Dernière mise-à-jour : 2020/01/30 03:27
Un shell est un interpréteur de commandes ou en anglais un Command Line Interpreter (C.L.I). Il est utilisé comme interface pour donner des instructions ou commandes au système d'exploitation.
Le mot shell est générique. Il existe de nombreux shells dans le monde Unix, par exemple :
Shell | Nom | Date de Sortie | Inventeur | Commande | Commentaires |
---|---|---|---|---|---|
tsh | Thompson Shell | 1971 | Ken Thompson | sh | Le premier shell |
sh | Bourne Shell | 1977 | Stephen Bourne | sh | Le shell commun à tous les Unix. Sous Ubuntu 16.04 : /bin/sh |
csh | C-Shell | 1978 | Bill Joy | csh | Le shell BSD. Sous Ubuntu 16.04 : /bin/csh |
tcsh | Tenex C-Shell | 1979 | Ken Greer | tcsh | Un dérivé du shell csh. Sous Ubuntu 16.04 : /usr/bin/tcsh |
ksh | Korn Shell | 1980 | David Korn | ksh | Uniquement libre depuis 2005. Sous Ubuntu 16.04 : /usr/bin/ksh |
bash | Bourne Again Shell | 1987 | Brian Fox | bash | Le shell par défaut de Linux et de MacOS X. Sous Ubuntu 16.04 : /bin/bash |
zsh | Z Shell | 1990 | Paul Falstad | zsh | Zsh est plutôt orienté pour l'interactivité avec l'utilisateur. Sous Ubuntu 16.04 : /usr/bin/zsh |
Sous Ubuntu 16.04 le shell /bin/sh est un lien symbolique vers /bin/dash :
trainee@ubuntu1604:~$ ls -l /bin/sh lrwxrwxrwx 1 root root 4 mai 3 2016 /bin/sh -> dash
Ce module concerne l'utilisation du shell bash sous Linux. Le shell bash permet de:
Une commande commence toujours par un mot clef. Ce mot clef est interpréter par le shell selon le type de commande et dans l'ordre qui suit :
Les commandes internes au shell sont des commandes telles cd. Pour vérifier le type de commande, il faut utiliser la commande type :
trainee@ubuntu1604:~$ type cd cd is a shell builtin
Les commandes externes au shell sont des binaires exécutables ou des scripts, généralement situés dans /bin, /sbin, /usr/bin ou /usr/sbin :
trainee@ubuntu1604:~$ type passwd passwd is /usr/bin/passwd
Les alias sont des noms permettant de désigner une commande ou une suite de commandes et ne sont spécifiques qu'au shell qui les a créés ainsi qu'à l'environnement de l'utilisateur :
trainee@ubuntu1604:~$ type ls ls is aliased to `ls --color=auto'
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez que dans ce cas l'alias ls est en effet un alias qui utilise la commande ls elle-même. [/stextbox]
Un alias se définit en utilisant la commande alias :
trainee@ubuntu1604:~$ alias dir='ls -l' trainee@ubuntu1604:~$ dir total 48 -rw-rw-r-- 1 trainee trainee 0 oct. 4 14:24 aac -rw-rw-r-- 1 trainee trainee 0 oct. 4 14:24 abc -rw-rw-r-- 1 trainee trainee 0 oct. 4 14:24 bca drwxr-xr-x 2 trainee trainee 4096 mai 3 2016 Desktop drwxr-xr-x 2 trainee trainee 4096 mai 3 2016 Documents drwxr-xr-x 2 trainee trainee 4096 mai 3 2016 Downloads -rw-r--r-- 1 trainee trainee 8980 mai 3 2016 examples.desktop drwxr-xr-x 2 trainee trainee 4096 mai 3 2016 Music drwxr-xr-x 2 trainee trainee 4096 mai 3 2016 Pictures drwxr-xr-x 2 trainee trainee 4096 mai 3 2016 Public drwxr-xr-x 2 trainee trainee 4096 mai 3 2016 Templates drwxr-xr-x 2 trainee trainee 4096 mai 3 2016 Videos -rw-rw-r-- 1 trainee trainee 442 sept. 30 11:35 vitext -rw-rw-r-- 1 trainee trainee 0 oct. 4 14:24 xyz
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez que la commande dir existe vraiment. Le fait de créer un alias qui s'appelle dir implique que l'alias sera exécuté à la place de la commande dir. [/stextbox]
La liste des alias définis peut être visualisée en utilisant la commande alias :
trainee@ubuntu1604:~$ alias alias alert='notify-send --urgency=low -i "$([ $? = 0 ] && echo terminal || echo error)" "$(history|tail -n1|sed -e '\''s/^\s*[0-9]\+\s*//;s/[;&|]\s*alert$//'\'')"' alias dir='ls -l' alias egrep='egrep --color=auto' alias fgrep='fgrep --color=auto' alias grep='grep --color=auto' alias l='ls -CF' alias la='ls -A' alias ll='ls -alF' alias ls='ls --color=auto'
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez que cette liste contient, sans distinction, les alias définis dans les fichiers de démarrage du système ainsi que l'alias dir créé par trainee qui n'est que disponible à trainee dans le terminal courant. [/stextbox]
Pour forcer l'exécution d'une commande et non l'alias il faut faire précéder la commande par le caractère \ :
trainee@ubuntu1604:~$ \dir aac bca Documents examples.desktop Pictures Templates vitext abc Desktop Downloads Music Public Videos xyz
Pour supprimer un alias, il convient d'utiliser la commande unalias :
trainee@ubuntu1604:~$ unalias dir trainee@ubuntu1604:~$ dir aac bca Documents examples.desktop Pictures Templates vitext abc Desktop Downloads Music Public Videos xyz
Le shell des utilisateurs est défini par root dans le dernier champs du fichier /etc/passwd :
trainee@ubuntu1604:~$ cat /etc/passwd root:x:0:0:root:/root:/bin/bash daemon:x:1:1:daemon:/usr/sbin:/usr/sbin/nologin bin:x:2:2:bin:/bin:/usr/sbin/nologin sys:x:3:3:sys:/dev:/usr/sbin/nologin sync:x:4:65534:sync:/bin:/bin/sync games:x:5:60:games:/usr/games:/usr/sbin/nologin man:x:6:12:man:/var/cache/man:/usr/sbin/nologin lp:x:7:7:lp:/var/spool/lpd:/usr/sbin/nologin mail:x:8:8:mail:/var/mail:/usr/sbin/nologin news:x:9:9:news:/var/spool/news:/usr/sbin/nologin uucp:x:10:10:uucp:/var/spool/uucp:/usr/sbin/nologin proxy:x:13:13:proxy:/bin:/usr/sbin/nologin www-data:x:33:33:www-data:/var/www:/usr/sbin/nologin backup:x:34:34:backup:/var/backups:/usr/sbin/nologin list:x:38:38:Mailing List Manager:/var/list:/usr/sbin/nologin irc:x:39:39:ircd:/var/run/ircd:/usr/sbin/nologin gnats:x:41:41:Gnats Bug-Reporting System (admin):/var/lib/gnats:/usr/sbin/nologin nobody:x:65534:65534:nobody:/nonexistent:/usr/sbin/nologin systemd-timesync:x:100:102:systemd Time Synchronization,,,:/run/systemd:/bin/false systemd-network:x:101:103:systemd Network Management,,,:/run/systemd/netif:/bin/false systemd-resolve:x:102:104:systemd Resolver,,,:/run/systemd/resolve:/bin/false systemd-bus-proxy:x:103:105:systemd Bus Proxy,,,:/run/systemd:/bin/false syslog:x:104:108::/home/syslog:/bin/false _apt:x:105:65534::/nonexistent:/bin/false messagebus:x:106:110::/var/run/dbus:/bin/false uuidd:x:107:111::/run/uuidd:/bin/false lightdm:x:108:114:Light Display Manager:/var/lib/lightdm:/bin/false whoopsie:x:109:116::/nonexistent:/bin/false avahi-autoipd:x:110:119:Avahi autoip daemon,,,:/var/lib/avahi-autoipd:/bin/false avahi:x:111:120:Avahi mDNS daemon,,,:/var/run/avahi-daemon:/bin/false dnsmasq:x:112:65534:dnsmasq,,,:/var/lib/misc:/bin/false colord:x:113:123:colord colour management daemon,,,:/var/lib/colord:/bin/false speech-dispatcher:x:114:29:Speech Dispatcher,,,:/var/run/speech-dispatcher:/bin/false hplip:x:115:7:HPLIP system user,,,:/var/run/hplip:/bin/false kernoops:x:116:65534:Kernel Oops Tracking Daemon,,,:/:/bin/false pulse:x:117:124:PulseAudio daemon,,,:/var/run/pulse:/bin/false rtkit:x:118:126:RealtimeKit,,,:/proc:/bin/false saned:x:119:127::/var/lib/saned:/bin/false usbmux:x:120:46:usbmux daemon,,,:/var/lib/usbmux:/bin/false trainee:x:1000:1000:trainee,,,:/home/trainee:/bin/bash sshd:x:121:65534::/var/run/sshd:/usr/sbin/nologin
Cependant l'utilisateur peut changer son shell grâce à la commande chsh. Les shells disponibles aux utilisateurs du système sont inscrits dans le fichier /etc/shells. Saisissez la commande cat /etc/shells :
trainee@ubuntu1604:~$ cat /etc/shells # /etc/shells: valid login shells /bin/sh /bin/dash /bin/bash /bin/rbash /usr/bin/screen
Ensuite utilisez la commande echo pour afficher le shell actuel de trainee :
trainee@ubuntu1604:~$ echo $SHELL /bin/bash
Changez ensuite le shell de trainee en utilisant la commande chsh en indiquant la valeur de /bin/sh pour le nouveau shell :
trainee@ubuntu1604:~$ chsh Password: trainee Changing the login shell for trainee Enter the new value, or press ENTER for the default Login Shell [/bin/bash]: /bin/sh
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez que le mot de passe saisi ne sera pas visible. [/stextbox]
Vérifiez ensuite le shell actif pour trainee :
trainee@ubuntu1604:~$ echo $SHELL /bin/bash
Dernièrement contrôlez le shell stipulé dans le fichier /etc/passwd pour trainee :
trainee@ubuntu1604:~$ cat /etc/passwd | grep trainee trainee:x:1000:1000:trainee,,,:/home/trainee:/bin/sh
[stextbox id='black' image='null'] Important : Vous noterez que le shell actif est toujours /bin/bash tandis que le shell stipulé dans le fichier /etc/passwd est le /bin/sh. Le shell /bin/sh ne deviendra le shell actif de trainee que lors de sa prochaine connexion au système. [/stextbox]
Modifiez votre shell à /bin/bash de nouveau en utilisant la commande chsh :
trainee@ubuntu1604:~$ chsh Password: trainee Changing the login shell for trainee Enter the new value, or press ENTER for the default Login Shell [/bin/sh]: /bin/bash
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez que le mot de passe saisi ne sera pas visible. [/stextbox]
Le prompt d'un utilisateur dépend de son statut :
Le shell /bin/bash permet le rappel des dernières commandes saisies. Afin de connaître la liste des commandes mémorisées, utilisez la commande history :
trainee@ubuntu1604:~$ history | more 1 sudo su - 2 vi vitext 3 view vitext 4 vi vitext 5 vi .exrc 6 vi vitext 7 clear 8 stty -a 9 date 10 locale 11 LANG=en_GB.UTF-8 12 export LANG 13 locale 14 date 15 LC_ALL=en_GB.UTF-8 16 export LC_ALL 17 locale 18 date 19 who 20 df 21 df -h 22 free 23 free -h --More--
[stextbox id='black' image='null'] Important: L'historique est spécifique à chaque utilisateur. [/stextbox]
L'historique des commandes est en mode emacs par défaut. De ce fait, le rappel de la dernière commande se fait en utilisant la touche [Flèche vers le haut] ou bien les touches [CTRL]-[P] et le rappel de la commande suivante se fait en utilisant la touche [Flèche vers le bas] ou bien les touches [CTRL]-[N] :
Caractère de Contrôle | Définition |
---|---|
[CTRL]-[P] (= flèche vers le haut) | Rappelle la commande précédente |
[CTRL]-[N] (= flèche vers le bas) | Rappelle la commande suivante |
Pour se déplacer dans la ligne de l'historique :
Caractère de Contrôle | Définition |
---|---|
[CTRL]-[A] | Se déplacer au début de la ligne |
[CTRL]-[E] | Se déplacer à la fin de la ligne |
[CTRL]-[B] | Se déplacer un caractère à gauche |
[CTRL]-[F] | Se déplacer un caractère à droite |
[CTRL]-[D] | Supprimer le caractère sous le curseur |
Pour rechercher dans l'historique il convient d'utiliser les touches :
Caractère de Contrôle | Définition |
---|---|
[CTRL]-[R] chaine | Recherche en arrière de chaine dans l'historique. L'utilisation successive de la combinaison de touches par la suite recherche d'autres occurences de chaine |
[CTRL]-[S] chaine | Recherche en avant de chaine dans l'historique. L'utilisation successive de la combinaison de touches par la suite recherche d'autres occurences de chaine |
[CTRL]-[G] | Sortir du mode recherche |
Il est aussi possible de rappeler la dernière commande de l'historique en utilisant les caractères !!:
trainee@ubuntu1604:~$ ls aac bca Documents examples.desktop Pictures Templates vitext abc Desktop Downloads Music Public Videos xyz trainee@ubuntu1604:~$ !! ls aac bca Documents examples.desktop Pictures Templates vitext abc Desktop Downloads Music Public Videos xyz
Vous pouvez rappeler une commande spécifique de l'historique en utilisant le caractère ! suivi du numéro de la commande à rappeler :
trainee@ubuntu1604:~$ !107 ls aac bca Documents examples.desktop Pictures Templates vitext abc Desktop Downloads Music Public Videos xyz
Le paramétrage de la fonction du rappel des commandes est fait pour chaque utilisateur individuellement dans le fichier ~/.bashrc où ~/ indique le répertoire personnel de l'utilisateur concerné. Dans ce fichier, les variables concernant le rappel des commandes peuvent être définis. Le plus important est HISTSIZE :
trainee@ubuntu1604:~$ cat .bashrc | grep HISTSIZE # for setting history length see HISTSIZE and HISTFILESIZE in bash(1) HISTSIZE=1000
Vous noterez que dans le cas précédent, la valeur de HISTSIZE est de 1000. Ceci implique que les dernières mille commandes sont mémorisées.
Les commandes mémorisées sont stockées dans le fichier ~/.bash_history. Les commandes de la session en cours ne sont sauvegardées dans ce fichier qu'à la fermerture de la session :
trainee@ubuntu1604:~$ nl .bash_history | more 1 sudo su - 2 vi vitext 3 view vitext 4 vi vitext 5 vi .exrc 6 vi vitext 7 clear 8 stty -a 9 date 10 locale 11 LANG=en_GB.UTF-8 12 export LANG 13 locale 14 date 15 LC_ALL=en_GB.UTF-8 16 export LC_ALL 17 locale 18 date 19 who 20 df 21 df -h 22 free 23 free -h --More--
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez l'utilisation de la commande nl pour numéroter les lignes de l'affichage du contenu du fichier .bash_history. [/stextbox]
Le shell /bin/bash permet la génération des fins de noms de fichiers. Celle-ci est accomplie grâce à l'utilisation de la touche [Tab]. Dans l'exemple qui suit, la commande saisie est :
$ ls .b [Tab][Tab][Tab]
trainee@ubuntu1604:~$ ls .bash .bash_history .bash_logout .bashrc
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez qu'en appuyant sur la touche Tab trois fois le shell propose 3 ou 4 possibilités de complétion de nom de fichier. En effet, sans plus d'information, le shell ne sait pas quel fichier est concerné. [/stextbox]
La même possibilité existe pour la génération des fins de noms de commandes. Dans ce cas saisissez la commande suivante :
$ mo [Tab][Tab]
Appuyez sur la touche Tab deux fois. Vous obtiendrez une fenêtre similaire à celle-ci :
trainee@ubuntu1604:~$ mo moc mogrify-im6 mount mount.ntfs modinfo montage mountall mount.ntfs-3g modprobe montage-im6 mount.fuse mountpoint mogrify more mount.lowntfs-3g mousetweaks
Lors de l'utilisation du shell, nous avons souvent besoin d'exécuter une commande sur plusieurs fichiers au lieu de les traiter individuellement. A cette fin nous pouvons utiliser les caractères spéciaux.
Caractère Spéciaux | Description |
---|---|
* | Représente 0 ou plus de caractères |
? | Représente un caractère |
[abc] | Représente un caractère parmi ceux entre crochets |
[!abc] | Représente un caractère ne trouvant pas parmi ceux entre crochets |
?(expression1|expression2| …) | Représente 0 ou 1 fois l'expression1 ou 0 ou 1 fois l'expression2 … |
*(expression1|expression2| …) | Représente 0 à x fois l'expression1 ou 0 à x fois l'expression2 … |
+(expression1|expression2| …) | Représente 1 à x fois l'expression1 ou 1 à x fois l'expression2 … |
@(expression1|expression2| …) | Représente 1 fois l'expression1 ou 1 fois l'expression2 … |
!(expression1|expression2| …) | Représente 0 fois l'expression1 ou 0 fois l'expression2 … |
Dans votre répertoire individuel, créez un répertoire training. Ensuite créez dans ce répertoire 5 fichiers nommés respectivement f1, f2, f3, f4 et f5 :
trainee@ubuntu1604:~$ mkdir training trainee@ubuntu1604:~$ cd training trainee@ubuntu1604:~/training$ touch f1 f2 f3 f4 f5
Afin de démontrer l'utilisation du caractère spécial *, saisissez la commande suivante :
trainee@ubuntu1604:~/training$ echo f* f1 f2 f3 f4 f5
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez que le caractère * remplace un caractère ou une suite de caractères. [/stextbox]
Créez maintenant les fichiers f52 et f62 :
trainee@ubuntu1604:~/training$ touch f52 f62
Saisissez ensuite la commande suivante :
trainee@ubuntu1604:~/training$ echo f?2 f52 f62
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez que le caractère ? remplace un seul caractère. [/stextbox]
L'utilisation peut prendre plusieurs formes différentes :
Joker | Description |
---|---|
[xyz] | Représente le caractère x ou y ou z |
[m-t] | Représente le caractère m ou n …. t |
[!xyz] | Représente un caractère autre que x ou y ou z |
[!m-t] | Représente un caractère autre que m ou n …. t |
Afin de démontrer l'utilisation des caractères [ et ], créez le fichier a100 :
trainee@ubuntu1604:~/training$ touch a100
Ensuite saisissez les commandes suivantes et notez le résultat :
trainee@ubuntu1604:~/training$ echo [a-f]* a100 f1 f2 f3 f4 f5 f52 f62 trainee@ubuntu1604:~/training$ echo [af]* a100 f1 f2 f3 f4 f5 f52 f62
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez ici que tous les fichiers commençant par les lettres a, b, c, d, e ou f sont affichés à l'écran. [/stextbox]
trainee@ubuntu1604:~/training$ echo [!a]* f1 f2 f3 f4 f5 f52 f62
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez ici que tous les fichiers sont affichés à l'écran, à l'exception d'un fichier commençant par la lettre a . [/stextbox]
trainee@ubuntu1604:~/training$ echo [a-b]* a100
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez ici que seul le fichier commençant par la lettre a est affiché à l'écran car il n'existe pas de fichiers commençant par la lettre b. [/stextbox]
trainee@ubuntu1604:~/training$ echo [a-f] [a-f]
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez que dans ce cas, il n'existe pas de fichiers dénommés a, b, c, d, e ou f. Pour cette raison, n'ayant trouvé aucune correspondance entre le filtre utilisé et les objets dans le répertoire courant, le commande echo retourne le filtre passé en argument, c'est-à-dire [a-f]. [/stextbox]
Activez l'option extglob du shell bash afin de pouvoir utiliser ?(expression), *(expression), +(expression), @(expression) et !(expression) :
trainee@ubuntu1604:~/training$ shopt -s extglob
La commande shopt est utilisée pour activer ou désactiver les options du comportement optional du shell. La liste des options peut être visualisée en exécutant la commande shopt sans options :
trainee@ubuntu1604:~/training$ shopt autocd off cdable_vars off cdspell off checkhash off checkjobs off checkwinsize on cmdhist on compat31 off compat32 off compat40 off compat41 off compat42 off complete_fullquote on direxpand off dirspell off dotglob off execfail off expand_aliases on extdebug off extglob on extquote on failglob off force_fignore on globstar off globasciiranges off gnu_errfmt off histappend on histreedit off histverify off hostcomplete off huponexit off interactive_comments on lastpipe off lithist off login_shell on mailwarn off no_empty_cmd_completion off nocaseglob off nocasematch off nullglob off progcomp on promptvars on restricted_shell off shift_verbose off sourcepath on xpg_echo off
Créez les fichiers f, f.txt, f123.txt, f123123.txt, f123123123.txt :
trainee@ubuntu1604:~/training$ touch f f.txt f123.txt f123123.txt f123123123.txt
Saisissez la commande suivante :
trainee@ubuntu1604:~/training$ ls f?(123).txt f123.txt f.txt
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez ici que la commande affiche les fichiers ayant un nom contenant 0 ou 1 occurence de la chaîne 123. [/stextbox]
Saisissez la commande suivante :
trainee@ubuntu1604:~/training$ ls f*(123).txt f123123123.txt f123123.txt f123.txt f.txt
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez ici que la commande affiche les fichiers ayant un nom contenant de 0 jusqu'à x occurences de la chaîne 123. [/stextbox]
Saisissez la commande suivante :
trainee@ubuntu1604:~/training$ ls f+(123).txt f123123123.txt f123123.txt f123.txt
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez ici que la commande affiche les fichiers ayant un nom contenant entre 1 et x occurences de la chaîne 123. [/stextbox]
Saisissez la commande suivante :
trainee@ubuntu1604:~/training$ ls f@(123).txt f123.txt
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez ici que la commande affiche les fichiers ayant un nom contenant 1 seule occurence de la chaîne 123. [/stextbox]
Saisissez la commande suivante :
trainee@ubuntu1604:~/training$ ls f!(123).txt f123123123.txt f123123.txt f.txt
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez ici que la commande n'affiche que les fichiers ayant un nom qui ne contient pas la chaîne 123. [/stextbox]
Afin d'utiliser un caractère spécial dans un contexte littéral, il faut utiliser un caractère d'échappement. Il existe trois caractères d'échappement :
Caractère | Description |
---|---|
\ | Protège le caractère qui le suit |
' ' | Protège tout caractère, à l'exception du caractère ' lui-même, se trouvant entre les deux ' |
“ ” | Protège tout caractère, à l'exception des caractères “ lui-même, $, \ et ', se trouvant entre les deux “ |
Afin d'illustrer l'utilisation des caractères d'échappement, considérons la commande suivante :
$ echo * est un caractère spécial [Entrée]
Lors de la saisie de cette commande dans votre répertoire training, vous obtiendrez une fenêtre similaire à celle-ci :
trainee@ubuntu1604:~/training$ echo * est un caractère spécial a100 f f1 f123123123.txt f123123.txt f123.txt f2 f3 f4 f5 f52 f62 f.txt est un caractère spécial trainee@ubuntu1604:~/training$ echo \* est un caractère spécial * est un caractère spécial trainee@ubuntu1604:~/training$ echo "* est un caractère spécial" * est un caractère spécial trainee@ubuntu1604:~/training$ echo '* est un caractère spécial' * est un caractère spécial
Chaque commande retourne un code à la fin de son exécution. La variable spéciale $? sert à stocker le code retour de la dernière commande exécutée.
Par exemple :
trainee@ubuntu1604:~/training$ cd .. trainee@ubuntu1604:~$ mkdir codes trainee@ubuntu1604:~$ echo $? 0 trainee@ubuntu1604:~$ touch codes/exit.txt trainee@ubuntu1604:~$ rmdir codes rmdir: failed to remove 'codes': Directory not empty trainee@ubuntu1604:~$ echo $? 1
Dans cette exemple la création du répertoire codes s'est bien déroulée. Le code retour stocké dans la variable $? est un zéro.
La suppression du répertoire a rencontré une erreur car codes contenait le fichier retour. Le code retour stocké dans la variable $? est un un.
Si le code retour est zéro la dernière commande s'est déroulée sans erreur.
Si le code retour est autre que zéro la dernière commande s'est déroulée avec une erreur.
Votre dialogue avec le système Linux utilise des canaux d’entrée et de sortie. On appelle le clavier, le canal d’entrée standard et l’écran, le canal de sortie standard :
Autrement dit, en tapant une commande sur le clavier, vous voyez le résultat de cette commande à l’écran.
Parfois, cependant il est utile de re-diriger le canal de sortie standard vers un fichier. De cette façon, le résultat d’une commande telle free peut être stocké dans un fichier pour une consultation ultérieure :
Cet effet est obtenu en utilisant une redirection :
trainee@ubuntu1604:~$ pwd /home/trainee trainee@ubuntu1604:~$ cd training trainee@ubuntu1604:~/training$ free > file trainee@ubuntu1604:~/training$ cat file total used free shared buff/cache available Mem: 500144 160208 6548 5168 333388 307548 Swap: 1997820 0 1997820
Si le fichier cible n’existe pas, il est créé et son contenu sera le résultat de la commande free.
Par contre si le fichier existe déjà, il sera écrasé :
trainee@ubuntu1604:~/training$ date > file trainee@ubuntu1604:~/training$ cat file Mon 28 Nov 15:51:07 CET 2016
Pour ajouter des données supplémentaires au même fichier cible, il faut utiliser une double redirection :
trainee@ubuntu1604:~/training$ free >> file trainee@ubuntu1604:~/training$ cat file Mon 28 Nov 15:51:07 CET 2016 total used free shared buff/cache available Mem: 500144 160208 6436 5168 333500 307548 Swap: 1997820 0 1997820
De cette façon, la date du jour sera rajoutée à la fin de votre fichier après les informations de la commande free.
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez que la sortie standard ne peut être redirigée que dans une seule direction. [/stextbox]
Les canaux d’entrées et de sorties sont numérotés :
La commande suivante créera un fichier nommé errorlog qui contient les messages d’erreur de l’exécution de la commande rmdir :
trainee@ubuntu1604:~/training$ cd .. trainee@ubuntu1604:~$ rmdir training/ 2>errorlog trainee@ubuntu1604:~$ cat erreurlog rmdir: failed to remove 'training/': Directory not empty
En effet l'erreur est générée parce que le répertoire training n'est pas vide.
Nous pouvons également réunir des canaux. Pour mettre en application ceci, il faut comprendre que le shell traite les commandes de gauche à droite.
Dans l’exemple suivant, nous réunissons le canal de sortie et le canal d’erreurs :
trainee@ubuntu1604:~$ free > file 2>&1
La syntaxe 2>&1 envoie la sortie du canal 2 au même endroit que le canal 1, à savoir le fichier dénommé file.
Il est possible de modifier le canal d'entrée standard afin de lire des informations à partir d’un fichier. Dans ce cas la redirection est obtenue en utilisant le caractère < :
$ wc -w < erreurlog [Entrée]
Dans cet exemple la commande wc compte le nombre de mots ( -w ) dans le fichier errorlog et l’affiche à l’écran :
trainee@ubuntu1604:~$ wc -w < errorlog 8
D'autres redirections existent :
Caractères | Définition |
---|---|
&> | Rediriger les canaux 1 et 2 au même endroit |
<< | Permet d'utiliser le texte taper ensuite en tant que entrée standard. Par exemple programme << EOF utilisera le texte taper après en tant qu'entrée standard jusqu'à l'apparition de EOF sur une ligne seule. |
<> | Permet d'utiliser le fichier specifié en tant que entrée standard et sortie standard |
Il est aussi possible de relier des commandes avec un tube | .
Dans ce cas, le canal de sortie de la commande à gauche du tube est envoyé au canal d’entrée de la commande à droite du tube :
$ ls | wc -w [Entrée]
Cette commande, lancée dans votre répertoire personnel, prend la sortie de la commande ls et demande à la commande wc de compter le nombre de mots inclus dans la sortie de ls :
trainee@ubuntu1604:~$ ls | wc -w 17
[stextbox id='black' image='null'] Important : Il est à noter qu'il est possible de relier plusieurs tubes dans la même commande. [/stextbox]
Rappelez-vous que la sortie standard ne peut être redirigée que dans une seule direction. Afin de pouvoir rediriger la sortie standard vers un fichier et la visualiser à l'écran, nous devons utiliser la commande tee avec un pipe :
trainee@ubuntu1604:~$ date | tee file1 Mon 28 Nov 16:14:22 CET 2016 trainee@ubuntu1604:~$ cat file1 Mon 28 Nov 16:14:22 CET 2016
Cette même technique nous permet de créer deux fichiers :
$ date | tee fichier1 > fichier2 [Entrée]
trainee@ubuntu1604:~$ date | tee fichier1 > fichier2 trainee@ubuntu1604:~$ cat fichier1 Mon 28 Nov 16:15:56 CET 2016 trainee@ubuntu1604:~$ cat fichier2 Mon 28 Nov 16:15:56 CET 2016
[stextbox id='black' image='null'] Important : Par défaut la commande tee écrase le fichier de destination. Pour ajouter des données supplémentaires au même fichier cible, il convient d'utiliser l'option -a de la commande tee. [/stextbox]
Il est parfois intéressant, notamment dans les scripts, de remplacer une commande par sa valeur de sa sortie. Afin d'illustrer ce point, considérons les commandes suivantes :
trainee@ubuntu1604:~$ echo date date trainee@ubuntu1604:~$ echo $(date) Mon 28 Nov 16:19:33 CET 2016 trainee@ubuntu1604:~$ echo `date` Mon 28 Nov 16:19:33 CET 2016
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez le format de chaque substitution $(commande) ou `commande`. Sur un clavier français, l'anti-côte est accessible en utilisant les touches Alt Gr et 77. [/stextbox]
Il est possible de regrouper des commandes à l’aide d’un sous-shell :
$ (ls -l; ps; who) > list [Entrée]
Cet exemple envoie le résultat des trois commandes vers le fichier list en les traitant en tâches de fond.
Les commandes peuvent être aussi chainées en fonction du code retour de la commande précédente.
&& est utilisé afin de s’assurer que la deuxième commande s’exécute dans le cas où la valeur du statut de sortie est 0, autrement dit qu’il n’y a pas eu d’erreurs.
|| est utilisé afin de s’assurer de l’inverse.
Le syntaxe de cette commande est :
Commande1 && Commande2
Dans ce cas, Commande 2 est exécutée uniquement dans le cas où Commande1 s’est exécuté sans erreur
Ou :
Commande1 || Commande2
Dans ce cas, Commande2 est exécuté si Commande1 a rencontré une erreur.
Une variable du shell peut être affichée grâce à la commande :
$ echo $VARIABLE [Entrée]
Variable | Description |
---|---|
BASH | Le chemin complet du shell. |
BASH_VERSION | La version du shell. |
EUID | EUID de l'utilisateur courant. |
UID | UID de l'utilisateur courant. |
PPID | Le PID du processus père. |
PWD | Le répertoire courant. |
OLDPWD | Le répertoire avant la dernière commande cd. Même chose que la commande cd -. |
RANDOM | Un nombre aléatoire entre 0 et 32767 |
SECONDS | Le nombre de scondes écoules depuis le lancement du shell |
LINES | Le nombre de lignes de l'écran. |
COLUMNS | La largeur de l'écran. |
HISTFILE | Le fichier historique |
HISTFILESIZE | La taille du fichier historique |
HISTSIZE | Le nombre de commandes mémorisées dans le fichier historique |
HISTCMD | Le numéro de la commande courante dans l'historique |
HISTCONTROL | ignorespace ou ignoredups ou ignoreboth |
HOME | Le répertoire de connexion. |
HOSTTYPE | Le type de machine. |
OSTYPE | Le système d'exploitation. |
Le fichier contenant le courrier. | |
MAILCHECK | La fréquence de vérification du courrier en secondes. |
PATH | Le chemin de recherche des commandes. |
PROMPT_COMMAND | La commande exécutée avant chaque affichage du prompt. |
PS1 | Le prompt par défaut. |
PS2 | Le deuxième prompt par défaut |
PS3 | Le troisième prompt par défaut |
PS4 | Le quatrième prompt par défaut |
SHELL | Le shell de préférence. |
SHLVL | Le nombre d'instances du shell. |
TMOUT | Le nombre de secondes moins 60 d'inactivité avant que le shell exécute la commande exit. |
L'Internationalisation, aussi appelé i18n car il y a 18 lettres entre la lettre I et la lettre n dans le mot Internationalization, consiste à adapter un logiciel aux paramètres variant d'une région à l'autre :
Le Régionalisation, aussi appelé l10n car il y a 10 lettres entre la lettre L et la lettre n du mot Localisation, consiste à modifier l'internalisation en fonction d'une région spécifique.
Le code pays complet prend la forme suivante : langue-PAYS.jeu_de_caractères. Par exemple, pour la langue anglaise les valeurs de langue-PAYS sont :
Les variables système les plus importants contenant les informations concernant le régionalisation sont :
Variable | Description |
---|---|
LC_ALL | Avec une valeur non nulle, celle-ci prend le dessus sur la valeur de toutes les autres variables d'internationalisation |
LANG | Fournit une valeur par défaut pour les variables d'environnement dont la valeur est nulle ou non définie. |
LC_CTYPE | Détermine les paramètres régionaux pour l'interprétation de séquence d'octets de données texte en caractères. |
Par exemple :
trainee@ubuntu1604:~$ echo $LC_ALL en_GB.UTF-8 trainee@ubuntu1604:~$ echo $LC_CTYPE trainee@ubuntu1604:~$ echo $LANG en_GB.UTF-8 trainee@ubuntu1604:~$ locale LANG=en_GB.UTF-8 LANGUAGE= LC_CTYPE="en_GB.UTF-8" LC_NUMERIC="en_GB.UTF-8" LC_TIME="en_GB.UTF-8" LC_COLLATE="en_GB.UTF-8" LC_MONETARY="en_GB.UTF-8" LC_MESSAGES="en_GB.UTF-8" LC_PAPER="en_GB.UTF-8" LC_NAME="en_GB.UTF-8" LC_ADDRESS="en_GB.UTF-8" LC_TELEPHONE="en_GB.UTF-8" LC_MEASUREMENT="en_GB.UTF-8" LC_IDENTIFICATION="en_GB.UTF-8" LC_ALL=en_GB.UTF-8
Variable | Description |
---|---|
$LINENO | Contient le numéro de la ligne courante du script ou de la fonction |
$$ | Contient le PID du shell en cours |
$PPID | Contient le PID du processus parent du shell en cours |
$0 | Contient le nom du script en cours tel que ce nom ait été saisi sur la ligne de commande |
$1, $2 … | Contient respectivement le premier argument, deuxième argument etc passés au script |
$# | Contient le nombre d'arguments passés au script |
$* | Contient l'ensemble des arguments passés au script |
$@ | Contient l'ensemble des arguments passés au script |
La commande env envoie sur la sortie standard les valeurs des variables système de l'environnement de l'utilisateur qui l'invoque :
trainee@ubuntu1604:~$ env LC_PAPER=fr_FR.UTF-8 LC_ADDRESS=fr_FR.UTF-8 XDG_SESSION_ID=1 LC_MONETARY=fr_FR.UTF-8 TERM=xterm-256color SHELL=/bin/bash SSH_CLIENT=10.0.2.2 40266 22 LC_NUMERIC=fr_FR.UTF-8 OLDPWD=/home/trainee/training SSH_TTY=/dev/pts/8 LC_ALL=en_GB.UTF-8 USER=trainee LS_COLORS=rs=0:di=01;34:ln=01;36:mh=00:pi=40;33:so=01;35:do=01;35:bd=40;33;01:cd=40;33;01:or=40;31;01:mi=00:su=37;41:sg=30;43:ca=30;41:tw=30;42:ow=34;42:st=37;44:ex=01;32:*.tar=01;31:*.tgz=01;31:*.arc=01;31:*.arj=01;31:*.taz=01;31:*.lha=01;31:*.lz4=01;31:*.lzh=01;31:*.lzma=01;31:*.tlz=01;31:*.txz=01;31:*.tzo=01;31:*.t7z=01;31:*.zip=01;31:*.z=01;31:*.Z=01;31:*.dz=01;31:*.gz=01;31:*.lrz=01;31:*.lz=01;31:*.lzo=01;31:*.xz=01;31:*.bz2=01;31:*.bz=01;31:*.tbz=01;31:*.tbz2=01;31:*.tz=01;31:*.deb=01;31:*.rpm=01;31:*.jar=01;31:*.war=01;31:*.ear=01;31:*.sar=01;31:*.rar=01;31:*.alz=01;31:*.ace=01;31:*.zoo=01;31:*.cpio=01;31:*.7z=01;31:*.rz=01;31:*.cab=01;31:*.jpg=01;35:*.jpeg=01;35:*.gif=01;35:*.bmp=01;35:*.pbm=01;35:*.pgm=01;35:*.ppm=01;35:*.tga=01;35:*.xbm=01;35:*.xpm=01;35:*.tif=01;35:*.tiff=01;35:*.png=01;35:*.svg=01;35:*.svgz=01;35:*.mng=01;35:*.pcx=01;35:*.mov=01;35:*.mpg=01;35:*.mpeg=01;35:*.m2v=01;35:*.mkv=01;35:*.webm=01;35:*.ogm=01;35:*.mp4=01;35:*.m4v=01;35:*.mp4v=01;35:*.vob=01;35:*.qt=01;35:*.nuv=01;35:*.wmv=01;35:*.asf=01;35:*.rm=01;35:*.rmvb=01;35:*.flc=01;35:*.avi=01;35:*.fli=01;35:*.flv=01;35:*.gl=01;35:*.dl=01;35:*.xcf=01;35:*.xwd=01;35:*.yuv=01;35:*.cgm=01;35:*.emf=01;35:*.ogv=01;35:*.ogx=01;35:*.aac=00;36:*.au=00;36:*.flac=00;36:*.m4a=00;36:*.mid=00;36:*.midi=00;36:*.mka=00;36:*.mp3=00;36:*.mpc=00;36:*.ogg=00;36:*.ra=00;36:*.wav=00;36:*.oga=00;36:*.opus=00;36:*.spx=00;36:*.xspf=00;36: LC_TELEPHONE=fr_FR.UTF-8 MAIL=/var/mail/trainee PATH=/usr/local/sbin:/usr/local/bin:/usr/sbin:/usr/bin:/sbin:/bin:/usr/games:/usr/local/games:/snap/bin QT_QPA_PLATFORMTHEME=appmenu-qt5 LC_IDENTIFICATION=fr_FR.UTF-8 PWD=/home/trainee LANG=en_US.UTF-8 LC_MEASUREMENT=fr_FR.UTF-8 SHLVL=1 HOME=/home/trainee LOGNAME=trainee SSH_CONNECTION=10.0.2.2 40266 10.0.2.15 22 LESSOPEN=| /usr/bin/lesspipe %s XDG_RUNTIME_DIR=/run/user/1000 LESSCLOSE=/usr/bin/lesspipe %s %s LC_TIME=fr_FR.UTF-8 LC_NAME=fr_FR.UTF-8 _=/usr/bin/env
La commande peut aussi être utilisée pour fixer une variable lors de l'exécution d'une commande. Par exemple, pour lancer xterm avec la variable EDITOR fixée à vi :
$ env EDITOR=vim xterm
Pour visualiser les options du shell bash, il convient d'utiliser la commande set :
$ set -o [Entrée]
Par exemple :
trainee@ubuntu1604:~$ set -o allexport off braceexpand on emacs on errexit off errtrace off functrace off hashall on histexpand on history on ignoreeof off interactive-comments on keyword off monitor on noclobber off noexec off noglob off nolog off notify off nounset off onecmd off physical off pipefail off posix off privileged off verbose off vi off xtrace off
Pour activer une option il convient de nouveau à utiliser la commande set :
# set -o allexport [Entrée]
Par exemple :
trainee@ubuntu1604:~$ set -o allexport trainee@ubuntu1604:~$ set -o allexport on braceexpand on ...
Notez que l'option allexport a été activée.
Pour désactiver une option, on utilise la commande set avec l'option +o :
$ set +o allexport [Entrée]
trainee@ubuntu1604:~$ set +o allexport trainee@ubuntu1604:~$ set -o allexport off braceexpand on ...
Parmi les options, voici la description des plus intéressantes :
Option | Valeur par Défaut | Description |
---|---|---|
allexport | off | Le shell export automatiquement toute variable |
emacs | on | L'édition de la ligne de commande est au style emacs |
history | on | L'historique des commandes est activé |
noclobber | off | Les simples re-directions n'écrasent pas le fichier de destination |
noglob | off | Désactive l'expansion des caractères génériques |
nounset | off | Le shell retourne une erreur lors de l'expansion d'une variable inconnue |
verbose | off | Affiche les lignes de commandes saisies |
vi | off | L'édition de la ligne de commande est au style vi |
trainee@ubuntu1604:~$ set -o noclobber trainee@ubuntu1604:~$ pwd > file trainee@ubuntu1604:~$ pwd > file -bash: file: cannot overwrite existing file trainee@ubuntu1604:~$ pwd >| file trainee@ubuntu1604:~$ set +o noclobber
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez que l'option noclobber peut être contournée en utilisant la redirection suivi par le caractère |. [/stextbox]
trainee@ubuntu1604:~$ set -o noglob trainee@ubuntu1604:~$ echo * * trainee@ubuntu1604:~$ set +o noglob trainee@ubuntu1604:~$ echo * aac abc bca codes Desktop Documents Downloads errorlog examples.desktop file file1 Music Pictures Public Templates training Videos vitext xyz
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez que l'effet du caractère spécial est annulé sous l'influence de l'option noglob. [/stextbox]
trainee@ubuntu1604:~$ set -o nounset trainee@ubuntu1604:~$ echo $FENESTROS -bash: FENESTROS: unbound variable trainee@ubuntu1604:~$ set +o nounset trainee@ubuntu1604:~$ echo $FENESTROS trainee@ubuntu1604:~$
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez que la variable inexistante $FENESTROS est identifiée comme telle sous l'influence de l'option nounset. Or le comportement habituel de Linux est de retourner une ligne vide qui n'indique pas si la variable n’existe pas ou si elle est simplement vide. [/stextbox]
Le but de la suite de cette unité est de vous amener au point où vous êtes capable de comprendre et de déchiffrer les scripts, notamment les scripts de démarrage ainsi que les scripts de contrôle des services.
Écrire des scripts compliqués est en dehors de la portée de cette unité car il nécessite une approche programmation qui ne peut être adressée que lors d'une formation dédiée à l'écriture des scripts.
Un script shell est un fichier dont le contenu est lu en entrée standard par le shell. Le contenu du fichier est lu et exécuté d'une manière séquentielle. Afin qu'un script soit exécuté, il suffit qu'il puisse être lu au quel cas le script est exécuté par un shell fils soit en l'appelant en argument à l'appel du shell :
/bin/bash myscript
soit en redirigeant son entrée standard :
/bin/bash < myscript
Dans le cas où le droit d'exécution est positionné sur le fichier script et à condition que celui-ci se trouve dans un répertoire spécifié dans le PATH de l'utilisateur qui le lance, le script peut être lancé en l'appelant simplement par son nom :
myscript
Dans le cas où le script doit être exécuté par le shell courant, dans les mêmes conditions que l'exemple précédent, et non par un shell fils, il convient de le lancer ainsi :
. myscript et ./myscript
Dans un script il est fortement conseillé d'inclure des commentaires. Les commentaires permettent à d'autres personnes de comprendre le script. Toute ligne de commentaire commence avec le caractère #.
Il existe aussi un pseudo commentaire qui est placé au début du script. Ce pseudo commentaire permet de stipuler quel shell doit être utilisé pour l'exécution du script. L'exécution du script est ainsi rendu indépendant du shell de l'utilisateur qui le lance. Le pseudo commentaire commence avec les caractères #!. Chaque script commence donc par une ligne similaire à celle-ci :
#!/bin/sh
Puisque un script contient des lignes de commandes qui peuvent être saisies en shell intéractif, il est souvent issu d'une procédure manuelle. Afin de faciliter la création d'un script il existe une commande, script, qui permet d'enregistrer les textes sortis sur la sortie standard, y compris le prompt dans un fichier dénommé typescript. Afin d'illustrer l'utilisation de cette commande, saisissez la suite de commandes suivante :
trainee@ubuntu1604:~$ script Script started, file is typescript trainee@ubuntu1604:~$ pwd /home/trainee trainee@ubuntu1604:~$ ls aac codes Downloads fichier1 file1 Public typescript xyz abc Desktop errorlog fichier2 Music Templates Videos bca Documents examples.desktop file Pictures training vitext trainee@ubuntu1604:~$ exit exit Script done, file is typescript trainee@ubuntu1604:~$ cat typescript Script started on Tue 29 Nov 2016 03:57:47 CET trainee@ubuntu1604:~$ pwd /home/trainee trainee@ubuntu1604:~$ ls aac codes Downloads fichier1 file1 Public typescript xyz abc Desktop errorlog fichier2 Music Templates Videos bca Documents examples.desktop file Pictures training vitext trainee@ubuntu1604:~$ exit exit Script done on Tue 29 Nov 2016 03:57:58 CET
Cette procédure peut être utilisée pour enregistrer une suite de commandes longues et compliquées afin d'écrire un script.
Pour illustrer l'écriture et l'exécution d'un script, éditez le fichier myscript avec vi :
$ vi myscript [Entrée]
Éditez votre fichier ainsi :
pwd ls
Sauvegardez votre fichier. Lancez ensuite votre script en passant le nom du fichier en argument à /bin/bash :
trainee@ubuntu1604:~$ vi myscript trainee@ubuntu1604:~$ /bin/bash myscript /home/trainee aac codes Downloads fichier1 file1 Pictures training vitext abc Desktop errorlog fichier2 myscript Public typescript xyz bca Documents examples.desktop file Music Templates Videos
Lancez ensuite le script en redirigeant son entrée standard :
trainee@ubuntu1604:~$ /bin/bash < myscript /home/trainee aac codes Downloads fichier1 file1 Pictures training vitext abc Desktop errorlog fichier2 myscript Public typescript xyz bca Documents examples.desktop file Music Templates Videos
Pour lancer le script en l'appelant simplement par son nom, son chemin doit être inclus dans votre PATH:
trainee@ubuntu1604:~$ echo $PATH /usr/local/sbin:/usr/local/bin:/usr/sbin:/usr/bin:/sbin:/bin:/usr/games:/usr/local/games:/snap/bin
Dans le cas d'Ubuntu, ceci n'est pas le cas. La raison pour ceci devient évidente en regardant le fichier .profile dans /home/trainee:
trainee@ubuntu1604:~$ cat .profile # ~/.profile: executed by the command interpreter for login shells. ... # set PATH so it includes user's private bin if it exists if [ -d "$HOME/bin" ] ; then PATH="$HOME/bin:$PATH" fi
Comme on peut constater, la valeur de PATH ne contiendra $HOME/bin que dans le cas où le répertoire existe :
# set PATH so it includes user's private bin if it exists if [ -d "$HOME/bin" ] ; then PATH="$HOME/bin:$PATH" fi
Pour modifier la valeur de PATH, créez le répertoire $HOME/bin et rechargez le fichier .profile :
trainee@ubuntu1604:~$ mkdir bin trainee@ubuntu1604:~$ source .profile trainee@ubuntu1604:~$ echo $PATH /home/trainee/bin:/usr/local/sbin:/usr/local/bin:/usr/sbin:/usr/bin:/sbin:/bin:/usr/games:/usr/local/games:/snap/bin
Ensuite déplacez votre script dans ce répertoire et rendez-le exécutable pour votre utilisateur :
trainee@ubuntu1604:~$ mv myscript ~/bin trainee@ubuntu1604:~$ chmod u+x ~/bin/myscript
Exécutez maintenant votre script en l'appelant par son nom à partir du répertoire /tmp :
trainee@ubuntu1604:/tmp$ myscript /tmp hsperfdata_root systemd-private-2596faf2be00473d9dc6da53af5711d5-colord.service-K4xRp2 systemd-private-2596faf2be00473d9dc6da53af5711d5-rtkit-daemon.service-iKio6G systemd-private-2596faf2be00473d9dc6da53af5711d5-systemd-timesyncd.service-AlOq91
Placez-vous dans le répertoire contenant le script et saisissez les commandes suivantes :
trainee@ubuntu1604:/tmp$ cd ~/bin trainee@ubuntu1604:~/bin$ ./myscript /home/trainee/bin myscript trainee@ubuntu1604:~/bin$ . myscript /home/trainee/bin myscript
[stextbox id='black' image='null'] A faire : Notez bien la différence entre les sorties de cette dernière commande et la précédente. Expliquez pourquoi. [/stextbox]
La commande read lit son entrée standard et affecte les mots saisis dans la ou les variable(s) passée(s) en argument. La séparation entre le contenu des variables est l'espace. Par conséquent il est intéressant de noter les exemples suivants :
trainee@ubuntu1604:~/bin$ read var1 var2 var3 var4 fenestros edu is great! trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo $var1 fenestros trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo $var2 edu trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo $var3 is trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo $var4 great!
[stextbox id='black' image='null'] Important: Notez que chaque champs a été placé dans une variable différente. Notez aussi que par convention les variables déclarées par des utilisateurs sont en miniscules afin de les distinguer des variables système qui sont en majuscules. [/stextbox]
trainee@ubuntu1604:~/bin$ read var1 var2 fenestros edu is great! trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo $var1 fenestros trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo $var2 edu is great!
[stextbox id='black' image='null'] Important : Notez que dans le deuxième cas, le reste de la ligne après le mot fenestros est mis dans $var2. [/stextbox]
La commande read renvoie un code de retour de 0 dans le cas où elle ne reçoit pas l'information fin de fichier matérialisée par les touches Ctrl+D. Le contenu de la variable var peut être vide et la valeur du code de retour 0 grâce à l'utilisation de la touche Entrée :
trainee@ubuntu1604:~/bin$ read var
↵ Entrée
trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo $? 0 trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo $var trainee@ubuntu1604:~/bin$
Le contenu de la variable var peut être vide et la valeur du code de retour autre que 0 grâce à l'utilisation des touches Ctrl+D :
trainee@ubuntu1604:~/bin$ read var
Ctrl+D
trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo $? 1 trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo $var trainee@ubuntu1604:~/bin$
La variable IFS contient par défaut les caractères Espace, Tab et Entrée :
trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo "$IFS" | od -c 0000000 \t \n \n 0000004
[stextbox id='black' image='null'] Important : La commande od (Octal Dump) renvoie le contenu d'un fichier ou de l'entrée standard au format octal. Ceci est utile afin de visualiser les caractères non-imprimables. L'option -c permet de sélectionner des caractères ASCII ou des backslash dans le fichier ou dans le contenu fourni à l'entrée standard. [/stextbox]
La valeur de cette variable définit donc le séparateur de mots lors de la saisie des contenus des variables avec la commande read. La valeur de la variable IFS peut être modifiée :
trainee@ubuntu1604:~/bin$ OLDIFS="$IFS" trainee@ubuntu1604:~/bin$ IFS=":" trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo "$IFS" | od -c 0000000 : \n 0000002
De cette façon l'espace redevient un caractère normal :
trainee@ubuntu1604:~/bin$ read var1 var2 var3 fenestros:edu is:great! trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo $var1 fenestros trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo $var2 edu is trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo $var3 great!
Restaurez l'ancienne valeur de IFS avec la commande IFS=“$OLDIFS”
trainee@ubuntu1604:~/bin$ IFS="$OLDIFS" trainee@ubuntu1604:~/bin$ echo "$IFS" | od -c 0000000 \t \n \n 0000004
La commande test peut être utilisée avec deux syntaxes :
test expression
ou
[EspaceexpressionEspace]
Test | Description |
---|---|
-f fichier | Retourne vrai si fichier est d'un type standard |
-d fichier | Retourne vrai si fichier est d'un type répertoire |
-r fichier | Retourne vrai si l'utilisateur peut lire fichier |
-w fichier | Retourne vrai si l'utilisateur peut modifier fichier |
-x fichier | Retourne vrai si l'utilisateur peut exécuter fichier |
-e fichier | Retourne vrai si fichier existe |
-s fichier | Retourne vrai si fichier n'est pas vide |
fichier1 -nt fichier2 | Retourne vrai si fichier1 est plus récent que fichier2 |
fichier1 -ot fichier2 | Retourne vrai si fichier1 est plus ancien que fichier2 |
fichier1 -ef fichier2 | Retourne vrai si fichier1 est identique à fichier2 |
Testez si le fichier a100 est un fichier ordinaire :
trainee@ubuntu1604:~/bin$ cd ../training/ trainee@ubuntu1604:~/training$ test -f a100 trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 0 trainee@ubuntu1604:~/training$ [ -f a100 ] trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 0
Testez si le fichier a101 existe :
trainee@ubuntu1604:~/training$ [ -f a101 ] trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 1
Testez si /home/trainee/training est un répertoire :
trainee@ubuntu1604:~/training$ [ -d /home/trainee/training ] trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 0
Test | Description |
---|---|
-n chaîne | Retourne vrai si chaîne n'est pas de longueur 0 |
-z chaîne | Retourne vrai si chaîne est de longueur 0 |
string1 = string2 | Retourne vrai si string1 est égale à string2 |
string1 != string2 | Retourne vrai si string1 est différente de string2 |
string1 | Retourne vrai si string1 n'est pas vide |
Testez si les deux chaînes sont égales :
trainee@ubuntu1604:~/training$ string1="root" trainee@ubuntu1604:~/training$ string2="fenestros" trainee@ubuntu1604:~/training$ [ $string1 = $string2 ] trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 1
Testez si la string1 n'a pas de longueur 0 :
trainee@ubuntu1604:~/training$ [ -n $string1 ] trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 0
Testez si la string1 a une longueur de 0 :
trainee@ubuntu1604:~/training$ [ -z $string1 ] trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 1
Test | Description |
---|---|
value1 -eq value2 | Retourne vrai si value1 est égale à value2 |
value1 -ne value2 | Retourne vrai si value1 n'est pas égale à value2 |
value1 -lt value2 | Retourne vrai si value1 est inférieure à value2 |
value1 -le value2 | Retourne vrai si value1 est inférieur ou égale à value2 |
value1 -gt value2 | Retourne vrai si value1 est supérieure à value2 |
value1 -ge value2 | Retourne vrai si value1 est supérieure ou égale à value2 |
Comparez les deux nombres value1 et value2 :
trainee@ubuntu1604:~/training$ read value1 35 trainee@ubuntu1604:~/training$ read value2 23 trainee@ubuntu1604:~/training$ [ $value1 -lt $value2 ] trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 1 trainee@ubuntu1604:~/training$ [ $value2 -lt $value1 ] trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 0 trainee@ubuntu1604:~/training$ [ $value2 -eq $value1 ] trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 1
Test | Description |
---|---|
!expression | Retourne vrai si expression est fausse |
expression1 -a expression2 | Représente un et logique entre expression1 et expression2 |
expression1 -o expression2 | Représente un ou logique entre expression1 et expression2 |
\(expression\) | Les parenthèses permettent de regrouper des expressions |
Testez si $file n'est pas un répertoire :
trainee@ubuntu1604:~/training$ file=a1OO trainee@ubuntu1604:~/training$ [ ! -d $file ] trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 0
Testez si $directory est un répertoire et si l'utilisateur à le droit de le traverser :
trainee@ubuntu1604:~/training$ directory=/usr trainee@ubuntu1604:~/training$ [ -d $directory -a -x $directory ] trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 0
Testez si l'utilisateur peut écrire dans le fichier a100 et /usr est un répertoire ou /tmp est un répertoire :
trainee@ubuntu1604:~/training$ [ -w a100 -a \( -d /usr -o -d /tmp \) ] trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 0
Test | Description |
---|---|
-o option | Retourne vrai si l'option du shell “option” est activée |
trainee@ubuntu1604:~/training$ [ -o allexport ] trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 1
La commande [[EspaceexpressionEspace]] est une amélioration de la commande test. Les opérateurs de la commande test sont compatibles avec la commande [[ expression ]] sauf -a et -o qui sont remplacés par && et || respectivement :
Test | Description |
---|---|
!expression | Retourne vrai si expression est fausse |
expression1 && expression2 | Représente un et logique entre expression1 et expression2 |
expression1 || expression2 | Représente un ou logique entre expression1 et expression2 |
(expression) | Les parenthèses permettent de regrouper des expressions |
D'autres opérateurs ont été ajoutés :
Test | Description |
---|---|
string = modele | Retourne vrai si chaîne correspond au modèle |
string != modele | Retourne vrai si chaîne ne correspond pas au modèle |
string1 < string2 | Retourne vrai si string1 est lexicographiquement avant string2 |
string1 > string2 | Retourne vrai si string1 est lexicographiquement après string2 |
Testez si l'utilisateur peut écrire dans le fichier a100 et /usr est un répertoire ou /tmp est un répertoire :
trainee@ubuntu1604:~/training$ [[ -w a100 && ( -d /usr || -d /tmp ) ]] trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $? 0
Opérateur | Description |
---|---|
Commande1 && Commande2 | Commande 2 est exécutée si la première commande renvoie un code vrai |
Commande1 || Commande2 | Commande 2 est exécutée si la première commande renvoie un code faux |
trainee@ubuntu1604:~/training$ [[ -d /root ]] && echo "The root directory exists" The root directory exists trainee@ubuntu1604:~/training$ [[ -d /root ]] || echo "The root directory exists" trainee@ubuntu1604:~/training$
La commande expr prend la forme :
expr Espace value1 Espace opérateur Espace value2 Entrée
ou
expr Tab value1 Tab opérateur Tab value2 Entrée
ou
expr Espace chaîne Espace : Espace expression_régulière Entrée
ou
expr Tab chaîne Tab : Tab expression_régulière Entrée
Opérateur | Description |
---|---|
+ | Addition |
- | Soustraction |
\* | Multiplication |
/ | Division |
% | Modulo |
\( \) | Parenthèses |
Opérateur | Description |
---|---|
\< | Inférieur |
\<= | Inférieur ou égal |
\> | Supérieur |
\>= | Supérieur ou égal |
= | égal |
!= | inégal |
Opérateur | Description |
---|---|
\| | ou logique |
\& | et logique |
Ajoutez 2 à la valeur de $x :
trainee@ubuntu1604:~/training$ x=2 trainee@ubuntu1604:~/training$ expr $x + 2 4
Si les espaces sont retirés, le résultat est tout autre :
trainee@ubuntu1604:~/training$ expr $x+2 2+2
Les opérateurs doivent être protégés :
trainee@ubuntu1604:~/training$ expr $x * 2 expr: syntax error trainee@ubuntu1604:~/training$ expr $x \* 2 4
Mettez le résultat d'un calcul dans une variable :
trainee@ubuntu1604:~/training$ resultat=`expr $x + 10` trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $resultat 12
La commande let est l'équivalent de la commande ((expression)). La commande ((expression)) est une amélioration de la commande expr :
Opérateur | Description |
---|---|
+ | Addition |
- | Soustraction |
* | Multiplication |
/ | Division |
% | Modulo |
^ | Puissance |
Opérateur | Description |
---|---|
< | Inférieur |
<= | Inférieur ou égal |
> | Supérieur |
>= | Supérieur ou égal |
== | égal |
!= | inégal |
Opérateur | Description |
---|---|
&& | et logique |
|| | ou logique |
! | négation logique |
Opérateur | Description |
---|---|
~ | négation binaire |
>> | décalage binaire à droite |
<< | décalage binaire à gauche |
& | et binaire |
| | ou binaire |
^ | ou exclusif binaire |
trainee@ubuntu1604:~/training$ x=2 trainee@ubuntu1604:~/training$ ((x=$x+10)) trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $x 12 trainee@ubuntu1604:~/training$ ((x=$x+20)) trainee@ubuntu1604:~/training$ echo $x 32
La syntaxe de la commande If est la suivante :
if condition then commande(s) else commande(s) fi
ou :
if condition then commande(s) commande(s) fi
ou encore :
if condition then commande(s) elif condition then commande(s) elif condition then commande(s) else commande(s) fi
Créez le script user_check suivant :
#!/bin/bash if [ $# -ne 1 ] ; then echo "Mauvais nombre d'arguments" echo "Usage : $0 nom_utilisateur" exit 1 fi if grep "^$1:" /etc/passwd > /dev/null then echo "Utilisateur $1 est défini sur ce système" else echo "Utilisateur $1 n'est pas défini sur ce système" fi exit 0
Testez-le :
trainee@ubuntu1604:~/training$ chmod 770 user_check trainee@ubuntu1604:~/training$ ./user_check Mauvais nombre d'arguments Usage : ./user_check nom_utilisateur trainee@ubuntu1604:~/training$ ./user_check root Utilisateur root est défini sur ce système trainee@ubuntu1604:~/training$ ./user_check mickey mouse Mauvais nombre d'arguments Usage : ./user_check nom_utilisateur trainee@ubuntu1604:~/training$ ./user_check "mickey mouse" Utilisateur mickey mouse n'est pas défini sur ce système
La syntaxe de la commande case est la suivante :
case $variable in modele1) commande ... ;; modele2) commande ... ;; modele3 | modele4 | modele5 ) commande ... ;; esac
case "$1" in start) start ;; stop) stop ;; restart|reload) stop start ;; status) status ;; *) echo $"Usage: $0 {start|stop|restart|status}" exit 1 esac
[stextbox id='black' image='null'] Important : L'exemple indique que dans le cas où le premier argument qui suit le nom du script contenant la clause case est start, la fonction start sera exécutée. La fonction start n'a pas besoin d'être définie dans case et est donc en règle générale définie en début de script. La même logique est appliquée dans le cas où le premier argument est stop, restart ou reload et status. Dans tous les autres cas, représentés par une étoile, case affichera la ligne Usage: $0 {start|stop|restart|status} où $0 est remplacé par le nom du script. [/stextbox]
La syntaxe de la commande for est la suivante :
for variable in liste_variables do commande(s) done
La syntaxe de la commande while est la suivante :
while condition do commande(s) done
U=1 while [ $U -lt $MAX_ACCOUNTS ] do useradd fenestros"$U" -c fenestros"$U" -d /home/fenestros"$U" -g staff -G audio,fuse -s /bin/bash 2>/dev/null useradd fenestros"$U"$ -g machines -s /dev/false -d /dev/null 2>/dev/null echo "Compte fenestros$U créé" let U=U+1 done
Quand Bash est appelé en tant que shell de connexion, il exécute des scripts de démarrage dans l'ordre suivant :
Dans le cas d'Ubuntu, le système exécute le fichier ~/.profile
Quand un shell de login se termine, Bash exécute le fichier ~/.bash_logout si celui-ci existe.
Quand bash est appelé en tant que shell interactif qui n'est pas un shell de connexion, il exécute le script ~/.bashrc.
[stextbox id='black' image='null'] A faire : En utilisant vos connaissances acquises dans ce module, expliquez les scripts suivants ligne par ligne. [/stextbox]
trainee@ubuntu1604:~/training$ cat ~/.profile # ~/.profile: executed by the command interpreter for login shells. # This file is not read by bash(1), if ~/.bash_profile or ~/.bash_login # exists. # see /usr/share/doc/bash/examples/startup-files for examples. # the files are located in the bash-doc package. # the default umask is set in /etc/profile; for setting the umask # for ssh logins, install and configure the libpam-umask package. #umask 022 # if running bash if [ -n "$BASH_VERSION" ]; then # include .bashrc if it exists if [ -f "$HOME/.bashrc" ]; then . "$HOME/.bashrc" fi fi # set PATH so it includes user's private bin if it exists if [ -d "$HOME/bin" ] ; then PATH="$HOME/bin:$PATH" fi
trainee@ubuntu1604:~/training$ cat ~/.bashrc # ~/.bashrc: executed by bash(1) for non-login shells. # see /usr/share/doc/bash/examples/startup-files (in the package bash-doc) # for examples # If not running interactively, don't do anything case $- in *i*) ;; *) return;; esac # don't put duplicate lines or lines starting with space in the history. # See bash(1) for more options HISTCONTROL=ignoreboth # append to the history file, don't overwrite it shopt -s histappend # for setting history length see HISTSIZE and HISTFILESIZE in bash(1) HISTSIZE=1000 HISTFILESIZE=2000 # check the window size after each command and, if necessary, # update the values of LINES and COLUMNS. shopt -s checkwinsize # If set, the pattern "**" used in a pathname expansion context will # match all files and zero or more directories and subdirectories. #shopt -s globstar # make less more friendly for non-text input files, see lesspipe(1) [ -x /usr/bin/lesspipe ] && eval "$(SHELL=/bin/sh lesspipe)" # set variable identifying the chroot you work in (used in the prompt below) if [ -z "${debian_chroot:-}" ] && [ -r /etc/debian_chroot ]; then debian_chroot=$(cat /etc/debian_chroot) fi # set a fancy prompt (non-color, unless we know we "want" color) case "$TERM" in xterm-color|*-256color) color_prompt=yes;; esac # uncomment for a colored prompt, if the terminal has the capability; turned # off by default to not distract the user: the focus in a terminal window # should be on the output of commands, not on the prompt #force_color_prompt=yes if [ -n "$force_color_prompt" ]; then if [ -x /usr/bin/tput ] && tput setaf 1 >&/dev/null; then # We have color support; assume it's compliant with Ecma-48 # (ISO/IEC-6429). (Lack of such support is extremely rare, and such # a case would tend to support setf rather than setaf.) color_prompt=yes else color_prompt= fi fi if [ "$color_prompt" = yes ]; then PS1='${debian_chroot:+($debian_chroot)}\[\033[01;32m\]\u@\h\[\033[00m\]:\[\033[01;34m\]\w\[\033[00m\]\$ ' else PS1='${debian_chroot:+($debian_chroot)}\u@\h:\w\$ ' fi unset color_prompt force_color_prompt # If this is an xterm set the title to user@host:dir case "$TERM" in xterm*|rxvt*) PS1="\[\e]0;${debian_chroot:+($debian_chroot)}\u@\h: \w\a\]$PS1" ;; *) ;; esac # enable color support of ls and also add handy aliases if [ -x /usr/bin/dircolors ]; then test -r ~/.dircolors && eval "$(dircolors -b ~/.dircolors)" || eval "$(dircolors -b)" alias ls='ls --color=auto' #alias dir='dir --color=auto' #alias vdir='vdir --color=auto' alias grep='grep --color=auto' alias fgrep='fgrep --color=auto' alias egrep='egrep --color=auto' fi # colored GCC warnings and errors #export GCC_COLORS='error=01;31:warning=01;35:note=01;36:caret=01;32:locus=01:quote=01' # some more ls aliases alias ll='ls -alF' alias la='ls -A' alias l='ls -CF' # Add an "alert" alias for long running commands. Use like so: # sleep 10; alert alias alert='notify-send --urgency=low -i "$([ $? = 0 ] && echo terminal || echo error)" "$(history|tail -n1|sed -e '\''s/^\s*[0-9]\+\s*//;s/[;&|]\s*alert$//'\'')"' # Alias definitions. # You may want to put all your additions into a separate file like # ~/.bash_aliases, instead of adding them here directly. # See /usr/share/doc/bash-doc/examples in the bash-doc package. if [ -f ~/.bash_aliases ]; then . ~/.bash_aliases fi # enable programmable completion features (you don't need to enable # this, if it's already enabled in /etc/bash.bashrc and /etc/profile # sources /etc/bash.bashrc). if ! shopt -oq posix; then if [ -f /usr/share/bash-completion/bash_completion ]; then . /usr/share/bash-completion/bash_completion elif [ -f /etc/bash_completion ]; then . /etc/bash_completion fi fi
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