Version : 2020.01
Dernière mise-à-jour : 2020/01/30 03:28
La configuration TCP/IP sous Solaris s'effectue en éditant plusieurs fichiers :
Fichier | Description |
---|---|
/etc/resolv.conf | Spécifie les serveurs DNS |
/etc/hosts | Spécifie des binômes nom-adresse IP pour la résolution locale |
/etc/nsswitch.conf | Spécifie l'ordre des services de résolution de noms |
/etc/nodename | Nom de la machine |
/etc/hostname.nic | Nom ou adresse IP associé(e) à la carte nic |
/etc/defaultdomain | Nom du domaine NIS / NIS+ |
/etc/defaultrouter | Spécifie le routeur par défaut |
/etc/inet/netmasks | Spécifie le masque réseau |
Le configuration TCP/IP peut être effectuée en utilisant la commande sys-unconfig. Cette commande redémarre le système et permet de configurer les éléments suivants :
Important - Tapez la commande sys-unconfig pour configurer votre système en DHCP puis en adresse fixe. Notez que le FQDN de votre système doit être solaris.i2tch.loc et que l'adresse IP est la 10.0.2.15. L'adresse de la passerelle est la 10.0.2.2 tandis que les DNS sont 8.8.8.8, 8.8.4.4 et 10.0.2.3.
Pour configurer un poste en DHCP, il convient de :
Par exemple :
# rm -f /etc/nodename # rm -f /etc/defaultrouter # netstat -i Name Mtu Net/Dest Address Ipkts Ierrs Opkts Oerrs Collis Queue lo0 8232 loopback localhost 353 0 353 0 0 0 e1000g0 1500 unknown unknown 3157 0 2641 0 0 0 # rm -f /etc/hostname.e1000g0 # touch /etc/hostname.e1000g0 # cat /etc/hostname.e1000g0 # # echo "127.0.0.1 localhost" > /etc/hosts # cat /etc/hosts 127.0.0.1 localhost # reboot
Afin d'affecter une adresse IP fixe à votre système, il est nécessaire d'éditer les fichiers suivants :
Par exemple :
# vi /etc/nodename # cat /etc/nodename solaris.i2tch.loc # vi /etc/hostname.e1000g0 # vi /etc/hostname.e1000g0 10.0.2.15 # vi /etc/hosts # cat /etc/hosts 127.0.0.1 localhost unknown unknown. 10.0.2.15 solaris.i2tch.loc # cat /etc/defaultdomain solaris.i2tch.loc # vi /etc/defaultrouter # cat /etc/defaultrouter 10.0.2.2 # cat /etc/resolv.conf nameserver 10.0.2.3 # grep '^hosts:' /etc/nsswitch.conf hosts: files dns # grep '10' /etc/inet/netmasks 10.0.2.0 255.255.255.0 # reboot
La configuration DNS est stockée dans le fichier /etc/resolv.conf :
# cat /etc/resolv.conf nameserver 10.0.2.3
L'ordre de recherche des services de noms est stocké dans le fichier /etc/nsswitch.conf. Pour connaître l'ordre, saisissez la commande suivante :
# grep '^hosts:' /etc/nsswitch.conf hosts: files dns # Added by DHCP
Le mot files fait référence au fichier /etc/hosts :
Le fichier /etc/hosts est un lien vers le fichier /etc/inet/hosts.
# cat /etc/hosts 127.0.0.1 localhost 10.0.2.15 solaris.i2tch.loc # Added by DHCP
Pour tester le serveur DNS, deux commandes sont possibles :
# nslookup www.ittraining.center Server: 10.0.2.3 Address: 10.0.2.3#53 Non-authoritative answer: Name: www.ittraining.center Address: 217.160.0.225 # dig www.ittraining.center ; <<>> DiG 9.6-ESV-R8 <<>> www.ittraining.center ;; global options: +cmd ;; Got answer: ;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 50638 ;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 1, AUTHORITY: 0, ADDITIONAL: 0 ;; QUESTION SECTION: ;www.ittraining.center. IN A ;; ANSWER SECTION: www.ittraining.center. 3564 IN A 217.160.0.225 ;; Query time: 6 msec ;; SERVER: 10.0.2.3#53(10.0.2.3) ;; WHEN: Thu Jan 16 11:11:09 2020 ;; MSG SIZE rcvd: 55
Quand un client émet une demande de connexion vers une application réseau sur un serveur, il utilise un socket attaché à un port local supérieur à 1023, alloué d'une manière dynamique. La requête contient le port de destination sur le serveur.
Historiquement les serveurs étaient gérés par le service inetd. Lors de l'utilisation d'inetd, les serveurs gérés ne sont lancés qu'en cas de besoin, c'est-à-dire, lors d'une connexion. Le fichier de configuration d'inetd est /etc/inetd.conf :
# cat /etc/inetd.conf # # Copyright 2004 Sun Microsystems, Inc. All rights reserved. # Use is subject to license terms. # #ident "@(#)inetd.conf 1.56 04/10/21 SMI" # # Legacy configuration file for inetd(1M). See inetd.conf(4). # # This file is no longer directly used to configure inetd. # The Solaris services which were formerly configured using this file # are now configured in the Service Management Facility (see smf(5)) # using inetadm(1M). # # Any records remaining in this file after installation or upgrade, # or later created by installing additional software, must be converted # to smf(5) services and imported into the smf repository using # inetconv(1M), otherwise the service will not be available. Once # a service has been converted using inetconv, further changes made to # its entry here are not reflected in the service. # # # CacheFS daemon. Provided only as a basis for conversion by inetconv(1M). # 100235/1 tli rpc/ticotsord wait root /usr/lib/fs/cachefs/cachefsd cachefsd # TFTPD - tftp server (primarily used for booting) #tftp dgram udp6 wait root /usr/sbin/in.tftpd in.tftpd -s /tftpboot
Les lignes de configuration des serveurs ressemblaient à :
#tftp dgram udp6 wait root /usr/sbin/in.tftpd in.tftpd -s /tftpboot
Notez que cette ligne est précédée par le caractère # indiquant que le serveur concerné est désactivé. Pour activer le serveur, il convient d'enlever le caractère #, de sauvegarder le fichier et de relancer le service inetd.
Le premier champs de la ligne identifie le nom du port qui identifie l'application. Inetd lit ensuite le fichier /etc/services pour déduire le numéro de port concerné et se met à l'écoute de celui-ci.
Le deuxième et le troisième champs définissent le type de protocole, à savoir:
Le quatrième champs prend un de deux valeurs:
Le cinquième champs indique l'identité sous laquelle sera exécuté le serveur.
Le sixième champs indique l'exécutable. Dans ce cas c'est /usr/sbin/in.tftpd.
Le septième champs indique les arguments de l'application serveur dont l'argument 0 est le nom de l'application.
Lors de l'utilisation d'inetd, TCP Wrapper pouvait être utilisé pour contrôler l'accès à des services réseaux grâce à des ACL. Par exemple la ligne dans le fichier /etc/inetd.conf :
tftp dgram udp6 wait root /usr/sbin/in.tftpd in.tftpd -s /tftpboot
était écrite de la façon suivante pour pouvoir utiliser TCP Wrapper :
tftp dgram udp6 wait root /usr/sbin/tcpd in.tftpd -s /tftpboot
quand une requête arrive pour le serveur tftp, inetd activait le wrapper tcpd au lieu d'activer in.tftpd directement.
tcpd mettait à jour un journal et vérifiait si le client avait le droit d'utiliser le service concerné. Les ACL se trouvent dans deux fichiers:
Il faut noter que si ces fichiers n'existent pas ou sont vides, il n'y a pas de contrôle d'accès.
Le format d'une ligne dans un de ces deux fichiers est:
démon : liste_de_clients
Par exemple dans le cas de notre serveur tftp, on verrait une ligne dans le fichier /etc/hosts.allow similaire à:
in.tftpd : 192.168.1.10, .fenestros.com
ce qui implique que la machine dont le numéro IP est le 192.168.1.10 ainsi que les machines du domaine fenestros.com sont autorisées à utiliser le service.
Le mot clef ALL pouvait être utilisé pour indiquer tout. Par exemple, ALL:ALL dans le fichier /etc/host.deny bloque effectivement toute tentative de connexion à un service inetd sauf pour les ACL inclus dans le fichier /etc/host.allow.
Depuis Solaris 10, les fonctionnalités d'inetd sont comprises dans SMF. Par défaut, TCP Wrappers est désactivé :
# svcprop -p defaults inetd defaults/bind_addr astring "" defaults/bind_fail_interval integer -1 defaults/bind_fail_max integer -1 defaults/con_rate_offline integer -1 defaults/connection_backlog integer 10 defaults/failrate_cnt integer 40 defaults/failrate_interval integer 60 defaults/inherit_env boolean true defaults/max_con_rate integer -1 defaults/max_copies integer -1 defaults/stability astring Evolving defaults/tcp_trace boolean false defaults/tcp_wrappers boolean false defaults/value_authorization astring solaris.smf.value.inetd
Pour activer TCP Wrappers, il convient de modifier les propriétés de ce service :
# svccfg -s inetd setprop defaults/tcp_wrappers=true # svcadm refresh inetd # svcprop -p defaults inetd | grep tcp_wrappers defaults/tcp_wrappers boolean true
Vous pouvez maintenant vérifier si les services, tel telnet et ftp, gérés par SMF inetd sont configurés pour utiliser TCP Wrappers :
# inetadm -l telnet | grep tcp_wrappers default tcp_wrappers=TRUE # inetadm -l ftp | grep tcp_wrappers default tcp_wrappers=TRUE
Pour intégrer le serveur tftpd dans inetd/SMF, il convient d'abord de vérifier si le fichier /etc/services contient une ligne tftp :
# cat /etc/services | grep tftp tftp 69/udp
Ensuite, il est nécessaire de créer un fichier au format des lignes inetd classiques et de l'importer dans SMF grâce à la commande inetconv :
# echo "tftp dgram udp6 wait root /usr/sbin/in.tftpd in.tftpd -s /tftpboot" > /inetd.tftp # cat /inetd.tftp tftp dgram udp6 wait root /usr/sbin/in.tftpd in.tftpd -s /tftpboot # inetconv -i /inetd.tftp tftp -> /var/svc/manifest/network/tftp-udp6.xml Importation de tftp-udp6.xml ...Terminé
A l'examen du fichier manifest pour tftp, vous constaterez que le service est network/tftp/udp6 et que le service qui le contrôle est svc:/network/inetd:default :
# cat /var/svc/manifest/network/tftp-udp6.xml <?xml version='1.0'?> <!DOCTYPE service_bundle SYSTEM '/usr/share/lib/xml/dtd/service_bundle.dtd.1'> <!-- Service manifest for the tftp service. Generated by inetconv(1M) from inetd.conf(4). --> <service_bundle type='manifest' name='inetconv:tftp'> <service name='network/tftp/udp6' type='service' version='1'> <create_default_instance enabled='true'/> <restarter> <service_fmri value='svc:/network/inetd:default' /> </restarter> <!-- Set a timeout of 0 to signify to inetd that we don't want to timeout this service, since the forked process is the one that does the service's work. This is the case for most/all legacy inetd services; for services written to take advantage of SMF capabilities, the start method should fork off a process to handle the request and return a success code. --> <exec_method type='method' name='inetd_start' exec='/usr/sbin/in.tftpd -s /tftpboot' timeout_seconds='0'> <method_context> <method_credential user='root' group='root' /> </method_context> </exec_method> <!-- Use inetd's built-in kill support to disable services. --> <exec_method type='method' name='inetd_disable' exec=':kill' timeout_seconds='0'> </exec_method> <!-- Use inetd's built-in process kill support to offline wait type services. --> <exec_method type='method' name='inetd_offline' exec=':kill_process' timeout_seconds='0'> </exec_method> <!-- This property group is used to record information about how this manifest was created. It is an implementation detail which should not be modified or deleted. --> <property_group name='inetconv' type='framework'> <propval name='converted' type='boolean' value='true' /> <propval name='version' type='integer' value='1' /> <propval name='source_line' type='astring' value= 'tftp dgram udp6 wait root /usr/sbin/in.tftpd in.tftpd -s /tftpboot' /> </property_group> <property_group name='inetd' type='framework'> <propval name='name' type='astring' value='tftp' /> <propval name='endpoint_type' type='astring' value='dgram' /> <propval name='proto' type='astring' value='udp6' /> <propval name='wait' type='boolean' value='true' /> <propval name='isrpc' type='boolean' value='false' /> </property_group> <stability value='External' /> <template> <common_name> <loctext xml:lang='C'> tftp </loctext> </common_name> </template> </service> </service_bundle>
Activez maintenant le service tftp au sein d'inetd grâce à la commande inetadm :
# inetadm -e svc:/network/tftp/udp6:default
et constatez ses propriétés :
# inetadm -l svc:/network/tftp/udp6;default SCOPE NAME=VALUE name="tftp" endpoint_type="dgram" proto="udp6" isrpc=FALSE wait=TRUE exec="/usr/sbin/in.tftpd -s /tftpboot" user="root" default bind_addr="" default bind_fail_max=-1 default bind_fail_interval=-1 default max_con_rate=-1 default max_copies=-1 default con_rate_offline=-1 default failrate_cnt=40 default failrate_interval=60 default inherit_env=TRUE default tcp_trace=FALSE default tcp_wrappers=TRUE default connection_backlog=10 default: not found
Pour afficher la configuration IP de la machine il faut saisir la commande suivante :
#ifconfig -a [Entrée]
Vous obtiendrez une fenêtre similaire à celle-ci :
# ifconfig -a lo0: flags=2001000849<UP,LOOPBACK,RUNNING,MULTICAST,IPv4,VIRTUAL> mtu 8232 index 1 inet 127.0.0.1 netmask ff000000 e1000g0: flags=1004843<UP,BROADCAST,RUNNING,MULTICAST,DHCP,IPv4> mtu 1500 index 2 inet 10.0.2.15 netmask ffffff00 broadcast 10.0.2.255 ether 8:0:27:79:12:5b
Pour afficher la configuration nom d'hôte de la machine, deux commandes peuvent être utilisées :
# hostname solaris.i2tch.loc # uname -a SunOS solaris.i2tch.loc 5.10 Generic_147148-26 i86pc i386 i86pc
Pour tester l'accessibilité d'une machine, vous devez utiliser la commande ping :
# ping www.ittraining.center www.ittraining.center is alive
Pour rendre la commande verbose, utilisez l'option -s :
# ping -s www.ittraining.center PING www.ittraining.center: 56 data bytes 64 bytes from 217-160-0-225.elastic-ssl.ui-r.com (217.160.0.225): icmp_seq=0. time=28.7 ms 64 bytes from 217-160-0-225.elastic-ssl.ui-r.com (217.160.0.225): icmp_seq=1. time=43.1 ms 64 bytes from 217-160-0-225.elastic-ssl.ui-r.com (217.160.0.225): icmp_seq=2. time=35.2 ms 64 bytes from 217-160-0-225.elastic-ssl.ui-r.com (217.160.0.225): icmp_seq=3. time=41.7 ms 64 bytes from 217-160-0-225.elastic-ssl.ui-r.com (217.160.0.225): icmp_seq=4. time=38.5 ms ^C ----www.ittraining.center PING Statistics---- 5 packets transmitted, 5 packets received, 0% packet loss round-trip (ms) min/avg/max/stddev = 28.7/37.4/43.1/5.8
Pour visualiser les statistiques réseaux, vous disposez de la commande netstat :
# netstat -i Name Mtu Net/Dest Address Ipkts Ierrs Opkts Oerrs Collis Queue lo0 8232 loopback localhost 244 0 244 0 0 0 e1000g0 1500 solaris.i2tch.loc solaris 659 0 451 0 0 0
La commande telnet est utilisée pour établir une connexion à distance avec un serveur telnet. Le service telnet revient à une redirection des canaux standards d'entrée et de sortie. Notez que la connexion n'est pas sécurisée. Pour fermer la connexion, il faut saisir la commande exit. La commande telnet n'offre pas de services de transfert de fichiers. Pour cela, il convient d'utiliser la command ftp.
Sous Solaris, le serveur telnet est démarré par défaut :
# svcs telnet STATE STIME FMRI online 11:13:42 svc:/network/telnet:default
Vérifiez que votre serveur fonctionne en vous connectant à localhost :
# telnet localhost Trying 127.0.0.1... Connected to localhost. Escape character is '^]'. login: user2 Password: tra@inee Oracle Corporation SunOS 5.10 Generic Patch January 2005 $ pwd /export/home/user2 $ exit Connection to localhost closed by foreign host.
La commande ssh est le successeur et la remplaçante de la commande rlogin. Il permet d'établir des connexions sécurisées avec une machine distante. SSH comporte cinq acteurs :
SSH fonctionne de la manière suivante pour la la mise en place d'un canal sécurisé:
SSH-1 utilise une paire de clefs de type RSA1. Il assure l'intégrité des données par une Contrôle de Redondance Cyclique (CRC) et est un bloc dit monolithique.
Afin de s'identifier, le client essaie chacune des six méthodes suivantes :
SSH-2 utilise DSA ou RSA. Il assure l'intégrité des données par l'algorithme HMAC. SSH-2 est organisé en trois couches :
SSH-2 diffère de SSH-1 essentiellement dans la phase authentification.
Trois méthodes d'authentification :
Connectez-vous à votre propre machine en utilisant SSH et le compte user2 :
# ssh -l user2 localhost The authenticity of host 'localhost (127.0.0.1)' can't be established. RSA key fingerprint is 44:8f:9b:56:4d:48:44:e3:d8:df:bd:0a:f5:ef:1d:4e. Are you sure you want to continue connecting (yes/no)? yes Warning: Permanently added 'localhost' (RSA) to the list of known hosts. Password: tra@inee Last login: Thu Jan 16 11:50:37 2020 from localhost Oracle Corporation SunOS 5.10 Generic Patch January 2005 $ pwd /export/home/user2
Pour fermer la connexion, utilisez la commande exit :
$ exit Connection to localhost closed.
Pour mettre en place ce système il convient d'utiliser la commande ssh-keygen :
# su - user2 Oracle Corporation SunOS 5.10 Generic Patch January 2005 $ pwd /export/home/user2 $ ssh-keygen -t rsa Generating public/private rsa key pair. Enter file in which to save the key (/export/home/user2/.ssh/id_rsa): Created directory '/export/home/user2/.ssh'. Enter passphrase (empty for no passphrase): Enter same passphrase again: Your identification has been saved in /export/home/user2/.ssh/id_rsa. Your public key has been saved in /export/home/user2/.ssh/id_rsa.pub. The key fingerprint is: d2:3c:5c:2b:98:50:e8:b5:a2:0e:f6:b6:ff:7f:b0:2f user2@solaris.i2tch.loc
Lors de la question concernant la passphrase, notez qu'il faut entrer une passphrase vide.
Il convient ensuite de se connecter sur le serveur en utilisant ssh :
$ssh -l nom_de_compte numero_ip (nom_de_machine) [Entrée]
Par exemple :
$ ssh -l user2 localhost The authenticity of host 'localhost (127.0.0.1)' can't be established. RSA key fingerprint is 44:8f:9b:56:4d:48:44:e3:d8:df:bd:0a:f5:ef:1d:4e. Are you sure you want to continue connecting (yes/no)? yes Warning: Permanently added 'localhost' (RSA) to the list of known hosts. Password: tra@inee Last login: Thu Jan 16 11:58:47 2020 from localhost Oracle Corporation SunOS 5.10 Generic Patch January 2005 $ pwd /export/home/user2 $ ls -la | grep .ssh drwx------ 2 user2 groupe2 512 Jan 16 12:01 .ssh $ exit Connection to localhost closed.
Si le dossier distant .ssh n'existe pas dans le répertoire personnel de l'utilisateur connecté, il faut le créer avec des permissions de 700 :
Ensuite, il convient de transférer le fichier local .ssh/id_rsa.pub de la machine cliente vers le serveur en le renommant en authorized_keys :
$ scp /export/home/user2/.ssh/id_rsa.pub user2@localhost:/export/home/user2/.ssh/authorized_keys Password: id_rsa.pub 100% |*****************************| 233 00:00
Lors de la connexion suivante au serveur en tant qu'user1, l'authentification utilise le couple de clefs asymétrique et aucun mot de passe n'est requis :
$ ssh localhost Last login: Thu Jan 16 12:04:48 2020 from localhost Oracle Corporation SunOS 5.10 Generic Patch January 2005 $ pwd /export/home/user2 $ exit Connection to localhost closed.
Pour une protection supplémentaire du fichier authorized_keys, modifiez les permissions sur ce fichier à 600.
Si nécessaire, installez pkgutil :
# pkgadd -d http://get.opencsw.org/now ## Downloading... ..............25%..............50%..............75%..............100% ## Download Complete The following packages are available: 1 CSWpkgutil pkgutil - Installs Solaris packages easily (all) 2.6.7,REV=2014.10.16 Select package(s) you wish to process (or 'all' to process all packages). (default: all) [?,??,q]: 1 Processing package instance <CSWpkgutil> from <http://get.opencsw.org/now> pkgutil - Installs Solaris packages easily(all) 2.6.7,REV=2014.10.16 Please see /opt/csw/share/doc/pkgutil/license for license information. ## Processing package information. ## Processing system information. ## Verifying package dependencies. ## Verifying disk space requirements. ## Checking for conflicts with packages already installed. ## Checking for setuid/setgid programs. This package contains scripts which will be executed with super-user permission during the process of installing this package. Do you want to continue with the installation of <CSWpkgutil> [y,n,?] y Installing pkgutil - Installs Solaris packages easily as <CSWpkgutil> ## Installing part 1 of 1. /etc/opt/csw/pkgutil.conf.CSW /etc/opt/csw <implied directory> /opt/csw/bin/pkgutil /opt/csw <implied directory> /opt/csw/bin <implied directory> /opt/csw/etc/pkgutil.conf.CSW /opt/csw/etc <implied directory> /opt/csw/libexec/pkgutil/wget-i386 /opt/csw/libexec/pkgutil/wget-sparc /opt/csw/share/doc/pkgutil/license /opt/csw/share/doc/pkgutil/readme /opt/csw/share/man/man1/pkgutil.1 /opt/csw/var/pkgutil/admin.CSW [ verifying class <none> ] ## Executing postinstall script. Copying sample pkgutil.conf to /opt/csw/etc. Copying sample pkgutil.conf to /etc/opt/csw. Copying sample admin from /opt/csw/var/pkgutil to /var/opt/csw/pkgutil. NOTE! NOTE! Make sure to check out any changes in /etc/opt/csw/pkgutil.conf.CSW. NOTE! Installation of <CSWpkgutil> was successful.
Pour installer wget, utilisez la commande pkgutil :
# /opt/csw/bin/pkgutil --install wget => Fetching new catalog and descriptions (http://mirror.opencsw.org/opencsw/testing/i386/5.10) if available ... Solving needed dependencies ... Solving dependency order ... Install 25 NEW packages: CSWcas-migrateconf-1.50,REV=2015.01.17 (opencsw/testing) CSWcas-preserveconf-1.50,REV=2015.01.17 (opencsw/testing) CSWcas-texinfo-1.50,REV=2015.01.17 (opencsw/testing) CSWcommon-1.5,REV=2010.12.11 (opencsw/testing) CSWggettext-data-0.19.8,REV=2016.09.08 (opencsw/testing) CSWiconv-1.14,REV=2011.08.08 (opencsw/testing) CSWlibassuan0-2.4.1,REV=2015.11.24 (opencsw/testing) CSWlibcharset1-1.14,REV=2011.08.07 (opencsw/testing) CSWlibexpat1-2.2.7,REV=2019.06.28 (opencsw/testing) CSWlibgcc-s1-5.5.0,REV=2017.10.23 (opencsw/testing) CSWlibgpg-error0-1.20,REV=2015.11.20 (opencsw/testing) CSWlibgpgme11-1.6.0,REV=2016.07.06 (opencsw/testing) CSWlibiconv2-1.14,REV=2011.08.07 (opencsw/testing) CSWlibidn2-0-2.0.4,REV=2018.01.16 (opencsw/testing) CSWlibintl8-0.18.1.1,p,REV=2011.03.15 (opencsw/testing) CSWlibintl9-0.19.8,REV=2016.09.08 (opencsw/testing) CSWlibmetalink3-0.1.3,REV=2015.06.27 (opencsw/testing) CSWlibpcre1-8.38,REV=2015.11.23 (opencsw/testing) CSWlibpsl5-0.21.0,REV=2019.08.16 (opencsw/testing) CSWlibssl1-0-0-1.0.2t,REV=2019.09.11 (opencsw/testing) CSWlibunistring2-0.9.9,REV=2018.03.11 (opencsw/testing) CSWlibuuid1-1.0.2,REV=2014.08.12 (opencsw/testing) CSWlibz1-1.2.8,REV=2013.09.23 (opencsw/testing) CSWpublic-suffix-list-20190816,REV=2019.08.16 (opencsw/testing) CSWwget-1.20.3,REV=2019.11.28 (opencsw/testing) Total size: 9.6 MB 25 packages to fetch. Do you want to continue? ([y],n,auto) y ... The following files are already installed on the system and are being used by another package: * /etc/opt/csw <attribute change only> * /opt/csw <attribute change only> * /opt/csw/bin <attribute change only> * /opt/csw/etc <attribute change only> * /opt/csw/share <attribute change only> * /opt/csw/share/doc <attribute change only> * /opt/csw/share/man <attribute change only> * /opt/csw/var <attribute change only> * /var/opt/csw <attribute change only> * - conflict with a file which does not belong to any package. Do you want to install these conflicting files [y,n,?,q] y ... Installation of <CSWwget> was successful.
La commande wget est utilisée pour récupérer un fichier via http ou ftp.
# /opt/csw/bin/wget http://ittraining.center/wget.txt --2020-01-16 12:23:18-- http://ittraining.center/wget.txt Resolving ittraining.center (ittraining.center)... 217.160.0.225, 2001:8d8:100f:f000::2c4 Connecting to ittraining.center (ittraining.center)|217.160.0.225|:80... connected. HTTP request sent, awaiting response... 200 OK Length: 0 [text/plain] Saving to: 'wget.txt' wget.txt [ <=> ] 0 --.-KB/s in 0s 2020-01-16 12:23:18 (0.00 B/s) - 'wget.txt' saved [0/0]
Avant de commencer, placez-vous dasn le répertoire /tmp :
# cd /tmp # pwd /tmp
La commande ftp est utilisée pour le transfert de fichiers :
# ftp localhost Connected to localhost. 220 solaris.i2tch.loc FTP server ready. Name (localhost:root): user1 331 Password required for user1. Password:tra@inee 230 User user1 logged in. Remote system type is UNIX. Using binary mode to transfer files. ftp>
Une fois connecté, il convient d'utiliser la commande help pour afficher la liste des commandes disponibles :
ftp> help Commands may be abbreviated. Commands are: ! cr mdir protect safe $ delete mechanism proxy send account debug mget put sendport append dir mkdir pwd site ascii disconnect mls quit status bell form mode quote struct binary get mput recv sunique bye glob nlist reget tcpwindow case hash nmap remotehelp tenex ccc help ntrans rename trace cd lcd open reset type cdup ls passive restart user clear macdef private rmdir verbose close mdelete prompt runique ?
Parmi les commandes listées, on peut remarquer les commandes :
ftp> pwd 257 "/export/home/user1" is current directory. ftp> ls 200 PORT command successful. 150 Opening ASCII mode data connection for file list. local.cshrc local.login local.profile 226 Transfer complete. 41 bytes received in 0.00014 seconds (283.62 Kbytes/s) ftp> dir 200 PORT command successful. 150 Opening ASCII mode data connection for /bin/ls. total 8 -rw-r--r-- 1 user1 groupe1 144 Jan 14 12:48 .profile -rw-r--r-- 1 user1 groupe1 136 Jan 14 12:48 local.cshrc -rw-r--r-- 1 user1 groupe1 157 Jan 14 12:48 local.login -rw-r--r-- 1 user1 groupe1 174 Jan 14 12:48 local.profile 226 Transfer complete. 276 bytes received in 3.1e-05 seconds (8822.05 Kbytes/s)
Par contre notez que le serveur FTP de SUN fourni en standard n'est pas dans un chroot :
ftp> cd / 250 CWD command successful. ftp> ls 200 PORT command successful. 150 Opening ASCII mode data connection for file list. Desktop Documents bin boot core core.882 dev devices etc export home inetd.tftp kernel lib lost+found mnt net opt platform proc pwd.txt rep sbin system tmp usr var vol 226 Transfer complete. 196 bytes received in 0.0012 seconds (153.31 Kbytes/s)
Une commande ftp très utile est !. Cette commande permet d'exécuter une commande sur la machine cliente. Dans notre cas, nous saisissons la commande suivante :
ftp> !pwd /tmp
Pour transférer un fichier vers le serveur, il convient d'utiliser la commande put :
ftp> !ls hsperfdata_noaccess hsperfdata_root ntp.conf ftp> cd /export/home/user1 250 CWD command successful. ftp> put ntp.conf 200 PORT command successful. 150 Opening BINARY mode data connection for ntp.conf. 226 Transfer complete. local: ntp.conf remote: ntp.conf 454 bytes sent in 0.00039 seconds (1127.48 Kbytes/s)
Vous pouvez également transférer plusieurs fichiers à la fois grâce à la commande mput. Créez d'abord les fichiers ntp1.conf et ntp2.conf :
ftp> !cp ntp.conf ntp1.conf ftp> !cp ntp.conf ntp2.conf ftp> !ls hsperfdata_noaccess hsperfdata_root ntp.conf ntp1.conf ntp2.conf
Ensuite téléversez les fichiers :
ftp> mput ntp* mput ntp.conf? y 200 PORT command successful. 150 Opening BINARY mode data connection for ntp.conf. 226 Transfer complete. local: ntp.conf remote: ntp.conf 454 bytes sent in 0.00046 seconds (972.30 Kbytes/s) mput ntp1.conf? y 200 PORT command successful. 150 Opening BINARY mode data connection for ntp1.conf. 226 Transfer complete. local: ntp1.conf remote: ntp1.conf 454 bytes sent in 0.00033 seconds (1344.94 Kbytes/s) mput ntp2.conf? y 200 PORT command successful. 150 Opening BINARY mode data connection for ntp2.conf. 226 Transfer complete. local: ntp2.conf remote: ntp2.conf 454 bytes sent in 0.00026 seconds (1711.30 Kbytes/s)
Important - Notez l'utilisation du joker * dans la ligne de commande ftp. Vous remarquerez aussi que lors de chaque transfert, le serveur vous demande de le valider.
Dans le cas où on ne souhaite pas la demande de confirmation lors des transferts multiples, il convient de saisir la commande prompt :
ftp> prompt Interactive mode off. ftp> mput ntp* 200 PORT command successful. 150 Opening BINARY mode data connection for ntp.conf. 226 Transfer complete. local: ntp.conf remote: ntp.conf 454 bytes sent in 0.00023 seconds (1929.68 Kbytes/s) 200 PORT command successful. 150 Opening BINARY mode data connection for ntp1.conf. 226 Transfer complete. local: ntp1.conf remote: ntp1.conf 454 bytes sent in 0.00031 seconds (1438.13 Kbytes/s) 200 PORT command successful. 150 Opening BINARY mode data connection for ntp2.conf. 226 Transfer complete. local: ntp2.conf remote: ntp2.conf 454 bytes sent in 0.00026 seconds (1720.71 Kbytes/s)
Important - Dans ce cas, aucune confirmation ne vous êtes demandée, y compris pour les fichiers déjà présents sur le serveur.
Pour transférer un fichier du serveur, il convient d'utiliser la commande get :
ftp> pwd 257 "/export/home/user1" is current directory. ftp> !pwd /tmp ftp> !rm ntp* ftp> !ls hsperfdata_noaccess hsperfdata_root ftp> get ntp.conf 200 PORT command successful. 150 Opening BINARY mode data connection for ntp.conf (454 bytes). 226 Transfer complete. local: ntp.conf remote: ntp.conf 454 bytes received in 3.6e-05 seconds (12284.49 Kbytes/s) ftp> !ls hsperfdata_noaccess hsperfdata_root ntp.conf
Vous pouvez également transférer plusieurs fichiers à la fois grâce à la commande mget (voir la commande mput ci dessus).
Pour supprimer un fichier sur le serveur, il convient d'utiliser la commande del :
ftp> ls 200 PORT command successful. 150 Opening ASCII mode data connection for file list. local.cshrc local.login local.profile ntp.conf ntp1.conf ntp2.conf 226 Transfer complete. 73 bytes received in 0.00015 seconds (467.95 Kbytes/s) ftp> del ntp.conf 250 DELE command successful. ftp> del ntp1.conf 250 DELE command successful. ftp> del ntp2.conf 250 DELE command successful. ftp> ls 200 PORT command successful. 150 Opening ASCII mode data connection for file list. local.cshrc local.login local.profile 226 Transfer complete. 41 bytes received in 8.7e-05 seconds (458.65 Kbytes/s)
Pour fermer la session, il convient d'utiliser la commande quit :
ftp> quit 421 Timeout (180 seconds): closing control connection.
Pour afficher la table de routage de la machine, il convient d'utiliser la commande netstat :
# netstat -nr Routing Table: IPv4 Destination Gateway Flags Ref Use Interface -------------------- -------------------- ----- ----- ---------- --------- default 10.0.2.2 UG 1 7 e1000g0 10.0.2.0 10.0.2.15 U 1 10 e1000g0 224.0.0.0 10.0.2.15 U 1 0 e1000g0 127.0.0.1 127.0.0.1 UH 4 173 lo0
La table issue de la commande route indique les informations suivantes:
La commande ping est à la base de la commande traceroute. Cette commande sert à découvrir la route empruntée pour accéder à un site donné :
#traceroute nom_de_machine [Entrée]
# traceroute www.ittraining.center traceroute to www.ittraining.center (217.160.0.225), 30 hops max, 40 byte packets 1 2.2.0.10.rev.sfr.net (10.0.2.2) 0.575 ms 0.001 ms 4.499 ms 2 192.168.0.1 (192.168.0.1) 0.843 ms 0.589 ms 0.001 ms 3 * * * 4 10.4.2.13 (10.4.2.13) 25.509 ms 10.4.1.13 (10.4.1.13) 21.429 ms 36.168 ms 5 172.16.88.251 (172.16.88.251) 32.603 ms 26.348 ms 29.515 ms 6 93.230.154.77.rev.sfr.net (77.154.230.93) 30.286 ms 20.785 ms 19.468 ms 7 129.10.136.77.rev.sfr.net (77.136.10.129) 20.625 ms 28.720 ms 33.833 ms 8 129.10.136.77.rev.sfr.net (77.136.10.129) 32.237 ms 21.467 ms 19.066 ms 9 oneandone.par.franceix.net (37.49.236.42) 28.966 ms 25.429 ms 30.333 ms 10 ae-8-0.bb-a.bap.rhr.de.oneandone.net (212.227.120.42) 25.951 ms 28.079 ms 37.076 ms 11 port-channel-3.gw-distd-sh-1.bap.rhr.de.oneandone.net (212.227.122.3) 28.975 ms 36.476 ms 40.521 ms 12 * * * 13 * * * 14 * * * 15 * * * 16 * * * 17 * *^C#
La commande route permet de paramétrer le routage indirect. Par exemple (veuillez ne PAS saisir les deux commandes qui suivent) :
# route add -net 10.2.0.0 netmask 255.255.0.0 10.3.0.1
ou bien
# route add default 10.1.2.250
La commande route permet aussi de se renseigner sur une route particulière :
# route get default route to: default destination: default mask: default gateway: 2.2.0.10.rev.sfr.net interface: e1000g0 flags: <UP,GATEWAY,DONE,STATIC> recvpipe sendpipe ssthresh rtt,ms rttvar,ms hopcount mtu expire 0 0 0 0 0 0 1500 0
Si le fichier /etc/defaultrouter est vide, le démon in.routed utilise RIP pour mettre à jour les tables de routage.
Pour désactiver le routage sur le serveur, il convient de créer le fichier /etc/notrouter.
Créez d'abord l'interface nic:1 avec une adresse IP de 192.168.1.1/24.
# echo "192.168.1.1" > /etc/hostname.e1000g0:1 # ifconfig e1000g0:1 plumb # ifconfig e1000g0:1 192.168.1.1 # ifconfig e1000g0:1 netmask 255.255.255.0 # ifconfig e1000g0:1 up # ifconfig -a lo0: flags=2001000849<UP,LOOPBACK,RUNNING,MULTICAST,IPv4,VIRTUAL> mtu 8232 index 1 inet 127.0.0.1 netmask ff000000 e1000g0: flags=1004843<UP,BROADCAST,RUNNING,MULTICAST,DHCP,IPv4> mtu 1500 index 2 inet 10.0.2.15 netmask ffffff00 broadcast 10.0.2.255 ether 8:0:27:e1:88:45 e1000g0:1: flags=1000843<UP,BROADCAST,RUNNING,MULTICAST,IPv4> mtu 1500 index 2 inet 192.168.1.1 netmask ffffff00 broadcast 192.168.1.255
Le démon routed gère le protocole RIP (Routing Information Protocol). Le démon in.routed est désactivé par défaut :
# svcs route STATE STIME FMRI disabled 11:02:15 svc:/network/routing/route:default
Il faut donc démarré le service:
# svcadm enable route # svcs route STATE STIME FMRI online 14:21:53 svc:/network/routing/route:default
Les démons routed présents sur chaque passerelle vont construire la table de routage.
La définition d'un réseau peut être résumé ainsi :
Pour que la communication soit efficace, elle doit respecter les critères suivants :
On peut distinguer deux familles d'Equipements - les Eléments Passifs et les Eléments Actifs.
Les Eléments Passifs transmettent le signal d'un point à un autre :
Les Eléments Actifs sont des équipements qui consomment de l'énergie en traitant ou en interprétant le signal. Les Equipements sont classés selon leurs fonctions :
Un Nœud est une extrémité de connexion qui peut être une intersection de plusieurs connexions ou de plusieurs Equipements.
Une Interface Réseau est une prise ou élément d'un Equipement Actif faisant la connexion vers d'autres Equipements réseaux et qui reçoit et émet des données.
Dans le cas d'un mélange d'Equipements non-homogènes en termes de performances au sein du même réseau, c'est la loi du plus faible qui emporte.
Tous les Equipements connectés au même support doivent respecter un ensemble de règles appelé une Protocole de Communication.
Les Protocoles de Communication définissent de façon formelle et interopérable la manière dont les informations sont échangées entre les Equipements.
Des Logiciels, dédiés à la gestion de ces Protocoles de Communication, sont installés sur des Equipements d'Interconnexion afin de fournir des fonctions de contrôle permettant une communication entre les Equipements.
Se basant sur des Protocoles de Communication, des Services fournissent des fonctionnalités accessibles aux utilisateurs ou d'autres programmes.
L'ensemble des Equipements, Logiciels et Protocoles de Communication constitue l'Architecture Réseau.
Les réseaux peuvent être classifiés de trois façon différentes :
Il existe deux Classes de réseaux dans cette classification :
La Topologie Physique d'un réseau décrit l'organisation de ce dernier en termes de câblage. La Topologie Logique d'un réseau décrit comment les données circulent sur le réseau. En effet c'est le choix des concentrateurs ainsi que les connections des câbles qui déterminent la topologie logique.
Il existe 6 topologies physiques de réseau :
Tous les nœuds sont connectés à un seul support. L'inconvénient de cette topologie est que dans le cas d'une défaillance d'une station, le réseau se trouve coupé en deux sous-réseaux.
Tous les nœuds sont connectés à un seul support (un câble BNC en T) avec des bouchons à chaque extrémité. La longueur du bus est limitée à 185m. Le nombre de stations de travail est limité à 30. Les Stations sont reliées au Bus par des 'T'. Les bouchons sont des terminateurs qui sont des résistances de 50 Ohms. Quand le support tombe en panne, le réseau ne fonctionne plus. Quand une station tombe en panne, elle ne perturbe pas le fonctionnement de l'ensemble du réseau. Les Stations étant reliés à un suel support, ce type de topologie necessite un Protocole d'Accès pour gérer le tour de parole des Stations afin d'éviter des conflits.
Chaque nœud est connecté à un périphérique central appelé un Hub (Concentrateur) ou un Switch (Commutateur). Un Hub ou un Switch est prévu pour 4, 8, 16, 32 … stations. En cas d'un réseau d'un plus grand nombre de stations, plusieurs Hubs ou Switches sont connectés ensemble. Quand une station tombe en panne, elle ne perturbe pas le fonctionnement de l'ensemble du réseau. Le point faible de cette topologie est l'équipement central.
Chaque nœud est relié directement à ses deux voisins dans une topologie logique de cercle ininterrompu et une topologie physique en étoile car les stations sont reliées à un type de hub spécial, appelé un Multistation Access Unit (MAU).
Les stations sont reliées à la MAU par un câble 'IBM' munie d'une prise AUI du côté de la carte et une prise Hermaphrodite du coté de la MAU. Les données sont échangées dans un sens unidirectionnel. Une trame, appelée un jeton, circule en permanence. Si l'anneau est brisé, l'ensemble du réseau s'arrête. Pour cette raison, il est courant de voir deux anneaux contre-rotatifs.
La Topologie en Arbre est utilisée dans un réseau hierarchique où le sommet, aussi appelé la racine, est connecté à plusieurs noeuds de niveau inférieur. Ces neouds peuvent à leur tour être connectés à d'autres noeuds inférieurs. L'ensemble forme une arborescence. Le point faible de cette topologie est sa racine. En cas de défaillance, le réseau est coupé en deux.
Cette Topologie est utilisée pour des grands réseaux de distribution tels Internet ou le WIFI. Chaque noeud à tous les autres via des liaisons point à point. Le nombre de liaisons devient très rapidement important en cas d'un grand nombre de noeuds. Par exemple dans le cas de 100 Stations (N), le nombre de liaisons est obtenu par la formule suivante :
N(N-1)/2 = 100(100-1)/2 = 4 950
La Topologie Physique la plus répandue est la Topologie en Etoile.
La classification par étendue nous fournit 4 réseaux principaux :
Nom | Description | Traduction | Taille Approximative (M) |
---|---|---|---|
PAN | Personal Area Network | Réseau Personnel | 1 -10 |
LAN | Local Area Network | Réseau Local Entreprise (RLE) | 5 - 1 200 |
MAN | Métropolitain Area Network | Réseau Urbain | 900 - 100 000 |
WAN | Wide Area Network | Réseau Long Distance (RLD) | 50 000 et au delà |
Cependant, d'autres classification existent :
CAN | Campus Area Network | Réseau de Campus |
GAN | Global Area Network | Réseau Global |
TAN | Tiny Area Network | Réseau Minuscule |
FAN | Family Area Network | Réseau Familial |
SAN | Storage Area Network | Réseau de Stockage |
Etant donné que les WANs sont gérés par des opérateurs de télécommunications qui doivent demander une licence à l'état mais que les LANs ont été historiquement mis en oeuvre dans les entreprises, ces derniers sont en majorité issus du monde informatique.
Il existe deux types de LAN :
Le réseau à serveur dédié est caractérisé par le fait que toutes les ressources ( imprimantes, applications, lecteurs etc. ) sont gérées par le serveur. Les autres micro-ordinateurs ne jouent le rôle de client.
Des exemples des systèmes d'exploitation du réseau à serveur dédié sont :
Le réseau poste à poste est caractérisé par le fait que tous les ordinateurs peuvent jouer le rôle de client et de serveur :
Le modèle Client/Serveur est une des modalités des architectures informatiques distribuées. Dans ce modèle un serveur est tout Logiciel fournissant un Service.
Le serveur est aussi :
Le client est, par contre actif, étant à l'origine des requêtes.
Il existe trois types de modèle client/serveur :
Les réseaux sont bâtis sur des technologies et des modèles. Le modèle théorique le plus important est le modèle Open System Interconnection créé par l'International Organization for Standardization tandis que le modèle pratique le plus important est le modèle TCP/IP.
Le modèle OSI qui a été proposé par l'ISO est devenu le standard en termes de modèle pour décrire l'échange de données entre ordinateurs. Cette norme se repose sur sept couches, de la une - la Couche Physique, à la sept - la Couche d'Application, appelés des services. La communication entre les différentes couches est synchronisée entre le poste émetteur et le poste récepteur grâce à ce que l'on appelle un protocole.
Ce modèle repose sur trois termes :
Des sept couches :
La couche du même niveau du système A parle avec son homologue du système B.
Un protocole est un langage commun utilisé par dexu entités en communication pour pouvoir se comprendre. La nature du Protocole dépends directement de la nature de la communication. Cette bature dépend du paradigme de communication que l'application nécessite. Le paradigme est un modèle abstrait d'un problème ou d'une situation. Dans le paradigme de la diffusion, l'émetteur envoie dans informations au récepteur sans se soucier de ce que le récepteur va en faire. C'est la responsabilité du récepteur de comprendre et d'utiliser les informations.
Chaque couche rend des services à la couche immédiatement supérieure et utilise les services de la couche immédiatement inférieure. L'ensemble des services s'appelle une Interface. Les services sont composés de Service Data Units et sont disponibles par un Sservice Access Point.
L'Unité de Données ou Protocol Data Unit pour chaque couche comporte un nom spécifique :
Or, pour les Couches Basses on parle de :
Lorque les données sont communiqueés par le système A au système B, celles-ci commencent au niveau de la couche d'Application. Le couche d'Application ajoute une en-tête à l'unité de données qui contient des informations de contrôle du protocole. Au passage de chaque couche, celle-ci ajoute sa propre en-tête. De cette façon, lors de sa descente vers la couche physique, les données et l'entête de la couche supérieure sont encapulsulées :
Couche Système A | Encapsulation |
---|---|
Application | Application Header (AH) + Unité de Données (UD) |
Présentation | Présentation Header (PH) + AH + UD |
Session | Session Header (SH) + PH + AH + UD |
Transport | Transport Header (TH) + SH + PH + AH + UD |
Réseau | Network Header (NH) + TH + SH + PH + AH + UD |
Liaison | Liaison Header (DH) + NH + TH + SH + PH + AH + UD |
Lors de son voyage de la couche Physique vers la couche Application dans le système B, les en-têtes sont supprimées par chaque couche correspondante. On parle alors de désencapsulation :
Couche Système B | Encapsulation |
---|---|
Liaison | Liaison Header (DH) + NH + TH + SH + PH + AH + UD |
Réseau | Network Header (NH) + TH + SH + PH + AH + UD |
Transport | Transport Header (TH) + SH + PH + AH + UD |
Session | Session Header (SH) + PH + AH + UD |
Présentation | Présentation Header (PH) + AH + UD |
Application | Application Header (AH) + Unité de Données (UD) |
<note tip> Cliquez ici pour ouvrir le schéma Simplifié du Modèle OSI incluant la spécification NDIS </note>
La spécification NDIS ( Network Driver Interface Specification ) a été introduite conjointement par les sociétés Microsoft et 3Com. Cette spécification ainsi que son homologue, le modèle ODI ( Open Datalink Interface ) introduit conjointement par les sociétés Novell et Apple à la même époque, définit des standards pour les pilotes de cartes réseau afin qu'ils puissent être indépendants des protocoles utilisées et les systèmes d'exploitation sur les machines. Des deux 'standards', la spécification NDIS est le plus répandu, intervenant a niveau de la sous-couche MAC et l a couche de liaison. Elle spécifie :
<note tip> Cliquez ici pour voir le modèle OSI incluant la suite des protocoles et services TCP/IP </note>
La suite des protocoles TCP/IP ( Transmission Control Protocol / Internet Protocol ) est issu de la DOD ( Dept. Américain de la Défense ) et le travail de l'ARPA ( Advanced Research Project Agency ).
<note tip> Cliquez ici pour voir les modèles TCP/IP et OSI </note>
Le modèle TCP/IP est composé de 4 couches :
Les noms des Unités de Données sont différents selon le protocole utilisé et la couche du modèle TCP/IP :
Couche | TCP | UDP |
---|---|---|
Application | Stream | Message |
Transport | Segment | Packet |
Internet | Datagram | Datagram |
Réseau | Frame | Frame |
On peut distinguer 3 modes de transmission :
En partant de l'extérieur, le câble coaxial est composé :
Avantages :
Inconvénients :
Ce câble existe sous deux formes selon son utilisation :
Avantages :
Inconvénients :
Il existe trois catagories de blindage :
De ce fait, il existe 5 catagories de câbles Paire Torsadée :
Nom anglais ^ Appelation Ancienne ^ Nouvelle Appelation ^
Unshielded Twisted Pair | UTP | U/UTP |
Foiled Twisted Pair | FTP | F/UTP |
Shield Twisted Pair | STP | S/UTP |
Shield Foiled Twisted Pair | SFTP | SF/UTP |
Shield Shield Twisted Pair | S/STP | SS/STP3 |
Ces catégories donnent lieu à des Classes :
Classe | Débit | Nombre de Paires Torsadées | Connecteur | Commentaires |
---|---|---|---|---|
3 | 10 Mbit/s | 4 | RJ11 | |
4 | 16 Mbit/s | 4 | S/O | Non-utilisée de nos jours |
5 | 100 Mbit/s | 4 | RJ45 | Obsolète |
5e/D | 1 Gbit/s sur 100m | 4 | RJ45 | S/O |
6/E | 2.5 Gbit/s sur 100m ou 10 Gbit/s sur 25m à 55m | 4 | Idéal pour PoE | |
7/F | 10 Gbit/s sur 100m | 4 | GG45 ou Tera | Paires individuellement et collectivement blindées. Problème de compatibilité avec les classes precédentes due au connecteur. |
Une prise RJ45 comporte 8 broches. Un câble peut être droit quand la broche 1 d'une extremité est connectée à la broche 1 de la prise RJ45 à l'autre extrémité, la broche 2 d'une extremité est connectée à la broche 2 de la prise RJ45 à l'autre extrémité et ainsi de suite ou bien croisé quand le brochage est inversé.
Les câbles croisés sont utilisés lors du branchement de deux équipements identiques (PC à PC, Hub à Hub, Routeur à Routeur).
Le Channel Link ou Canal est l'ensemble du Basic Link ou Lien de base et les cordons de brassage et de raccordement des équipements qui sont limités en distance à 10m.
Le Basic Link est le lien entre la prise RJ45 murale et la baie de brassage. Il est limité à 90m en classe 5D.
La Fibre Optique est un fil de Silice permettant le transfert de la lumière. De ce fait elle est caractérisée par :
Qui plus est, elle ne produit aucune perturbation.
Elle est composée :
Il existe deux types de fibres, la Fibre Monomode et la Fibre Multimodes.
La Fibre Monomode :
La Fibre Multimode :
Les réseaux sans fils sans basés sur une liaison qui utilise des ondes radio-électriques (radio et infra-rouges).
Il existe des technologies différentes en fonction de la fréquence utilisée et de la portée des transmissions :
Les principales ondes utilisées pour la transmission des données sont :
Le CPL utilise le réseau électrique domestique, le réseau moyenne et basse tension pour transmettre des informations numériques.
Le CPL superpose un signal à plus haute fréquence au signal électrique.
Seuls donc, les fils conducteurs transportent les signaux CPL.
Le coupleur intégré en entrée des boîtiers CPL élimine les composants basses fréquences pour isoler le signal CPL.
Le CPL utilise la phase électrique et le neutre. De ce fait, une installation triphasée fournit 3 réseaux CPL différents.
Le signal CPL ne s'arrête pas necéssairement aux limites de l'installation électrique. En effet en cas de compteurs non-numériques le signal les traversent.
Les normes CPL sont :
Norme | Débit Théorique | Débit Pratique | Temps pour copier 1 Go |
---|---|---|---|
Homeplug 1.01 | 14 Mbps | 5.4 Mbps | 25m 20s |
Homeplug 1.1 | 85 Mbps | 12 Mbps | 11m 20s |
PréUPA 200 | 200 Mbps | 30 Mbps | 4m 30s |
Il existe plusieurs technologies de réseau :
Nous détaillerons ici les deux technologies les plus répandues, à savoir Ethernet et Token-Ring.
La technologie Ethernet se repose sur :
L'accès au bus utilise le CSMA/CD, Carrier Sense Multiple Access / Collision Detection (Accès Multiple à Détection de Porteuse / Détection de Collisions).
Il faut noter que :
La technologie Token-Ring se repose sur :
Token-Ring se traduit par Anneau à Jeton. Il n'est pas aussi répandu que l'Ethernet pour des raisons de coûts. En effet le rajout d'un nœud en Token-Ring peut coûter jusqu'à 4 fois plus cher qu'en Ethernet.
Il faut noter que :
L'intérêt de la technologie Token-Ring se trouve dans le fait :
La technologie Token-Ring est donc idéale, voire obligatoire, dans des installations où chaque nœud doit disposer d'une opportunité à intervalle fixe d'émettre des données.
En plus du câblage, les périphériques de réseau spéciaux sont des éléments primordiaux tant au niveau de la topologie physique que la topologie logique.
Les périphériques de réseau spéciaux sont :
L'objectif ici est de vous permettre de comprendre le rôle de chaque périphérique.
Les Concentrateurs permettent une connectivité entre les nœuds en topologie en étoile. Selon leur configuration, la topologie logique peut être en étoile, en bus ou en anneau. Il existe de multiples types de Concentrateurs allant du plus simple au Concentrateur intelligent.
Un Répéteur est un périphérique réseau simple. Il est utilisé pour amplifier le signal quand :
Éventuellement, et uniquement dans le cas où le Répéteur serait muni d'une telle fonction, celui-ci peut être utiliser pour connecter deux réseaux ayant un câblage différent.
Un Pont est Répéteur intelligent. Outre sa capacité d'amplifier les signaux, le Pont analyse le trafic qui passe par lui et met à jour une liste d'adresses des cartes réseau, appelée une table de routage, n'autorisant que les transmissions destinées à d'autres segments du réseau.
Les diffusions sont néanmoins autorisées.
Comme un Pont doit être intelligent, on utilise souvent un micro-ordinateur comme Pont. Forcément équipé de 2 cartes réseau, le Pont peut également jouer le rôle de serveur de fichiers.
Le Pont sert donc à isoler des segments du réseau pour des raisons de :
Il existe trois types de configuration de Ponts
Le Pont en Cascade est à éviter car les données en provenance d'un segment doivent passer par plusieurs Ponts. Ceci a pour conséquence de ralentir la transmission des données, voire même de créer un trafic superflu en cas de rémission par le nœud
Le Pont en Dorsale coûte plus chère que la configuration précédente car il faut un nombre de Ponts équivalent au nombre de segments + 1. Par contre elle réduit les problèmes précédemment cités puisque les données ne transitent que par deux Ponts.
Un Commutateur peut être considéré comme un Concentrateur intelligent et un Pont. Ils sont gérés souvent par des logiciels. La topologie physique d'un réseau commuté est en étoile. Par contre la topologie logique est spéciale, elle s'appelle une topologie commutée.
Lors de la communication de données entre deux nœuds, le Commutateur ouvre une connexion temporaire virtuelle en fermant les autres ports. De cette façon la bande passante totale est disponible pour cette transmission et les risques de collision sont minimisés.
Certains Commutateurs haut de gamme sont équipés d'un système anti-catastrophe qui leur permet d'isoler une partie d'un réseau en panne afin que les autres parties puissent continuer à fonctionner sans problème.
Un Routeur est un Pont sophistiqué capable :
Les Routeurs utilisent une table de routage pour stocker les informations sur :
Il existe deux types de Routeur :
Ce périphérique, souvent un logiciel, sert à faire une conversion de données :
L'en-tête TCP est codée sur 4 octets soit 32 bits :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet |
---|---|---|---|
Port source | Port destination | ||
Numéro de séquence | |||
Numéro d'acquittement | |||
Offset | Flags | Fenêtre | |
Checksum | Pointeur Urgent | ||
Options | Padding | ||
Données |
Vous noterez que les numéros de ports sont codés sur 16 bits. Cette information nous permet de calculer le nombres de ports maximum en IPv4, soit 216 ports ou 65 535.
L'Offset contient la taille de l'en-tête.
Les Flags sont :
La Fenêtre est codée sur 16 bits. La Fenêtre est une donnée liée au fonctionnement d'expédition de données appelé le sliding window ou la fenêtre glissante. Puisque il serait impossible, pour des raisons de performance, d'attendre l'accusé de réception de chaque paquet envoyé, l'expéditeur envoie des paquets par groupe. La taille de cette groupe s'appelle la Fenêtre. Dans le cas d'un problème de réception d'une partie de la Fenêtre, toute la Fenêtre est ré-expédiée.
Le Checksum est une façon de calculer si le paquet est complet.
Le Padding est un champ pouvant être rempli de valeurs nulles de façon à ce que la taille de l'en-tête soit un multiple de 32
L'en-tête UDP est codée sur 4 octets soit 32 bits :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet |
---|---|---|---|
Port source | Port destination | ||
longueur | Checksum | ||
Données |
L'en-tête UDP a une longueur de 8 octets.
La taille limite d'un paquet TCP, l'en-tête comprise, ne peut pas dépasser 65 535 octets. Cependant chaque réseau est qualifié par son MTU ( Maximum Tranfer Unit ). Cette valeur est la taille maximum d'un paquet autorisée. L'unité est en octets. Pour un réseau Ethernet sa valeur est de 1 500. Quand un paquet doit être expédié sur un réseau ayant un MTU inférieur à sa propre taille, le paquet doit être fractionné. A la sortie du réseau, le paquet est reconstitué. Cette reconstitution s'appelle ré-encapsulation.
L'adressage IP requière que chaque périphérique sur le réseau possède une adresse IP unique de 4 octets, soit 32 bits au format XXX.XXX.XXX.XXX De cette façon le nombre total d'adresses est de 232 = 4.3 Milliards.
Les adresses IP sont divisées en 5 classes, de A à E. Les 4 octets des classes A à C sont divisés en deux, une partie qui s'appelle le Net ID qui identifie le réseau et une partie qui s'appelle le Host ID qui identifie le hôte :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
A | Net ID | Host ID | ||
B | Net ID | Host ID | ||
C | Net ID | Host ID | ||
D | Multicast | |||
E | Réservé |
L'attribution d'une classe dépend du nombre de hôtes à connecter. Chaque classe est identifié par un Class ID composé de 1 à 3 bits :
Classe | Bits ID Classe | Valeur ID Classe | Bits ID Réseau | Nb. de Réseaux | Bits ID hôtes | Nb. d'adresses | Octet de Départ |
---|---|---|---|---|---|---|---|
A | 1 | 0 | 7 | 27=128 | 24 | 224=16 777 216 | 1 - 126 |
B | 2 | 10 | 14 | 214=16 834 | 16 | 216=65 535 | 128 - 191 |
C | 3 | 110 | 21 | 221=2 097 152 | 8 | 28=256 | 192 - 223 |
Dans chaque classe, certaines adresses sont réservées pour un usage privé :
Classe | IP de Départ | IP de Fin |
---|---|---|
A | 10.0.0.0 | 10.255.255.255 |
B | 172.16.0.0 | 172.31.255.255 |
C | 192.168.0.0 | 192.168.255.255 |
Il existe des adresses particulières ne pouvant pas être utilisées pour identifier un hôte :
Adresse Particulière | Description |
---|---|
169.254.0.0 à 169.254.255.255 | Automatic Private IP Addressing de Microsoft |
Hôte du réseau courant | Tous les bits du Net ID sont à 0 |
Adresse de réseau | Tous les bits du Host ID sont à 0 |
Adresse de diffusion | Tous les bits du Host ID sont à 1 |
L'adresse de réseau identifie le segment du réseau entier tandis que l'adresse de diffusion identifie tous les hôtes sur le segment de réseau.
Afin de mieux comprendre l'adresse de réseau et l'adresse de diffusion, prenons le cas de l'adresse 192.168.10.1 en classe C :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Net ID | Host ID | |||
Adresse IP | 192 | 168 | 10 | 1 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 000001010 | 00000001 |
Calcul de l'adresse de réseau | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 000001010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 10 | 0 |
Calcul de l'adresse de diffusion | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 000001010 | 11111111 |
Adresse de diffusion | 192 | 168 | 10 | 255 |
Tout comme l'adresse IP, le masque de sous-réseau compte 4 octets ou 32 bits. Les masques de sous-réseaux permettent d'identifer le Net ID et le Host ID :
Classe | Masque | Notation CIDR |
---|---|---|
A | 255.0.0.0 | /8 |
B | 255.255.0.0 | /16 |
C | 255.255.255.0 | /24 |
Le terme CIDR veut dire Classless InterDomain Routing. Le terme Notation CIDR correspond au nombre de bits d'une valeur de 1 dans le masque de sous-réseau.
Quand un hôte souhaite émettre il procède d'abord à l'identification de sa propre adresse réseau par un calcul AND (ET) appliqué à sa propre adresse et son masque de sous-réseau qui stipule :
Prenons le cas de l'adresse IP 192.168.10.1 ayant un masque de 255.255.255.0 :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Adresse IP | 192 | 168 | 10 | 1 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00000001 |
Masque de sous-réseau | ||||
Binaire | 11111111 | 11111111 | 11111111 | 00000000 |
Calcul AND | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 10 | 0 |
Cet hôte essaie de communiquer avec un hôte ayant une adresse IP de 192.168.10.10. Il procède donc au même calcul en appliquant son propre masque de sous-réseau à l'adresse IP de l'hôte destinataire :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Adresse IP | 192 | 168 | 10 | 10 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00001010 |
Masque de sous-réseau | ||||
Binaire | 11111111 | 11111111 | 11111111 | 00000000 |
Calcul AND | 11000000 | 10101000 | 00001010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 10 | 0 |
Puisque l'adresse réseau est identique dans les deux cas, l'hôte émetteur présume que l'hôte de destination se trouve sur son réseau et envoie les paquets directement sur le réseau sans s'adresser à sa passerelle par défaut.
L'hôte émetteur essaie maintenant de communiquer avec avec un hôte ayant une adresse IP de 192.168.2.1. Il procède donc au même calcul en appliquant son propre masque de sous-réseau à l'adresse IP de l'hôte destinataire :
1er octet | 2ème octet | 3ème octet | 4 ème octet | |
---|---|---|---|---|
Adresse IP | 192 | 168 | 2 | 1 |
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000010 | 00000001 |
Masque de sous-réseau | ||||
Binaire | 11111111 | 11111111 | 11111111 | 00000000 |
Calcul AND | 11000000 | 10101000 | 00000010 | 00000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 2 | 0 |
Dans ce cas, l'hôte émetteur constate que le réseau de destination 192.168.2.0 n'est pas identique à son propre réseau 192.168.10.0. Il adresse donc les paquets à la passerelle par défaut.
Puisque le stock de réseaux disponibles sous IPv4 est presque épuisé, une solution a du être trouvée pour créer des sous-réseaux en attendant l'introduction de l'IPv6. Cette solution s'appelle le VLSM ou Variable Length Subnet Masks. Le VLSM exprime les masques de sous-réseaux au format CIDR.
Son principe est simple. Afin de créer des réseaux différents à partir d'une adresse réseau d'une classe donnée, il convient de réduire le nombre d'hôtes. De cette façon les bits 'libérés' du Host ID peuvent être utilisés pour identifier les sous-réseaux.
Pour illustrer ceci, prenons l'exemple d'un réseau 192.168.1.0. Sur ce réseau, nous pouvons mettre 28-2 soit 254 hôtes entre 192.168.1.1 au 192.168.1.254.
Supposons que nous souhaiterions diviser notre réseau en 2 sous-réseaux. Pour coder 2 sous-réseaux, il faut que l'on libère 2 bits du Host ID. Les deux bits libérés auront les valeurs binaires suivantes :
Les valeurs binaires du quatrième octet de nos adresses de sous-réseaux seront donc :
où les XXXXXX représentent les bits que nous réservons pour décrire les hôtes dans chacun des sous-réseaux.
Nous ne pouvons pas utiliser les deux sous-réseaux suivants :
car ceux-ci correspondent aux débuts de l'adresse réseau 192.168.1.0 et de l'adresse de diffusion 192.168.1.255.
Nous pouvons utiliser les deux sous-réseaux suivants :
Pour le premier sous-réseau l'adresse réseau et l'adresse de diffusion sont :
Sous-réseau #1 | 192 | 168 | 1 | 01XXXXXX |
Calcul de l'adresse de réseau | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 01000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 1 | 64 |
Calcul de l'adresse de diffusion | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 01111111 |
Adresse de diffusion | 192 | 168 | 1 | 127 |
Pour le deuxième sous-réseau l'adresse réseau et l'adresse de diffusion sont :
Sous-réseau #2 | 192 | 168 | 1 | 10XXXXXX |
Calcul de l'adresse de réseau | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 10000000 |
Adresse réseau | 192 | 168 | 1 | 128 |
Calcul de l'adresse de diffusion | ||||
Binaire | 11000000 | 10101000 | 00000001 | 10111111 |
Adresse de diffusion | 192 | 168 | 1 | 191 |
La valeur qui sépare les sous-réseaux est 64. Cette valeur comporte le nom incrément.
Afin que les données arrivent aux applications que les attendent, TCP utilise des numéros de ports sur la couche transport. Le numéros de ports sont divisés en trois groupes :
Le couple numéro IP:numéro de port s'appelle un socket.
Les ports les plus utilisés sont détaillés dans le fichier /etc/services :
[root@centos7 ~]# more /etc/services # /etc/services: # $Id: services,v 1.55 2013/04/14 ovasik Exp $ # # Network services, Internet style # IANA services version: last updated 2013-04-10 # # Note that it is presently the policy of IANA to assign a single well-known # port number for both TCP and UDP; hence, most entries here have two entries # even if the protocol doesn't support UDP operations. # Updated from RFC 1700, ``Assigned Numbers'' (October 1994). Not all ports # are included, only the more common ones. # # The latest IANA port assignments can be gotten from # http://www.iana.org/assignments/port-numbers # The Well Known Ports are those from 0 through 1023. # The Registered Ports are those from 1024 through 49151 # The Dynamic and/or Private Ports are those from 49152 through 65535 # # Each line describes one service, and is of the form: # # service-name port/protocol [aliases ...] [# comment] tcpmux 1/tcp # TCP port service multiplexer tcpmux 1/udp # TCP port service multiplexer rje 5/tcp # Remote Job Entry rje 5/udp # Remote Job Entry echo 7/tcp echo 7/udp discard 9/tcp sink null discard 9/udp sink null systat 11/tcp users systat 11/udp users daytime 13/tcp --More--(0%)
Notez que les ports sont listés par deux :
La liste la plus complète peut être consultée à l'adresse suivante https://www.iana.org/assignments/service-names-port-numbers/service-names-port-numbers.xhtml.
Pour connaitre la liste des sockets ouverts sur l'ordinateur, saisissez la commande suivante :
[root@centos7 ~]# netstat -an | more Active Internet connections (servers and established) Proto Recv-Q Send-Q Local Address Foreign Address State tcp 0 0 0.0.0.0:22 0.0.0.0:* LISTEN tcp 0 0 127.0.0.1:7127 0.0.0.0:* LISTEN tcp 0 0 127.0.0.1:631 0.0.0.0:* LISTEN tcp 0 0 127.0.0.1:25 0.0.0.0:* LISTEN tcp 0 0 127.0.0.1:52284 0.0.0.0:* LISTEN tcp 0 0 127.0.0.1:49669 0.0.0.0:* LISTEN tcp 0 0 127.0.0.1:52284 127.0.0.1:46641 ESTABLISHED tcp 0 0 10.0.2.15:22 10.0.2.2:47261 ESTABLISHED tcp 0 0 127.0.0.1:46641 127.0.0.1:52284 ESTABLISHED tcp6 0 0 :::22 :::* LISTEN tcp6 0 0 ::1:631 :::* LISTEN udp 0 0 10.0.2.15:49309 10.0.2.3:53 ESTABLISHED udp 0 0 0.0.0.0:42155 0.0.0.0:* udp 0 0 0.0.0.0:5353 0.0.0.0:* udp 0 0 127.0.0.1:323 0.0.0.0:* udp 0 0 0.0.0.0:68 0.0.0.0:* udp 0 0 0.0.0.0:14451 0.0.0.0:* udp 0 0 10.0.2.15:37244 212.83.184.186:123 ESTABLISHED udp6 0 0 ::1:323 :::* udp6 0 0 :::35912 :::* raw6 0 0 :::58 :::* 7 Active UNIX domain sockets (servers and established) Proto RefCnt Flags Type State I-Node Path unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 20224 public/pickup unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 20228 public/cleanup unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 20231 public/qmgr unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 11278 /run/lvm/lvmpolld.socket unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 13838 /var/run/dbus/system_bus_s ocket unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 20253 public/flush unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 20268 public/showq --More--
Pour connaitre la liste des applications ayant ouvert un port sur l'ordinateur, saisissez la commande suivante :
[root@centos7 ~]# netstat -anp | more Active Internet connections (servers and established) Proto Recv-Q Send-Q Local Address Foreign Address State PID/Program name tcp 0 0 0.0.0.0:22 0.0.0.0:* LISTEN 855/sshd tcp 0 0 127.0.0.1:7127 0.0.0.0:* LISTEN 3275/Remote Access tcp 0 0 127.0.0.1:631 0.0.0.0:* LISTEN 854/cupsd tcp 0 0 127.0.0.1:25 0.0.0.0:* LISTEN 2214/master tcp 0 0 127.0.0.1:52284 0.0.0.0:* LISTEN 3389/Remote Access tcp 0 0 127.0.0.1:49669 0.0.0.0:* LISTEN 3275/Remote Access tcp 0 0 127.0.0.1:52284 127.0.0.1:46641 ESTABLISHED 3389/Remote Access tcp 0 0 10.0.2.15:22 10.0.2.2:47261 ESTABLISHED 4557/sshd: trainee tcp 0 1 10.0.2.15:55144 86.241.135.118:443 SYN_SENT 3275/Remote Access tcp 0 0 127.0.0.1:46641 127.0.0.1:52284 ESTABLISHED 3275/Remote Access tcp6 0 0 :::22 :::* LISTEN 855/sshd tcp6 0 0 ::1:631 :::* LISTEN 854/cupsd udp 0 0 0.0.0.0:42155 0.0.0.0:* 525/avahi-daemon: r udp 0 0 0.0.0.0:5353 0.0.0.0:* 525/avahi-daemon: r udp 0 0 127.0.0.1:323 0.0.0.0:* 556/chronyd udp 0 0 0.0.0.0:68 0.0.0.0:* 4501/dhclient udp 0 0 0.0.0.0:14451 0.0.0.0:* 4501/dhclient udp 0 0 10.0.2.15:37244 212.83.184.186:123 ESTABLISHED 556/chronyd udp6 0 0 ::1:323 :::* 556/chronyd udp6 0 0 :::35912 :::* 4501/dhclient raw6 0 0 :::58 :::* 7 653/NetworkManager Active UNIX domain sockets (servers and established) Proto RefCnt Flags Type State I-Node PID/Program name Path unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 20224 2214/master public/pickup unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 20228 2214/master public/cleanup unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 20231 2214/master public/qmgr unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 11278 1/systemd /run/lvm/lvmpolld.socket unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 13838 1/systemd /var/run/dbus/system_bus_socket unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 20253 2214/master public/flush unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 20268 2214/master public/showq unix 2 [ ACC ] STREAM LISTENING 13859 1/systemd /var/run/rpcbind.sock --More--
Chaque protocole peut être encapsulé dans une trame Ethernet. Lorsque la trame doit être transportée de l'expéditeur au destinataire, ce premier doit connaitre l'adresse Ethernet du dernier. L'adresse Ethernet est aussi appelée l'adresse Physique ou l'adresse MAC.
Pour connaître l'adresse Ethernet du destinataire, l'expéditeur fait appel au protocol ARP. Les informations reçues sont stockées dans une table. Pour visualiser ces informations, il convient d'utiliser la commande suivante :
[root@centos7 ~]# arp -a ? (10.0.2.3) at 52:54:00:12:35:03 [ether] on enp0s3 gateway (10.0.2.2) at 52:54:00:12:35:02 [ether] on enp0s3
Les options de cette commande sont :
[root@centos7 ~]# arp --help Usage: arp [-vn] [<HW>] [-i <if>] [-a] [<hostname>] <-Display ARP cache arp [-v] [-i <if>] -d <host> [pub] <-Delete ARP entry arp [-vnD] [<HW>] [-i <if>] -f [<filename>] <-Add entry from file arp [-v] [<HW>] [-i <if>] -s <host> <hwaddr> [temp] <-Add entry arp [-v] [<HW>] [-i <if>] -Ds <host> <if> [netmask <nm>] pub <-''- -a display (all) hosts in alternative (BSD) style -e display (all) hosts in default (Linux) style -s, --set set a new ARP entry -d, --delete delete a specified entry -v, --verbose be verbose -n, --numeric don't resolve names -i, --device specify network interface (e.g. eth0) -D, --use-device read <hwaddr> from given device -A, -p, --protocol specify protocol family -f, --file read new entries from file or from /etc/ethers <HW>=Use '-H <hw>' to specify hardware address type. Default: ether List of possible hardware types (which support ARP): ash (Ash) ether (Ethernet) ax25 (AMPR AX.25) netrom (AMPR NET/ROM) rose (AMPR ROSE) arcnet (ARCnet) dlci (Frame Relay DLCI) fddi (Fiber Distributed Data Interface) hippi (HIPPI) irda (IrLAP) x25 (generic X.25) infiniband (InfiniBand) eui64 (Generic EUI-64)
La cryptographie apporte quatre points clefs:
La cryptographie est basée sur l'arithmétique. Il s'agit, dans le cas d'un texte, de transformer les lettres qui composent le message en une succession de chiffres (sous forme de bits dans le cas de l'informatique), puis ensuite de faire des calculs sur ces chiffres pour:
Le chiffrement se fait à l'aide d'une clef de chiffrement. Le déchiffrement nécessite une clef de déchiffrement.
On distingue deux types de clefs:
Le chiffrement par substitution consiste à remplacer dans un message une ou plusieurs entités (généralement des lettres) par une ou plusieurs autres entités. On distingue généralement plusieurs types de cryptosystèmes par substitution :
Ce système est aussi appelé le système à Clef Secrète ou à clef privée.
Ce système consiste à effectuer une opération de chiffrement par algorithme mais comporte un inconvénient, à savoir qu'il nécessite un canal sécurisé pour la transmission de la clef de chiffrement/déchiffrement.
Le système de Méthode du Masque Jetable (One Time Pad) fût mis au point dans les années 1920. Il utilisait une clef générée aléatoirement à usage unique.
Les algorithmes de chiffrement symétrique couramment utilisés en informatique sont:
Ce système est aussi appelé Système à Clef Publique.
Ce système consiste à avoir deux clefs appelées des bi-clefs:
Ce système est basé sur ce que l'on appelle une fonction à trappe à sens unique ou one-way trap door.
Il existe toutefois un problème – s'assurer que la clef publique récupérée est bien celle qui correspond au destinataire !
Les algorithmes de chiffrement asymétrique couramment utilisés en informatique sont:
Ce système est un compromis entre le système symétrique et le système asymétrique. Il permet l'envoie de données chiffrées à l'aide d'un algorithme de chiffrement symétrique par un canal non-sécurisé et a été mis au point pour palier au problème de lenteur de déchiffrement du système asymétrique.
Ce système fonctionne de la façon suivante :
La fonction de hachage, aussi appelée une fonction de condensation, est à sens unique (one way function). Il « condense » un message en clair et produit un haché unique.
Les deux algorithmes de hachage utilisés sont:
Lors de son envoie, le message est accompagné de son haché et il est donc possible de garantir son intégrité:
Ce système permet de vérifier que l'empreinte correspond bien au message reçu, mais ne permet pas de prouver que le message a bien été envoyé par l’utilisateur A.
Pour garantir l'authentification du message l‘utilisateur A va chiffrer ou signer le haché à l'aide de sa clé privée. Le haché signé est appelé un sceau.
Ce mécanisme de création de sceau est appelé scellement.
Ce mécanisme est identique au procédé utilisé par SSH lors d'une connexion
GNU Privacy Guard permet aux utilisateurs de transférer des messages chiffrés et/ou signés.
Sous RHEL/CentOS 7, le paquet gnupg est installé par défaut :
[root@centos7 ~]# whereis gpg gpg: /usr/bin/gpg /usr/share/man/man1/gpg.1.gz
Pour initialiser GnuPG, saisissez la commande suivante :
[root@centos7 ~]# gpg gpg: directory `/root/.gnupg' created gpg: new configuration file `/root/.gnupg/gpg.conf' created gpg: WARNING: options in `/root/.gnupg/gpg.conf' are not yet active during this run gpg: keyring `/root/.gnupg/secring.gpg' created gpg: keyring `/root/.gnupg/pubring.gpg' created gpg: Go ahead and type your message ... ^C gpg: signal Interrupt caught ... exiting
Pour générer les clefs, saisissez la commande suivante :
[root@centos7 ~]# gpg --gen-key gpg (GnuPG) 2.0.22; Copyright (C) 2013 Free Software Foundation, Inc. This is free software: you are free to change and redistribute it. There is NO WARRANTY, to the extent permitted by law. Please select what kind of key you want: (1) RSA and RSA (default) (2) DSA and Elgamal (3) DSA (sign only) (4) RSA (sign only) Your selection? 1 RSA keys may be between 1024 and 4096 bits long. What keysize do you want? (2048) Requested keysize is 2048 bits Please specify how long the key should be valid. 0 = key does not expire <n> = key expires in n days <n>w = key expires in n weeks <n>m = key expires in n months <n>y = key expires in n years Key is valid for? (0) Key does not expire at all Is this correct? (y/N) y GnuPG needs to construct a user ID to identify your key. Real name: I2TCH Email address: infos@i2tch.eu Comment: Test Key You selected this USER-ID: "I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.eu>" Change (N)ame, (C)omment, (E)mail or (O)kay/(Q)uit? O You need a Passphrase to protect your secret key. We need to generate a lot of random bytes. It is a good idea to perform some other action (type on the keyboard, move the mouse, utilize the disks) during the prime generation; this gives the random number generator a better chance to gain enough entropy. We need to generate a lot of random bytes. It is a good idea to perform some other action (type on the keyboard, move the mouse, utilize the disks) during the prime generation; this gives the random number generator a better chance to gain enough entropy. gpg: /root/.gnupg/trustdb.gpg: trustdb created gpg: key F6A5B400 marked as ultimately trusted public and secret key created and signed. gpg: checking the trustdb gpg: 3 marginal(s) needed, 1 complete(s) needed, PGP trust model gpg: depth: 0 valid: 1 signed: 0 trust: 0-, 0q, 0n, 0m, 0f, 1u pub 2048R/F6A5B400 2016-08-10 Key fingerprint = CA95 0CB9 859B 2F80 B8AF 8C07 5365 C618 F6A5 B400 uid I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.eu> sub 2048R/700F1CD5 2016-08-10
La liste de clefs peut être visualisée avec la commande suivante :
[root@centos7 ~]# gpg --list-keys /root/.gnupg/pubring.gpg ------------------------ pub 2048R/F6A5B400 2016-08-10 uid I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.eu> sub 2048R/700F1CD5 2016-08-10
Pour importer la clef d'un correspondant dans sa trousse de clefs il convient d'utiliser la commande suivante :
# gpg --import la-clef.asc
Pour exporter sa clef publique, il convient d'utiliser la commande suivante :
[root@centos7 ~]# gpg --export --armor I2TCH > ~/I2TCH.asc [root@centos7 ~]# cat I2TCH.asc -----BEGIN PGP PUBLIC KEY BLOCK----- Version: GnuPG v2.0.22 (GNU/Linux) mQENBFeqtJkBCACgQWXgjwnOMvsI1KDgyCRrg3MZmjcvU9SBh+lEEEWfqY7MKXjs PsXN/MHjQIWSptVe0OjVQhQWDicIEiVQ6nxV+jqx5Q9fqxmjsOrzIQFadsF5LS/9 LR9KcXdBoSORGXMIsRKMzfS6oyK3yi5jM65P6jpH6PnyaX1PvlgjASh7F8OGoU8y 46WW/nW4DEN3MsX2FBtwY6aMcD5+Nvb8tJrQGz/DCrd045DRAR15mA8SVPPHSRMY v3UzxXeRKxF/NDlecGubP1xfvvqkg/+hxUuybAc6MBhDQKvwL/ZpCoBlUCiouFPA T9bYfagX2LHVBanY/mtIVhYDygtdc37hovEzABEBAAG0IUkyVENIIChUZXN0IEtl eSkgPGluZm9zQGkydGNoLmV1PokBOQQTAQIAIwUCV6q0mQIbAwcLCQgHAwIBBhUI AgkKCwQWAgMBAh4BAheAAAoJEFNlxhj2pbQAYW8H/iEg51IkqWYFSDBDWUljK3Sv vvVGdQhqc7UptgYyqCWfegngdBH+2ScB8kbM8QVGX8kJ+xT4SeiV/VJdN6sHIkHV sHBj5x77E5QVaU2Oz0cOlvg9cyGuQ5Y5sBN0MYEp7Q+mHpCTFhaCj8zwQ1/ZHdlK Qk/8nNk/k2A94BJCwyQqITRWlOTYj0JGzgZV8yU5ROISsk+L6Pi4IHJw0+ZXlPXv b0bG4p4mEmnhzZcfJ3runLJlCNrMRrWvBkkkGK/djuXDIR7HStQQlreSPG/m1JRF hP/SARssyIWxyABSYOjR214jVLhC/pQvnbuVguYJoR6tdYqiui7oq+HBHXkP5pe5 AQ0EV6q0mQEIAOSMChRKnaZgOLzh0FN7jCJT8z8xqj1Qze8F4Vz6nS+X0Rk38lQt ICRSMJFm6CzyPbQamAAIPshT256brXF0jPp9vpirJn/bPsiT+rtu0dl5QyWJqcc/ fE+/HaMVOuQ9HrplxV/heBqyPSA8BCppbAMti8i2DK7pNqe1JJ7CRxG0nakDSEgK QbyrGjZYm0q2c9zb9QSbzxg/aKX2D9dlHUpNl4dhJ231d0OhBMQoW6psJjIrzfHd dpgAYycgennv7Ik8+CIOjgb+Gl5AewLYCMFKCx/mV6/UkzXhmWw/o/POKsRFQJM+ glXAr6ddQRhk6L482R3qkWTlQHx62KAr7BMAEQEAAYkBHwQYAQIACQUCV6q0mQIb DAAKCRBTZcYY9qW0AF60B/9tpW1Bq8GyDN6kpj+of/b8xu37A4v6Ws43feuT7cNc EuCi+EB6wyQ3dGSgQ9BUrO2KbF0OtjYxak3FWrFkmoFucvraxC2xQZuoqN+Qtydf utmC6V4dCOsp3NWkuCBlUN4axI+m2M2tgTn06iDDkW0ZTISxMqapHjzIi43ufJrD 1RBPjl8BBvxSqcceZsybqNre8u9xka2fXW8xMTJr14xeYITd/YJbJ5UkpU0xmzJz hR6B8Nji4yDplTZJtz8yJ+vOlg4p7TBN6O/BCvf83q9DfmhtlE8sYsoQ1dHhPNPR VjdGSFRo2huGFd2KNCleilRVI3xcnrR9S7ziRJu9KG9H =9R5l -----END PGP PUBLIC KEY BLOCK-----
Cette clef peut ensuite être jointe à des messages électroniques ou bien déposée sur un serveur de clefs tel http://www.keyserver.net.
Créez maintenant un message à signer :
[root@centos7 ~]# vi ~/message.txt [root@centos7 ~]# cat ~/message.txt This is a test message for gpg
Pour signer ce message en format binaire, il convient d'utiliser la commande suivante :
[root@centos7 ~]# gpg --default-key I2TCH --detach-sign message.txt You need a passphrase to unlock the secret key for user: "I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.eu>" 2048-bit RSA key, ID F6A5B400, created 2016-08-10 [root@centos7 ~]# ls -l | grep message -rw-r--r--. 1 root root 31 Aug 10 07:14 message.txt -rw-r--r--. 1 root root 287 Aug 10 07:16 message.txt.sig [root@centos7 ~]# cat message.txt.sig �W��� Se����,�|�D=���X�@N�����|�k!�M[���yһ��p�������}(C$����Y��d:��E�і^-��W{Տ� ��2�;��`yj��9��]�b�{��`��ב���������|*�%��R[root@centos7 ~]# ��rt������;�_S9z���HK���Hq�!�G�$��2�=Scc=
Pour signer ce message en format ascii, il convient d'utiliser la commande suivante :
[root@centos7 ~]# gpg --default-key I2TCH --armor --detach-sign message.txt You need a passphrase to unlock the secret key for user: "I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.eu>" 2048-bit RSA key, ID F6A5B400, created 2016-08-10 [root@centos7 ~]# ls -l | grep message -rw-r--r--. 1 root root 31 Aug 10 07:14 message.txt -rw-r--r--. 1 root root 490 Aug 10 07:17 message.txt.asc -rw-r--r--. 1 root root 287 Aug 10 07:16 message.txt.sig [root@centos7 ~]# cat message.txt.asc -----BEGIN PGP SIGNATURE----- Version: GnuPG v2.0.22 (GNU/Linux) iQEcBAABAgAGBQJXqrkDAAoJEFNlxhj2pbQATwoH/0oAm1YkXH3cfnlZef+qAc3X AfFZz8lfwSlrBYwgDA/vd98tJNLv8VxYLRu02JcRBHqjV/LYqfCACoLKyYWCUzT/ NZiOPZDVaEpOx1vLIbmBxGclfFtbvSiZj/eBrReE2tAnnTBSTPLH58kPAMEmVgM6 Io8BPSnZvOlNhYQrPsGd046SLPRu8hTozwtB47Do6B6RazzpGLG7zOD1JZP56eD7 oo3+1HxYdv4arVgjb/bfyCNtvyPyQm+sTZPYL3vfAjkHfBQAaoAVSPRKRLgUMPD0 xrlhOU0PhK1+0pF8nVf/jt+SgCiGU8Jg1zEKCqSBuIT2Acs/kZIMo75Qo9zE2C4= =rO70 -----END PGP SIGNATURE-----
Pour vérifier la signature d'un message signé en mode ascii, il convient d'utiliser la commande :
[root@centos7 ~]# gpg --verify message.txt.asc gpg: Signature made Wed 10 Aug 2016 07:43:49 CEST using RSA key ID F6A5B400 gpg: Good signature from "I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.eu>"
Pour vérifier la signature d'un message signé en mode ascii et produit en dehors du message lui-même, il convient d'utiliser la commande :
# gpg --verify message.txt.asc message.txt
Pour signer ce message dans le message lui-même en format ascii, il convient d'utiliser la commande suivante :
[root@centos7 ~]# gpg --default-key I2TCH --clearsign message.txt You need a passphrase to unlock the secret key for user: "I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.eu>" 2048-bit RSA key, ID F6A5B400, created 2016-08-10 File `message.txt.asc' exists. Overwrite? (y/N) y [root@centos7 ~]# ls -l | grep message -rw-r--r--. 1 root root 31 Aug 10 07:14 message.txt -rw-r--r--. 1 root root 568 Aug 10 07:43 message.txt.asc -rw-r--r--. 1 root root 287 Aug 10 07:16 message.txt.sig [root@centos7 ~]# cat message.txt.asc -----BEGIN PGP SIGNED MESSAGE----- Hash: SHA1 This is a test message for gpg -----BEGIN PGP SIGNATURE----- Version: GnuPG v2.0.22 (GNU/Linux) iQEcBAEBAgAGBQJXqr8VAAoJEFNlxhj2pbQAQ3cH+wemHfA6SoMOakxzno0iJ5ry yROrwTm2clnEbN2zJ7rWzwRT6YtPU4mFgDyjL6G7TzOU5o9AI1dfm2iZ3kdJKmgQ ug1F9SfhtGjltnPB46keYnzthaHNzwLwNJtv2pgxcfhO9gbFWH4FCjMRAGm9S4Hl okF/xKVVoQzK/n/OyelUJJ6GzfNnoS75bv1WbFlie2+KlTs1MEZGZK4HiZKeXUM5 8Z4wPBKy3AlcQlZdW9rScbyHjAeyQ/yFR8Bnax6m1MK7fJv3XoaDgRegENrGwvRN YHV7kmFU3X/ew8l85FW3q1URjKxAZLqzYRXjNRoFs67yZYTNGqcZvP3BWlefpTw= =JTVm -----END PGP SIGNATURE-----
Pour chiffrer un message, il faut disposer de la clef publique du destinataire du message. Ce dernier utilisera ensuite sa clef privée pour déchiffrer le message. Il convient de préciser le destinataire du message, ou plus précisément la clef publique à utiliser, lors d'un chiffrement :
gpg --recipient <destinataire> --encrypt <message>
Par exemple pour chiffrer un message en mode binaire, il convient de saisir la commande suivante :
[root@centos7 ~]# gpg --recipient I2TCH --encrypt message.txt [root@centos7 ~]# ls -l | grep message -rw-r--r--. 1 root root 31 Aug 10 07:14 message.txt -rw-r--r--. 1 root root 568 Aug 10 07:43 message.txt.asc -rw-r--r--. 1 root root 368 Aug 10 07:47 message.txt.gpg -rw-r--r--. 1 root root 287 Aug 10 07:16 message.txt.sig [root@centos7 ~]# cat message.txt.gpg � �q3p����?�j* ���X��VL��_~7���_*�u���BD��R��҃E�%��!�j����X�$��aԼ�F0[�)\N܂��$&�S�1���i�c����Pt��ȉH#��9���lRe���MvX9Wi�K�h��ěWΚ�S5�i�H��U���/"�c~,��Mm����`���(��_�E��|Q�5;��e��L"�cLQ�+��/fhrS�E��F��3���&������Pk�*��$H��5طR]���rM�����Mt9*͊
Et pour chiffrer un message en mode ascii, il convient de saisir la commande suivante :
[root@centos7 ~]# gpg --recipient I2TCH --armor --encrypt message.txt File `message.txt.asc' exists. Overwrite? (y/N) y [root@centos7 ~]# ls -l | grep message -rw-r--r--. 1 root root 31 Aug 10 07:14 message.txt -rw-r--r--. 1 root root 596 Aug 10 07:49 message.txt.asc -rw-r--r--. 1 root root 368 Aug 10 07:47 message.txt.gpg -rw-r--r--. 1 root root 287 Aug 10 07:16 message.txt.sig [root@centos7 ~]# cat message.txt.asc -----BEGIN PGP MESSAGE----- Version: GnuPG v2.0.22 (GNU/Linux) hQEMA8ZxMwBwDxzVAQf/TAyZ0QI5NKvhQTQC5bAuALrxIXnX0t7yL5ARJ1A4qeE9 vzKPBj7IJHANmW5t9Is+zq1fjdmNVBl7rDw9fLEHGXVARhWlyhMUPHdw2XPSE+VT 0Vzg89w/g5G6eirmKsvDDZq3jm3c/k1w0BrAH6nowAsNuQwoesDr2fazOYVZH+OA BHr8aslUp06VEOC7dy9gXy7o0Q5Ycb94uM7wC/ByqP2a4sJG10MMUxdSw7vk53/n qdiIw0oCdhxNcirjSer3ZzHmqeSeQp6Sl424WuV1VZLnQXvmm084h3Z73kfBbeQc BJfGqDWIv0pNb/5hn+LOdYn+8JZFguKu+H6ah//ogtJeAbg4kocR6zQzdMp1m8lY p3h4HgfllK85X+WCQBcTgVaY7t0FHEkfQTrF3oYJI5kkRRnBvHKsKSN1fltKauBc tmT2G6lZTHO+YRUItKjlAti21hVuRw1gUierqy97Rg== =NeW+ -----END PGP MESSAGE-----
Pour décrypter un message il convient d'utiliser la commande suivante :
[root@centos7 ~]# gpg --decrypt message.txt.asc You need a passphrase to unlock the secret key for user: "I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.eu>" 2048-bit RSA key, ID 700F1CD5, created 2016-08-10 (main key ID F6A5B400) gpg: encrypted with 2048-bit RSA key, ID 700F1CD5, created 2016-08-10 "I2TCH (Test Key) <infos@i2tch.eu>" This is a test message for gpg
On appelle PKI (Public Key Infrastucture, ou en français infrastructure à clé publique (ICP), parfois infrastructure de gestion de clés (IGC)) l’ensemble des solutions techniques basées sur la cryptographie à clé publique.
Les cryptosystèmes à clés publiques permettent de s'affranchir de la nécessité d'avoir recours systématiquement à un canal sécurisé pour s'échanger les clés. En revanche, la publication de la clé publique à grande échelle doit se faire en toute confiance pour assurer que :
Ainsi, il est nécessaire d'associer au bi-clé (ensemble clé publique / clé privée) un certificat délivré par un tiers de confiance : l'infrastructure de gestion de clés.
Le tiers de confiance est une entité appelée communément autorité de certification (ou en anglais Certification authority, abrégé CA) chargée d'assurer la véracité des informations contenues dans le certificat de clé publique et de sa validité.
Pour ce faire, l'autorité signe le certificat de clé publique à l'aide de sa propre clé en utilisant le principe de signature numérique.
Le rôle de l'infrastructure de clés publiques est multiple et couvre notamment les champs suivants :
Une infrastructure à clé publique est en règle générale composée de trois entités distinctes :
Pour palier aux problèmes liés à des clefs publiques piratées, un système de certificats a été mis en place.
Le certificat permet d’associer la clef publique à une entité ou une personne. Les certificats sont délivrés par des Organismes de Certification.
Les certificats sont des fichiers divisés en deux parties :
La structure des certificats est normalisée par le standard X.509 de l’Union internationale des télécommunications.
Elle contient :
Le Certificat est signé par l'autorité de certification:
La vérification se passe ainsi:
<html> <div align=“center”> Copyright © 2020 Hugh Norris. </html>