Version : 2024.01
Dernière mise-à-jour : 2024/09/30 13:53
Un shell est un interpréteur de commandes ou en anglais un Command Line Interpreter (C.L.I). Il est utilisé comme interface pour donner des instructions ou commandes au système d'exploitation.
Le mot shell est générique. Il existe de nombreux shells dans le monde Unix, par exemple :
Shell | Nom | Date de Sortie | Inventeur | Commande | Commentaires |
---|---|---|---|---|---|
tsh | Thompson Shell | 1971 | Ken Thompson | sh | Le premier shell |
sh | Bourne Shell | 1977 | Stephen Bourne | sh | Le shell commun à tous les Unix. Sous RHEL 9 : /usr/bin/sh |
csh | C-Shell | 1978 | Bill Joy | csh | Le shell BSD. Sous RHEL 9: /usr/bin/csh |
tcsh | Tenex C-Shell | 1979 | Ken Greer | tcsh | Un dérivé du shell csh. Sous RHEL 9 : /usr/bin/tcsh |
ksh | Korn Shell | 1980 | David Korn | ksh | Uniquement libre depuis 2005. Sous RHEL 9 : /usr/bin/ksh |
bash | Bourne Again Shell | 1987 | Brian Fox | bash | Le shell par défaut de Linux et de MacOS X. Sous RHEL 9 : /usr/bin/bash |
zsh | Z Shell | 1990 | Paul Falstad | zsh | Zsh est plutôt orienté pour l'interactivité avec l'utilisateur. Sous RHEL 9 : /usr/bin/zsh |
Sous RHEL 9 le shell /bin/sh est un lien symbolique vers /bin/bash :
[trainee@redhat9 ~]$ ls -l /bin/sh lrwxrwxrwx. 1 root root 4 Feb 15 2024 /bin/sh -> bash
Ce module concerne l'utilisation du shell bash sous Linux. Le shell bash permet de:
Une commande commence toujours par un mot clef. Ce mot clef est interprété par le shell selon le type de commande et dans l'ordre qui suit :
Les commandes internes au shell sont des commandes telles cd. Pour vérifier le type de commande, il faut utiliser la commande type :
[trainee@redhat9 ~]$ type cd cd is a shell builtin
Les commandes externes au shell sont des binaires exécutables ou des scripts, généralement situés dans /bin, /sbin, /usr/bin ou /usr/sbin :
[trainee@redhat9 ~]$ type ifconfig ifconfig is /usr/sbin/ifconfig
Les alias sont des noms permettant de désigner une commande ou une suite de commandes et ne sont spécifiques qu'au shell qui les a créés ainsi qu'à l'environnement de l'utilisateur :
[trainee@redhat9 ~]$ type ls ls is aliased to `ls --color=auto'
Important : Notez que dans ce cas l'alias ls est en effet un alias qui utilise la commande ls elle-même.
Un alias se définit en utilisant la commande alias :
[trainee@redhat9 ~]$ alias dir='ls -l' [trainee@redhat9 ~]$ dir total 4 -rw-r--r--. 1 trainee trainee 0 Sep 25 15:11 aac -rw-r--r--. 1 trainee trainee 0 Sep 25 15:11 abc -rw-r--r--. 1 trainee trainee 0 Sep 25 15:11 bca drwxr-xr-x. 2 trainee trainee 6 Oct 19 2023 Desktop drwxr-xr-x. 2 trainee trainee 6 Oct 19 2023 Documents drwxr-xr-x. 2 trainee trainee 6 Oct 19 2023 Downloads drwxr-xr-x. 2 trainee trainee 6 Oct 19 2023 Music drwxr-xr-x. 2 trainee trainee 6 Oct 19 2023 Pictures drwxr-xr-x. 2 trainee trainee 6 Oct 19 2023 Public drwxr-xr-x. 2 trainee trainee 6 Oct 19 2023 Templates drwxr-xr-x. 2 trainee trainee 6 Oct 19 2023 Videos -rw-r--r--. 1 trainee trainee 442 Sep 25 14:24 vitext -rw-r--r--. 1 trainee trainee 0 Sep 25 15:11 xyz
Important : Notez que la commande dir existe vraiment. Le fait de créer un alias qui s'appelle dir implique que l'alias sera exécuté à la place de la commande dir.
La liste des alias définis peut être visualisée en utilisant la commande alias :
[trainee@redhat9 ~]$ alias alias dir='ls -l' alias egrep='egrep --color=auto' alias fgrep='fgrep --color=auto' alias grep='grep --color=auto' alias l.='ls -d .* --color=auto' alias ll='ls -l --color=auto' alias ls='ls --color=auto' alias xzegrep='xzegrep --color=auto' alias xzfgrep='xzfgrep --color=auto' alias xzgrep='xzgrep --color=auto' alias zegrep='zegrep --color=auto' alias zfgrep='zfgrep --color=auto' alias zgrep='zgrep --color=auto'
Important : Notez que cette liste contient, sans distinction, les alias définis dans les fichiers de démarrage du système ainsi que l'alias dir créé par trainee qui n'est que disponible à trainee dans le terminal courant.
Pour forcer l'exécution d'une commande et non l'alias il faut faire précéder la commande par le caractère \ :
[trainee@redhat9 ~]$ \dir aac abc bca Desktop Documents Downloads Music Pictures Public Templates Videos vitext xyz
Pour supprimer un alias, il convient d'utiliser la commande unalias :
[trainee@redhat9 ~]$ unalias dir [trainee@redhat9 ~]$ dir aac abc bca Desktop Documents Downloads Music Pictures Public Templates Videos vitext xyz
Le shell des utilisateurs est défini par root dans le dernier champs du fichier /etc/passwd :
[trainee@redhat9 ~]$ cat /etc/passwd root:x:0:0:root:/root:/bin/bash bin:x:1:1:bin:/bin:/sbin/nologin daemon:x:2:2:daemon:/sbin:/sbin/nologin adm:x:3:4:adm:/var/adm:/sbin/nologin lp:x:4:7:lp:/var/spool/lpd:/sbin/nologin sync:x:5:0:sync:/sbin:/bin/sync shutdown:x:6:0:shutdown:/sbin:/sbin/shutdown halt:x:7:0:halt:/sbin:/sbin/halt mail:x:8:12:mail:/var/spool/mail:/sbin/nologin operator:x:11:0:operator:/root:/sbin/nologin games:x:12:100:games:/usr/games:/sbin/nologin ftp:x:14:50:FTP User:/var/ftp:/sbin/nologin nobody:x:65534:65534:Kernel Overflow User:/:/sbin/nologin systemd-coredump:x:999:997:systemd Core Dumper:/:/sbin/nologin dbus:x:81:81:System message bus:/:/sbin/nologin polkitd:x:998:996:User for polkitd:/:/sbin/nologin avahi:x:70:70:Avahi mDNS/DNS-SD Stack:/var/run/avahi-daemon:/sbin/nologin tss:x:59:59:Account used for TPM access:/dev/null:/sbin/nologin colord:x:997:993:User for colord:/var/lib/colord:/sbin/nologin clevis:x:996:992:Clevis Decryption Framework unprivileged user:/var/cache/clevis:/usr/sbin/nologin rtkit:x:172:172:RealtimeKit:/proc:/sbin/nologin sssd:x:995:991:User for sssd:/:/sbin/nologin geoclue:x:994:990:User for geoclue:/var/lib/geoclue:/sbin/nologin libstoragemgmt:x:988:988:daemon account for libstoragemgmt:/:/usr/sbin/nologin systemd-oom:x:987:987:systemd Userspace OOM Killer:/:/usr/sbin/nologin setroubleshoot:x:986:986:SELinux troubleshoot server:/var/lib/setroubleshoot:/sbin/nologin pipewire:x:985:984:PipeWire System Daemon:/var/run/pipewire:/sbin/nologin flatpak:x:984:983:User for flatpak system helper:/:/sbin/nologin gdm:x:42:42::/var/lib/gdm:/sbin/nologin cockpit-ws:x:983:982:User for cockpit web service:/nonexisting:/sbin/nologin cockpit-wsinstance:x:982:981:User for cockpit-ws instances:/nonexisting:/sbin/nologin gnome-initial-setup:x:981:980::/run/gnome-initial-setup/:/sbin/nologin sshd:x:74:74:Privilege-separated SSH:/usr/share/empty.sshd:/sbin/nologin chrony:x:980:979:chrony system user:/var/lib/chrony:/sbin/nologin dnsmasq:x:979:978:Dnsmasq DHCP and DNS server:/var/lib/dnsmasq:/sbin/nologin tcpdump:x:72:72::/:/sbin/nologin trainee:x:1000:1000:trainee:/home/trainee:/bin/bash
Cependant l'utilisateur peut changer son shell grâce à la commande chsh. Les shells disponibles aux utilisateurs du système sont inscrits dans le fichier /etc/shells. Saisissez la commande cat /etc/shells :
[trainee@redhat9 ~]$ cat /etc/shells /bin/sh /bin/bash /usr/bin/sh /usr/bin/bash
Ensuite utilisez la commande echo pour afficher le shell actuel de trainee :
[trainee@redhat9 ~]$ echo $SHELL /bin/bash
Important : Notez que sous RHEL 9, le système nous informe que le shell courant de l'utiisateur trainee est /bin/bash et non /usr/bin/bash. Ceci est du au fait que le répertoire /bin est un lien symbolique pointant vers le répertoire /usr/bin.
Changez ensuite le shell de trainee en utilisant la commande chsh en indiquant la valeur de /bin/sh pour le nouveau shell :
[trainee@redhat9 ~]$ chsh Changing shell for trainee. New shell [/bin/bash]: /bin/sh Password: trainee Shell changed.
Important : Notez que le mot de passe saisi ne sera pas visible.
Vérifiez ensuite le shell actif pour trainee :
[trainee@redhat9 ~]$ echo $SHELL /bin/bash
Dernièrement contrôlez le shell stipulé dans le fichier /etc/passwd pour trainee :
[trainee@redhat9 ~]$ cat /etc/passwd | grep trainee trainee:x:1000:1000:trainee:/home/trainee:/bin/sh
Important : Vous noterez que le shell actif est toujours /bin/bash tandis que le shell stipulé dans le fichier /etc/passwd est le /bin/sh. Le shell /bin/sh ne deviendra le shell actif de trainee que lors de sa prochaine connexion au système.
Modifiez votre shell à /bin/bash de nouveau en utilisant la commande chsh :
[trainee@redhat9 ~]$ chsh Changing shell for trainee. New shell [/bin/sh]: /bin/bash Password: trainee Shell changed.
Important : Notez que le mot de passe saisi ne sera pas visible.
Le prompt d'un utilisateur dépend de son statut :
Le shell /bin/bash permet le rappel des dernières commandes saisies. Afin de connaître la liste des commandes mémorisées, utilisez la commande history :
[trainee@redhat9 ~]$ history | more 1 su - 2 exit 3 su - 4 clear 5 cd / 6 ls -l 7 cd afs 8 ls 9 cd / 10 su - 11 cd ~ 12 vi vitext 13 view vitext 14 vi vitext 15 vi .exrc 16 vi vitext 17 su - 18 stty -a 19 date 20 who 21 df 22 df -h 23 free 24 free -h 25 whoami 26 su - 27 pwd 28 cd /tmp 29 pwd 30 ls 31 su - 32 touch test 33 ls 34 echo fenestros 35 cp test ~ 36 ls -l ~ 37 file ~/test --More-- [q]
Important: L'historique est spécifique à chaque utilisateur.
L'historique des commandes est en mode emacs par défaut. De ce fait, le rappel de la dernière commande se fait en utilisant la touche [Flèche vers le haut] ou bien les touches [CTRL]-[P] et le rappel de la commande suivante se fait en utilisant la touche [Flèche vers le bas] ou bien les touches [CTRL]-[N] :
Caractère de Contrôle | Définition |
---|---|
[CTRL]-[P] (= flèche vers le haut) | Rappelle la commande précédente |
[CTRL]-[N] (= flèche vers le bas) | Rappelle la commande suivante |
Pour se déplacer dans la ligne de l'historique :
Caractère de Contrôle | Définition |
---|---|
[CTRL]-[A] | Se déplacer au début de la ligne |
[CTRL]-[E] | Se déplacer à la fin de la ligne |
[CTRL]-[B] | Se déplacer un caractère à gauche |
[CTRL]-[F] | Se déplacer un caractère à droite |
[CTRL]-[D] | Supprimer le caractère sous le curseur |
Pour rechercher dans l'historique il convient d'utiliser les touches :
Caractère de Contrôle | Définition |
---|---|
[CTRL]-[R] chaine | Recherche en arrière de chaine dans l'historique. L'utilisation successive de la combinaison de touches par la suite recherche d'autres occurences de chaine |
[CTRL]-[S] chaine | Recherche en avant de chaine dans l'historique. L'utilisation successive de la combinaison de touches par la suite recherche d'autres occurences de chaine |
[CTRL]-[G] | Sortir du mode recherche |
Il est aussi possible de rappeler la dernière commande de l'historique en utilisant les caractères !!:
[trainee@redhat9 ~]$ ls aac abc bca Desktop Documents Downloads Music Pictures Public Templates Videos vitext xyz [trainee@redhat9 ~]$ !! ls aac abc bca Desktop Documents Downloads Music Pictures Public Templates Videos vitext xyz
Vous pouvez rappeler une commande spécifique de l'historique en utilisant le caractère ! suivi du numéro de la commande à rappeler :
[trainee@redhat9 ~]$ history 1 su - 2 exit 3 su - 4 clear 5 cd / 6 ls -l 7 cd afs 8 ls 9 cd / 10 su - ... 85 echo $SHELL 86 cat /etc/passwd | grep trainee 87 chsh 88 history | more 89 clear 90 ls 91 history [trainee@redhat9 ~]$ !90 ls aac abc bca Desktop Documents Downloads Music Pictures Public Templates Videos vitext xyz
Le paramétrage de la fonction du rappel des commandes est fait pour tous les utilisateurs dans le fichier /etc/profile. Dans ce fichier, les variables concernant le rappel des commandes peuvent être définis. Le plus important est HISTSIZE :
[trainee@redhat9 ~]$ cat /etc/profile | grep HISTSIZE HISTSIZE=1000 export PATH USER LOGNAME MAIL HOSTNAME HISTSIZE HISTCONTROL
Vous noterez que dans le cas précédent, la valeur de HISTSIZE est de 1000. Ceci implique que les dernières mille commandes sont mémorisées.
Les commandes mémorisées sont stockées dans le fichier ~/.bash_history. Les commandes de la session en cours ne sont sauvegardées dans ce fichier qu'à la fermerture de la session :
[trainee@redhat9 ~]$ nl .bash_history | tail 59 ls 60 ls | sort 61 ls | sort -r 62 more /etc/services 63 less /etc/services 64 find acc 65 find aac 66 su - 67 sleep 10 68 su -
Important : Notez l'utilisation de la commande nl pour numéroter les lignes de l'affichage du contenu du fichier .bash_history.
Le shell /bin/bash permet la génération des fins de noms de fichiers. Celle-ci est accomplie grâce à l'utilisation de la touche [Tab]. Dans l'exemple qui suit, la commande saisie est :
$ ls .b [Tab][Tab][Tab]
[trainee@redhat9 ~]$ ls .bash .bash_history .bash_logout .bash_profile .bashrc
Important : Notez qu'en appuyant sur la touche Tab trois fois le shell propose 4 possibilités de complétion de nom de fichier. En effet, sans plus d'information, le shell ne sait pas quel fichier est concerné.
La même possibilité existe pour la génération des fins de noms de commandes. Dans ce cas saisissez la commande suivante :
$ mo [Tab][Tab]
Appuyez sur la touche Tab deux fois. Vous obtiendrez une fenêtre similaire à celle-ci :
[trainee@redhat9 ~]$ mo modinfo modulemd-validator more mount.composefs mount.fuse3 modprobe monitor-sensor mount mount.fuse mountpoint
Lors de l'utilisation du shell, nous avons souvent besoin d'exécuter une commande sur plusieurs fichiers au lieu de les traiter individuellement. A cette fin nous pouvons utiliser les caractères spéciaux.
Caractère Spéciaux | Description |
---|---|
* | Représente 0 ou plus de caractères |
? | Représente un caractère |
[abc] | Représente un caractère parmi ceux entre crochets |
[!abc] | Représente un caractère ne trouvant pas parmi ceux entre crochets |
?(expression1|expression2| …) | Représente 0 ou 1 fois l'expression1 ou 0 ou 1 fois l'expression2 … |
*(expression1|expression2| …) | Représente 0 à x fois l'expression1 ou 0 à x fois l'expression2 … |
+(expression1|expression2| …) | Représente 1 à x fois l'expression1 ou 1 à x fois l'expression2 … |
@(expression1|expression2| …) | Représente 1 fois l'expression1 ou 1 fois l'expression2 … |
!(expression1|expression2| …) | Représente 0 fois l'expression1 ou 0 fois l'expression2 … |
Dans votre répertoire individuel, créez un répertoire training. Ensuite créez dans ce répertoire 5 fichiers nommés respectivement f1, f2, f3, f4 et f5 :
[trainee@redhat9 ~]$ mkdir training [trainee@redhat9 ~]$ cd training [trainee@redhat9 training]$ touch f1 f2 f3 f4 f5 [trainee@redhat9 training]$ ls f1 f2 f3 f4 f5
Afin de démontrer l'utilisation du caractère spécial *, saisissez la commande suivante :
[trainee@redhat9 training]$ echo f* f1 f2 f3 f4 f5
Important : Notez que le caractère * remplace un caractère ou une suite de caractères.
Créez maintenant les fichiers f52 et f62 :
[trainee@redhat9 training]$ touch f52 f62
Saisissez ensuite la commande suivante :
[trainee@redhat9 training]$ echo f?2 f52 f62
Important : Notez que le caractère ? remplace un seul caractère.
L'utilisation peut prendre plusieurs formes différentes :
Joker | Description |
---|---|
[xyz] | Représente le caractère x ou y ou z |
[m-t] | Représente le caractère m ou n …. t |
[!xyz] | Représente un caractère autre que x ou y ou z |
[!m-t] | Représente un caractère autre que m ou n …. t |
Afin de démontrer l'utilisation des caractères [ et ], créez le fichier a100 :
[trainee@redhat9 training]$ touch a100
Ensuite saisissez les commandes suivantes et notez le résultat :
[trainee@redhat9 training]$ echo [a-f]* a100 f1 f2 f3 f4 f5 f52 f62
Important : Notez ici que tous les fichiers commençant par les lettres a, b, c, d, e ou f sont affichés à l'écran.
[trainee@redhat9 training]$ echo [af]* a100 f1 f2 f3 f4 f5 f52 f62
Important : Notez ici que tous les fichiers commençant par les lettres a ou f sont affichés à l'écran.
[trainee@redhat9 training]$ echo [!a]* f1 f2 f3 f4 f5 f52 f62
Important : Notez ici que tous les fichiers sont affichés à l'écran, à l'exception d'un fichier commençant par la lettre a .
[trainee@redhat9 training]$ echo [a-b]* a100
Important : Notez ici que seul le fichier commençant par la lettre a est affiché à l'écran car il n'existe pas de fichiers commençant par la lettre b.
[trainee@redhat9 training]$ echo [a-f] [a-f]
Important : Notez que dans ce cas, il n'existe pas de fichiers dénommés a, b, c, d, e ou f. Pour cette raison, n'ayant trouvé aucune correspondance entre le filtre utilisé et les objets dans le répertoire courant, le commande echo retourne le filtre passé en argument, c'est-à-dire [a-f].
Activez l'option extglob du shell bash afin de pouvoir utiliser ?(expression), *(expression), +(expression), @(expression) et !(expression) :
[trainee@redhat9 training]$ shopt -s extglob
La commande shopt est utilisée pour activer ou désactiver les options du comportement optional du shell. La liste des options peut être visualisée en exécutant la commande shopt sans options :
[trainee@redhat9 training]$ shopt autocd off assoc_expand_once off cdable_vars off cdspell off checkhash off checkjobs off checkwinsize on cmdhist on compat31 off compat32 off compat40 off compat41 off compat42 off compat43 off compat44 off complete_fullquote on direxpand off dirspell off dotglob off execfail off expand_aliases on extdebug off extglob on extquote on failglob off force_fignore on globasciiranges on globstar off gnu_errfmt off histappend on histreedit off histverify off hostcomplete off huponexit off inherit_errexit off interactive_comments on lastpipe off lithist off localvar_inherit off localvar_unset off login_shell on mailwarn off no_empty_cmd_completion off nocaseglob off nocasematch off nullglob off progcomp on progcomp_alias off promptvars on restricted_shell off shift_verbose off sourcepath on syslog_history off xpg_echo off
Créez les fichiers f, f.txt, f123.txt, f123123.txt, f123123123.txt :
[trainee@redhat9 training]$ touch f f.txt f123.txt f123123.txt f123123123.txt
Saisissez la commande suivante :
[trainee@redhat9 training]$ ls f?(123).txt f123.txt f.txt
Important : Notez ici que la commande affiche les fichiers ayant un nom contenant 0 ou 1 occurence de la chaîne 123.
Saisissez la commande suivante :
[trainee@redhat9 training]$ ls f*(123).txt f123123123.txt f123123.txt f123.txt f.txt
Important : Notez ici que la commande affiche les fichiers ayant un nom contenant de 0 jusqu'à x occurences de la chaîne 123.
Saisissez la commande suivante :
[trainee@redhat9 training]$ ls f+(123).txt f123123123.txt f123123.txt f123.txt
Important : Notez ici que la commande affiche les fichiers ayant un nom contenant entre 1 et x occurences de la chaîne 123.
Saisissez la commande suivante :
[trainee@redhat9 training]$ ls f@(123).txt f123.txt
Important : Notez ici que la commande affiche les fichiers ayant un nom contenant 1 seule occurence de la chaîne 123.
Saisissez la commande suivante :
[trainee@redhat9 training]$ ls f!(123).txt f123123123.txt f123123.txt f.txt
Important : Notez ici que la commande n'affiche que les fichiers ayant un nom qui ne contient pas la chaîne 123.
Afin d'utiliser un caractère spécial dans un contexte littéral, il faut utiliser un caractère d'échappement. Il existe trois caractères d'échappement :
Caractère | Description |
---|---|
\ | Protège le caractère qui le suit |
' ' | Protège tout caractère, à l'exception du caractère ' lui-même, se trouvant entre les deux ' |
“ ” | Protège tout caractère, à l'exception des caractères “ lui-même, $, \ et ', se trouvant entre les deux “ |
Afin d'illustrer l'utilisation des caractères d'échappement, considérons la commande suivante :
$ echo * est un caractère spécial [Entrée]
Lors de la saisie de cette commande dans votre répertoire training, vous obtiendrez une fenêtre similaire à celle-ci :
[trainee@redhat9 training]$ echo * est un caractère spécial a100 f f1 f123123123.txt f123123.txt f123.txt f2 f3 f4 f5 f52 f62 f.txt est un caractère spécial [trainee@redhat9 training]$ echo \* est un caractère spécial * est un caractère spécial [trainee@redhat9 training]$ echo "* est un caractère spécial" * est un caractère spécial [trainee@redhat9 training]$ echo '* est un caractère spécial' * est un caractère spécial
Chaque commande retourne un code à la fin de son exécution. La variable spéciale $? sert à stocker le code retour de la dernière commande exécutée.
Par exemple :
[trainee@redhat9 training]$ cd .. [trainee@redhat9 ~]$ mkdir codes [trainee@redhat9 ~]$ echo $? 0 [trainee@redhat9 ~]$ touch codes/exit.txt [trainee@redhat9 ~]$ rmdir codes rmdir: failed to remove 'codes': Directory not empty [trainee@redhat9 ~]$ echo $? 1
Dans cette exemple la création du répertoire codes s'est bien déroulée. Le code retour stocké dans la variable $? est un zéro.
La suppression du répertoire a rencontré une erreur car codes contenait le fichier retour. Le code retour stocké dans la variable $? est un un.
Si le code retour est zéro la dernière commande s'est déroulée sans erreur.
Si le code retour est autre que zéro la dernière commande s'est déroulée avec une erreur.
Votre dialogue avec le système Linux utilise des canaux d’entrée et de sortie. On appelle le clavier, le canal d’entrée standard et l’écran, le canal de sortie standard :
Autrement dit, en tapant une commande sur le clavier, vous voyez le résultat de cette commande à l’écran.
Parfois, cependant il est utile de re-diriger le canal de sortie standard vers un fichier. De cette façon, le résultat d’une commande telle free peut être stocké dans un fichier pour une consultation ultérieure :
Cet effet est obtenu en utilisant une redirection :
[trainee@redhat9 ~]$ pwd /home/trainee [trainee@redhat9 ~]$ cd training [trainee@redhat9 training]$ free > file [trainee@redhat9 training]$ cat file total used free shared buff/cache available Mem: 7869560 996400 4964048 15324 2229600 6873160 Swap: 5242876 0 5242876
Si le fichier cible n’existe pas, il est créé et son contenu sera le résultat de la commande free.
Par contre si le fichier existe déjà, il sera écrasé :
[trainee@redhat9 training]$ date > file [trainee@redhat9 training]$ cat file Thu Sep 26 12:49:11 PM CEST 2024
Pour ajouter des données supplémentaires au même fichier cible, il faut utiliser une double redirection :
[trainee@redhat9 training]$ free >> file [trainee@redhat9 training]$ cat file Thu Sep 26 12:49:11 PM CEST 2024 total used free shared buff/cache available Mem: 7869560 996392 4964048 15324 2229608 6873168 Swap: 5242876 0 5242876
De cette façon, la sortie de la commande free sera ajoutée à la fin de votre fichier après les informations de la commande free.
Important : Notez que la sortie standard ne peut être redirigée que dans une seule direction.
Les canaux d’entrées et de sorties sont numérotés :
La commande suivante créera un fichier nommé errorlog qui contient les messages d’erreur de l’exécution de la commande rmdir :
[trainee@redhat9 training]$ cd .. [trainee@redhat9 ~]$ rmdir training/ 2>errorlog [trainee@redhat9 ~]$ cat errorlog rmdir: failed to remove 'training/': Directory not empty
En effet l'erreur est générée parce que le répertoire training n'est pas vide.
Nous pouvons également réunir des canaux. Pour mettre en application ceci, il faut comprendre que le shell traite les commandes de gauche à droite.
Dans l’exemple suivant, nous réunissons le canal de sortie et le canal d’erreurs :
[trainee@redhat9 ~]$ free > file 2>&1
La syntaxe 2>&1 envoie la sortie du canal 2 au même endroit que le canal 1, à savoir le fichier dénommé file.
Il est possible de modifier le canal d'entrée standard afin de lire des informations à partir d’un fichier. Dans ce cas la redirection est obtenue en utilisant le caractère < :
[trainee@redhat9 ~]$ wc -w < errorlog 8
Dans cet exemple la commande wc compte le nombre de mots ( -w ) dans le fichier errorlog et l’affiche à l’écran :
D'autres redirections existent :
Caractères | Définition |
---|---|
&> | Rediriger les canaux 1 et 2 au même endroit |
<< | Permet d'utiliser le texte taper ensuite en tant que entrée standard. Par exemple programme << EOF utilisera le texte taper après en tant qu'entrée standard jusqu'à l'apparition de EOF sur une ligne seule. |
<> | Permet d'utiliser le fichier specifié en tant que entrée standard et sortie standard |
Il est aussi possible de relier des commandes avec un pipe | .
Dans ce cas, le canal de sortie de la commande à gauche du pipe est envoyé au canal d’entrée de la commande à droite du pipe :
[trainee@redhat9 ~]$ ls | wc -w 17
Cette commande, lancée dans votre répertoire personnel, prend la sortie de la commande ls et demande à la commande wc de compter le nombre de mots inclus dans la sortie de ls :
Important : Il est à noter qu'il est possible de relier plusieurs tubes dans la même commande.
Rappelez-vous que la sortie standard ne peut être redirigée que dans une seule direction. Afin de pouvoir rediriger la sortie standard vers un fichier et la visualiser à l'écran, nous devons utiliser la commande tee avec un pipe :
[trainee@redhat9 ~]$ date | tee file1 Thu Sep 26 12:54:36 PM CEST 2024 [trainee@redhat9 ~]$ cat file1 Thu Sep 26 12:54:36 PM CEST 2024
Cette même technique nous permet de créer deux fichiers :
[trainee@redhat9 ~]$ date | tee file1 > file2 [trainee@redhat9 ~]$ cat file1 Thu Sep 26 12:55:11 PM CEST 2024 [trainee@redhat9 ~]$ cat file2 Thu Sep 26 12:55:11 PM CEST 2024
Important : Par défaut la commande tee écrase le fichier de destination. Pour ajouter des données supplémentaires au même fichier cible, il convient d'utiliser l'option -a de la commande tee.
Il est parfois intéressant, notamment dans les scripts, de remplacer une commande par sa valeur de sa sortie. Afin d'illustrer ce point, considérons les commandes suivantes :
[trainee@redhat9 ~]$ echo date date [trainee@redhat9 ~]$ echo $(date) Thu Sep 26 12:56:02 PM CEST 2024 [trainee@redhat9 ~]$ echo `date` Thu Sep 26 12:56:17 PM CEST 2024
Important : Notez le format de chaque substitution $(commande) ou `commande`. Sur un clavier français, l'anti-côte est accessible en utilisant les touches Alt Gr et 77.
Il est possible de regrouper des commandes à l’aide d’un sous-shell :
$ (ls -l; ps; who) > list [Entrée]
Cet exemple envoie le résultat des trois commandes vers le fichier list en les traitant en tâches de fond.
Les commandes peuvent être aussi chainées en fonction du code retour de la commande précédente.
&& est utilisé afin de s’assurer que la deuxième commande s’exécute dans le cas où la valeur du statut de sortie est 0, autrement dit qu’il n’y a pas eu d’erreurs.
|| est utilisé afin de s’assurer de l’inverse.
Le syntaxe de cette commande est :
Commande1 && Commande2
Dans ce cas, Commande 2 est exécutée uniquement dans le cas où Commande1 s’est exécuté sans erreur
Ou :
Commande1 || Commande2
Dans ce cas, Commande2 est exécuté si Commande1 a rencontré une erreur.
Une variable du shell peut être affichée grâce à la commande :
$ echo $VARIABLE [Entrée]
Variable | Description |
---|---|
BASH | Le chemin complet du shell. |
BASH_VERSION | La version du shell. |
EUID | EUID de l'utilisateur courant. |
UID | UID de l'utilisateur courant. |
PPID | Le PID du processus père. |
PWD | Le répertoire courant. |
OLDPWD | Le répertoire avant la dernière commande cd. Même chose que la commande cd -. |
RANDOM | Un nombre aléatoire entre 0 et 32767 |
SECONDS | Le nombre de scondes écoules depuis le lancement du shell |
LINES | Le nombre de lignes de l'écran. |
COLUMNS | La largeur de l'écran. |
HISTFILE | Le fichier historique |
HISTFILESIZE | La taille du fichier historique |
HISTSIZE | Le nombre de commandes mémorisées dans le fichier historique |
HISTCMD | Le numéro de la commande courante dans l'historique |
HISTCONTROL | ignorespace ou ignoredups ou ignoreboth |
HOME | Le répertoire de connexion. |
HOSTTYPE | Le type de machine. |
OSTYPE | Le système d'exploitation. |
Le fichier contenant le courrier. | |
MAILCHECK | La fréquence de vérification du courrier en secondes. |
PATH | Le chemin de recherche des commandes. |
PROMPT_COMMAND | La commande exécutée avant chaque affichage du prompt. |
PS1 | Le prompt par défaut. |
PS2 | Le deuxième prompt par défaut |
PS3 | Le troisième prompt par défaut |
PS4 | Le quatrième prompt par défaut |
SHELL | Le shell de préférence. |
SHLVL | Le nombre d'instances du shell. |
TMOUT | Le nombre de secondes moins 60 d'inactivité avant que le shell exécute la commande exit. |
L'Internationalisation, aussi appelé i18n car il y a 18 lettres entre la lettre I et la lettre n dans le mot Internationalization, consiste à adapter un logiciel aux paramètres variant d'une région à l'autre :
Le Régionalisation, aussi appelé l10n car il y a 10 lettres entre la lettre L et la lettre n du mot Localisation, consiste à modifier l'internalisation en fonction d'une région spécifique.
Le code pays complet prend la forme suivante : langue-PAYS.jeu_de_caractères. Par exemple, pour la langue anglaise les valeurs de langue-PAYS sont :
Les variables système les plus importants contenant les informations concernant le régionalisation sont :
Variable | Description |
---|---|
LC_ALL | Avec une valeur non nulle, celle-ci prend le dessus sur la valeur de toutes les autres variables d'internationalisation |
LANG | Fournit une valeur par défaut pour les variables d'environnement dont la valeur est nulle ou non définie. |
LC_CTYPE | Détermine les paramètres régionaux pour l'interprétation de séquence d'octets de données texte en caractères. |
Par exemple :
[trainee@redhat9 ~]$ echo $LC_ALL [trainee@redhat9 ~]$ echo $LC_CTYPE [trainee@redhat9 ~]$ echo $LANG en_US.UTF-8 [trainee@redhat9 ~]$ locale LANG=en_US.UTF-8 LC_CTYPE="en_US.UTF-8" LC_NUMERIC="en_US.UTF-8" LC_TIME="en_US.UTF-8" LC_COLLATE="en_US.UTF-8" LC_MONETARY="en_US.UTF-8" LC_MESSAGES="en_US.UTF-8" LC_PAPER="en_US.UTF-8" LC_NAME="en_US.UTF-8" LC_ADDRESS="en_US.UTF-8" LC_TELEPHONE="en_US.UTF-8" LC_MEASUREMENT="en_US.UTF-8" LC_IDENTIFICATION="en_US.UTF-8" LC_ALL=
Variable | Description |
---|---|
$LINENO | Contient le numéro de la ligne courante du script ou de la fonction |
$$ | Contient le PID du shell en cours |
$PPID | Contient le PID du processus parent du shell en cours |
$0 | Contient le nom du script en cours tel que ce nom ait été saisi sur la ligne de commande |
$1, $2 … | Contient respectivement le premier argument, deuxième argument etc passés au script |
$# | Contient le nombre d'arguments passés au script |
$* | Contient l'ensemble des arguments passés au script |
$@ | Contient l'ensemble des arguments passés au script |
La commande env envoie sur la sortie standard les valeurs des variables système de l'environnement de l'utilisateur qui l'invoque :
[trainee@redhat9 ~]$ env SHELL=/bin/bash HISTCONTROL=ignoredups HISTSIZE=1000 HOSTNAME=redhat9.ittraining.loc PWD=/home/trainee LOGNAME=trainee XDG_SESSION_TYPE=tty MOTD_SHOWN=pam HOME=/home/trainee LANG=en_US.UTF-8 LS_COLORS=rs=0:di=01;34:ln=01;36:mh=00:pi=40;33:so=01;35:do=01;35:bd=40;33;01:cd=40;33;01:or=40;31;01:mi=01;37;41:su=37;41:sg=30;43:ca=30;41:tw=30;42:ow=34;42:st=37;44:ex=01;32:*.tar=01;31:*.tgz=01;31:*.arc=01;31:*.arj=01;31:*.taz=01;31:*.lha=01;31:*.lz4=01;31:*.lzh=01;31:*.lzma=01;31:*.tlz=01;31:*.txz=01;31:*.tzo=01;31:*.t7z=01;31:*.zip=01;31:*.z=01;31:*.dz=01;31:*.gz=01;31:*.lrz=01;31:*.lz=01;31:*.lzo=01;31:*.xz=01;31:*.zst=01;31:*.tzst=01;31:*.bz2=01;31:*.bz=01;31:*.tbz=01;31:*.tbz2=01;31:*.tz=01;31:*.deb=01;31:*.rpm=01;31:*.jar=01;31:*.war=01;31:*.ear=01;31:*.sar=01;31:*.rar=01;31:*.alz=01;31:*.ace=01;31:*.zoo=01;31:*.cpio=01;31:*.7z=01;31:*.rz=01;31:*.cab=01;31:*.wim=01;31:*.swm=01;31:*.dwm=01;31:*.esd=01;31:*.jpg=01;35:*.jpeg=01;35:*.mjpg=01;35:*.mjpeg=01;35:*.gif=01;35:*.bmp=01;35:*.pbm=01;35:*.pgm=01;35:*.ppm=01;35:*.tga=01;35:*.xbm=01;35:*.xpm=01;35:*.tif=01;35:*.tiff=01;35:*.png=01;35:*.svg=01;35:*.svgz=01;35:*.mng=01;35:*.pcx=01;35:*.mov=01;35:*.mpg=01;35:*.mpeg=01;35:*.m2v=01;35:*.mkv=01;35:*.webm=01;35:*.webp=01;35:*.ogm=01;35:*.mp4=01;35:*.m4v=01;35:*.mp4v=01;35:*.vob=01;35:*.qt=01;35:*.nuv=01;35:*.wmv=01;35:*.asf=01;35:*.rm=01;35:*.rmvb=01;35:*.flc=01;35:*.avi=01;35:*.fli=01;35:*.flv=01;35:*.gl=01;35:*.dl=01;35:*.xcf=01;35:*.xwd=01;35:*.yuv=01;35:*.cgm=01;35:*.emf=01;35:*.ogv=01;35:*.ogx=01;35:*.aac=01;36:*.au=01;36:*.flac=01;36:*.m4a=01;36:*.mid=01;36:*.midi=01;36:*.mka=01;36:*.mp3=01;36:*.mpc=01;36:*.ogg=01;36:*.ra=01;36:*.wav=01;36:*.oga=01;36:*.opus=01;36:*.spx=01;36:*.xspf=01;36: SSH_CONNECTION=10.0.2.1 37578 10.0.2.101 22 XDG_SESSION_CLASS=user SELINUX_ROLE_REQUESTED= TERM=xterm-256color LESSOPEN=||/usr/bin/lesspipe.sh %s USER=trainee SELINUX_USE_CURRENT_RANGE= SHLVL=1 XDG_SESSION_ID=4 XDG_RUNTIME_DIR=/run/user/1000 SSH_CLIENT=10.0.2.1 37578 22 which_declare=declare -f XDG_DATA_DIRS=/home/trainee/.local/share/flatpak/exports/share:/var/lib/flatpak/exports/share:/usr/local/share:/usr/share PATH=/home/trainee/.local/bin:/home/trainee/bin:/usr/local/bin:/usr/bin:/usr/local/sbin:/usr/sbin SELINUX_LEVEL_REQUESTED= DBUS_SESSION_BUS_ADDRESS=unix:path=/run/user/1000/bus MAIL=/var/spool/mail/trainee SSH_TTY=/dev/pts/0 BASH_FUNC_which%%=() { ( alias; eval ${which_declare} ) | /usr/bin/which --tty-only --read-alias --read-functions --show-tilde --show-dot $@ } _=/usr/bin/env OLDPWD=/home/trainee/training
La commande peut aussi être utilisée pour fixer une variable lors de l'exécution d'une commande. Par exemple, pour lancer xterm avec la variable EDITOR fixée à vi :
$ env EDITOR=vim xterm
Pour visualiser les options du shell bash, il convient d'utiliser la commande set :
$ set -o [Entrée]
Par exemple :
[trainee@redhat9 ~]$ set -o allexport off braceexpand on emacs on errexit off errtrace off functrace off hashall on histexpand on history on ignoreeof off interactive-comments on keyword off monitor on noclobber off noexec off noglob off nolog off notify off nounset off onecmd off physical off pipefail off posix off privileged off verbose off vi off xtrace off
Pour activer une option il convient de nouveau à utiliser la commande set :
[trainee@redhat9 ~]$ set -o allexport [trainee@redhat9 ~]$ set -o allexport on braceexpand on emacs on errexit off errtrace off functrace off hashall on histexpand on history on ignoreeof off interactive-comments on keyword off monitor on noclobber off noexec off noglob off nolog off notify off nounset off onecmd off physical off pipefail off posix off privileged off verbose off vi off xtrace off
Notez que l'option allexport a été activée.
Pour désactiver une option, on utilise la commande set avec l'option +o :
$ set +o allexport [Entrée]
[trainee@redhat9 ~]$ set +o allexport [trainee@redhat9 ~]$ set -o allexport off braceexpand on emacs on errexit off errtrace off functrace off hashall on histexpand on history on ignoreeof off interactive-comments on keyword off monitor on noclobber off noexec off noglob off nolog off notify off nounset off onecmd off physical off pipefail off posix off privileged off verbose off vi off xtrace off
Parmi les options, voici la description des plus intéressantes :
Option | Valeur par Défaut | Description |
---|---|---|
allexport | off | Le shell export automatiquement toute variable |
emacs | on | L'édition de la ligne de commande est au style emacs |
history | on | L'historique des commandes est activé |
noclobber | off | Les simples re-directions n'écrasent pas le fichier de destination |
noglob | off | Désactive l'expansion des caractères génériques |
nounset | off | Le shell retourne une erreur lors de l'expansion d'une variable inconnue |
verbose | off | Affiche les lignes de commandes saisies |
vi | off | L'édition de la ligne de commande est au style vi |
[trainee@redhat9 ~]$ set -o noclobber [trainee@redhat9 ~]$ pwd > file -bash: file: cannot overwrite existing file [trainee@redhat9 ~]$ pwd >| file [trainee@redhat9 ~]$ cat file /home/trainee [trainee@redhat9 ~]$ set +o noclobber
Important : Notez que l'option noclobber peut être contournée en utilisant la redirection suivi par le caractère |.
[trainee@redhat9 ~]$ set -o noglob [trainee@redhat9 ~]$ echo * * [trainee@redhat9 ~]$ set +o noglob [trainee@redhat9 ~]$ echo * aac abc bca codes Desktop Documents Downloads errorlog file file1 file2 list Music Pictures Public Templates training Videos vitext xyz
Important : Notez que l'effet du caractère spécial est annulé sous l'influence de l'option noglob.
[trainee@redhat9 ~]$ set -o nounset [trainee@redhat9 ~]$ echo $FENESTROS -bash: FENESTROS: unbound variable [trainee@redhat9 ~]$ set +o nounset [trainee@redhat9 ~]$ echo $FENESTROS [trainee@redhat9 ~]$
Important : Notez que la variable inexistante $FENESTROS est identifiée comme telle sous l'influence de l'option nounset. Or le comportement habituel de Linux est de retourner une ligne vide qui n'indique pas si la variable n’existe pas ou si elle est simplement vide.
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