALID
- La paquet provient d'une connexion anormale.
Configuration par Scripts
Dans l'exemple suivant, expliquez le fonctionnement du script en détaillant les règles écrites :
#!/bin/bash ##################################### # proxy server IP PROXY_SERVER="192.168.1.2" # Interface connected to Internet INTERNET="eth1" # Interface connected to LAN LAN_IN="eth0" # Local Interface LOCAL="lo" # Squid port PROXY_PORT="8080" # DO NOT MODIFY BELOW # Clean old firewall iptables -F iptables -X iptables -t nat -F iptables -t nat -X iptables -t mangle -F iptables -t mangle -X # Load IPTABLES modules for NAT and IP conntrack support modprobe ip_conntrack modprobe ip_conntrack_ftp # For win xp ftp client modprobe ip_nat_ftp echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward # Setting default filter policy iptables -P INPUT DROP iptables -P OUTPUT ACCEPT # Unlimited access to loop back iptables -A INPUT -i lo -j ACCEPT iptables -A OUTPUT -o lo -j ACCEPT # Allow UDP, DNS and Passive FTP iptables -A INPUT -i $INTERNET -m state --state ESTABLISHED,RELATED -j ACCEPT # set this system as a router for Rest of LAN iptables --table nat --append POSTROUTING --out-interface $INTERNET -j MASQUERADE iptables --append FORWARD --in-interface $LAN_IN -j ACCEPT # unlimited access to LAN iptables -A INPUT -i $LAN_IN -j ACCEPT iptables -A OUTPUT -o $LAN_IN -j ACCEPT # DNAT port 80 request comming from LAN systems to squid 3128 ($SQUID_PORT) aka transparent proxy iptables -t nat -A PREROUTING -i $LAN_IN -p tcp --dport 80 -j DNAT --to $PROXY_SERVER:$PROXY_PORT # iptables -t nat -A PREROUTING -i br0 -p tcp --dport 80 -j REDIRECT --to-port 3128 # if it is same system iptables -t nat -A PREROUTING -i $INTERNET -p tcp --dport 80 -j REDIRECT --to-port $PROXY_PORT # DROP everything and Log it iptables -A INPUT -j LOG iptables -A INPUT -j DROP
Dans l'exemple suivant, expliquez le fonctionnement du script en détaillant les règles écrites :
#!/bin/sh # # Generated iptables firewall script for the Linux 2.4 kernel # Script generated by Easy Firewall Generator for IPTables 1.15 # copyright 2002 Timothy Scott Morizot # # Redhat chkconfig comments - firewall applied early, # removed late # chkconfig: 2345 08 92 # description: This script applies or removes iptables firewall rules # # This generator is primarily designed for RedHat installations, # although it should be adaptable for others. # # It can be executed with the typical start and stop arguments. # If used with stop, it will stop after flushing the firewall. # The save and restore arguments will save or restore the rules # from the /etc/sysconfig/iptables file. The save and restore # arguments are included to preserve compatibility with # Redhat's or Fedora's init.d script if you prefer to use it. # Redhat/Fedora installation instructions # # 1. Have the system link the iptables init.d startup script into run states # 2, 3, and 5. # chkconfig --level 235 iptables on # # 2. Save this script and execute it to load the ruleset from this file. # You may need to run the dos2unix command on it to remove carraige returns. # # 3. To have it applied at startup, copy this script to # /etc/init.d/iptables. It accepts stop, start, save, and restore # arguments. (You may wish to save the existing one first.) # Alternatively, if you issue the 'service iptables save' command # the init.d script should save the rules and reload them at runtime. # # 4. For non-Redhat systems (or Redhat systems if you have a problem), you # may want to append the command to execute this script to rc.local. # rc.local is typically located in /etc and /etc/rc.d and is usually # the last thing executed on startup. Simply add /path/to/script/script_name # on its own line in the rc.local file. ############################################################################### # # Local Settings # # sysctl location. If set, it will use sysctl to adjust the kernel parameters. # If this is set to the empty string (or is unset), the use of sysctl # is disabled. SYSCTL="/sbin/sysctl -w" # To echo the value directly to the /proc file instead # SYSCTL="" # IPTables Location - adjust if needed IPT="/sbin/iptables" IPTS="/sbin/iptables-save" IPTR="/sbin/iptables-restore" # Internet Interface INET_IFACE="eth1" # Local Interface Information LOCAL_IFACE="eth0" LOCAL_IP="192.168.1.1" LOCAL_NET="192.168.1.0/24" LOCAL_BCAST="192.168.1.255" # Localhost Interface LO_IFACE="lo" LO_IP="127.0.0.1" # Save and Restore arguments handled here if [ "$1" = "save" ] then echo -n "Saving firewall to /etc/sysconfig/iptables ... " $IPTS > /etc/sysconfig/iptables echo "done" exit 0 elif [ "$1" = "restore" ] then echo -n "Restoring firewall from /etc/sysconfig/iptables ... " $IPTR < /etc/sysconfig/iptables echo "done" exit 0 fi ############################################################################### # # Load Modules # echo "Loading kernel modules ..." # You should uncomment the line below and run it the first time just to # ensure all kernel module dependencies are OK. There is no need to run # every time, however. # /sbin/depmod -a # Unless you have kernel module auto-loading disabled, you should not # need to manually load each of these modules. Other than ip_tables, # ip_conntrack, and some of the optional modules, I've left these # commented by default. Uncomment if you have any problems or if # you have disabled module autoload. Note that some modules must # be loaded by another kernel module. # core netfilter module /sbin/modprobe ip_tables # the stateful connection tracking module /sbin/modprobe ip_conntrack # filter table module # /sbin/modprobe iptable_filter # mangle table module # /sbin/modprobe iptable_mangle # nat table module # /sbin/modprobe iptable_nat # LOG target module # /sbin/modprobe ipt_LOG # This is used to limit the number of packets per sec/min/hr # /sbin/modprobe ipt_limit # masquerade target module # /sbin/modprobe ipt_MASQUERADE # filter using owner as part of the match # /sbin/modprobe ipt_owner # REJECT target drops the packet and returns an ICMP response. # The response is configurable. By default, connection refused. # /sbin/modprobe ipt_REJECT # This target allows packets to be marked in the mangle table # /sbin/modprobe ipt_mark # This target affects the TCP MSS # /sbin/modprobe ipt_tcpmss # This match allows multiple ports instead of a single port or range # /sbin/modprobe multiport # This match checks against the TCP flags # /sbin/modprobe ipt_state # This match catches packets with invalid flags # /sbin/modprobe ipt_unclean # The ftp nat module is required for non-PASV ftp support /sbin/modprobe ip_nat_ftp # the module for full ftp connection tracking /sbin/modprobe ip_conntrack_ftp # the module for full irc connection tracking /sbin/modprobe ip_conntrack_irc ############################################################################### # # Kernel Parameter Configuration # # See http://ipsysctl-tutorial.frozentux.net/chunkyhtml/index.html # for a detailed tutorial on sysctl and the various settings # available. # Required to enable IPv4 forwarding. # Redhat users can try setting FORWARD_IPV4 in /etc/sysconfig/network to true # Alternatively, it can be set in /etc/sysctl.conf if [ "$SYSCTL" = "" ] then echo "1" > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward else $SYSCTL net.ipv4.ip_forward="1" fi # This enables dynamic address hacking. # This may help if you have a dynamic IP address \(e.g. slip, ppp, dhcp\). #if [ "$SYSCTL" = "" ] #then # echo "1" > /proc/sys/net/ipv4/ip_dynaddr #else # $SYSCTL net.ipv4.ip_dynaddr="1" #fi # This enables SYN flood protection. # The SYN cookies activation allows your system to accept an unlimited # number of TCP connections while still trying to give reasonable # service during a denial of service attack. if [ "$SYSCTL" = "" ] then echo "1" > /proc/sys/net/ipv4/tcp_syncookies else $SYSCTL net.ipv4.tcp_syncookies="1" fi # This enables source validation by reversed path according to RFC1812. # In other words, did the response packet originate from the same interface # through which the source packet was sent? It's recommended for single-homed # systems and routers on stub networks. Since those are the configurations # this firewall is designed to support, I turn it on by default. # Turn it off if you use multiple NICs connected to the same network. if [ "$SYSCTL" = "" ] then echo "1" > /proc/sys/net/ipv4/conf/all/rp_filter else $SYSCTL net.ipv4.conf.all.rp_filter="1" fi # This option allows a subnet to be firewalled with a single IP address. # It's used to build a DMZ. Since that's not a focus of this firewall # script, it's not enabled by default, but is included for reference. # See: http://www.sjdjweis.com/linux/proxyarp/ #if [ "$SYSCTL" = "" ] #then # echo "1" > /proc/sys/net/ipv4/conf/all/proxy_arp #else # $SYSCTL net.ipv4.conf.all.proxy_arp="1" #fi # The following kernel settings were suggested by Alex Weeks. Thanks! # This kernel parameter instructs the kernel to ignore all ICMP # echo requests sent to the broadcast address. This prevents # a number of smurfs and similar DoS nasty attacks. if [ "$SYSCTL" = "" ] then echo "1" > /proc/sys/net/ipv4/icmp_echo_ignore_broadcasts else $SYSCTL net.ipv4.icmp_echo_ignore_broadcasts="1" fi # This option can be used to accept or refuse source routed # packets. It is usually on by default, but is generally # considered a security risk. This option turns it off. if [ "$SYSCTL" = "" ] then echo "0" > /proc/sys/net/ipv4/conf/all/accept_source_route else $SYSCTL net.ipv4.conf.all.accept_source_route="0" fi # This option can disable ICMP redirects. ICMP redirects # are generally considered a security risk and shouldn't be # needed by most systems using this generator. #if [ "$SYSCTL" = "" ] #then # echo "0" > /proc/sys/net/ipv4/conf/all/accept_redirects #else # $SYSCTL net.ipv4.conf.all.accept_redirects="0" #fi # However, we'll ensure the secure_redirects option is on instead. # This option accepts only from gateways in the default gateways list. if [ "$SYSCTL" = "" ] then echo "1" > /proc/sys/net/ipv4/conf/all/secure_redirects else $SYSCTL net.ipv4.conf.all.secure_redirects="1" fi # This option logs packets from impossible addresses. if [ "$SYSCTL" = "" ] then echo "1" > /proc/sys/net/ipv4/conf/all/log_martians else $SYSCTL net.ipv4.conf.all.log_martians="1" fi ############################################################################### # # Flush Any Existing Rules or Chains # echo "Flushing Tables ..." # Reset Default Policies $IPT -P INPUT ACCEPT $IPT -P FORWARD ACCEPT $IPT -P OUTPUT ACCEPT $IPT -t nat -P PREROUTING ACCEPT $IPT -t nat -P POSTROUTING ACCEPT $IPT -t nat -P OUTPUT ACCEPT $IPT -t mangle -P PREROUTING ACCEPT $IPT -t mangle -P OUTPUT ACCEPT # Flush all rules $IPT -F $IPT -t nat -F $IPT -t mangle -F # Erase all non-default chains $IPT -X $IPT -t nat -X $IPT -t mangle -X if [ "$1" = "stop" ] then echo "Firewall completely flushed! Now running with no firewall." exit 0 fi ############################################################################### # # Rules Configuration # ############################################################################### # # Filter Table # ############################################################################### # Set Policies $IPT -P INPUT DROP $IPT -P OUTPUT DROP $IPT -P FORWARD DROP ############################################################################### # # User-Specified Chains # # Create user chains to reduce the number of rules each packet # must traverse. echo "Create and populate custom rule chains ..." # Create a chain to filter INVALID packets $IPT -N bad_packets # Create another chain to filter bad tcp packets $IPT -N bad_tcp_packets # Create separate chains for icmp, tcp (incoming and outgoing), # and incoming udp packets. $IPT -N icmp_packets # Used for UDP packets inbound from the Internet $IPT -N udp_inbound # Used to block outbound UDP services from internal network # Default to allow all $IPT -N udp_outbound # Used to allow inbound services if desired # Default fail except for established sessions $IPT -N tcp_inbound # Used to block outbound services from internal network # Default to allow all $IPT -N tcp_outbound ############################################################################### # # Populate User Chains # # bad_packets chain # # Drop packets received on the external interface # claiming a source of the local network $IPT -A bad_packets -p ALL -i $INET_IFACE -s $LOCAL_NET -j LOG \ --log-prefix "fp=bad_packets:2 a=DROP " $IPT -A bad_packets -p ALL -i $INET_IFACE -s $LOCAL_NET -j DROP # Drop INVALID packets immediately $IPT -A bad_packets -p ALL -m state --state INVALID -j LOG \ --log-prefix "fp=bad_packets:1 a=DROP " $IPT -A bad_packets -p ALL -m state --state INVALID -j DROP # Then check the tcp packets for additional problems $IPT -A bad_packets -p tcp -j bad_tcp_packets # All good, so return $IPT -A bad_packets -p ALL -j RETURN # bad_tcp_packets chain # # All tcp packets will traverse this chain. # Every new connection attempt should begin with # a syn packet. If it doesn't, it is likely a # port scan. This drops packets in state # NEW that are not flagged as syn packets. # Return to the calling chain if the bad packets originate # from the local interface. This maintains the approach # throughout this firewall of a largely trusted internal # network. $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp -i $LOCAL_IFACE -j RETURN # However, I originally did apply this filter to the forward chain # for packets originating from the internal network. While I have # not conclusively determined its effect, it appears to have the # interesting side effect of blocking some of the ad systems. # Apparently some ad systems have the browser initiate a NEW # connection that is not flagged as a syn packet to retrieve # the ad image. If you wish to experiment further comment the # rule above. If you try it, you may also wish to uncomment the # rule below. It will keep those packets from being logged. # There are a lot of them. # $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp -i $LOCAL_IFACE ! --syn -m state \ # --state NEW -j DROP $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp ! --syn -m state --state NEW -j LOG \ --log-prefix "fp=bad_tcp_packets:1 a=DROP " $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp ! --syn -m state --state NEW -j DROP $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp --tcp-flags ALL NONE -j LOG \ --log-prefix "fp=bad_tcp_packets:2 a=DROP " $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp --tcp-flags ALL NONE -j DROP $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp --tcp-flags ALL ALL -j LOG \ --log-prefix "fp=bad_tcp_packets:3 a=DROP " $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp --tcp-flags ALL ALL -j DROP $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp --tcp-flags ALL FIN,URG,PSH -j LOG \ --log-prefix "fp=bad_tcp_packets:4 a=DROP " $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp --tcp-flags ALL FIN,URG,PSH -j DROP $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp --tcp-flags ALL SYN,RST,ACK,FIN,URG -j LOG \ --log-prefix "fp=bad_tcp_packets:5 a=DROP " $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp --tcp-flags ALL SYN,RST,ACK,FIN,URG -j DROP $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp --tcp-flags SYN,RST SYN,RST -j LOG \ --log-prefix "fp=bad_tcp_packets:6 a=DROP " $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp --tcp-flags SYN,RST SYN,RST -j DROP $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp --tcp-flags SYN,FIN SYN,FIN -j LOG \ --log-prefix "fp=bad_tcp_packets:7 a=DROP " $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp --tcp-flags SYN,FIN SYN,FIN -j DROP # All good, so return $IPT -A bad_tcp_packets -p tcp -j RETURN # icmp_packets chain # # This chain is for inbound (from the Internet) icmp packets only. # Type 8 (Echo Request) is not accepted by default # Enable it if you want remote hosts to be able to reach you. # 11 (Time Exceeded) is the only one accepted # that would not already be covered by the established # connection rule. Applied to INPUT on the external interface. # # See: http://www.ee.siue.edu/~rwalden/networking/icmp.html # for more info on ICMP types. # # Note that the stateful settings allow replies to ICMP packets. # These rules allow new packets of the specified types. # ICMP packets should fit in a Layer 2 frame, thus they should # never be fragmented. Fragmented ICMP packets are a typical sign # of a denial of service attack. $IPT -A icmp_packets --fragment -p ICMP -j LOG \ --log-prefix "fp=icmp_packets:1 a=DROP " $IPT -A icmp_packets --fragment -p ICMP -j DROP # Echo - uncomment to allow your system to be pinged. # Uncomment the LOG command if you also want to log PING attempts # # $IPT -A icmp_packets -p ICMP -s 0/0 --icmp-type 8 -j LOG \ # --log-prefix "fp=icmp_packets:2 a=ACCEPT " # $IPT -A icmp_packets -p ICMP -s 0/0 --icmp-type 8 -j ACCEPT # By default, however, drop pings without logging. Blaster # and other worms have infected systems blasting pings. # Comment the line below if you want pings logged, but it # will likely fill your logs. $IPT -A icmp_packets -p ICMP -s 0/0 --icmp-type 8 -j DROP # Time Exceeded $IPT -A icmp_packets -p ICMP -s 0/0 --icmp-type 11 -j ACCEPT # Not matched, so return so it will be logged $IPT -A icmp_packets -p ICMP -j RETURN # TCP & UDP # Identify ports at: # http://www.chebucto.ns.ca/~rakerman/port-table.html # http://www.iana.org/assignments/port-numbers # udp_inbound chain # # This chain describes the inbound UDP packets it will accept. # It's applied to INPUT on the external or Internet interface. # Note that the stateful settings allow replies. # These rules are for new requests. # It drops netbios packets (windows) immediately without logging. # Drop netbios calls # Please note that these rules do not really change the way the firewall # treats netbios connections. Connections from the localhost and # internal interface (if one exists) are accepted by default. # Responses from the Internet to requests initiated by or through # the firewall are also accepted by default. To get here, the # packets would have to be part of a new request received by the # Internet interface. You would have to manually add rules to # accept these. I added these rules because some network connections, # such as those via cable modems, tend to be filled with noise from # unprotected Windows machines. These rules drop those packets # quickly and without logging them. This prevents them from traversing # the whole chain and keeps the log from getting cluttered with # chatter from Windows systems. $IPT -A udp_inbound -p UDP -s 0/0 --destination-port 137 -j DROP $IPT -A udp_inbound -p UDP -s 0/0 --destination-port 138 -j DROP # Ident requests (Port 113) must have a REJECT rule rather than the # default DROP rule. This is the minimum requirement to avoid # long delays while connecting. Also see the tcp_inbound rule. $IPT -A udp_inbound -p UDP -s 0/0 --destination-port 113 -j REJECT # A more sophisticated configuration could accept the ident requests. # $IPT -A udp_inbound -p UDP -s 0/0 --destination-port 113 -j ACCEPT # However, if this is a gateway system that masquerades/nats for internal systems # and the internal systems wish to chat, a simple changing these rules to # ACCEPT won't work. The ident daemon on the gateway will need to know how # to handle the requests. The stock daemon in most linux distributions # can't do that. oidentd is one package that can. # See: http://dev.ojnk.net/ # Network Time Protocol (NTP) Server $IPT -A udp_inbound -p UDP -s 0/0 --destination-port 123 -j ACCEPT # Dynamic Address # If DHCP, the initial request is a broadcast. The response # doesn't exactly match the outbound packet. This explicitly # allow the DHCP ports to alleviate this problem. # If you receive your dynamic address by a different means, you # can probably comment this line. $IPT -A udp_inbound -p UDP -s 0/0 --source-port 67 --destination-port 68 \ -j ACCEPT # Not matched, so return for logging $IPT -A udp_inbound -p UDP -j RETURN # udp_outbound chain # # This chain is used with a private network to prevent forwarding for # UDP requests on specific protocols. Applied to the FORWARD rule from # the internal network. Ends with an ACCEPT # No match, so ACCEPT $IPT -A udp_outbound -p UDP -s 0/0 -j ACCEPT # tcp_inbound chain # # This chain is used to allow inbound connections to the # system/gateway. Use with care. It defaults to none. # It's applied on INPUT from the external or Internet interface. # Ident requests (Port 113) must have a REJECT rule rather than the # default DROP rule. This is the minimum requirement to avoid # long delays while connecting. Also see the tcp_inbound rule. $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 113 -j REJECT # A more sophisticated configuration could accept the ident requests. # $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 113 -j ACCEPT # However, if this is a gateway system that masquerades/nats for internal systems # and the internal systems wish to chat, a simple changing these rules to # ACCEPT won't work. The ident daemon on the gateway will need to know how # to handle the requests. The stock daemon in most linux distributions # can't do that. oidentd is one package that can. # See: http://dev.ojnk.net/ # Web Server # HTTP $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 80 -j ACCEPT # HTTPS (Secure Web Server) $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 443 -j ACCEPT # FTP Server (Control) $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 21 -j ACCEPT # FTP Client (Data Port for non-PASV transfers) $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --source-port 20 -j ACCEPT # Passive FTP # # With passive FTP, the server provides a port to the client # and allows the client to initiate the connection rather # than initiating the connection with the client from the data port. # Web browsers and clients operating behind a firewall generally # use passive ftp transfers. A general purpose FTP server # will need to support them. # # However, by default an FTP server will select a port from the entire # range of high ports. It is not particularly safe to open all # high ports. Fortunately, that range can be restricted. This # firewall presumes that the range has been restricted to a specific # selected range. That range must also be configured in the ftp server. # # Instructions for specifying the port range for the wu-ftpd server # can be found here: # http://www.wu-ftpd.org/man/ftpaccess.html # (See the passive ports option.) # # Instructions for the ProFTPD server can be found here: # http://proftpd.linux.co.uk/localsite/Userguide/linked/x861.html $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 62000:64000 -j ACCEPT # Email Server (SMTP) $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 25 -j ACCEPT # Email Server (POP3) $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 110 -j ACCEPT # Email Server (IMAP4) $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 143 -j ACCEPT # SSL Email Server (POP3) $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 995 -j ACCEPT # SSL Email Server (IMAP4) $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 993 -j ACCEPT # sshd $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 22 -j ACCEPT # ICQ File Transfers & Other Advanced Features # # ICQ supports a number of options beyond simple instant messaging. # For those to function, the instant messaging system must allow # new connections initiated from remote systems. This option will # open a specified port range on the firewalled system. The ICQ client # on the firewalled system must also be configured to use the specified # port range. $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 5000:5100 -j ACCEPT # MSN Messenger File Transfers # # Messenger supports file transfers. For transfers initiated by # remote systems to function, the system must allow # new connections initiated from remote systems a specific port range. # This option defaults to the port range 6891 through 6900. # Unless the MSN Messenger client can be configured to specify any # port range, don't change the default. $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 6891:6900 -j ACCEPT # User specified allowed UDP protocol $IPT -A tcp_inbound -p TCP -s 0/0 --destination-port 32500:36000 -j ACCEPT # Not matched, so return so it will be logged $IPT -A tcp_inbound -p TCP -j RETURN # tcp_outbound chain # # This chain is used with a private network to prevent forwarding for # requests on specific protocols. Applied to the FORWARD rule from # the internal network. Ends with an ACCEPT # No match, so ACCEPT $IPT -A tcp_outbound -p TCP -s 0/0 -j ACCEPT ############################################################################### # # INPUT Chain # echo "Process INPUT chain ..." # Allow all on localhost interface $IPT -A INPUT -p ALL -i $LO_IFACE -j ACCEPT # Drop bad packets $IPT -A INPUT -p ALL -j bad_packets # DOCSIS compliant cable modems # Some DOCSIS compliant cable modems send IGMP multicasts to find # connected PCs. The multicast packets have the destination address # 224.0.0.1. You can accept them. If you choose to do so, # Uncomment the rule to ACCEPT them and comment the rule to DROP # them The firewall will drop them here by default to avoid # cluttering the log. The firewall will drop all multicasts # to the entire subnet (224.0.0.1) by default. To only affect # IGMP multicasts, change '-p ALL' to '-p 2'. Of course, # if they aren't accepted elsewhere, it will only ensure that # multicasts on other protocols are logged. # Drop them without logging. $IPT -A INPUT -p ALL -d 224.0.0.1 -j DROP # The rule to accept the packets. # $IPT -A INPUT -p ALL -d 224.0.0.1 -j ACCEPT # Rules for the private network (accessing gateway system itself) $IPT -A INPUT -p ALL -i $LOCAL_IFACE -s $LOCAL_NET -j ACCEPT $IPT -A INPUT -p ALL -i $LOCAL_IFACE -d $LOCAL_BCAST -j ACCEPT # Inbound Internet Packet Rules # Accept Established Connections $IPT -A INPUT -p ALL -i $INET_IFACE -m state --state ESTABLISHED,RELATED \ -j ACCEPT # Route the rest to the appropriate user chain $IPT -A INPUT -p TCP -i $INET_IFACE -j tcp_inbound $IPT -A INPUT -p UDP -i $INET_IFACE -j udp_inbound $IPT -A INPUT -p ICMP -i $INET_IFACE -j icmp_packets # Drop without logging broadcasts that get this far. # Cuts down on log clutter. # Comment this line if testing new rules that impact # broadcast protocols. $IPT -A INPUT -m pkttype --pkt-type broadcast -j DROP # Log packets that still don't match $IPT -A INPUT -j LOG --log-prefix "fp=INPUT:99 a=DROP " ############################################################################### # # FORWARD Chain # echo "Process FORWARD chain ..." # Used if forwarding for a private network # Drop bad packets $IPT -A FORWARD -p ALL -j bad_packets # Accept TCP packets we want to forward from internal sources $IPT -A FORWARD -p tcp -i $LOCAL_IFACE -j tcp_outbound # Accept UDP packets we want to forward from internal sources $IPT -A FORWARD -p udp -i $LOCAL_IFACE -j udp_outbound # If not blocked, accept any other packets from the internal interface $IPT -A FORWARD -p ALL -i $LOCAL_IFACE -j ACCEPT # Deal with responses from the internet $IPT -A FORWARD -i $INET_IFACE -m state --state ESTABLISHED,RELATED \ -j ACCEPT # Port Forwarding is enabled, so accept forwarded traffic $IPT -A FORWARD -p tcp -i $INET_IFACE --destination-port 8080 \ --destination 192.168.1.50 -j ACCEPT # Log packets that still don't match $IPT -A FORWARD -j LOG --log-prefix "fp=FORWARD:99 a=DROP " ############################################################################### # # OUTPUT Chain # echo "Process OUTPUT chain ..." # Generally trust the firewall on output # However, invalid icmp packets need to be dropped # to prevent a possible exploit. $IPT -A OUTPUT -m state -p icmp --state INVALID -j DROP # Localhost $IPT -A OUTPUT -p ALL -s $LO_IP -j ACCEPT $IPT -A OUTPUT -p ALL -o $LO_IFACE -j ACCEPT # To internal network $IPT -A OUTPUT -p ALL -s $LOCAL_IP -j ACCEPT $IPT -A OUTPUT -p ALL -o $LOCAL_IFACE -j ACCEPT # To internet $IPT -A OUTPUT -p ALL -o $INET_IFACE -j ACCEPT # Log packets that still don't match $IPT -A OUTPUT -j LOG --log-prefix "fp=OUTPUT:99 a=DROP " ############################################################################### # # nat table # ############################################################################### # The nat table is where network address translation occurs if there # is a private network. If the gateway is connected to the Internet # with a static IP, snat is used. If the gateway has a dynamic address, # masquerade must be used instead. There is more overhead associated # with masquerade, so snat is better when it can be used. # The nat table has a builtin chain, PREROUTING, for dnat and redirects. # Another, POSTROUTING, handles snat and masquerade. echo "Load rules for nat table ..." ############################################################################### # # PREROUTING chain # # Port Forwarding # # Port forwarding forwards all traffic on a port or ports from # the firewall to a computer on the internal LAN. This can # be required to support special situations. For instance, # this is the only way to support file transfers with an ICQ # client on an internal computer. It's also required if an internal # system hosts a service such as a web server. However, it's also # a dangerous option. It allows Internet computers access to # your internal network. Use it carefully and only if you're # certain you know what you're doing. $IPT -t nat -A PREROUTING -p tcp -i $INET_IFACE --destination-port 80:80 \ -j DNAT --to-destination 192.168.1.50:8080 # This is a sample that will exempt a specific host from the transparent proxy #$IPT -t nat -A PREROUTING -p tcp -s 192.168.1.50 --destination-port 80 \ # -j RETURN #$IPT -t nat -A PREROUTING -p tcp -s 192.168.1.50 --destination-port 443 \ # -j RETURN # Redirect HTTP for a transparent proxy $IPT -t nat -A PREROUTING -p tcp --destination-port 80 \ -j REDIRECT --to-ports 3128 # Redirect HTTPS for a transparent proxy - commented by default # $IPT -t nat -A PREROUTING -p tcp --destination-port 443 \ # -j REDIRECT --to-ports 3128 ############################################################################### # # POSTROUTING chain # $IPT -t nat -A POSTROUTING -o $INET_IFACE -j MASQUERADE ############################################################################### # # mangle table # ############################################################################### # The mangle table is used to alter packets. It can alter or mangle them in # several ways. For the purposes of this generator, we only use its ability # to alter the TTL in packets. However, it can be used to set netfilter # mark values on specific packets. Those marks could then be used in another # table like filter, to limit activities associated with a specific host, for # instance. The TOS target can be used to set the Type of Service field in # the IP header. Note that the TTL target might not be included in the # distribution on your system. If it is not and you require it, you will # have to add it. That may require that you build from source. echo "Load rules for mangle table ..." # Set the TTL in outbound packets to the same consistent value. # A value around 128 is a good value. Do not set this too high as # it will adversely affect your network. It is also considered bad # form on the Internet. $IPT -t mangle -A OUTPUT -o $INET_IFACE -j TTL --ttl-set 128
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